Exhibition

Le ciel est noir, près à craquer. Les gens sont cloitrés chez eux, couchés sous des ventilateurs, espérant se rafraichir un peu.
J’en suis à ma énième douche et je suis toujours aussi moite. Je n’en peux plus. Il faut que je sorte.
Je viens d’avoir trente cinq ans et je n’ai jamais connu un été aussi lourd. Un orage tout les deux jours. Bravo Cathy ! Réussie les vacances.
En plus mon bonhomme est parti en Grèce avec ma fille. Il a gagné un voyage pour deux personnes et a préféré emmener notre fille, à moi. Pfff !
Bon, c’est vrais, elle a beaucoup travaillé cette année et était très fatiguée, mais quand même. Moi aussi j’ai le droit de me détendre. S’il croit que je rigole tout les jours à remplir la paperasse et répondre au téléphone du cabinet médical, il se plante ! Secrétaire de toubib ce n’est pas de tout repos tous les jours.
Pour palier à cet air irrespirable, je ne vois qu’un endroit…Le bois.
Rien qu’à cette idée, je me sens déjà plus fraiche.
Je fouille mon armoire et j’en sors une robe d’été très légère et colorée. Au diable les sous vêtements. Ils me tiendraient trop chaud. Je ferme les boutons de la robe, sauf ceux du haut et du bas. J’aurais moins l’air d’ si l’air circule. Une paire d’escarpins qui entourent mon mollet d’un lacet, et en route.
J’avais raison. A peine engagée dans le sous bois, je sens la fraicheur caresser mon corps.
Je suis étonnée de ne pas voir plus de monde. En une demi-heure je n’ai croisé que deux personnes.
Je suis une petite allée balisée pour les sportifs. A intervalle régulier, il y a des points avec des panneaux indiquant de petites choses à exécuter ou de petits exercices à faire.
Par exemple, ici, on doit traverser une poutre très fine.
Avec cette chaleur, les sportifs sont au repos. Et c’est ce que je vais faire. Me reposer un peu.
La poutre est pile à la bonne hauteur et je peux y poser mes petites fesses.
Les talons de mes chaussures ont ramassés toutes les feuilles qu’ils pouvaient.

Bon ! Je reconnais que je n’ai pas choisi la paire idéale pour ce genre de ballade.
Je plie une jambe, puis l’autre, afin d’atteindre mes talons pour les nettoyer.
Soudain, j’entends un bruit. Une branche qui craque peut être.
Puis, devant moi, derrière un gros buisson, il me semble apercevoir une masse sombre.
Je ne distingue pas très bien. Avec ce ciel noir, le sous bois est un peu obscur.
Je suis parcourue par un grand frisson lorsqu’un homme sort du fourré.
Je m’apprête à partir lorsqu’il se dirige vers moi. Je suis tétanisée et incapable de bouger.
C’est un homme d’une cinquantaine d’année. Il porte un imperméable ouvert.
Ce que je vois me sidère.
Dessous, il est torse nu. Je vois nettement son poitrail velu. Plus étrange encore…il a le sexe à l’air et il se masturbe doucement.
C’est déjà très déroutant en soit, mais ce n’est pas tout.
Il ne porte pas de pantalon…ou plutôt, il ne porte pas de haut de pantalon. Il n’a que les jambes qui tiennent grâce à de gros élastiques au niveau des cuisses, tout comme des bas auto-fixant.
Je comprends de suite que son imper fermé, personne ne pourrait imaginer qu’il soit nu dessous.
Je ne sais pas très bien quelle attitude avoir.
Crier ? Il n’y a personne et je pourrais le mettre en colère.
M’enfuir en courant ? Ca pourrait l’inciter à me poursuivre, me rattr, me…Bref ! Ca pourrait l’énerver.
Ne pas bouger ? C’est ce que je fais.
Il s’approche lentement.
Il ne semble pas méchant. Il a une bouille ronde, chauve, et porte des lunettes. C’est l’archétype du vieux garçon.
Il s’arrête à trois mètres de moi. Il me contemple en caressant sa queue gonflée. Je vois distinctement son gland violacé qui goutte une liqueur transparente.
Sa respiration est courte, ses yeux brillants.
Pas de doute il est très excité.
Je m’apprête à lui dire de partir et de me laisser tranquille, quand soudain, il pousse un petit râle.

