O Belle Demoiselle 6

Elle haletait, sans arrêt. On n'entendait plus qu'elle. D'un autre côté... force est de reconnaître qu'elle ne faisait pas le moindre effort pour dissimuler son plaisir. Et dieu sait qu'elle en prenait du plaisir, Cécilia. Dieu sait que ça ne la gênait pas le moins du monde de le faire éclater au grand jour et de le crier, son plaisir intense.

Cécilia n'était plus que sueur, sensations et plaisir en ce bel après-midi d'été où il faisait beau. Un bel après-midi placé sous le signe de la sensualité et du plaisir où le soleil nous caressait mais sans être assommant. Cécilia prenait son pied et ça, j'en avais pleinement conscience. Je savais que Cécilia était une fille qui, sous ses airs de première de la classe ou de belle-fille bien sous tous rapports, était en fait une petite salope qui aimait les garçons à en mourir et qui, surtout... surtout... aimait coucher avec eux. Et moi... je voulais lui donner ce qu'elle semblait rechercher avec moi au bout du compte : un orgasme.

- Da... vid!

- Hmmm... Ma belle Cécilia... Ma belle demoiselle...

- Da... vid! Oh tu vas me faire jouir là si ça continue ! J'ai la chatte en feu! Ça vibre... Qu'est-ce que ça vibre à l'intérieur de moi !

- Tu es toute chaude... Toute... chaude...

- Je suis brûlante...

- Je le sens, que tu es brûlante...

- Tu veux... goûter, joli garçon ?

- Hmmm... Oui...

- Très bien. Reste comme ça, David... Tu vas la goûter, ma mouille...

Elle parlait à voix basse. Elle faisait désormais en sorte que ça n'appartienne qu'à nous, ce moment, et que ça soit intime. Elle était au bord du précipice, elle était toute proche de la jouissance. Et vu qu'elle ne se retenait paradoxalement plus quand elle gémissait, quand elle criait... Pour moi, ça ne faisait plus l'ombre d'un doute : elle n'y était plus loin du tout de jouir, Cécilia.

Nous avons momentanément cessé de bouger à l'unisson.

Le rythme était retombé. Cécilia me tournait toujours le dos. Elle ne s'appuyait en revanche plus sur moi avec ses mains pour se cramponner. Non... En effet, elle s'était remise à effec des petits mouvements circulaires du bout des doigts sur son minou. Elle se caressait encore une fois. Elle, elle raffolait des petits doux cercles sur la bombe sexuelle qu'est son clitoris. Quand elle se masturbait, Cécilia avait TOUJOURS beaucoup de plaisir. Et surtout... surtout... elle jouissait TOUJOURS. C'était un fait et c'est inévitable. À chaque fois qu'elle se touchait, elle avait un ou plusieurs orgasmes, Cécilia. C'était aussi simple que ça.

Sous la douche, avec le jet du pommeau droit sur son intimité... Sur son lit, avec ses doigt, un gode ou un un vibromasseur, contre les draps frais ou son oreiller... Sur le ventre, sa poitrine collée au matelas... À quatre pattes, en levrette... Debout, sous la douche... En chien de fusil, sur le lit ou sur le canapé, comme si elle faisait l'amour avec un garçon dans la position des "petites cuillères". Sur le dos, au lit ou sur le canapé, les jambes bien écartées...

Cécilia aimait beaucoup varier les plaisirs quand elle se faisait jouir. Par contre, à chacune de ses séances plaisir, il y avait bien UNE chose qui revenait : elle se donnait du plaisir en imaginant qu'un garçon était avec elle. Elle s'imaginait que son corps était sous l'emprise de ce mec et qu'elle voulait qu'il lui fasse tout ce dont elle avait envie. Dès lors, elle pensait à ce garçon imaginaire et au plaisir qu'il lui donnerait. Peu importe le temps qui s'écoulait, elle ne pensait plus qu'au plaisir qu'elle avait. Et à bout de souffle et de force, les muscles de son vagin se contractaient. Son corps convulsait. Elle avait chaud. Son coeur battait bien plus vite. Elle haletait, elle gémissait, elle criait. Ses yeux se fermaient. Ses lèvres s'entrouvaient. Ses seins devenaient plus fermes, ses tétons étaient tendus, durs. Elle s'abandonnait. Elle jouissait et quand c'était très intense comme orgasme, elle fondait en larmes, Cécilia.


