Lily-Rose. Nympho Timide

LILY-ROSE
Nympho timide

Un brouillard épais à couper au couteau, s’est posé sur le bois, ce samedi matin.
Il est neuf heures.
D’habitude, à cette heure, les allées regorgent de joggeurs, de promeneurs. Mais là, seule une légère brise dans les feuilles trouble le silence.
Je ne distingue rien à un mètre de moi. A chaque pas, je m’attends à voir surgir un loup garou ou Jack l’éventreur fraichement arrivé de Londres.
Ça me fait frémir.
J’aime cet instant ou le temps semble arrêté. Les volutes blanches s’écartent à mon passage. L’entrée du paradis doit ressembler à ca.
Je prends tout de même garde à bien rester sur le côté droit du chemin, sinon, je pourrais bien finir ma promenade dans le lac.
Je suis des yeux le fil de fer qui sépare l’allée de la pelouse. Fil d’Ariane qui s’écarte parfois pour faire place à un banc, un buisson.
Il s’écarte justement et je longe un banc de bois pour retrouver le fil de l’autre coté, mais se sont des bottes que j’y trouve. Des bottes… avec quelqu’un dedans.
Je sursaute. Je ne sais même pas si je n’ai pas poussé un petit cri.
Je lève les yeux et me retrouve face à une jeune femme, enveloppée dans un grand manteau, tête baissée et mains dans les poches, debout entre le banc et un lampadaire.
La surprise passée, je lui dis bonjour et passe mon chemin.
Ouf ! Quelle trouille elle m’a foutu !
Je continue ma flânerie, mais l’image de cette personne ne me quitte pas. Il y a quelque chose qui m’a dérangé chez elle, mais quoi ?
Bottes marrons très classes, beau manteau épais pour se prémunir du froid et de l’humidité, brune, cheveux longs, boucles d’oreilles en émaux verts et rouges assorties à un magnifique pendentif qui lui orne le cou.
Bon sang ! Qu’est ce qui ne vas pas chez cette femme et qui me préoccupe tant ?
Mais oui, bien sur !
Son cou ! Elle a le cou à l’air ! Pas de foulard ni d’écharpe, pas de col roulé, pas de col du tout d’ailleurs.

L’humidité aura tôt fait de la rendre malade.
Pourquoi porter des bottes et un gros manteau si c’est pour avoir le haut de la poitrine exposée au froid ?
Ho ! bien sur, je devrais m’en foutre et continuer mon chemin, mais cette histoire me tracasse. Je veux en avoir le cœur net. Après tout, je n’ai peut être pas vraiment fait attention. Pourtant ses émaux au cou, je ne les ai pas inventés.
Aller ! Demi-tour.
Ho, je sais bien qu’il y a de forte chance pour qu’elle ne soit plus là, mais je verrais bien.
Soudain, sa silhouette se dessine, se précise. Je la vois enfin très nettement.
Elle n’a pas bougé.
Je passe sans rien dire, la détaillant avec attention. Je ne me suis pas trompé. Elle ne semble pas avoir quoi que ce soit pour protéger sa gorge sinon son manteau lui-même.
Je veux en avoir le cœur net, la curiosité est trop forte.
Je retourne près d’elle.
« Bonjour ! Vous êtes dans les courants d’air, ce n’est pas bon vous savez ?»
Elle ne répond pas.
« Vous allez bien ? Je peux vous aider ? Vous n’avez pas de soucis ? »
Elle relève doucement la tête et je peux enfin apercevoir son visage.
Elle est splendide. Les traits fins, regard doux et tendre. Sa chevelure sombre encadrant son joli minois, renforce le bleu de ses yeux.
Soudain, un doute m'envahi. Et si elle était… professionnelle?
Je m'hasarde à en savoir plus.
« Vous…vous n’êtes pas…enfin quoi…une…vous voyez ? »
Ses joues se couvrent d’un rouge pourpre et même si elle ne répond pas à ma question, je vois bien que celle-ci l’a profondément gênée.
« Ho ! Excusez moi, je ne voulais pas vous embarrasser, je suis désolé, mais je vous en pris, couvrez votre cou avant d’être… mais !?…»
Je me suis permis d’attr les pointes du col de son manteau pour les rabattre. Mais en tirant un peu, le premier bouton de son manteau saute. Il n’y a pas de doute possible.
« Mais !? Vous ne portez rien sous ce manteau !? »
La naissance de ses deux seins m’apparait bien au-delà de la limite de la décence.

