L'Hôtel

Le soleil commençait à décliner sur la ville, et un air frais, presque froid faisait frissonner M.
Elle sentait la fraîcheur remonter depuis ses mollets, envahir ses jambes nues, pour se perdre dans son entre-cuisses lui aussi dénudé.
Son maître lui avait interdit le port de pantalon et de culotte jusqu'à nouvel ordre. Et c'est donc, libre de tout sous-vêtements, qu'elle attendait sagement son bus. Ainsi assise sur son banc, personne ne pouvait imaginer, la vie qui était là sienne depuis sa rencontre avec son maître. La fonctionnaire efficace, rigoureuse et presque effacée se transformait en une soumise parfaitement obéissante au moindre signal envoyé par son maître. Elle se blottit sur elle même, pour tenter de résister au froid.
La sonnerie caractéristique des textos retentit sur son portable. Presque instinctivement, elle regarda l'écran s'illuminer. C'était son maître.
M. débloqua l'écran presque fébrilement, comme si, ce ne serait de toute façon pas assez rapide pour lui.
Le message était court, presque trop pour elle, mais elle savait que son maître aimait communiquer comme cela.
<<Mets le >>
Juste deux mots et M. compris immédiatement qu'une nouvelle séance commençait. Elle fouilla dans son sac et en sortit son collier de soumise. Elle regarda autour d'elle, un peu gênée à l'idée que les passants aient pu voir ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle passa le collier autour de son cou et l'attacha, suffisamment serré pour que sa respiration en soit raccourcie. Elle leva son smartphone devant son visage, activa l'appareil photo et se prit en selfie. Son visage était déjà un peu rougi, et son regard le plus neutre possible. Elle envoya la photo à son maître.
Elle essayait de contrôler sa respiration, inspirant longuement, et ne rejetant son air que très lentement.
Son téléphone sonna à nouveau.
<<prends le bus n°1 et descend à “zone commerciale>>.


M. fut surprise mais, lors des séances, elle agissait en dehors de sa propre volonté. Plus que l'impression d'appartenir à son maître, elle avait le sentiment d'être une prolongation de lui même, sans existence propre. Ses actions s'exécutaient comme des réflexes commandés par un cerveau extérieur.
Le bus n°1 arriva. Elle se leva et monta. Ses gestes lui semblaient incroyablement lents. Elle présenta sa carte au chauffeur qui la regarda avec un regard, qui lui sembla d'une incroyable lubricité. Le manque d'oxygène l'obligeait à se concentrer sur sa pensée. Elle se sentait devenir la salope que son maître aimait. Autour d'elle, tout devenait objet de fantasmes, le chauffeur, la jeune étudiante perdue dans son livre, les légumes qui dépassaient du panier de la vieille…
Plus son souffle était court, plus elle sentait sa vulve s'ouvrir comme si son corps essayait de respirer à travers son vagin. Elle mouillait, abondamment, déjà le haut de ses cuisses était trempé. Son regard était trouble, elle aurait voulu se faire prendre, maintenant, là, tout de suite. Sentir son sexe rempli, combler ce vide humide entre ses cuisses.
Le bus stoppa. C'était l'arrêt auquel son maître lui avait demandé de descendre. M. se précipita, elle trébucha, se rattrapa de justesse, sa tête tournait, elle suffoquait.
“Calme toi, Calme toi” se répéta-t-elle.
A nouveau, la sonnerie des textos se fit entendre.
<< hôtel formule 1 chambre 123 première étage code 453857>>
Elle regarda autour d'elle, l'hôtel était tout à côté. C'était un de ses établissements modernes, sans âme, bas de gamme, repère d'ouvriers en déplacement et de putes douteuses.
Elle s'approcha, croisa un homme qui sortait, la tête baissée et qui l’ignora. Elle tapa le code sur le boîtier et la porte de l’hôtel s'ouvrit. Elle vit une femme qui attendait devant la machine à café.
“Sûrement la pute de l’homme qui vient de s'enfuir” pensa-t-elle.
La fille remarqua tout de suite son collier et lui lança un regard noir.
La concurrence n'était pas la bienvenue. M. monta à l'étage, elle trouva la chambre, tapa à nouveau le code, et entra. La chambre était vide. Elle était aussi sans surprise, dépouillée. Un grand lit à la propreté douteuse, une table en coin avec un tabouret, et une petite télévision fixée au mur.
M. remarqua, une enveloppe sur la table et un petit sac en toile posé sur le tabouret.
Elle ouvrit l'enveloppe, en sortit un papier sur lequel, elle reconnut l'écriture de son maître.
<< Bienvenue M.
Voici les instructions :
Mets toi nue
Desserre ton collier d’un cran
Dans le sac sur le tabouret tu trouveras un bandeau et un plug. Introduit le plug dans ton anus et mets le bandeau.
Tu devras te mettre sur le lit, à genoux, la tête posée sur la couette, les mains sur tes fesses écartant ton cul qui sera tourné vers la porte.
Ensuite tu attendras la suite des évènements sans rien refuser.
Ne me déçois pas, je veux être fier de toi.