Et là, alors que nous ne bougions plus et qu'elle m'avait avoué qu'elle était au bord de l'orgasme, Cécilia repensait à ces séances plaisir et à toutes ces fois où elle avait couché avec ces garçons. Elle repensait à tous ces orgasmes divers et variés qu'elle avait eu. Alors qu'elle se touchait afin de recueillir un peu de sa cyprine pour qu'elle me l'a fasse goûter, Cécilia ne pensait plus qu'à ça, au plaisir.
- David... Aaahhh...

Et encore un soupir que Cécilia venait de pousser, un! Mais moi, ça ne me dérangeait pas. Oh... non. Bien au contraire ! Pour moi, quand elle soupirait ou quand elle faisait d'autres types de bruits, ça voulait dire qu'elle se sentait bien, si bien qu'elle exprimait son bien-être, son confort, son plaisir comme bon lui semblait. Et ça, pour l'amant que j'étais pour elle cet après-midi là, ça avait de quoi me stimuler, m'émoustiller, doper encore plus le désir et l'envie que j'avais pour elle. Car moi aussi, j'étais bien alors que l'on couchait ensemble.

Elle me chevauchait et elle me tournait le dos. Elle se caressait légèrement. Elle voulait continuer de prendre du plaisir et quand elle se touchait en toute impudence comme elle le faisait à ce moment-là, elle en prenait beaucoup, du plaisir. Se masturber avait fortement à l'exciter et à la rendre folle. Elle devenait folle de désir et elle n'arrivait alors plus à se calmer, Cécilia. Il fallait qu'elle se fasse menotte. Il ne pouvait pas en être autrement. Ce n'était juste pas possible.

- Hmmm... David... Aaahhh...

Soupir.

- Da... vid... Ce que je suis bien avec toi, cet aprèm'...

- Moi aussi, ma belle... Je suis bien avec toi...

- Je me caresse... De tous petits mouvements... Tout doux... Je m'imagine que ce sont tes doigts...

- J'en ai l'eau à la bouche, miss...

- Et tu vas avoir ma mouille à la bouche bien... tôt, bébé. Oui...

- C'est bien ce que je dis ! Tu me mets l'eau à la bouche.
..

- Et toi... Quand ta bouche... tes doigts... ta belle grosse queue sont en moi... Hmmmm... Je suis toute liquide... Je m'offre à toi...

- Cé...ci...lia... Fais... moi... goûter...

- David... J'en suis toute excitée.... J'aime t'entendre me parler comme ça... Ça m'excite...

- Ta... main, Cécilia. Tes... doigts.

- Da... vid!

- S'il te plaît. Fais-moi goûter... ta chatte...

- Ma belle "petite" chatte...

- Cécilia !

- Quoi?

- Ne... joue... pas. Je sais que t'aimes être coquine... cochonne... salope... Mais là... NON! T'avais dit !

- J'aime... t'émoustiller, David...

- Cécilia...

- Joli garçon... Tu me vois peut-être pas... et pourtant... Je pose mes doigts sur mon minou... plus précisément, mmmh... sur l'entrée de ma chatte... Elle est toute mouillée... toute poisseuse... mais si bonne. Mes doigts bougent... Ils s'agitent... Eux aussi, ils sont tout mouillés là... J'aime ça...

- C'est une que tu me fais subir là, belle demoiselle... Je suis tout dur... Ça n'en finit pas...

- Je te sens toujours autant grossir en moi, David... C'est si bon de te sentir me remplir...

- Cé... ci... lia. Tes... doigts.

- Joli garçon... Patience... Tiens. Les voilà...

