Claire Et L'Orchidée Noire (6)

Il faut avouer qu'elle n'a pas très bien dormi cette nuit-là, mais cette fois elle ne reculera pas. Son samedi est studieux, entre repos, stress et impatience. Toujours le même rituel avant son départ en taxi vers 21h30, et la voilà devant la maison de Pierre. Comme il y a quelque mois, elle est cordialement accueillie, avant que Pierre ne prenne la parole, d'un ton sec mais courtois :
- Je ne vais pas tout te réexpliquer, Claire. Je vois que tu as été rassurée par ta dernière visite, cela me fait plaisir. Le fait que tu me contactes montre à quel point tu as envie d'être soumise, c'est bien. J’espère que tu ne seras pas déçue. Je te laisse te préparer avec Alicia.
Claire connaît le chemin et attends les consignes à venir. Alicia est plus complice et c'est avec un large sourire qu'elle donne une idée sur la suite de la soirée :
- Je pense que tes sous-vêtements se suffiront. Il n'y a pas de thème à respecter ce soir, c'est no limit !
- Ah ?
- Et oui, tu as de la chance toi !
Claire retire ses vêtements avant que Pierre n'arrive à son tour :
- Très bien, tu es prête ? Je te bande les yeux et on descend.
Claire se laisse faire, puis se laisse guider dans l'escalier avant de pénétrer dans la salle dédiée. Elle sent la chaleur dégagée, la tension, le silence malgré les chuchotements. Pierre lui attache les mains dans le dos, puis la laisse seule. C'est quelques secondes lui semblent une éternité. Elle se sent bien, belle et désirable. Elle se sent aussi bien dans la peau de l'objet sexuel qui va être offerte à la virilité d'hommes venus pour elle, cela l'excite.
Enfin, elle sent les premières caresses, sensuelles et douces. Quelques mains parcourent son corps d'une manière sensuelle, leur peau est douces, satinées. Des femmes ? Deux corps l'étreinte maintenant, oui ce sont deux femmes, elle sent leurs poitrines le long d'elle, sensation unique et inconnues. Elles lui effleurent le visage, ses yeux sont toujours bandés, multipliant les sensations.

Une de leurs mains lui caresse les seins, avant de les sortir du soutien-gorge sans le dégrafer. Elle lui caresse les pointes, puis descend sa main et glisse sa main entre ses jambes. Tout est fait avec douceur, lenteur et Claire trépigne d'impatience. Un murmure se fait entendre le long de son oreille :
- Tu es bien excitée ma belle, on va te laisser avec nos hommes
Et les caresses cessent, accordant un répit de quelques secondes à Claire, interrompu par l'arrivée d'autres mains. Celles-ci sont d’entrées plus viriles, plus directives. Ses seins sont pelotés, embrassés, son dos et son cou sont eux aussi caressés, ses fesses sont palpés et maintenant doucement fessés alors que plusieurs doigts glissent le long de ses lèvres humides. Le fait de ne rien voir accentue la sensation d'offrande, laissant uniquement la place au plaisir. Elle sent qu'une tension règne, et que les hommes présents ont des gestes sûrs et virils, la rendant d'autant plus excitée. Une autre voix s'approche, qui ne lui laisse pas le choix :
- Sur tes genoux
Toujours les yeux bandés et les mains attachées, Claire se met à genoux :
- Ouvre la bouche
Sitôt sa bouche ouverte, un généreux sexe y prend place, directement au plus profond. Claire ne maîtrise absolument rien et d'une main sur la nuque l'homme lui impose plusieurs gorges profondes, difficile pour elle. Plusieurs minutes et plusieurs hommes usent de la même technique, avant enfin que ses mains soit libérées et son bandeau relevé. Et c'est le choc, ils sont une quinzaine autour d'elle, nus, le sexe tendu. Claire les observe en suçant les verges qui s'approchent. Il y à quelques jeunes, musclés et épilés, quelques trentenaires dont un vraiment charmant, tatoué avec une longue queue fine, ainsi que plusieurs quarantenaires et cinquantenaires, certains ronds et velus alors que d'autres sont affûtes. Au fond elle reconnaît les deux femmes qui l'ont accueillie, ce sont deux femmes d'une quarantaine d'années.
Elles aussi sont nues, en bas, et observent la scène avec délectation.