Ton maître >>
M. relut plusieurs fois la lettre, puis elle commença à s’exécuter. Elle se déshabilla entièrement. Elle desserra son collier, sa respiration redevient régulière. Elle apprécia.
Elle ouvrit le petit sac.
Le plug était de bonne taille, plus gros qu'un sexe moyen, elle le palpa, le soupesa, le caressa. Elle écarta les cuisses, plia les genoux, elle toucha son trou. Elle plaça le plug sur son orifice et commença à pousser. Malgré les intrusions régulières de son maître, son cul n'était pas suffisamment ouvert pour laisser entrer le gode. Elle le porta à sa bouche, l’humidifia avec sa langue, puis le mit dans son sexe pour bien le lubrifier. Elle le ressortit dégoulinant de mouille. Elle le remit à l'entrée de son cul, et cette fois ci, il entra presque complètement du premier coup. Elle poussa encore, sentit les chairs s'écarter puis se refermer pour emprisonner le sexe de latex.
Elle saisit le bandeau, et le mit sur ses yeux.
Dans le noir, elle monta sur le lit, et se positionna strictement suivant les instructions de la lettre.
Elle attendit….

Elle ne savait pas ce qu'il l'attendait mais elle était prête à tout, son excitation était à son comble. Elle sentait son cul se contracter autour du plug. Comme dans le bus, elle aurait voulu se faire remplir, en un seul instant, se sentir dilatée de l'intérieur. Son esprit et son corps étaient tout entier tendus vers sa jouissance. Elle entendit le cliquetis du digicode puis le déclic de la porte.
Ça y est, c'était le moment. Elle râla.
Quelqu'un entra, elle se cambra encore plus.
Présentant ses reins dans une position complètement indécente. La mouille coulait, elle le savait. Elle écarta encore plus son cul à l'aide de ses mains. Elle se sentait pute, entièrement offerte à celui qui voudrait la prendre.
L’homme derrière elle, la regardait, elle en était sûre. Elle sentit un doigt, en haut de ses cuisses, elle se trémoussa. Le doigt était maintenant à l'entrée de sa chatte, tout près de son clitoris qu'elle sentait gorgé de sang. Il s'introduit, aussitôt suivi d'un deuxième doigt. Ils la fouillaient, entrant à chaque fois un plus profond en elle. Elle en aurait voulu encore plus, elle aurait voulu que sa chatte soit béante. L’homme retira ses doigts et , à la manière dont le faisait son maître, il les lui fit lécher. Elle avala avec délice ce nectar.
M. comprit que l'homme se déshabillait. À nouveau, elle attendit. Haletante, la bouche ouverte et les mains toujours posées sur son cul. Malgré le bandeau, elle avait l'impression de ne rien perdre de ce qui se passait dans cette chambre miteuse. C'est ainsi qu'elle sut que l'homme lui présentait son sexe, toujours sans un mot, il s’enfonça dans sa bouche, l'étouffant presque. Elle donna le meilleur d’elle même, suçant, léchant avec soin. Sa langue explorait chaque centimètre de cette queue offerte. Tout en continuant à se faire sucer, l'homme se pencha pour attr le plug, et commença à le branler dans le cul de M.
. Il le faisait aller et venir, dilatant à chaque fois un peu plus le trou du cul de M..
Il abandonna la bouche, la queue gluante de la salive de M.. Il sortit le plug de son orifice et le lui fit avaler à la place de son membre. Le goût de son cul excita M. encore plus.
Elle n’eut pas le temps de réaliser, que déjà, elle sentait la bite de son amant du jour forcer son anus. Ouverte par le plug, elle l’accepta sans difficulté. Il ne la ménageait pas, la défonçant a grand coup de reins. Elle sentait les couilles taper contre chatte. Il sortit de son cul puis pénètra son vagin. Et à mon nouveau son cul. A chaque va et vient, il changeait d orifice, dans une double pénétration qui acheva d'affoler les sens de M..
Elle criait, hurlait presque, déchirée par le plaisir, sentait l’orgasme montait en elle. Elle explosa quelques instants plus tard, libérant des flots de mouille.
Elle sentit l’homme se vider sur son dos en longues giclées de sperme chaud.
M. ne bougeait plus, le jus coulait sur sa peau.
La tension redescendait doucement. Elle avait envie de savoir… Qui était cet homme auquel son maître l'avait offerte ?
Elle osa :
“j'espère que mon maître sera fier de moi”
L’homme vient se placer face à elle.
Il plaça ses mains de chaque côté du bandeau.
Et le leva, doucement.
Elle cligna des yeux.
“Évidemment que je suis fier de toi” lui dit son maître.

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