Sa voix était toute douce. Je me rendais compte qu'elle ne me caressait pas qu'avec ses mains. Non... Sa voix, elle aussi, était caressante. Douce comme une plume. Légère. Féminine à souhait. J'étais émoustillé. Je n'avais plus que Cécilia dans ma tête. Tout de Cécilia.

Ma bouche était légèrement ouverte. Juste pour laisser Cécilia y porter ses doigts humides. Ses doigts... Ses doigts tout fins, ils étaient jeunes et ils ne portaient pas les traces du temps qui passe.

- Joli garçon... Savoure-moi... Je le veux.

- Cécilia... Je veux...

- David... Quand tu remues les lèvres, je suis excitée.
Je n'y suis pour rien. Je suis une petite chose perdue... Je mouille encore plus. J'aime que tu me parles. Tu prends bien soin de moi. Je vais jouir, c'est sûr!

- Je... veux... que tu... jouisses.

- Je veux! Je veux ! Mais avant... tu laisses tes lèvres... ouvertes... et tu me goûtes...

Elle a tourné légèrement la tête et l'a orientée dans ma direction. Je la voyais poser ses yeux sur moi. Elle avait décidément des yeux de biche. Ils étaient attendris. Ils me caressaient. Elle me regardait avec bonheur, presque avec amour. Elle ne me lâchait pas d'une semelle. Et là, j'ai vu ses doigts se rapprocher tout doucement de ma bouche.

- Joli garçon... Je suis toute à toi et ce que tu vas goûter... C'est mon désir de toi... Mon plaisir avec toi...

Ses doigts moites ont effleuré ma bouche, ils ont glissé sur mes lèvres et les ont caressées.

- David...

Soupir.

- David... Je veux que tu apprécies... le contact... de mes doigts...

Elle était tellement coquine dans ce moment-là que je n'ai rien plus faire pour empêcher un gloussement de sortir de ma bouche.

- Ce que t'es sensuelle quand tu t'y mets, bébé...

- J'aime... varier... les plaisirs... Me comporter en salope... et puis après... être sensuelle et m'imaginer que tu es mon petit ami, que je t'aime et que j'aime... faire l'amour... baiser... avec toi... Te rendre fou en étant... sensuelle... Je veux pas que tu m'effaces de ta mémoire, David.

- Ça, il en est pas question.

Là, elle a plongé un doigt entre mes lèvres. Celles-ci se sont refermées sur ce doigt et ont commencé à le sucer et à le lécher. Une délicieux petit arôme de jeune femme en chaleur a éveillé mes papilles. Doux... chaud... capiteux... salé.

- Ché... ri... Je mouille... Tu me fais mouiller là... Ce que tu peux m'exciter décidément...

- Et toi alors ! Ta chatte a bon goût... La plus belle chatte à laquelle j'ai jamais goûté...

- C'est toi qui me mets l'eau à la bouche là, joli garçon ! Quand tu me parles comme ça, j'ai juste envie d'avoir les jambes bien écartées et d'avoir ta tête entre elles pour que tu me fasses de nouveau un cunni... Tes cunnis... Aaahhh...

Soupir.

- Tu rallumes ce feu qui me brûle dans le minou et qui veut pas s'éteindre. Joli garçon... S'il te plaît. Vas et viens en moi... Fais-moi l'amour... encore. Bouge, David... S'il te plaît.
- Vas et viens, David... Vas... et viens... J'aime te sentir en moi... J'aime... sentir... ton sexe me remplir... Je ne m'en lasse pas.

- Le goût de ta chair... Ça, je ne m'en lasse pas, Cécilia...

- Je suis une petite salope... mais je suis aussi... la femme la plus comblée du monde... Et tu sais pourquoi, David ? T'es avec moi et tu prends soin de moi. Je t'oublierai jamais. Non... J'oublierai jamais cet après-midi qui est rien qu'à nous.

- Moi non plus, je t'oublierai jamais même quand on continuera notre vie, chacun de notre côté.

- Chut, David... Ça, je veux pas y penser. Moi je pense uniquement à nous qui sommes en train de baiser.

- Tu as raison, ma belle.

