Claire Et L'Orchidée Noire (4)

Ce début août est agréable et cette pause à Pornic lui fait le plus grand bien. Elle sort de ses habitudes, de ses tentations, bref se change les idées. Mais au bout de deux jours, l'ennui la guette, ses amies sont en couple, très posées avec un d'un an qui occupe leur esprit et journée. Claire n'ose s'ouvrir à elles et est dépendante d'elle. Mais elle se languie de libertinage, d'idées torrides et passe les deux derniers jours dans l'attente de son retour sur Nantes. La veille de son retour, elle se confie à Mylène par des SMS sans équivoque :
- je m'ennuie à Pornic, je rentre demain, on se fait quelque chose ?
- Désolé ma belle je suis en Vendée
- merde, j'avais envie baiser ?!?!
- le club est ouvert quand même
- non pas sans toi !
Et de se retrouver seule et déçue à son retour à Nantes le Dimanche midi... C'est une frustration supplémentaire, jusqu'à ce SMS énigmatique :
- Bonjour Claire, je suis Pierre F. un ami de Mylène. Elle m'a dit que tu cherchais quelque chose à faire. J'organise une soirée spéciale ce soir, veux-tu y participer ?
- Spéciale, ça veut dire quoi comme style ?
- Je ne vais rien te cacher, veux-tu le temps d'une soirée devenir un objet sexuel ?
- Ouah, c'est cash, je ne sais pas
Claire est désarçonnée par ce message, qui, si elle ne la laisse pas insensible, l'effraie un peu. Elle s'empresse de contacter Mylène :
- tu connais Pierre F. ? c'est quoi ses soirées ?
- Oui, je connais c'est un ami. Ses soirées sont hots, mais si je lui ai parlé de toi c'est que je sais que ça peut te convenir
- Tu es sûre ?
- Oui, c'est respectueux, très classe mais hot
Du coup, c'est le ventre noué qu'elle répond à Pierre F. :
- c'est OK pour moi. Heure et adresse ?
- 22h, 16 rue Eugène Limoux

Elle passe l'après-midi dans son canapé, dans ses pensées, rassurée par Mylène mais assez anxieuse de la soirée à venir. Mais elle se prépare, douche, épilation, maquillage, coiffure dans un rituel qu'elle connaît bien.

Elle reprend la robe achetée pour la première soirée, et par simplicité, se fait emmener en taxi. Elle arrive dans les beaux quartiers de Nantes, à l'écart du centre-ville, dans une rue résidentielle, remplie de maison neuve, au luxe certain. Le taxi s'arrête devant le 16, Claire descend et traverse la cour avant de frapper. Un homme lui ouvre, c'est Pierre F. Très courtois, il l'accompagne vers le salon ou deux femmes sont déjà installées :
- je te présente Alicia, ma femme et Julie une amie qui passera la soirée avec toi. Nos invités n'arrivent que dans une heure, cela nous laisse le temps de boire un verre.
L'homme sert un cocktail et continue la présentation :
- comme je vous l'ai dit, c'est une soirée spéciale. Mes amis qui arrivent sont des couples ou des hommes aux mœurs libérés, qui aiment le sexe sans tabou. Vous serez ce soir les objets sexuels de ce gang bang.
Rassurez-vous, aucune violence, contrainte ou autre chose contre votre gré. Ce que nous aimons le plus, est le corps de la femme, qui est ici mis en valeur d’une manière plus crue, c'est tout. Est-ce bon pour vous ?
Les deux femmes acquiescent et continuent leur cocktail, charmées par l’accueil réservé, dans l'attente de la suite...
Claire était rentrée dans une spirale et souhaitait maintenant tout connaître. Elle n'avait jamais été soumise, au contraire, mais avait décidé ce soir de tenter l'aventure, rassurée par Mylène.
C'était différent pour Julie, qui avait moins d'expérience et semblait un peu plus impressionnée. Elle avait tout juste trente ans, brune au carrée. Elle était plus grande qu'Claire, avec de gros seins surmontés de larges mamelons, à l'opposé de ceux d'Claire, assez rond aux mamelons fins. Alicia les guida dans une pièce qui dominait la pièce de réception, grâce à une vitre sans teint.
- Les invités vont arriver, vous pourrez les voir discrètement par ici. En attendant déshabillez-vous et enfilez ça
Elle leur tend un semblant de harnais en cuir, inconcevable à première vue mais, qui une fois passer, se portait facilement.
C'était des lanières de cuir noir brillant, qui croisaient dans le dos, puis sous les seins, avant de s'attacher à un porte-jarretelles.
Claire n'avait jamais été habillée comme cela, mais ce soir spécialement, cela renforçait son côté sexuel.
Pendant ce temps, la salle se remplissait. Il y a maintenant une trentaine de personnes, quelques couples, mais beaucoup d'hommes. On sent le niveau de vie très élevé, tous en costume, distingués et trinquant au champagne. Certains étaient jeunes, la trentaine, alors que quelques un approchaient la soixantaine.
Puis la lumière de la pièce baissa, des bougies s'allument dans toute la pièce, créant une ambiance assez secrète et intimiste. Claire sent le moment proche, comme Julia qui est en fait assez impatiente d'être appelée. Pierre F. ouvre la porte et, d'une voix douce, donne les dernières consignes :
- mes invités sont là, ils vous attendent. Êtes-vous prêtes ?
- Oui, je crois, répond Julie, pendant qu'Claire hésite
- Qui-y-a-t-il Claire ?
- Je ne le sens pas, Pierre, je suis désolé...
- Tu es sûre de toi ? Mes invités vont être déçus... En même temps, je te l'ai dit, le respect est la base de nos soirées, je ne forcerais personne.
- Je préfère rester ici dans ce cas et voir comment ça se passe
- Ok, je comprends, ta peur est normale mais que provisoire. On y va Julie ?
- Oui, je vous suis
- Très bien, retire ton paréos et laisses moi mettre la touche finale
Julie retire son paréo et voit Pierre lui bander les yeux avec un ruban noir.
- Suivez-moi, on descend
Il att sa main et la guide dans l'escalier, lui fait passer une porte avant de pénètre dans la salle principale. La pièce est chaude, sombre, une musique de fond peine à recouvrir les chuchotements des invités. Julie et son guide fendent la foule, elle sent leur présence, leur odeur, sans rien voir. Puis, on lui attache les mains dans le dos avec du velours avant de la laisser debout, seule.

Claire observe la scène de son étage et voit Julie offerte à ces hommes, dans une mise en scène très érotique. Ça y est, comme un essaim, les hommes l'entourent et bientôt elle disparaît au milieu du groupe. S'en suis des scènes de sexe débridées, qu'Claire regarde d'un œil en attendant son taxi. Elle est rassurée sur le type de soirée mais la marche est trop haute pour elle, il y a trop de monde, se dit-elle.

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