Il se branle plus fort, s’avance d’encore un mètre et jouit à mes pieds en de longs jets blanchâtres.
Une fois fait, il se sauve comme un voleur, sans même prendre le temps de refermer son imper.
Mes jambes tremblent, flageolent.
Putain ! Il m’a vraiment foutu les jetons.
Du coup, ma promenade est finie, je rentre chez moi.

Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. A cause de la chaleur bien sur, mais également à cause de cet homme au bois.
Je me suis repassé le film dans ma tête, imaginant plusieurs scenarios dont je ne parlerais jamais.
Mais, vers deux heures du matin, je me suis surprise à me masturber comme une malade et jouir comme une démente.

Il fait toujours très lourd. Il n’est pas tombé une seule goutte d’eau.
Habillée comme hier, je reviens sur les lieux de ma mésaventure, comme pour l’exorciser.
J’ai les mêmes soucis avec les feuilles et mes talons. Impossible pour moi de porter autre chose que des hauts talons, vu que je n’ai que ca. C’est mon péché mignon.
Je m’assois au même endroit. Sur le sol ou les feuilles, aucune trace.
Je souris. Qu’est ce que j’espérais en revenant ici. Je suis une idiote.
Mais au moment de partir, tout comme hier, l’homme surgit du buisson.
Je suis étonnée de le revoir, mais je n’ai plus peur. Lui non plus car il s’approche plus vite et plus près. Il pourrait me toucher en tendant la main.
Son sexe est dur et très nervuré. Ses yeux écarquillés me caressent de haut en bas.
Les fantasmes de ma nuit me rattnt. Je me sens troublée et excitée.
Je sais que c’est de la folie, mais j’ai envi de faire plaisir à cet homme.
Je déboutonne lentement ma robe et l’ouvre entièrement. Assise sur le bord de la poutre, j’écarte les jambes en grand, les plaçant de part et d’autre des siennes.
Encouragé, il fait encore un pas. Son dard est face à mes seins que je caresse et malaxe.
Je suis surprise qu’il ne tente pas de me toucher.
Peut être ne veut t’il pas gâcher le cadeau que je lui fais en allant plus loin, trop loin ?
Alors, c’est moi qui vais plus loin.
Je glisse une de mes mains vers ma chatte et je m’introduis deux doigts. De ma main libre je… prends ses couilles et je les presse tendrement.
Je ne m’étais même pas rendu compte qu’il avait le sexe aussi lisse qu’un nouveau né.
Pour la première fois, j’entends le son de sa voix.
« Ho oui ! C’est bon ! Continuez ! Ne vous arrêtez pas ! Hummmm ! »
Sa voix est chaude, rassurante.
« Vous voulez que je vous suce ? »
« Harggg ! »
Trop tard. Deux puissantes giclées viennent éclabousser mes seins et mon ventre.
Je me penche et tourne ma langue sur le gland soulagé, récupérant les dernières gouttes.
J’aurais aimé parler avec cet homme, mais il a préféré s’en aller.
Je reste seule au milieu des grands arbres.
Je fais glisser le foutre encore chaud vers mon vagin et je me branle avec cette mixture gluante jusqu’à en jouir fort.
« Ho ouiiiii ! Baisez-moi ! Baisez moi tous ! »
J’aurais tellement aimé qu’il y ait d’autres hommes dans le coin.
La pluie se met à tomber. Fort. Très fort.
Les jambes écartées, je me laisse inonder par les grosses gouttes qui traversent l’épais feuillage.
Sur et certaine de ne pas rencontrer quelqu’un sous ce déluge, je rejoins ma voiture, robe grande ouverte, épaules dégagées.

Cette aventure aurait dû s’arrêter là.
Pourtant, arrivée dans mon ascenseur, je ne peux m’empêcher d’ouvrir ma robe et de me masturber.
Je commence à comprendre.
La peur de me faire prendre augmente mon excitation. Plus mon étage se rapproche, plus j’ai de plaisir et lorsque la porte s’ouvre sur mon palier, je suis prête à jouir de nouveau.
Heureusement pour moi, je ne me suis pas fait surprendre.