- A... lors... Vas et viens, David... Et ne penses plus à rien... sauf à moi...

- Tout ce que tu veux, belle demoiselle...

- Hmmm, mon beau David... À... moi... Rien qu'à moi...

- À... toi...

- Tu l'aimes, mon goût, David ?

- Oui... Et... tu veux savoir quelque chose, bébé ?

- Mmmh... Je suis bien curieuse là, joli garçon... Je t'écoute.

- Tu es une expérience... une fille très intéressante, Cécilia et je me souviendrai de toi, c'est sûr. Ton piercing à la langue... Tu pleures quand tu as un orgasme...

- Et toi, a... mour! Tu es bien roulé... Tu aimes les petits seins... Tu as un faible pour les petites salopes dans mon genre...

- Je n'avais plus couché avec une fille depuis que mon ex m'a plaqué l'an dernier.

- Eh bien elle a eu tort.

- Vas-lui dire ça... De toute façon, elle s'en bat totalement les couilles aujourd'hui.

- Chut, David... Chut... C'est avec moi que tu couches là. Pas avec elle. Concentre-toi...

- Je voulais juste que tu saches, Cécilia.

- Je sais, joli garçon. Mais c'est pas elle qui t'a sucé tout à l'heure. C'est pas elle que t'as léchée et doigtée. C'est pas elle que tu baises. C'est MOI. Elle, elle est plus rien.

- Toi...

- Moi...

- Tu es si douce...

- C'est une facette de moi, David. Mais pas seulement... Je veux pas qu'un mec m'oublie pas, tu comprends ? Qu'il n'oublie rien de moi et de notre baise. Qu'il n'en perde pas une miette.

- Tu es toute mince... Légère...

- Je l'aime, mon corps.

- Et tes tout petits seins...

- Ils ont beau ne pas être gros, je les aime comme ils sont. Ils sont très sensibles et ils me donnent beaucoup de plaisir.

- Tu es une belle femme, Cécilia.

- Joli garçon...

- Je ne plaisante pas.

- Je sais, David.

- J'aurais aimé te rencontrer avant. Et pourquoi pas à la place de Karine...

- Moi aussi mais dis pas ça. Je suis sûre que vous vous êtes aimés. Vous avez dû être heureux tous les deux, je me trompe, David ? Oublie-la. Tout du moins, le temps de cet après-midi. C'est avec MOI que tu es. C'est avec MOI que tu fais l'amour.

- Je suis désolé, Cécilia. Désolé d'avoir parlé d'elle. Ça se fait pas envers toi.

- C'est pas grave, bébé. Je t'en veux pas du tout. Je comprends. Tu l'as aimée, j'en suis sûre. Et elle était belle, sinon... tu parlerais pas d'elle. Mais ou... blie... la. David. Reviens-moi.

- Cécilia...

- David...

Cécilia avait repositionné ses bras vers l'arrière pour se cramponner à moi. Pendant l'intermède où nous avons parlé, j'étais resté enfoncé en elle mais nous n'avons pas bougé. Nous nous étions accordés un court répit, histoire de reprendre un peu notre souffle et dieu sait que nous en avions eu besoin. J'avais entendu sa respiration. C'était une jolie musique douce et je l'avais écoutée avec attention. Douce... Cécilia l'était. C'était certain. Et c'était une facette d'elle que j'aimais parmi d'autres.

Elle avait raison, Cécilia : penser à Karine À CE MOMENT PRÉCIS, c'était ridicule. C'était ELLE qui était sur moi, pas Karine. C'était ELLE qui me chevauchait. Elle mouillait pour moi. C'était moi qui LUI donnais ce plaisir.

- David... Fais-moi l'amour... Sois doux... et tendre. C'est ce que je veux, là.

- Miss... C'est ce que je veux, moi aussi. Te faire l'amour...

- Joli garçon... Pose tes mains sur mon corps. Tout doucement. C'est comme ça que j'aime... que tu me touches.

- Tu sais ce que tu veux...

- Ce que je veux... C'est profiter à fond de ce moment avec toi, David... Le passé, c'est le passé. C'est rien. Ton présent, c'est MOI. Mon présent, c'est toi, trésor. Aaahhh...

Et elle soupira... en-core une fois. Ah la la la... Cécilia.
- David... Aaahhh... Laisse-toi aller... C'est ça... Comme ça... Vas... et viens en moi... Dou... ce... ment... Comme... j'aime... Voi... là... Comme ça... C'est... bien... C'est... bon... Remplis-moi...

Je n'ai même pas répondu. Je l'avais écoutée. Je l'avais reçue cinq sur cinq. Elle avait eu raison : Karine m'avait laissé tomber comme une vieille chaussette. Ça ne servait strictement à rien que je fasse allusion à elle, qui plus est pendant le moment coquin que je vivais avec Cécilia.

Mes mains se sont refermées sur les tout petits seins de la jeune femme et les ont modelés. Cette caresse, je voulais qu'elle soit douce. Je voulais qu'elle se sente bien, Cécilia. Si je l'entendais soupirer, gémir voire même carrément crier, je savais que j'étais sur la bonne voie qu'elle passait du bon temps.

- David... David... Tes caresses... Elles sont douces... Tu n'es pas du tout brusque. J'aime ça... Continue... Dou... ce... ment... C'est parfait. Tu sens comment mes tétons sont durs ?

La pulpe de deux doigts posés sur ses mamelons, j'ai pu en avoir confirmation. Les pointes de ses seins étaient tendues. Et bien qu'elles étaient effectivement dures, elles étaient tout de même douces au toucher.

- David... Pince-les... Tout doucement par contre... J'aime ça... Dou... ce... ment...

- Tes désirs sont des ordres, ma puce...

- J'aime qu'on me les pince, mes tétons tout mignons... Ça me donne... encore plus... de plaisir...

- Très... bien...

Je me suis mis à remuer du bassin. Tout doucement. Des pénétrations petites et lentes, plutôt. Je voulais que Cécilia me sente progressivement. Qu'elle sente chaque centimètre de mon sexe entrer en elle.

Et elle me sentait, Cécilia.

- Ooouuuhhh... Ooouuuhhh... Da... vid! C'est... bon! Trop... bon... C'est parfait, comment tu t'y prends... Continue comme ça... Dou... ce... ment... Tu t'y prends bien... Caresse-moi les seins et... pénètre-moi comme ça... J'ai besoin de douceur maintenant.

- Tes désirs sont des ordres, mon cœur... Ce n'est que pour plaisir...

- Ooouuuhhh... Hmmmmm... Joli garçon... Continue... T'arrêtes pas...

- Et comme... ça ? Si j'empaume tes petits seins comme je le fais, là... Tu... aimes?

- Mmmh... J'aime... Continue comme ça... N'enlève pas tes mains de mes seins... Surtout pas...

Nous bougions à l'unisson. Elle, elle s'appuyait en maintenant ses mains fermement vers l'arrière, sur ma poitrine. Mes mains posées, arrimées à ses deux petits nichons attendrissants, je maintenais mon effort pour que Cécilia aille et vienne sur mon sexe et ce, toujours avec ce rythme lent, langoureux, moelleux que nous menions à présent. Je voulais, inconsciemment ou non, qu'elle me sente comme jamais elle ne m'avait senti jusque-là.

- David... Aaahhh... Ooouuuhhh... Ce que je suis bien... Qu'est-ce que je suis bien... Qu'est-ce que tu me donnes comme plai... sir! Wouah... OH!

Elle avait poussé un cri.

Je venais de m'enfoncer un peu plus profondément dans son vagin. Elle mouillait toujours aussi abondamment.

Les réactions immédiates furent qu'elle cria et qu'elle planta ses ongles dans ma peau. J'aurais des griffures et des bleus après ça, c'est sûr, mais ce n'était rien.

- Cé... ci... lia!

- Tré... sor... Encore.. Encore... T'arrêtes pas... Surtout pas... C'est parfait, la manière dont tu me pénètres... Continue... Oui! Conti... nue! Comme... ça ! En... core !

