Une Histoire Comme Tant D'Autre...

Agnés, je sais que tu ne te “promèneras” jamais par ici, mais j’écris ce texte en pensant à toi, à notre histoire, au jardin secret que nous avons tellement bien cultivé ensemble, et cela me manque...
Juin 95. Soirée d’anniversaire de ma belle soeur. Beaucoup d’invités. Tout le gratin
médical de la ville est là. Nos regards se croisent, et je pense le même intérêt.
Je m’em..dais tellement et toi aussi visiblement, nos conjoints respectifs semblaient
connaître tout le monde.
Enfin de la musique, des danses... j’ose t’inviter... nos corps serrés, un peu, nos souffles, ton parfum enivrant, des émotions, un prémice d’érection. Je m’éloigne un peu, tu te rapproches, tu as senti, tu sens, tu appuies, nos regards se soutiennent, et ton visage s’illumine d’un sourire... tellement doux, compréhensif, tellement complice.
La musique s’arrête ! Nous restons soudés encore plusieurs secondes avant de rompre le charme...
Je te raccompagne auprès de ton mari, te glisse ma carte dans la main au cours de
soirée... c’est tout pour ce soir.
2 longs jours avant ton appel... Timidité, échanges pas simple, toutefois nous prenons rendez vous à Bourges, à Nevers nous sommes trop connus, pour le mardi suivant.
15 h à la Gare. Tu y es déjà... Sourire si doux.
Nous prenons un verre avons peu de choses à nous dire sauf que nous sommes bien
ensemble. Pourtant mariés tous les deux, aimants et aimés, heureux ! Pourquoi cette
envie de nous retrouver ? J’imagine un besoin de nouveauté, de transgresser ? 3 heures devant nous. Sans hésitation trop longue, nous décidons d’aller à l’hôtel.
Enfermés dans la chambre, nous esquissons quelques pas de danse, en souvenir.
Mêmes émotions, même érection, mêmes frissons.
Tu es resplendissante dans tes sous-vêtements affriolants. Tu me deshabilles, tu t’excites, tu me regardes, tu m’inspectes, tu jauges.. tu palpes, tu parles, tu lèches tu suces tu gobes,
tu dis des mots, doux, crus, je m’étonne, tu insistes, je participe, je te retourne, te mange, te penetre de ma langue, tu coules, tu gémis, tu m’encourages.

. Tu halètes, tu jouis. Tu
inondes ma bouche en me serrant la tête entre tes mains, entre tes cuisses... tes mots m’excitent... Je me relève, tu me couches, tu me prends en bouche, tes mains me
cherchent, trouvent, pincent, tu enfonces à hoqueter, je t’encourage, je t’insulte de mots crus mais tellement doux, tu gémis en les entendant... je me raidis, je veux me retirer mais tu t’accroches et dans un râle je me répands dans ta bouche...
tu me gardes jusqu’au bout, de tes lèvres s’écoule un fin filet. tu me regardes, souris.. tu es belle.. tu reviens vers moi et nous échangeons un baiser, long, profond riche de nos liqueurs et tes yeux emplis d’une infinie tendresse...
Je n’oublierai jamais cet après midi.
Il y en eut beaucoup d’autres, aussi beaux, aussi chauds. Nous avons exploité ensemble les richesses du sexe et paradoxalement notre histoire a ren notre amour conjugal.
5 ans après tu as suivi ton mari... si loin.
Notre jardin secret me manque, j’aimerais tant retrouver quelque chose de semblable ?!!
Je suis toujours à Nevers....

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