J’aurais trouvé normal, qu’elle retire mes mains, qu’elle ferme son manteau ou me gifle même et s’en aille. Mais elle ne bouge pas, et rebaisse la tête, visiblement gênée.
Gêné, je le suis aussi. Je ne sais plus quoi faire. Je navigue entre le désire de la couvrir et celui de continuer à contempler …ce magnifique bijou.
J’en tremble.
Je me refuse à écouter la sagesse de ma cinquantaine et n’y tenant plus, je défais un autre bouton, puis encore un.
Le manteau s’écarte m’offrant un spectacle d’une beauté infinie.
Je n’avais encore jamais vu si belle poitrine. Des dimensions et une forme idéale. Sans même les palper, je sais qu’ils sont doux et dures à souhait.
Son ventre lui aussi semble dur, entretenu par une gymnastique régulière, surement.
Son manque de réaction semble être une invitation à continuer… Ce que je fais.
Le nœud de la ceinture défait, je découvre son joli nombril portant un ornement qui n’est pas sans rappeler les motifs de la parure.
Je n’en crois pas mes yeux.
J’ôte les deux derniers boutons.
Elle m’apparait dans son entière nudité.
Je sursaute !
Un homme vient de passer derrière moi, sans s’arrêter.
« Elle va prendre froid ta pouliche ! Y a des endroits pour ca ! »
Le brouillard commence à se lever et on commence à pouvoir distinguer jusqu’à une vingtaine de mètres.
Mais je n’ai d’yeux que pour mon inconnue. Pour sa taille de guêpe, ses hanches joliment courbées et son magnifique minou orné d’une légère toison brune à peine dissimulée entre de belles cuisses entrouvertes.
Elle réveille en moi une sensation oubliée. Le désir.
Je n’en peux plus. Mon pantalon devient étroit, mon cœur s’accélère et mes mains deviennent impatientes du contact avec sa peau satinée.
Tout comme je l’imaginais, ses seins sont durs comme des fruits à peine mûrs. Ils réagissent immédiatement à mes caresses et dressent leurs pointes comme pour me remercier.
La jeune femme reste sans réaction.
Toujours le visage baissé et les mains dans les poches.
J’essais d’établir un semblant de communication verbale.
« Vous êtes…vous êtes splendide, magnifique. Vraiment ! »
Pas de réponse et la situation me mets mal à l’aise. Mais qu’une jeune femme se présente à moi dans le plus simple appareil à mon âge, ressort du plus fort des fantasmes. Alors, je ne boude pas mes envies et glisse mes mains le long de son corps. Elles se laissent guider par les fines courbes de la demoiselle et arrive à l’entre jambe.
Je suis immédiatement surpris par l’humidité qui s’en dégage. Ses poils sont mouillés comme si elle venait d’uriner.
Je n’ai pas besoin de forcer pour faire pénétrer un doigt dans sa caverne bouillante et dégoulinante.
C’est à ce moment précis que je m’aperçois que ses jambes tremblent. Mais je n’ai pas l’impression que ce soit de froid. Ses genoux sont très légèrement pliés. Elle est légèrement fléchie ce qui facilite l’accès à son intimité.
Ma gentille masturbation ne semble pas lui déplaire.
Dans mon pantalon ca s’énerve et à ce train là, je pourrais bien jouir sans même qu’elle me touche.
Alors afin d’éviter une catastrophe mais aussi pour profiter de la belle, je sors mon sexe bandé.
Mais soudain tout bascule.
Elle sort ses mains de ses poches, me bouscule, me jette un papier à la figure et disparait en courant dans le brouillard qui se lève.
J’ai pus la voir un instant, tentant de reboutonner son manteau dans sa fuite et ses longs cheveux secoués par sa course folle, balayer son dos d’une épaule à l’autre.
Je reste comme un con, ma bitte à la main, que je range rapidement.
Que c’est t’il passé ?
Est-ce le fait que le brouillard se lève et donc que nous soyons moins à l’abri des regards ?
Je ne le pense pas. Quand l’homme est passé tout à l’heure, elle est restée de marbre.
La taille de mon sexe ?
Je me fais rire intérieurement. Non ! Ce n’est surement pas ca.

Perturbé et disons le, déçu, je repars de cet endroits qui fut magique quelques minutes.
Et si rien de tout cela n’était arrivé !? Si j’avais fantasmé si fort que j’aurais cru le vivre !?
Je souri. Non, impossible.
Soudain, je me souviens d’un détail. Dans sa fuite, elle m’a jeté un papier. Surement un mouchoir ou un papier de bonbon. Geste instinctif pour protéger sa fuite.
Mais je veux en avoir le cœur net, alors je retourne sur les lieux.
Je n’ai pas de mal à retrouver le papier chiffonné. Sans conviction, je le déplie et le lisse. C’est une simple feuille de carnet. Dessus, une adresse émail, rien d’autre. La sienne ? Peut être. Mais pourquoi ?

J’ai tripoté et retourné ce bout de papier tout le dimanche. Puis finalement, j’ai laissé un message.

« Tu es la fille du brouillard ? » Pas de réponse.

Une semaine s’est écoulée. Je retourne à la même heure au près du même banc.
Bien sur, je n’y trouve personne.
Il fait beau et bon, contrairement à la semaine dernière.
Je fais le tour du lac et rentre chez moi.
Je m’installe à mon ordinateur et qu’elle n’est pas ma surprise de trouver une réponse à mon message.

« Oui, c’est bien moi. Je regrette de m'être ainsi enfuie. C’est une longue histoire. Pardonnez-moi. »

Moi, ce que je regrette c’est qu’elle ne se soit pas connectée à MSN. Pas question de la brusquer. Je lui envois un second message.

« Tu n’a rien à craindre de moi. Je suis près à écouter ton histoire si tu en ressens le besoin. Ne t’inquiète pas, je ne te jugerais pas. »

Une nouvelle semaine est passée. Ma messagerie est restée muette jusqu’à ce dimanche après midi. Anxieux, j’ouvre le message.

« Je m’appelle Lily-rose. Je sais, c’est étrange, mais ca plaisait à mes parents. J’ai vingt ans et suis en fac de médecine. Je suis d’origine italienne. Certain dirons que je dois avoir le sang chaud…pourtant.
Je n’ai eu que trois aventures dans ma courte vie.
La première fut rapide. Surement parce que justement c’était la première fois, pour moi comme pour lui.
La seconde a durée quelques semaines. Le garçon était gentil, performant, mais il ne m’a jamais conduite à l’orgasme. Il s’est fatigué de mon manque de satisfaction et m’a quitté.
Enfin, le dernier. Nous sommes restés un an ensemble. Je voulais faire l’amour tout les jours, plusieurs fois par jour. Nous séchions les cours pour nous retrouver dans les toilettes, les amphis vides. Nous faisions l’amour des heures durant.
Pourtant, il suffisait d’un sourire d’un autre garçon pour que mes envies sexuelles reviennent au grand galop.
Je lui suis pourtant restée fidèle. Pourquoi ? La réponse est navrante de simplicité. Je suis une des plus grande timide que la terre n’ai jamais porté.
Lasse de mon manque d’assouvissement, j’ai fini par lui en parler. Il m’a plaqué en me traitant de nymphomane.
J’ai étudié le sujet et il semblerait d’après mes symptômes que se soit bien ce que je suis. Une nymphomane.
Mais comment s’assumer quand on est timide maladive ?
Je suis au bord de la dépression et lorsque vous m’avez trouvé au bois, je ne souhaitais qu’une chose. Croiser le chemin d’une équipe de foot ou une garnison de militaires.
Certes, j’exagère, mais si peu.
Ma timidité m’empêche d’assouvir pleinement mes envies. Ma vie n’est pas si facile à supporter.
Notre rencontre m’a été agréable malgré la gêne occasionnée par cette foutu timidité.
Si je me suis enfuie, c’est plus pour moi, que pour vous. Je m’en excuse. Mais une petite aventure n’était pas ma recherche à l’instant précis, même si j’en mourrais d’envie.
La fuite était mon seul salut pour ne pas réveiller la bête qui dort en moi et donner une image fausse.
J’avais préparé mon adresse pour le cas où. Je ne voulais pas vous la donner. Elle est restée collé à ma main puis elle s’est détachée.
Voilà, vous connaissez mon histoire.
Je vous demande pardon de vous avoir laissé espérer quoi que se soit.
Lily-rose. »

J’ai relu ce message des dizaines de fois.
Comment oublier cette fille, ce corps, ses seins ? Comment oublier l’extraordinaire sensation de bien être en sa présence, se trouble que je n’ai pu cacher ? Comment oublier son doux parfum, ses cheveux soyeux ?
Je veux la revoir et pourquoi pas l’aider, lui offrir ce qu’elle cherche ?
Je me lance et renvois un message.

« J’ai lu et relu votre message avec beaucoup d’attention.
Si je peux mettre mon expérience à votre service, je me ferais une joie (Vous vous en doutez) de vous rendre service et sourire.
Je serrais près du kiosque dans le bois, samedi prochain, à quatorze heures.
Même si je tiens compte de votre timidité, je vous demanderais de bien vouloir venir sans rien d’autre que lors de notre dernière rencontre. Vous comprendrez pourquoi bien assez tôt.
Vous n’avez rien à craindre de moi. Je ne désire qu’une chose … Vous aidez.
Je comprendrais que vous ne veniez pas et vous n’aurez plus de message de ma part.
A samedi j’espère.
Claude. »

La semaine a été la plus longue de ma vie.
Quatorze heures, je suis près du kiosque depuis une bonne demi-heure.
Elle ne viendra pas, c’est évident.
Je m’apprête à partir lorsque je l’aperçois deux bancs plus loin, debout et mains dans les poches comme la première fois. Elle me regarde sans bouger.
Mon cœur cesse de battre et s’emballe ensuite au fur et à mesure que je m’approche d’elle.
Elle baisse la tête alors que je ne suis plus qu’à cinq mètres d’elle.
« Bonjour Lily-rose. »
Sa réponse est presque inaudible. Je la sens tétanisée.
Je comprends l’effort qu’elle a du faire pour venir jusqu’ici. Je me dois d’être attentionné et prudent.
« Si je vous demande de me regarder…Vous allez fuir ? » Lui dis-je avec un grand sourire.
Lentement, elle redresse son visage et devant mon sourire accepte de m’en donner un. Petit, mais plein de gentillesse.
Ses joues sont rouge écarlate, mais je me garde bien de lui en faire la remarque.
Ses yeux ! Ha ! Ses yeux. Outre leurs couleurs magnifiques, ils dégagent un sentiment étrange. Tristesse, passion, méfiance. Mélange explosif qui m’oblige à faire des efforts pour ne pas bafouiller.
« Voilà qui est mieux. Se serra plus simple pour se parler, non ? »
« Surement, oui. »
Elle a parlé, enfin !
« Je comprend que ce ne doit pas être facile pour vous. Rassurez vous, ce n’est pas simple pour moi non plus. Hahaha ! »
De me voir embarrassé l’amuse beaucoup et un grand sourire me dévoile des dents d’une blancheur exceptionnelle.
Je lui propose une ballade pour continuer à faire connaissance et de prendre mon bras.
Elle fait une phrase entière pour la première fois, pour me faire comprendre que c’est un peu ringard et qu’elle préférerait que je la prenne par la taille ou les épaules.
Je me ratt en lui disant :
« Je n’aurais jamais osé. Vous voyez moi aussi je peux être timide. Aller, je choisi…la taille ! »
Elle rit et me laisse l’enlacer d’un bras au dessus de sa ceinture, et elle fait de même.
Nous voilà parti tel deux amoureux.
Sous ma main, je sens son corps ferme à même le manteau. Sa hanche parfois frotte la mienne, me provoquant des frissons tout le long de la moelle épinière.
Tout en marchant, nous discutons. Elle se détend un peu et le rouge à ses joues se dissipe doucement. Elle rit de mes plaisanteries ou plus sérieusement me fait encore quelques confidences. J’en suis touché.
Nous avons marché un bon moment dans le bois et je l’ai conduite exactement ou je voulais.
C’est un endroit assombri par la densité des arbres.
Il est connu également pour être le rendez vous des couples libertins et des hommes en mal de tendresse et d’amour.
Nos hanches se touchent désormais en permanence. Son corps est contre le mien.
Insidieusement, je remonte lentement ma main. Le bout de mes doigts peuvent maintenant sentir le coté de son sein droit. Parfois j’appuis un peu pour en sentir sa fermeté.
Et alors que je ne m’y attendais pas, elle me dit :
« Vous n’osez pas ? »
« Heu ! Oser quoi ? »
« Caresser mon sein. »
Surpris, je la regarde. Elle rougie instantanément et baisse la tête.
« Oui, c’est vrais, je n’ai pas osé. Mais si tu me donne la permission et si tu relève la tête…Il se pourrait bien que… »
Je ne peux finir ma phrase. Elle me tire et se plaque contre moi. Ses bras passent autour de mon cou et elle cache sa timidité dans un fougueux et passionné baiser.
Je la presse fort contre moi, puis une de mes mains s’égare sur ses fesses alors que l’autre, comme elle le souhaitait malaxe son sein.
Mon membre se raidit. Elle le sent et s’y frotte de façon outrancière pour mon plus grand plaisir. Puis elle me parle tout en poussant de petits râles.
« Rhaa ! Ca commence…Argh … toujours comme ca …Haaa ! »
« Hummm ! Et ensuite ? »
« Ensuite…Humm ! Je ne me …Haargh… contrôle plus…Hummmm ! »
Je suis excité comme jamais et commence à relever son manteau pour découvrir ses fesses.
Elle regarde autour d’elle.
« On pourrait nous surprendre ! »
« J’espère bien Lily-rose, c’est le but ! »
« C’est vrai ? »
Elle rougie une fois de plus.
« Oui, c’est vrai. Tu n’a rien à craindre je suis là, mais il y a déjà plusieurs paires d’yeux qui nous épient. Tu peux me croire.»
Je découvre Lily-rose en mode nympho. C’est déconcertant.
Elle se tourne et plaque son cul à mon membre. Rouge de honte, elle penche sa tête en arrière pour planter ses yeux dans la cime des arbres.
Ils ont changé de couleur et sont passés d’un bleu turquoise à un vert lagon. Elle est féérique. Je la sens vibrer, trembler.
« Dites moi ! Ils sont ou ? Ils sont ou ? Ils sont nombreux ?…Harghhhh ! »
« Et bien regarde et tu verras. »
« Je n’ose pas, je peux pas. »
« Défais ta ceinture. »
Sans hésiter une seule seconde elle défait le nœud. Puis replace ses mains contre mes cuisses pour mieux frotter son cul à ma verge prête à exploser dans mon pantalon.
«Ne t’arrête pas en si bon chemin, défais tes boutons aussi. »
Elle respire un grand coup puis après avoir refermé ses yeux, elle déboutonne le premier bouton, celui qui saute seul, juste en tirant un peu.
Des hommes sortent de derrière des arbres, des buissons. Il en sort de partout. Une dizaine, peut être plus.
Elle atteint le troisième bouton. Je tire un peu sur le manteau pour dégager sa poitrine.
Elle ouvre les yeux et redresse son visage droit devant elle. Elle se décide enfin à regarder.
Bien qu’ils soient encore à une bonne distance, les hommes se rapprochent inexorablement. Ils avancent lentement comme pour lui laisser le temps de présenter son corps parfait, le temps de s’offrir.
Dans un souffle léger, je l’entends parler.
« Haaa ! Oui, venezzzz ! Je vous veuxxxx ! Hummmm ! Je suis à vous ! Hummmm !»
Elle semble en transe. J’ignore si elle sait que je l’entends.
Le dernier bouton saute.
Tout en continuant à se déhancher sur mon nœud, elle écarte elle-même son manteau. Puis d’une main elle malaxe ses seins durcis par la faim de sexe et de l’autre elle commence une masturbation frénétique.
Je comprends que je n’existe plus pour l’instant. Alors, tandis que les hommes, sexes à la main, commencent à nous entourer, je lui retire son manteau et m’éloigne de quelques pas.
Elle le sent et me cherche du regard. Je la vois se tourner vers moi, le feu aux joues, les yeux hagards. Elle est belle et désirable, pourtant ses traits ont changés. Ce n’est plus la jeune femme du brouillard.
Elle disparait un instant dans le cercle humain qui la submerge. Tout cela est naturel. Les hommes n’en peuvent plus et ils leurs faut la toucher, la palper, pour se rassurer que cela n’est pas qu’un rêve, une illusion.
Je les comprends. J’étais de ces hommes il n’y a pas encore si longtemps que ca.
La masse se dilate peu à peu. Je l’aperçois au milieu des dizaines de jambes.
Elle est à genoux, suçant et masturbant tout se qui se trouve à sa portée.
Si ses joues sont rouge désormais, ce n’est pas de honte, j’en suis certain, mais bien par la chaleur des corps et de l’énergie qu’elle dépense.
Entre deux fellation aboutie, elle lève parfois les yeux telle une madone et souris aux visages qui la dominent.
Elle semble heureuse épanouie. J’en suis tellement enchanté.
Les hommes qui ont joui, laisse leurs place à d’autres et s’écartent pour retrouver force et vigueur.
Je vois ma charmante demoiselle tourner la tête de gauche à droite pour trouver celui qui est prêt à lui donner sa liqueur chaude.
Puis tout change. Un homme de couleur à la musculature impressionnante, la retourne comme une crêpe. C’est désormais à quatre pattes qu’elle continuera ses fellations, tout en se faisant prendre en levrette.
D’où je suis, je ne peux dire combien ont remplis son orifice vaginal, ni combiens se sont soulagés dans son fondement.
J’arrive à apercevoir sa chevelure collée par endroit par du sperme qui commence à sécher, des trainées sur son corps, ses cuisses.
Parfois, je la vois semble t’il épuisée et j’ai envie de tout arrêter, mais la seconde suivante, je l’entends hurler des :
« Ouiiii ! Encoreeee ! Encoreeeee ! »
Voilà deux heures qu’elle besogne sans relâche. Deux heures qu’elle suce, boit, reçoit, qu’elle se fait remplir les orifices.
Le groupe d’hommes se disperse lentement. Il n’en reste plus que deux, puis un.
Lorsque le dernier s’en va, après lui avoir copieusement arrosé le visage une fois de plus, elle est recroquevillée comme un fœtus, les jambes en chien de fusil.
Prévoyant, je sors un paquet de mouchoir papier et m’accroupi près d’elle.
A ma grande stupeur, elle est en larmes.
Je suis confus.
« Ho ! Pauvre Lily-rose. Tout est de ma faute. J’aurais du intervenir avant. Je suis désolé et inexcusable. Je regrette tellement. »
Piteux, j’essuie quelques coulées grasses sur son visage.
Telle une chatte, elle se tourne lentement sur le dos, ses bras haut au dessus de sa tête, les feuilles mortes collant à son corps souillé. Elle ondule lentement dans l’humus, orne ses joues d’un rose magnifique et d’une voix tendre et veloutée...
« Prenez-moi, Claude ! Prenez-moi ! »
Comment résister à si belle invitation.
Je libère mon sexe devenu à l’étroit dans mon caleçon, et couvre le corps de Lily-rose, sans tenir compte des témoignages de gratitudes que lui ont laissé les hommes.
Elle prend mon visage à deux mains et m’embrasse avec une fougue prodigieuse.
Mon membre pénètre un orifice sans pouvoir déterminer celui des deux, tant elle est dégoulinante et graissée de semences poivrées.
Cette expérience, nouvelle pour moi, m’emporte sur un nuage. Je n’ai pas l’impression de lui donner quelque chose, mais plutôt de partager ce qu’elle a vécu cette après midi.
Je m’arcboute sur mes bras pour libérer mon trop plein d’amour. Elle m’accompagne dans le mouvement en appuyant sur mes reins pour que je m’enfonce loin en elle.
« Ouiiii ! Donnez-moi tout ! Donnez-moi encoreee ! Haaaaa ! »
Je m’effondre sur elle, repus de plaisirs.
« Humm ! J’arrive trop tard ? »
Je sursaute. Un homme est debout près de nous, sexe à la main.
Je me relève doucement en constatant les dégâts sur mes vêtements.
« Oui, je suis désolé, nous avons fini pour aujourd’hui. »
Mais déjà Lily-rose est à genoux et engouffre le membre vigoureux au fond de sa gorge.
Je contemple cette fille insatiable qui bien qu’épuisée trouve encore et encore de la ressource et du plaisir à aimer.
L’homme s’en va.
Tout en l’aidant à se relever, je ne peux m’empêcher de la questionner.
« Je t’ai vu pleurer tout à l’heure et là, encore, tu a les larmes aux yeux, pourquoi ? C’était trop ? Tu pense avoir été abusée ?»
« Non, non ! Ce n’est pas cela du tout. Je ne peux pas contenir mes larmes. C’est un drôle de sentiment. Comme si je n’avais pas été au bout de quelque chose. »
J’ai du mal à comprendre et je ne lui ferais pas croire le contraire.
Je lui tends un mouchoir. Rougissante une fois de plus :
« Non ! J’aimerais rester ainsi. »
Elle prend son manteau et l’enfile sans se soucier des salissures sur son corps.
Je garde le mouchoir pour moi et frotte pour tenter d’enlever ce qui peut l’être.
Elle éclate de rire.
Comme des gamins, je lui coure après.
« Tu vas voir toi si je t’att ! »
L’instant d’après, elle est dans mes bras et je m’abandonne à ses baisers fougueux.
Nous repartons vers mon véhicule, là bas, tout là bas, de l’autre coté du lac, moi, mes vêtements tachés d’une substance douteuse, elle, les cheveux maculés, collés, englués, brillant au soleil.
Le même soleil qui a attiré une foule immense de promeneurs.
Elle capte mon trouble.
« Hihi ! Ca vous gène ? »
« Te moque pas vilaine fille ! Ca ne te gène pas toi, tes cheveux ? »
« Non ! J’en suis fière, moi. Hihi ! »
Je lui file une claque sur le cul pour son impertinence.
Je suis heureux de la voir rire et moi fier de ma pavaner avec une si belle jeune fille. Souillée, certes, mais tellement jolie.

L’après midi est déjà bien entamée. Je lui propose de la raccompagner et de la retrouver plus tard pour souper. Elle en est ravie. Je vous laisse imaginer ce que j’en pense.
Rendez vous est pris pour dix neuf heures.

Croyez-moi, je suis à l’heure, propre, douché, rasé et tout le tintouin.
Elle arrive avec un bon quart d’heure de retard.
Comment lui en vouloir, même si je commençais à désespérer.
Elle porte des escarpins très provocateurs, lacés haut sur la cheville. Bas noirs et tailleur blanc.
Humm ! À mon avis une fois au restaurant, inutile de lui demander de se mettre à l’aise et de retirer sa veste. Il ne doit pas y avoir grand-chose dessous et lorsqu’elle se penche pour s’installer dans la voiture, ce que je vois prouve que j’ai raison.
Bon sang, comme elle sent bon. Ses cheveux ont eu droit à un bon lavage et elle les a bouclés en de grandes et belles anglaises. Une fois de plus je la trouve sublime et éclatante de beauté.
Son entrée dans le restaurant ne laisse pas de marbre les hommes présents. D’ailleurs, certain se font discrètement engueuler par leurs épouses ou leurs maitresses.
Bien qu’elle rougisse encore un peu, elle semble être un peu plus à l’aise avec moi, maintenant.
Tout cela ne l’empêche pas d’être parfois ingérable et incorrigible. Comme quand se pauvre serveur vient prendre notre commande et qu’elle se penche outrageusement pour ouvrir le décolleté de sa veste. Le malheureux passe par toutes les couleurs. Et elle de me dire ensuite, rougissante :
« Vous avez vus, je crois bien qu’il bandait ! Hummm ! Je l’aurais bien sucé, moi !»
Il s’en est fallut de peu que je m’étrangle.
La soirée se passe bien, même si elle reluque tous les types. Nous parlons de tout, de rien, de sexe aussi.
Lorsque le serveur m’apporte l’addition, elle fixe son regard sur l’entre jambe du garçon. Du coup, je crois bien que c’est moi qui rougis.
« Lily-rose, tu n’a pas honte !? »
« Si, mais je me soigne ! »
Nous éclatons de rire et sortons du restaurant.
« Bon ! Il est peut être temps que je te reconduise. J’espère que tu es satisfaite de ta journée et que nous nous reverrons ? »
« Heuu ! Oui, bien sur, mais… »
« Mais quoi ? »
« Il n’est que… Il n’est que minuit, et… »
« Et ?...Et tu n’a pas envie de rentrer ! Ok ! Qu’aimerais-tu faire ? Danser ?»
J’ai appris le langage de ses joues, de son visage, de son corps et je devine que telle n’est pas son attente.
« Non, j’aimerais… »
« Allons ! Nous sommes amis maintenant, non ? Tu peux me parler sans crainte, tu le sais ? »
« Oui, c’est vrais. Et bien, j’aimerai…J’aimerai…Comme cet après midi, quoi ! »
Je me gratte la tête en faisant une petite grimace et je ne peux m’empêcher de lui dire :
« Encore ? »
Elle me tourne le dos et s’en vat d’un pas décidé. Je la ratt et la prend par le bras.
« Allons, jeune fille ! Il ne faut pas te vexer comme ca ! Je ne pensais qu’à ta santé, tu sais ? »
« Ma santé physique autant que morale ne passe que par ca. Vous comprenez maintenant ma tourmente permanente, mes petits amis qui s’enfuient, ma vie pourrie ? »
Elle éclate en sanglot. Son désarroi me touche.
Je la serre très fort contre moi pour la consoler et malgré son chagrin, je la sens appuyer son bas ventre au mien.
Son corps fin et ferme contre le mien, me transmet sa chaleur et me rend vulnérable et irrationnel.
« Très bien ! Suis-moi ! »
Je m’attendais à un flot de questions concernant notre destination, mais elle se contente de sécher ses larmes et me suit sans rien dire.
Un petit quart d’heure de voiture et nous voilà devant le guichet d’un sauna du quinzième arrondissement. Vétuste et pas très bien tenu, il n’est pas trop cher, mais en revanche je suis sur d’y trouver ce que nous cherchons…Un maximum d’hommes.
« Avec une cabine, s’il vous plait. »
Le type encaisse les yeux rivés sur un petit téléviseur ou est diffusé un combat de catch. Il me tend deux peignoirs, deux serviettes et une clef accrochée à une ficelle, sans même nous regarder.
Le porte clef indique le numéro douze.
Nous pénétrons dans un couloir étroit et mal éclairé. Sur la gauche, deux autres couloirs finissant en cul de sac, encore plus étroit et encore plus sombre.
Des hommes en peignoirs trainent, nous dévisageant, ou plutôt, dévisagent Lily-rose qui une fois de plus a baissée la tête.
Certains n’hésitent pas à porter une main à leur sexe, pour nous signifier leur plaisir de nous voir dans ces murs.
J’entraine mon impétueuse timide dans le premier cul de sac, à la recherche de la cabine numéro douze. Sans succès.
Un vieil homme, petit, chauve, édenté mais souriant, dans un peignoir deux fois trop grand pour lui, nous accoste.
« Quel numéro ? Hein ! Quel numéro ? »
Il m’arrache presque la clef des mains. Ca fait pouffer de rire Lily-rose.
« C’est par là ! C’est l’autre allée ! Venez ! Venez ! »
Nous suivons notre guide improvisé qui nous conduit à l’autre couloir vers la porte du fond, entre une rangée d’hommes de plus en plus nombreux et curieux.
« C’est ici le douze ! Dites, je vous ai aidé ! Je peux entrer ? Hein ? Je peux entrer ? »
Je lui prends la clef, ouvre la porte, pousse Lily à l’intérieur et me débat pour laisser ce p’tit homme à l’extérieur.
Pour la première fois, j’entends ma belle, rire aux éclats. Son rire est franc, clair comme ses yeux.
« Mais c’est qui ca ? Hihi ! On est ou? Hihi ! »
Je la prends dans mes bras.
« Tu es belle quand tu ris. »
Dans un léger vermillon, elle me répond en plongeant ses grands yeux dans les miens.
« Je ne ris que quand je suis bien. »
Une fois de plus ondulant son bassin avec force contre le mien, elle mange ma bouche avec gourmandise, pour mon plus grand bonheur.
La cabine est grande. Sol et mur en moquette d’un pourpre fatigué, tout comme les couloirs que nous venons de traverser. Une grande banquette de simili cuir rouge, est posée contre le mur. Seul luxe, un grand miroir ou l’on peut se voir en pied, éclairé par une ampoule de soixante watts, pas plus.
« Ou sommes nous Claude ? »
« Dans un petit paradis pour gentille Lily-rose. Voilà ou nous sommes. »
Elle sursaute.
Des bruits étranges se font entendre du mur qui prolonge la porte. Elle s’en approche.
« Claude ! Regardez ! Le mur est plein de trous ! »
« Tu vas vite comprendre. Haha ! »
Tandis qu’elle s’interroge, je me déshabille et m’installe sur la banquette.
Elle est tellement interrogative qu’elle n’y a même pas fait attention.
Soudain, d’un des orifices surgit un sexe dressé. Puis un autre et un autre.
« Cela se nomme « gloryholle ». Ca te plaît ? »
Question débile. Elle est déjà accroupie à déguster un des membres alors qu’elle en masturbe deux autres.
Tous les orifices sont pris, soit huit sexes qui attendent le bon vouloir de la belle.
Je trouve intéressant de la laisser s’amuser un peu. En moins de cinq minutes elle a déjà savouré et dégusté deux hommes. Je pourrais tout aussi bien la laisser là et la reprendre demain matin. Mais j’ai d’autres projets pour elle.
Je l’att par le bras pour la relever.
« Ho non ! Encore un ! Encore un ! »
« Du calme belle ! La nuit ne fait que commencer ! »
Elle découvre ma nudité et se jette à mon cou. Ses baisers ont le gout de l’amour dont elle vient de se délecter. Mi poivré, mi salé. Lorsque je la sens prête à autre chose, je la tourne face au mur.
« Que vois-tu ? »
« Humm ! De belles queues, dures, chaudes, rien que pour moi ! »
« Haha ! Oui, bien sur ! Mais encore ? »
« Des trous plus haut, pleins de trous ! »
« Oui, Lily-rose, des trous et autant d’yeux qui te regardent. »
Crédule, elle s’approche d’un trou et bondit en arrière.
« Ho ! Ho mon dieu ! »
« Quoi ? »
« Y a un œil ! Y a un type qui nous regarde ! »
« Hahaha ! Tu es formidable toi ! Je t’adore ! Que dirais tu de te déshabiller ? »
Sans rien dire, elle recule un peu pour être visible de chaque trou. Ses yeux se rivent sur les sexes tendus et baveux. Puis tout en passant sa langue sur ses lèvres elle commence à ôter les boutons de sa veste.
« A tu déjà fais un striptease, Lily ? »
« Surement pas, je suis bien trop timide ! »
« Et bien pourtant, là, tu en fais un et je te trouve plutôt douée. »
« Là, c’est facile. Je ne les vois pas. Je chauffe juste des queues anonymes.»
Je ris en silence pour ne pas la troubler d’avantage.
Le dernier bouton ôté, elle fait glisser sa veste qui tombe à terre.
Ses seins fiers, se dressent vers le mur.
Je vois un sexe jouir seul et disparaitre ensuite, pour être remplacé instantanément par un autre, plus gros, plus fort.
Lily-rose se penche et ramasse du foutre encore chaud du bout de son doigt qu’elle porte ensuite à ses lèvres.
Des exclamations, des acclamations et des mugissements traversent le mur devant ce geste.
La salope ! Timide peut être, mais un talent certain pour rendre les hommes fous.
Tout en ondulant doucement, elle passe ses mains dans le dos et descend lentement la fermeture éclair de sa jupe.
Tout comme la veste, elle finie au sol.
Pas de string. Je m’en doutais. Ses jambes et son cul habillés par les bas et les jarretelles sont encore plus appétissants.
Elle se tourne lentement et me fais désormais face. Surprise ! Elle a rasé son minou de près. J’en suis troublé, mais ravis.
Elle est en transe. Elle serre ses seins dans ses mains, mord ses lèvres et a les yeux fermés.
Elle se penche en avant et recule doucement vers le mur de bites bandées. Une d’elles touche sa cuisse. Elle se place et appuis ses fesses dessus.
A la petite grimace qu’elle fait, je devine qu’au moins le gland la pénètre. Mais les coups de cul violents qu’elle donne contre le mur laissent à penser qu’elle en a beaucoup plus en elle.
Elle ouvre la bouche et gémie de plaisir, mais je ne veux pas qu’elle soit souillée de suite.
Je la tire doucement pour la désolidariser du sexe.
Elle tombe à genoux et le regard qu’elle me lance est rempli de reproche et d’incompréhension.
« Pas maintenant ma douce, pas maintenant ! Finis de te déshabiller. »
Elle souffle, se relève et face au mur, retire bas et porte jarretelle.
Des deux peignoirs, l’un est court. Je lui laisse et m’enveloppe dans l’autre. Il lui va bien et met ses jambes en valeur.
J’ouvre la porte pour sortir de la cabine. Le couloir est remplit d’hommes plus ou moins excités. Je ne peux pas leurs en vouloir. J’essais tout de même de calmer leurs ardeurs au grand mécontentement de ma brune qui caresse en passant chaque sexe qui se présentent sous ses mains. Incorrigible nympho!
« Aller ! Calme-toi. Viens, je vais te faire visiter. »
« Vous êtes déjà venu ici ? »
« Oui, il y a bien longtemps de ca. »
Je lui montre les toilettes, les douches, les deux pièces de sauna et nous descendons au sous sol. Partout cette même moquette pisseuse et passée. Une forte odeur de vieux foutre embaume tous les recoins du lieu. Elle m’en fait la réflexion.
« Hum ! Ca sent quoi ? »
« L’amour ma chérie ! L’amour ! »
« Humm ! C’est enivrant ! J’adore ! »
En bas de l’escalier nous débouchons sur une grande salle de style bistro. Tables de bar et banquettes un peu partout. Au centre une grande table ronde avec des chaises tout autour et un bar qui n’a pas vu de bouteilles et de verres depuis très longtemps.
Je lui fais visiter les salles de détentes avec des matelas simili cuir en plein centre, le tout, murs et couchages, rouge, bien sur.
Des hommes nous suivent espérant un arrêt dans une des pièces. Je la vois se prendre plusieurs mains au cul, plus ou moins discrètement.
Il me reste un endroit à lui montrer.
Nous contournons une petite estrade ou se trouve un cheval d’arçon usé et deux vélos d’appartement qui ont perdu leurs selles.
Nous y voilà enfin !
Je pousse une porte vitrée. Nous entrons dans un espace aménagé comme une salle de cinéma miniature. Quatre rangées de dix fauteuils et en guise d’écran, un vieux téléviseur qui diffuse un film porno.
Nous nous installons au centre de la rangée du fond.
Les types nous suivent et se placent un peu partout.
Je fais comme si ils n’étaient pas là et enveloppe Lily-rose de mon bras. Elle pose sa tête sur mon épaule et regarde le film avec attention.
« Tu aime les films porno ? »
« Oui…Mais je préfère le faire, mais vous ne voulez pas. »
« Bien sur que si, mais ne trouve tu pas amusant d’exciter ces hommes avant ? Regarde comme ils te désirent ! Ils n’en peuvent plus ! »
Elle tourne ses grands yeux bleus vers moi emplit de concupiscence.
« Moi non plus ! Je n’en peux plus ! »
Elle le dit avec tellement de tendresse dans la voix que je refuse de la faire attendre plus longtemps.
De ma main libre, je défais le nœud de son peignoir que j’écarte doucement.
Son corps blanc fait tache vive dans la salle obscure et en une fraction de seconde, nous sommes submergé par une foule d’hommes, peignoirs ouverts et sexes érigés.
Je dégage ses épaules en faisant glisser le peignoir dans son dos. La voilà offerte, livrée à sa propre folie.
Une pluie de mains couvre déjà son corps, ses seins, ses cuisses et son joli vagin bien propre. Des doigts pénètrent sa bouche. Elle les lèche avec avidité.
Le petit vieux est près d’elle et s’exclame :
« Haaa ! Je viens ! Je jouii ! »
Un jet translucide et liquide vient arroser le bras de la petite.
La chaleur du pauvre liquide qui n’est plus sperme depuis longtemps, réveille chez elle des envies de jus bouillant. Elle se lève et se débarrasse de son peignoir. Elle att deux queues au hasard qu’elle masturbe comme une folle.
Elle se penche un peu pour inviter un doigt à pénétrer son anus, alors que sa chatte est déjà écartelée et envahie par nombres de doigts fouilleurs.
Ses seins et ses tétons sont pressés, tirés, tordus et commencent à rougir. Mais rien ne peut arrêter cette fille.
Je m’écarte pour la libérer totalement. A cet instant, il n’y a plus de timidité, plus de raisons, plus de limites non plus. Elle est elle, elle est une. Bombe anatomique prête à épuiser tous ceux qui la touchent.
Elle vide une à une les bourses qui l’entourent par de savantes masturbations et parfois même par un simple regard lubrique ou un baiser gourmand.
Le bas de son corps est couvert de sauce grasse et gluante jusqu’à la ceinture.
Elle se laisse tomber à genoux et ajoute sa bouche à ses armes destructrices.
Entre branles et aspirations forcenées, ses seins, ses épaules, son dos ressemblent désormais au reste du corps. Gluant et gras.
Bien sur son visage et ses cheveux ont été également largement arrosés, sa chevelure sombre et bouclée ayant beaucoup servie à essuyer les membres vides.
Impossible de lui remettre son peignoir. Je le prends sur mon bras. J’att sa main, la relève et la sors de la salle.
C’est une poupée souillée, dégoulinante, spermée de la tête aux pieds qui traverse le bistrot, entre les tables.
De longs filets pendent de son menton et de ses seins. Elle tente de les arrêter de sa main, mais ne fait qu’empirer la situation.
Ce n’est plus que l’ombre d’elle-même. La honte et la timidité l’on rattrapé au grand galop et c’est le visage baissée qu’elle atteint les douches sous les regards pervers et satisfait des hommes qui l’entourent encore.
Je retire mon peignoir et me glisse sous la douche avec elle. Je m’en occupe. Patiemment, avec un bout de savon trouvé par terre, je la nettoie, faisant disparaitre peu à peu les traces outrancières.
Gentiment le petit vieux nous apporte un flacon de shampoing. Je lave ses cheveux, les sèchent sommairement et je peux enfin lui remettre son peignoir. Je fais signe discrètement aux hommes encore massés à la porte des douches, de nous laisser. Ce qu’ils font et ils se dispersent.
Elle est très belle, cheveux mouillés. Même sans maquillage, elle conserve son incontestable beauté royale et divine.
Comme pour me remercier, elle me gratifie d’un de ses baisers magiques. De ceux qui vous font fondre.
« Comment te sens-tu ? »
« Honteuse mais propre. Hihi ! Mes jambes tremblent comme des feuilles. »
« Viens, descendons nous assoir. »
Nous choisissons une table entourée de banquettes dans un petit recoin tranquille.
« J’aimerai bien pouvoir me désaltérer. »
« Je peux aller te chercher une boisson à la caisse. Tu veux ? »
« Ho oui, volontiers. C’est très gentil. Merci. »
« Ok ! Tu n’a rien à craindre, personne ne viendra t’embêter. »
Elle me fait un petit signe de la tête et je remonte à notre cabine prendre de l’argent.
Je bataille un moment avec le gérant qui veut me vendre une canette au prix d’une bouteille de champagne. Je fini par l’obtenir pour le double de sa valeur. Voleur !
Je redescends fier tout de même d’avoir quelque chose de frais à boire.
« Et voilà pour toi ! »
Mais je reste scotché sur place par le tableau qui s’offre à moi.
Elle est allongée sur la table, les jambes hautes perchées sur les épaules d’un jeune type qui la besogne sans vergogne. Son peignoir est grand ouvert et deux hommes lui sucent et lui lèchent les seins, tandis qu’elle les branle. Un quatrième est accroupi au dessus de son visage et lui baise la bouche.
Visiblement, sa fureur sexuelle ne s’éteint jamais.
Je suis tout de même furieux après ses hommes qui ont bien dût la chercher un peu.
Mais le petit vieux les défends avec véhémence.
« Faut pas leurs en vouloir monsieur. Cette fille a le diable au corps si ce n’est pas le diable lui-même. A peine étiez vous monté, qu’elle s’est installée debout au bout de la table. Elle a ouvert son peignoir et elle s’est mise à se branler comme une démente.
Les pauvres gars. Ce ne sont que des hommes. Que voulez vous y faire ? On peut rien contre les démons ! »
Elle se fait prendre par plusieurs hommes, devant, derrière, sans même s’apercevoir que je suis là, ma canette à la main, comme un con.
Les commissures de ses lèvres laissent échapper du foutre qui coule de nouveau dans ses cheveux.
Sa chatte, son cul, dégueulent à gros bouillons des jus mélangés de ses amants d’un soir.
Je me sens bizarre. Frustré. Abandonné.
Merde ! Je suis en train de tomber amoureux de cette insatiable baiseuse.
Elle se laisse entrainer dans une salle de relaxation par deux hommes, suivit par dix autres au moins, mateurs et baiseurs réunis pour finir cette fantastique nuit.
Pour eux du moins car moi, je crois bien que j’en souffre terriblement.
Je ne peux résister au besoin d’aller voir ce qu’il se passe.
A quatre pattes, elle se fait remplir par les trois trous. Elle est à nouveau couverte de foutre qui coule dans ses cheveux, sur ses hanches, ses bras, ses joues.
Un type se retire de l’antre baveux.
« Vous la voulez ? »
Si je la veux ? Evidement que je la veux. J’ai besoin de cracher ma colère, mon amour, ma déception. Les sentiments se mélangent dans ma tête.
Je m’installe derrière elle. Je suis certain qu’elle ignore que le membre qui pénètre cette accumulation poisseuse et sirupeuse, m’appartient.
Je laisse éclater mon exaspération et claque à tour de bras les fesses secouées par mes assauts.
Surprise par cette brutalité, elle se retourne et m’aperçoit.
Et là, il se passe une chose incroyable et impensable.
Elle jouie !
Pas une petite jouissance de bazar. Non ! Une jouissance d’exception comme il en arrive qu’une fois dans une vie.
Elle pousse un cri déchirant tout en basculant sa tête en arrière.
Elle s’écroule sur ses avant bras et hurle de nouveau.
La voir ainsi me rend fou et accélère ma libération.
« Je viens !! Je viens salope ! Haaaaa ! Lilyyyyyyy ! »
Elle me répond et explose.
« Ouiiiiiiiii ! »
Son vagin émet un son étrange, mélange de succion et de chasse d’eau. Un jet puissant et incontrôlé s’en échappe, éclaboussant mes couilles, mes cuisses, chassant quantité de foutre qui était encore prisonnier de son ventre.
Nous nous effondrons, l’un sur l’autre.
Essoufflée, radieuse semble t’il, elle me chuchote :
« J’ai jouie ! Claude ! J’ai jouie ! »
« Oui ma Lily-rose, tu as jouie. »
Ses yeux se mouillent et de m’avouer :
« C’est la première fois. »
Un haut parleur annonce la fermeture de l’établissement dans une demi-heure.
Nous remontons vers les douches.
Plus de savons. Nous nous lavons mutuellement avec le reste du shampoing puis nous retournons dans la cabine pour nous rhabiller.
Je la regarde discrètement remettre ses bas. Son regard a changé. Elle semble fatiguée bien sur, mais je la sens épanouie, différente, joyeuse, heureuse peut être.
Avant de partir elle désire se rendre aux toilettes. Alors qu’en l’attendant je regarde ma mine défaite dans un miroir, je l’entends soudainement, éclater de rire.
« Hahaha ! Claude ! Regardez ca ! Hahaha ! »
Elle ouvre la porte et je la vois debout, jambes écartées de part et d’autre de la lunette. Elle me désigne son minou. Il bave et coule encore de semences masculine, en longs filets.
« Haha ! Je suis tellement pleine que ca va couler huit jours. Haha ! »
J’éclate de rire aussi.
J’aime son rire. Il est franc, chaud et clair comme le bleu de ses yeux.
Comme chantait Dutronc, Il est cinq heures, Paris s’éveille.
Durant le trajet de retour, elle ne cesse de parler. Une vraie pipelette. Elle rit, me raconte des souvenirs d’enfance, des anecdotes de la vie courante. Plus de trace de timidité ou de honte.
Je fais des tours et des détours. Je n’ai pas envi de la laisser. J’ai peur de la perdre. Pourtant, lorsque arrivés devant chez elle, elle me dit :
« Vous montez prendre un café ? »
« Non ! C’est mieux ainsi, crois moi. »
« Pourquoi ? Je ne vous plais plus ? »
« Bien sur que si, jolie idiote. Mais mon cœur s’emballe et je crois que je tombe amoureux. »
« Ha ? Vous aussi ? »
Elle se met à genoux sur son siège, passe ses mains derrière ma nuque qu’elle caresse tendrement. Elle approche lentement son visage du mien. Je me noie dans l’eau de son regard. Ses lèvres frôlent les miennes puis glissent jusqu’à mon oreille.
Elle chuchote.
« Ne m’abandonnez pas. S’il vous plaît ! Ne m’abandonnez pas ! »


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