Ce furent encore de belles, émoustillantes minutes, riches en sensations fortes, que nous partagions Cécilia et moi. On était bien. C'était un bel après-midi d'été et le temps avait décidé d'être de la partie. De plus, les gens semblaient avoir "boycotté" le parc municipal car je n'avais vu que très très peu de personnes. Encore heureux d'ailleurs, quand on y pense ! Nous baisions en plein air et dans le parc municipal ! Nous aurions été dans de beaux draps, façon de parler, si nous avions été pris la main dans le sac. Exhibition et attentat à la pudeur... J'ose à peine imaginer, encore au jour d'aujourd'hui... Fort heureusement, il n'en fut rien et nous avons pu nous abandonner en toute liberté au plaisir.

Cécilia tremblait.

Son corps menu se couvrait de chair de poule à mesure qu'elle avait du plaisir, qu'elle s'abandonnait lentement mais sûrement... et qu'elle tutoyait l'orgasme qu'elle allait avoir d'un instant à l'autre.

Son corps était moite, luisant de sueur. Il faut dire qu'entre les efforts que nous faisions... l'énergie que nous dépensions... le soleil qui rendait l'après-midi chaud alors que le vent qu'il y avait eu jusqu'à présent s' atténuait... Cécilia n'en finissait plus de transpirer. Du coup, il devenait de moins en moins facile pour moi de continuer de la prendre ainsi sans que mes mains ne glissent.

Cécilia allait et venait sur moi.

Cécilia soupirait, gémissait.

Cécilia haletait, criait.

Laura... était... au bord... de l'orgasme ?
C'est fou, quand on y pense, la vitesse à laquelle le temps défile. Nous, on n'en avait pas conscience. Mais c'est vrai qu'à force... le soleil commençait petit à petit à décliner. Et c'est vrai qu'il faisait un poil moins chaud. Mais ça... on n'y pensait pas. On faisait l'amour et on se donnait du plaisir, l'unet l'autre.

- Da... vid! C'est si bon quand tu vas et viens comme ça, là. J'a... dore! Ma "belle" petite chatte vibre ! Continue... Dou... ce... ment... Tu vas... et tu viens... Tu vas... et tu viens... T'arrêtes pas...

Les coups de reins que je donnais depuis n'étaient plus ceux, hardis, prononcés, avec lesquels j'avais "malmené", défoncé Cécilia à un moment donné, si l'on pouvait dire. C'était de douceur dont elle avait envie désormais. Et pour ma part, je voulais lui en donner, de la douceur.

- David... C'est tout ce que j'aime, là. Tu me pénètres lentement... mais profondément... J'aime ça... D'autant plus que tu me caresses les seins... David... Tu es si doux avec moi... si gentil... gentleman... Jamais je t'oublierai.

- Miss... Toi... Moi non plus, je vais pas t'oublier. J'ai aimé la manière avec laquelle tu m'as abordé. Directe et osée mais quelque part... c'était ce qu'il fallait que tu fasses... Ça m'a plu. Tes caresses... Tes baisers... Ton corps... Ta sensualité... Ton audace et ton côté effronté... Ton penchant pour le sexe... Tu es si douce, toi aussi. J'arrive de nouveau à m'abandonner dans les bras d'une nana. Merci, Cécilia.

- Tu m'en vois ravie, jolie garçon. Et tu as raison... J'aime le sexe... mais j'ai surtout un faible pour les beaux mecs dans ton genre...

- Cécilia...

- David...

- Laisse-toi aller... Abandonne-toi... Tu es bien... A... vec moi...

- A... vec toi, David...

- Ta voix... Elle me caresse... Toi... Tu sais comment me caresser... Je suis sûr que tu fais craquer beaucoup de garçons d'habitude...

- Il y en a UN que je fais craquer, là... J'ai raison, David ?

- Oui...

- Laisse-toi aller, toi aussi, bébé... Tu es bien... En moi... Donne-moi ton sperme... Fais-moi jouir... S'il te plaît.

Nous soupirions à l'unisson. Nous nous sentions si bien, ensemble. Rien ne gâchait ce moment hors du temps. C'était parfait. Moment hors du temps ET deux jeunes amants coupés du monde qui les entourait pourtant : voilà qui nous étions et où nous en étions. Cécilia et David. David et Cécilia.

Certes, nous avions baisé et ça avait été fortement émoustillant quand le rythme en avait été rapide, frénétique, effréné. Mais là... c'était... c'était émoustillant mais c'était différent. C'était lent. Langoureux. Sensuel. Nous y allions tout en douceur. Nous savourions. Nous jouissions de ces minutes qui nous unissaient encore et qui nous paraissaient intemporelles.

- David... Continue... C'est parfait... Et tu sais quoi ? Je vais... me caresser... Comme ça... nous prendrons autant de plaisir, l'un et l'autre...

- Hmmmm... Oui, ma jolie "petite" salope... Vas... y! Caresse... toi...

- Mmmh... oui... Là... Je pose le bout de mes doigts sur mon minou... et je me caresse... Tout doucement...

Une nouvelle fois, Cécilia, avec ses caresses, rendait bien plus agréables... et bien plus jouissives mes pénétrations à l'intérieur de son antre vaginale.

- Cécilia... Tu es si douce... Ta voix l'est... Ta... chatte... Et que dire de tes... seins...

- Tout compte fait... c'est une facette de moi que j'apprivoise et qui me plaît... Ex-aequo avec mon côté "petite salope"... David... Tu fais ressortir la douceur et la sensualité que j'ai en moi... J'aime...

- Ta douceur... J'en suis fou, désormais...

- Tu avais raison en fait, joli garçon... Je t'ai bel et bien ensorcelé... Tu es pris dans mes filets... N'en sors pas...

J'ai gémi de plaisir car ses mots pleins de sensualité, couplés aux sensations que je ressentais, c'était... pfiou...

- En plus d'être une "petite" salope, tu fais de la poésie et tu es douce. Tu cachés bien des choses en fait, ma belle...

Cécilia a gloussé.

- Comme... toi, joli garçon... Toi... aussi...

On discutait mais dans le même temps, ça ne nous empêchait pas de faire l'amour. Il y avait bien un lien, une complicité, une alchimie entre nous. C'était de l'ordre du sensuel et du sexuel et ça nous unissait provisoirement. C'était baiser, certes. Mais ça allait au-delà. Et nous étions bien.

C'était tout liquide à l'intérieur de sa grotte intime. Tout chaud mais tellement doux. J'y étais bien.

Cécilia, elle aussi, était bien. Elle n'arrêtait jamais d'exprimer le plaisir qu'elle prenait. Elle l'exprimait comme bon lui semblait, c'est à dire tout sauf en sourdine. Elle m'émoustillait. Elle était belle. Elle était douce. C'était plaisant d'être avec elle. Dans un coin de ma tête, je m'imaginais... tout du moins... j'essayais... comment la vie aurait été si j'avais fait la rencontre de Cécilia, bien avant, dans CE contexte ou dans un tout autre. Ça aurait pu être bien différent, c'est sûr. Personne ne peut le dire avec exactitude. On n'en sait rien. On ne saura jamais. Ce qui comptait, c'était que nous passions un bon moment et que nous nous donnions du plaisir.

- Joli gar... con! Ça crépite en moi! C'est din... gue ! Continue comme ça... C'est parfait... A... mour... Mon cœur bat très fort... J'ai des... picotements... dans le ventre... Je ne peux rien faire... Je vais... je vais jouir ! Ooouuuhhh... Ooouuuhhh... Oooouuuuhhhh... OUH! OH! C'est BON! Je vais... je vais jouir ! Si tu continues comme ça... c'est... certain...

Cécilia se remettait à onduler du bassin et répondait ainsi en rythme à mes coups de reins.

Si elle continuait à bouger et à se caresser comme elle le faisait... la jouissance... notre jouissance allait être imminente... et inéluctable.

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