Deux jours passent.
Je suis bien décidée à ne pas retourner au bois. De toute façon, je sais comment cela se terminerait et ca n’a pas grand intérêt.

Il faut que je pense à autre chose.
Depuis un bout de temps, je dis qu’il faudrait que je fasse du tri dans mes fringues. Voilà une très bonne occupation. Une heure après, je me retrouve avec deux tas de vêtements, dont un à jeter ou à donner.
Je mets les affaires dans un grand sac, mais je m’arrête sur une vieille jupe. Un concept débile vient de germer dans mon cerveau, reprenant l’idée de l’homme du bois.
Je m’arme d’un ciseau et je découpe le bas de la jupe. Je fouille dans mon placard pour retrouver un imperméable court qui s’arrête aux cuisses, du fil, une aiguille et voilà le travail.
Je me déshabille et enfile l’imperméable trafiqué.
Je le ferme…
C’est parfait. On a vraiment l’impression que je porte une jupe.
Whouaaa ! Je suis trop forte !
Mais aurais-je le courage de m’exhiber à mon tour ? Pour une femme c’est nettement moins évident et beaucoup plus dangereux, je pense.
Le tissu ample frôle mon corps. Ca fait comme de légères caresses et ca m’excite. J’ai envie de me…
Mais oui ! C’est ca ! Pouvoir me promener nue dans la rue et me caresser, sans que personne ne le sache !
L’idée m’emballe et je défais les coutures du fond de mes poches avant de refaire un essai devant le miroir.
J’enfile et ferme l’imper… Bien !
Le bout de jupe qui dépasse laisse à penser que j’en porte une. Il me faudra un joli foulard pour cacher mon décolleté trop nu.
Je glisse mes mains dans les poches et elles rentrent en contact avec mes cuisses.
Hummmm ! C’est délicieux et très discret.
Je touche mon sexe. Je mouille comme une salope. Ce truc me rend folle d’excitation.
Je dois l’essayer tout de suite.
Je descends dans le parc en face de chez moi. Cette histoire m’a prise toute l’après midi et le jour s’en va déjà. Il pleuviote à moitié. Dommage, il n’y aura pas beaucoup de monde, mais pour mon coup d’essai c’est peut être aussi bien.
Je croise une dame avec son chien. Je me branle le clito et lui fais un grand sourire. Elle me le rend. Elle n’a rien perçu.
Un vieux monsieur. Je tire sur une de mes grandes lèvres d’une main et me masturbe de deux doigts de l’autre. Lui aussi me rend mon sourire.
Je suis trempée et mes jambes flageolent un peu. Je suis prête à jouir mais je ne trouve plus personne pour être complice involontaire de mon plaisir.
C’est trop bon ! Je ne peux pas rester comme ca et rentrer chez moi. Je saute dans ma voiture et je change de quartier.
Je me gare et arpente à pied une petite avenue bordée de platanes. Il n’y a pas de piéton. Surement à cause du temps et de la pluie qui tombe de plus en plus fort.
Je m’abrite dans une cabine téléphonique. En fait, il y en a deux collées l’une à l’autre. L’éclairage de la première ne fonctionne pas. C’est elle qui a ma préférence.
Je me place face à la route. En ce samedi soir la circulation est dense malgré la pluie.
Je prends le combiné pour faire semblant de téléphoner et je glisse mon autre main dans ma poche et je me caresse doucement, laissant monter le plaisir crescendo.
Parfois, des voitures s’arrêtent momentanément devant la cabine, coincées par un feu rouge.
Je me pique au jeu et je me surprends à me masturber plus fort à ces moments là. Je me rends bien compte que mes gestes, plus larges, plus rapides, peuvent facilement me trahir, mais ca ne me freine pas. Je suis dans un état d’excitation démentiel.
Je suis toute prête à jouir lorsque j’entends du bruit dans la cabine d’à coté.
Un jeune homme vient d’y pénétrer. Il est trempé de la tête aux pieds et se secoue comme un chien mouillé.
Je suis parcouru d’un grand frisson. