Un Part De Mon Jardin Secret

Je venais de me faire « mettre en congés » par celle que je croyais être la femme de ma
vie. Oui, nous avions eu une relation pendant 10 ans, de mes 20 à mes 30 ans et de ses
18 à ses 28 ans. Autant dire, le genre d’histoire qui marque un homme, un jeune homme en tous cas.
Un peu perdu et en quête de « je ne sais quoi », j’ai fait comme beaucoup de monde à l’époque. Je me suis connecté à internet un soir au bureau après que tous mes collègues soient partis.
J’ai découvert, le « Tchat Wanadoo ». C’était un peu nouveau, mais pas vraiment avant-gardiste. Nous étions en 2002, c’était la fin de l’été.
Au bout d’un moment, en quelques soirées, je suis devenu presque accro. J’avais pris l’habitude de discuter sur le « géné » avec d’autres Internautes anonymes sur le « salon jaune » de Wanadoo.

Un soir je capte l’attention d’une certaine Zoé13. Nous habitons tous les deux à Marseille, nous avons à peu de chose prêt le même âge. Je sens dès le début que j’ai affaire à une fille intelligente. Elle aussi a fait un passage à l’école de commerce où j’ai fini mes études.
A force d’échanges, nous nous constatons que nous sommes du même milieu, tous les deux en plein doute sur le plan affectif.

Le courant passe bien, je la fais rire, elle me fait marrer. Nous nous entendons bien. Nos conversations sont pleines d’allusions « sexies ». Peu à peu, nous avançons dans l’intimité de l’autre. Nous dévions vers une conversation assez orientée vers le sexe. Nous partageons nos expériences, elle me dit qu’elle me confirme que la taille de la queue n’est pas super importante, qu’il faut qu’elle soit bien rigide, qu’a choisir, il vaut mieux que ce soit large que long. Je lui livre mes secrets intimes, que j’adore brouter le minou, que je n’ai pas encore fait l’expérience de la sodomie, que nous ne baisons plus beaucoup avec ma copine… qu’il y a un truc qui coince. Nous lâchons tout sur tout. Elle a dans sa vie un certain David avec qui elle n’est pas certaine de vouloir construire.

En même temps, il est adorable, il lui apporte une certaine sécurité. Elle est bien avec lui. Du haut de ma petite expérience, je tente de la guider au mieux. Nous devenons très intimes. Nous passons la moitié du temps à panser nos blessure ou à éclaircir nos doutes sur nos vies affectives respectives, et l’autre a parler cul. Nous nous entendons bien sur ce plan. Nous sommes tous les deux assez imaginatifs.
Elle finit par me dire : « ça te dit un scénario ? ». Qu’est que c’est que ce truc là ? En gros elle me propose de jouer à se séduire et plus si affinité par internet. Nous avons un échange très chaud au cours duquel chacun joue son propre rôle. Nous nous amusons bien.
Le lendemain, c’est la même chose, mais c’est l’escalade. Notre désir monte de part et d’autre des ordinateurs. Nous en venons à nous téléphoner. Ce que nous avons fait avec nos claviers, nous devrions le faire au téléphone. Nous nous parlons, c’est la première fois que j’entends sa voix. Elle a un léger accent marseillais, mais ses phrases sont bien construites. C’est une fille qui a de l’éducation, pas une poissonnière ni une « cagole » comme on peut dire ici. Son débit est rapide. Sa répartie est vive. Elle a de l’humour, elle constate que je n’en suis pas totalement dépourvu. Je passe de bons moments avec elle.
Nous faisons l’amour au téléphone, je ne sais plus ce que je lui raconte ni ce qu’elle me dit mais je me souviens d’une chose : une soir à minuit passé, je me trouve assis sur la moquette dans mon bureau à jouir au téléphone, la queue entre les mains, en train d’écouter et de lui raconter des cochonneries.
Un autre soir, nous démarrons notre conversation alors que je quitte les bureaux, il est encore une fois très tard. Nous continuons à nous exciter au téléphone. A un moment, elle me dit qu’elle va jouir et qu’elle veut que je l’accompagne. Je me pose sur un grand axe de Marseille en bordure d’un parking de supermarché. Je jouis une fois de plus dans un mouchoir en papier.

Au bout d’une semaine environ, titillés par nos échanges virtuels et vocaux, nous décidons de sauter le pas et de ce rencontrer « pour de vrai » comme on disait en primaire.

Nous convenons de nous retrouver sur le vieux port, dans un endroit dans lequel il y a beaucoup de monde. Ce sera à l’heure de l’apéro sur la terrasse du bar de la Marine. « Tu me reconnaitras, j’arriverai à l’heure, j’aurai un t-shirt bleu assez distinctif, j’ai les cheveux très court… ok, je te fais passer une photo. »
Le soir en question, me voilà avec mon t-shirt « Pornstar » bleu. Il met en scène de manière schématique, mais non moins explicite, un homme qui prend en levrette une nana qui elle-même est en train d’en lécher une autre. C’est fin, c’est distingué.
Elle arrive, sur la terrasse, je lui tourne le dos, elle ne me remarque pas. Je ne la vois pas s’avancer. Se présente à moi une jeune femme très bronzée, ses dents sont très blanches.
Elle est superbement souriante. Je ne dirais pas que je l’ai trouvé très belle, mais elle me convient. Elle regarde le t-shirt et me dit : « au moins, c’est clair… ». Elle a raison, je me dis que je ne suis pas prêt à retomber amoureux. Nous avons eu un échange purement sexuel, très agréable, ne jouons pas à autre chose. Ne nous mentons pas. Elle veut du cul, j’en veux aussi. Nous verrons bien.
Son sourire et sa pêche surpassent tout ça. Elle n’arrête pas de parler. Nous parlons a cœur ouvert, c’est la première fois que je me retrouve à parler avec un fille sans aucune retenue. Elle peut tout me demander, je lui répondrais sans calcul. Sans tenter de lui plaire ou crainte de lui déplaire. Après ce que nous avons fait via le web et le téléphone, la glace est déjà largement brisée. En quelques soirées, je lui en ai plus avoué qu’à mes meilleurs amis en plusieurs années. Nous échangeons sans retenue sur nos intimités respectives. Nous enchainons l’apéro à la Marine, le diner au NPA et puis après un autre verre je ne sais ou… Et enfin arrive le moment ou je pose la question.
« On ne se quitte pas comme ça ? » Et ensuite, la phrase que j’attendais depuis un petit moment. « Tu viens à maison ? »
Je prends ma 106, elle monte dans sa Ford fiesta presque aussi moche que ma propre voiture. Je la suis jusqu’au bout du boulevard Longchamp. Juste au pied des marches du palais. Elle habite le dernier étage d’un immeuble bourgeois mais sans ascenseur. Au bas de l’immeuble, des plaques de médecins et d’avocats entourent une lourde porte assez vieille mais belle. Elle me dit qu’elle est la seule à vivre ici la nuit, qu’elle peut faire tout le bruit qu’elle veut, que les gens qui ont leurs bureaux ici n’y vivent pas.
Je pénètre dans un petit appartement ni très coquet, ni très rangé. Elle n’a pas fait d’effort pour impressionner son futur amoureux. Une fois de plus je me dis que nous ne nous mentons pas.
Un canapé fait face à une télé et une table basse les sépare. Cette pièce fait à la fois office de salon et de cuisine. C’est un studio typique du « jeune actif ». Elle m’invite à m’installer sur le canapé. Elle me sert un verre de Perrier bienvenu après la soirée un peu arrosée.
Elle s’assied à son tour et très rapidement, elle s’allonge sur ce divan, sa tête posée sur mes cuisses. C’est le feu vert. En tout cas, je l’interprète comme tel. Je lui caresse le bras, le ventre à travers son chemisier. Elle ferme les yeux, elle semble s’abandonner. Je remonte sur ces seins, qui ne sont pas très gros. Je passe sous ses vêtements « à l’aveugle », elle a la peau douce. Elle ouvre les yeux. Je tends le cou pour venir chercher un baisser. Je l’embrasse goulument en la caressant. De son ventre j’arrive à sa taille. Je glisse ma main sous sa jupe. Je reste au dessus de sa culotte. Je la sens est un peu humide à travers le tissu. « Tu as ce qu’il faut ? » me demande t’elle ? Quel con !!! Je suis venu sans me outils. Je m’étais moi-même persuadé qu’il ne se passerait rien. Je m’étais jeté dans le gueule du loup sans y croire vraiment. J’ai en face de moi une fille qui est ouverte, et je suis dans son appartement.
A priori, elle veut bien baiser et je n’ai pas de capote. Sur motivé par l’échéance, je lui dis « prépare toi, je reviens dans 2 mn ». Je descends quatre à quatre les escaliers. J’arrive sur le trottoir. J’aborde la prostitué qui se trouve à 10 mètres pour lui demander un dépannage. Je l’avais remarqué ¼ heure avant en montant. Elle me tend 3 préservatifs. Je lui donne un billet de 5 euros. Elle le refuse et me sourit à nouveau en me souhaitent une « bonne soirée ». Je comprends qu’elle aussi nous avait vu passer.
Au moment au je rentre dans l’appartement, Marie (C’est ainsi que nous l’appellerons) viens de faire une « pause salle de bain ». Elle apparaît en culotte et petit top. Ses seins pointent sous le tissu fin. Elle m’invite à la rejoindre dans sa chambre. Nous nous installons sur son lit, nous nous embrassons. Je sens sa langue très agile titiller la mienne, je suis excité comme un adolescent. Moi qui ai été fidèle durant dix ans, je suis le point de coucher avec une autre fille. J’ai un peu l’impression d’être un puceau. Je suis « tout dur de partout » comme dirait Greg le millionnaire. Pendant que nous nous embrassons, elle me déshabille. Elle plonge la main dans mon caleçon et, me regarde dans les yeux, avec l’air de la fille qui vient d’avoir une bonne surprise, et me dit : « oh, mais tu as un gros kiki toi !!! ». Je suis nu avec elle, nous nous chauffons, je caresse son corps très bronzé. Sa peau est si douce que lorsque, encore aujourd’hui, j’essaie d’avoir une pensée agréable, je pense à ce moment. Elle a une jolie marque blanche à la place de son bas de maillot dont on devine que ce n’est pas un modèle pour lequel on a utilisé beaucoup de tissu. Je découvre une jolie chatte très entretenue. Un joli ticket de métro surplombe des lèvres charnues et très brunes. Ma main s’y promène. Elle mouille à fond. Lorsqu’elle empoigne ma queue pour lui offrir des mouvements de va et vient, je sens que je suis très très excité (et c’est un doux euphémisme. Un peu trop sans doute pour assurer une prestation à la hauteur des ambitions de la demoiselle). Elle me branle doucement durant une vingtaine de secondes et se mets à me sucer magnifiquement. Je me souviens encore de cette sensation. Cette fille suce comme personne. Très agréablement surpris, je lui dis : « Mais tu suces comme une déesse !!! » Elle ne s’en laisse pas compter, elle continue à me pomper. Elle avale une bonne moitié de ma verge qui disparaît derrière ses lèvres. Elle aspire beaucoup et serre bien les lèvres. Je ne sens pas du tout ses dents (Maintenant les filles, vous savez comment faire…). C’est magnifique. Je me tends de plaisir, elle ne voit pas venir le danger. Je lui éjacule dans la bouche. Elle avale le tout sans sourciller. Elle reste pendue à ma queue comme un bébé au sein de sa mère jusqu’à la dernière goutte.
Je n’ai pas été brillant, j’en suis bien conscient sur le moment. Elle boit une gorgée de
Perrier, se colle contre moi et me fait savoir dans un langage sans détour que je ne suis pas le grand baiseur qu’elle espérait : « Et bien, t’es un rapide toi. Je plains ta copine ».
Ma relation battait vraiment de l’aile, mais je n’étais en effet pas encore totalement libre… je m’en souviens maintenant.

Après un bref (j’ai 30 ans, ne l’oublions pas…) intermède, et quelques gorgée de Perrier.
Nous revenons à nos affaires, gentiment. Je lui caresse le bas ventre avec mon visage, le l’embrasse, je descends en direction de sa petite touffe. Je passe mes lèvres sur la toison pour arriver enfin à son clitoris que je lèche d’abord avant de le pincer entre mes lèvres.
Je la broute doucement, elle me tient la tête, me la caresse parfois comme on félicite un bon chien. J’aime cette chatte qui mouille mon menton. Je sens sa respiration qui s’accélère. Ses mains se font plus pressantes sur ma tête et mes épaules. La sentant à fleur de peau, prête, je la garde allongée sur le dos. Je lui relève les jambes en lui remontant ses genoux de part et d’autre de sa poitrine. Sa vulve est ouverte. J’y introduis mon gland et doucement et fermement je m’y enfonce de tout mon long. Elle ouvre les yeux et me confirme que mon « kiki » est toujours aussi « gros ». Je lime doucement en plaquant mon corps contre le sien, nous transpirons beaucoup. Je prends grand plaisir à la pénétrer très profondément et à coller mon pubis contre l’entrée de sa chatte. Nos corps tremblent. Très excité et pourtant très appliqué, je ne la comblerai pas totalement.
Décidément, fait chier…
Ce soir là, nous ne nous endormirons pas ensemble. D’ailleurs, je ne me souviens pas d’avoir passé, même par la suite, une nuit complète avec elle.

Le lendemain soir, nous échangeons encore sur le salon jaune de Wanadoo.
Zoé13 - Alors ? Tout va bien ?
Tom13 - Oui, j’ai peu, mais bien dormi. Ai passé la soirée avec une copine. Je me suis couché tard.
Zoé13 - Ah bon ? Une bonne soirée ?
Tom13 - Oui. Super. Mais j’ai un petit regret.
Zoé13 - Dis-moi.
Tom13 - j’aurais aimé t’enculer.
Zoé13 – au moins c’est direct…
Nous repassons la soirée à parler de tout, de choses et d’autres, de nos doutes sur la vie à deux…

Nous nous revoyons pendant quelque semaine, en copains. Un jour, elle m’invite à une soirée dans laquelle elle a de nombreux amis venus, semblent-il, de nombreux horizons.
Je me retrouve à papoter avec l’une ses copines, qui me demande qui je suis. Comment, et par qui j’ai été invité. Normal, elle se renseigne sur une nouvelle tête. Je crois bien qu’elle est chez elle….
« - Tu es un copains de Marie ?
- Oui
- Ça fait longtemps que tu la connais ?
- Non. Quelques semaines.
- Vous vous êtes rencontré sur Internet ? »
- Après une petite hésitation, je réponds un peu penaud : « Oui, elle t’en a parlé ?
- Pas spécialement, mais c’est son truc en ce moment. C’est marrant, t’es pas mal pourtant !
- Vous avez couché ensemble ?
- Oui. »
Je comprends alors que j’en ai trop dit, je suis assez gêné. Embarrassé parce qu’elle sait que je suis capable de rencontrer via le net. Chose que je pensais, moi-même, jusqu’alors réservée au boutonneux informaticiens. J’ai sans doute en même temps un peu « grillé » Marie.
L’intéressée arrive, sur ces entre- faits.
- « Vous parliez de quoi.
- Je disais comment nous nous sommes rencontrés. »
Je comprends alors que je viens de trop en dire. Que, si tout est permis entre nous, si nous pouvons tout nous dire, nous faisons cependant chacun partie du jardin secret de l’autre.
- « T’es pas gêné, est-ce que je vais raconter à tes copains que tu es un mauvais coup
?
- Désolé ».
Ce soir là, nous nous quitterons un peu froissés sans même un petit baiser pour marquer la trêve. Je rentre assez tôt.


Une autre fois, elle m’invite à passer une soirée dans un bar musical dans lequel elle a ses habitudes. Vous trouvez peut-être que je me fais beaucoup inviter. C’était en effet le cas à l’époque. Traversant une passe très difficile sur le plan affectif, j’avais plus tendance à me laisser trainer qu’à être un moteur pour les autres. Marie, en amie, était un peu ce moteur pour moi.
Le bar s’appelle la Fiesta, c’est à coté du Cours julien. Le soir, nous y retrouvons l’une de ses copines avec qui nous passons la soirée, c’est détendu. Nous parlons de tout et de rien, elle me fait savoir que cette copine est au courant de tout ce qu’elle fait, qu’elle sait que nous nous sommes rencontré sur le net et qu’elle sait aussi que nous avons baisé et que je ne suis pas un « super coup ». Nous sommes donc en confiance. Boosté par les apéritifs qui s’enchainent, nous dansons une bonne partie de la soirée. Marie ne se comporte pas comme si nous étions ensemble. Normal, nous ne sommes pas ensemble.
Des gars dansent avec elle, elle va et vient, passe de bras en bras et me revient parfois.
Alors que nous dansons à un moment assez proche l’un de l’autre, je sens de temps en temps une main qui me caresse la braguette. Je passe décidément une excellente soirée.
Nous picolons pas mal. Mes mains se baladent de temps en temps à la naissance de ses fesses au gré de nos danses de plus en plus guidées par la musique et les boissons qui nous enivrent. Arrive 1 heures du matin, le bar ferme. Direction le Trolley bus. Nous continuons à picoler, nous dansons de plus en plus chaud.
A un moment, sur une musique qui appelle le coup de rein, elle est dos à moi, mon bassin est collé à ses fesses. Nous bougeons au rythme de la musique. Mes mains se promènent sur son ventre. Ses doits caressent mes cuisses. Je passe sous son t-shirt, je suis en contact avec sa peau, mes mains sont sur son ventre. Son ventre se rentre comme pour me laisser la place pour fourrer ma main dans son pantalon. Me voilà en public ne train de m’abandonner, j’ai ma main dans sa culotte. Se chatte est humide, j’y plante mon majeur. Comme nous ne sommes pas seuls sur la piste, elle retire ma main en me retenant le bras. Personne ne nous a vus. Elle repart danser avec un autre.
Elle joue avec moi, elle veut bien me faire sentir qu’elle est libre, qu’elle n’est pas ma nana. Elle danse avec d’autres mecs. Je ne les trouve évidemment pas à mon gout. Elle flirte avec eux. Elle reçoit avec le sourire les mots qu’ils lui glissent à l’oreille. De temps en temps, elle croise mon regard et puis me quitte des yeux pour fixer un autre. Arrive l’heure où il faut s’en aller, nous n’attendons pas la fermeture et l’allumage des lampes, moment trop difficiles des fins de soirée ou les patrons de boites vous demandent de quitter les lieux alors qu’il allument des néons à vous rendre aveugle. Au moment où nous sommes dehors, elle enlace encore un jeune brun. Il cherche à la peloter, elle détourne ses avances en ne lui offrant pas sa bouche et en lui repoussant les mains. Mais elle garde ses bras autour de son cou, c’est un peu comme si elle écartait les cuisses en lui disant : « non, tu ne m’auras pas ». Nous sommes tous ivres.
Je monte dans ma voiture. Elle monte dans la sienne. Je prends mon téléphone, je fais son numéro, elle décroche :
- « Je peux venir chez toi ce soir ?
- Si tu veux, on verra bien.
- Si tu es trop fatiguée, c’est bon, je rentre.
- Non viens, j’ai envie d’être avec toi. Mais tu ne restes pas, demain, j’ai rendez-vous avec David à 11h. Il vient me chercher.»
Les relations entre garçons et filles, sont quand même tordues. Elle a passé sa soirée à jouer avec moi, pour que je sois à se pieds. Et j’y suis.
Nous nous garons, nous montons ensemble l’escalier. A chaque étage, c’est une tentative de pelotage. Elle me repousse et remonte d’un niveau en se marrant. Nous arrivons dans son appartement. Nous filons directement dans sa chambre, nous nous déshabillons mutuellement. Nos gestes sont un peu brouillés, nous sommes passablement éméchés.
Je lui mange les seins, elle est sur le dos. Je suis sur elle. Ses jambes sont écartées, elle est offerte. Je descends sur son minou que je broute avec délice. Je la pénètre lentement, nos corps se serrent. Nous passons un petit moment guidés par des « va et vient » doux.
Nous sommes bien. Elle me regarde dans les yeux, et me dit : « Prends-moi par derrière ».
A son ton je comprends qu’elle ne parle pas de levrette mais qu’elle veut me faire un cadeau, me laisser un souvenir inoubliable. Elle se met sur le coté et m’offre sa croupe.
Je lui lèche le minou et son petit trou en prenant soin de bien lubrifier l’objet du fantasme.
Je positionne mon gland très dur à l’entrée de son anus. Elle prend ma queue et la guide de sa main. Elle pose une main sur mon ventre comme par crainte d’une douleur. Je m’enfonce doucement. Elle retire sa main. J’y vois le signe qu’elle ne souffre pas. C’est très serré. C’est une sensation que je découvre et que j’aime instantanément. Je sens que si je vais trop fort ou trop loin, je peux lui faire mal. C’est un sentiment de puissance et de confiance qui me remplit. C’est ma première sodomie, je tiens ses fesses fermement et je les écarte pour voir ma queue dans ce nouveau contexte. Je jubile. Elle gémit de bonheur sans atteindre la jouissance. Nous n’avons pas mis de préservatif. Elle me demande « jouis-moi dessus ». Je me retire. Elle se met face à moi sur le dos, elle empoigne ma queue et la presse jusqu’à ce que je gicle sur ses seins, son menton, son ventre. Elle est ravie. Elle continue à me malaxer la verge, elle en retire les dernières gouttes. Elle porte sa main à se bouche et se délecte de ma semence. Elle me fixe droit dans les yeux. Elle passe sa main sur son ventre, ses seins, son corps et avale tout mon sperme. Elle se lèche les doigts un à un. Elle me sourit l’air très contente d’elle. Je dois être dans un rêve.
Nous nous sommes endormis, l’un dans le bras de l’autre usés que nous étions par l’heure avancée dans la nuit, par le sexe, par l’alcool ingurgité. Vers 10h du matin, j’ai ouvert un œil. Il était temps de prendre congé si je ne veux pas avoir affaire à un homme jaloux. Je ramasse mes affaires en silence, je récupère des capotes leurs emballages que je prends bien soin de ne pas mettre dans la poubelle, je range la bouteille des Perrier et mets au lave vaisselle les deux verres. Très méthodiquement, j’efface les traces de mon passage. Je laisse Marie endormie.
11h00 : David vient chercher Marie, elle se réveille.
- « Tu as bien dormi ?
- Oui.
- Habille-toi vite, nous sommes attendus à Aubagne. »

Le soir, je reçois un e-mail qui dit à peu prêt ceci : « Merci pour hier soir, tu t’es largement rattrapé de la première fois. Merci pour avoir tout ramassé avant ton départ. J’ai passé une super soirée avec toi et une excellente journée avec David. Je l’aime bien…. »

Et puis peu à peu nous nous sommes éloignés. Nous nous sommes recroisés à la faveur d’un passage shopping en ville par hasard.
Nous avons échangé quelque e-mails.
Marie s’est marié avec David, ils ont eu 2 petites filles.
Il y a quelques mois, nous avons un peu échangé par mail. Nous sommes restés très intimes. A la fois curieux de se revoir et décidés à vivre pleinement nos vies, chacun de son coté.
Un jour, Marie était de sortie programmée entre filles. Elle me fait savoir qu’elle va boire l’apéro sur la place aux huiles, que je n’aurais qu’à passer par là, par hasard, l’aborder en lui disant que ça me fait super plaisir de la voir.
- « Alors que deviens-tu ?
- Et bien tout roule, je bosse toujours à Marseille. Ça fait super plaisir de te voir.
- Tu bois un coup avec nous ?
- Oui, avec plaisir, mais je ne vais rester longtemps.
- Tu es attendu ?
- Non, mais je ne voudrais pas vous déranger, c’est une soirée filles ?
- Oui, mais tu es le bienvenu ; Alors donne moi de tes nouvelles.
- Bof, ça ne va pas trop mal…. J’ai une petite copine avec qui je me pose pas mal de question. Je ne sais pas si nous avons un avenir ensemble. Elle habite Dijon et moi
Marseille…. En plus c’est une ancienne amie, je ne sais pas si nous pourrons aller plus loin. Et puis tu sais, on cœur n’est pas tout à fait cicatrisé de mon ancienne histoire… patati, patata… »
Nous avons enchainé ensuite sur un restaurant de la rue Sainte, une petite ruelle qui surplombe le port de Marseille, avant de finir dans une boite ou des corses jouent de la guitare en live.
J’ai passé la soirée avec ces quatre filles, la plupart Maman en quartier libre. C’était un moment sympas, nous n’avons pas flirté car toute les amies de Marie connaissent et apprécient son époux. Elles la connaissent en tant que maman. Nous sommes restés discrets. Je ne suis en fait même pas sur qu’elle l’aurait souhaité.
Le lendemain, nous avons un peu débriefé par messagerie. Apparemment, les filles avaient un peu senti le coup monté. Mais chacune est restée muette.

Dans les années qui ont suivi, nous nous sommes donné des nouvelles par e-mail.
Un jour, nous avons tchaté à nouveau sur msn. Nous étions tous les deux contents de nous retrouver, un peu excités. « Tu veux faire l’amour au tel ? » Nous l’avons refait et passé un excellent moment.
Le lendemain, elle me fait savoir que cette « mise en bouche » lui a donné un coup de fouet. Que le soir venu, elle a sauté sur son mari et lui a fait « la totale avec grosse fellation et sodomie ». Je l’ai un peu titillé pour la revoir, avec le secret espoir de coucher à nouveau avec elle (je l’avoue). Mais elle résiste : « je suis une maman maintenant. Tu imagines si mon mari le sait. Ce serait trop grave… » Elle a raison. Ce serait grave pour moi aussi d’ailleurs.
Récemment, je l’ai retrouvée sur « facebook », je lui ai demandé son amitié. La réponse est toujours en attente de confirmation….
Si elle lit cette histoire, et qu’elle se reconnaît, je voudrais qu’elle sache que je lui garde une place bien particulière dans mon jardin secret.

Fin

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