Claire est maintenant installée en levrette et baisée comme il se doit. Les claques lui rougissent les fesses, et les hommes se régalent chacun leur tour. Un homme se glisse en dessous et la baise à son tour. Claire est aux anges, tellement excitée qu'une deuxième bite la pénètre aussi, lui procurant sa première double vaginale.
C'est une sensation unique, qui la fait jouir assez rapidement. Ils sont plusieurs à se succéder dans cette position, pour le plus grand plaisir d'Claire, maintenant complètement abandonnée au plaisir. L'homme qu'Claire avait repéré arrive à son tour et s'allonge à côté :
- Allez viens sur moi
Claire ne se fait pas prier et profites ce cet instant. Elle s'installe sur lui et lui fait l'amour en le regardant dans les yeux. Elle est perdue dans ses grands yeux verts quand celui-ci retire son sexe et lui glisse à l'oreille :
- Mets-la dans ton cul
- Ah oui, t'es comme ça
- Oui je vais te baiser le cul
Elle s’exécute en l'embrassant, son long sexe s'introduit pour une sodomie qui se révélera assez intense. Pendant de longues minutes, Claire agrippe à lui pendant qu'il la sodomise sans ménagement, sous le regard interloqué des autres participants. Quelque chose de bestial se passe entre ce couple, Claire se laisse baiser durement, tout en l'embrassant et le serrant de toutes ces forces. Il relâche enfin l'étreinte en glissant vers sa chatte, mais le répit est de courte durée, un autre homme prenant le relais dans son cul. Les doubles pénétrations s’enchaînent, Claire sent les hommes se succéder, tandis que son amant l'embrasse à son tour. Elle se redresse enfin, pose ses mains sur la poitrine de son homme et le baise en le toisant. L'homme la pelote, se laisse faire, avant de reprendre les choses en mains. Il la replaque sur lui et lui remet dans le cul avant de lui souffler :
- on va-t’en mettre deux, tu vas aimer petite chienne
Claire n'a pas le temps de réagir, qu'un deuxième chibre s'approche et la pénètre péniblement.
Son anus est tellement dilaté que les deux queues peuvent commencer d'infernaux va et vient. Elle ne se pensait pas capable d'une double anal et la voilà maintenant au milieu d'un gangbang de fou furieux.
- Alors tu aimes, chiennasse ?
Claire ne pouvait répondre. Elle hurlait maintenant de plaisir sous les coups de boutoirs. C'était tant physique que le fait d'être allé au bout de ses fantasmes qui la faisait prendre son pied. L'homme sous elle l'attirait tellement, il avait quelque chose d'indescriptible, mais c'est lui qui la martyrisait depuis trente minutes, que devait-elle en penser ?
Claire est devenue un animal sexuel, elle subit un véritable assaut auquel elle ne résiste pas. Cela fait maintenant dix minutes qu'elle pratique une double anale sauvage, complètement submergée par la fougue ambiante. Enfin, elle est redressée, assise et rejoint par les deux femmes du début. Celles-ci la caresse, et c'est toutes les trois qu'elles vont recevoir la jouissance des hommes présents.
Complètement épuisée, Claire se retire, se douche et s'habille, en compagnie d'Alicia qui la regarde avec jalousie et bienveillance. Elle a été capable de s'abandonner complètement, satisfaisant un nombre d’hommes considérables et semblait heureuse de sa soirée.

Bizarrement, cette expérience avait comblé un fantasme. Elle avait pris du plaisir et n'avait plus besoin de s'identifier à une inconnue sur une vidéo, elle était devenue cette inconnue et cela la comblait. Néanmoins, ses besoins n’avaient pas changés, Claire restait habitée par un désir intense et souhaitait continuer à jouer avec le corps qui était le sien. Elle assumait pleinement ses envies et ce secret qui n'allait pas durer.
Est-ce le hasard, mais Claire ne supportait plus son travail, son encadrement et avait besoin de liberté, si bien qu’elle reprit la sienne et démissionna de son travail. Elle se sentait libre mais se retrouvait au chômage. Elle passa pas mal de temps chez ses parents, s’écartant de Nantes et de ses soirées spéciales.
Elle avait vécue quelque chose de fort, et même si elle ne s’interdisait rien, même si elle est restait abonnée aux actualités de l’Orchidée Noire, elle attendait autre chose.
Du sexe sûrement, mais avec un seul homme, son homme.

FIN

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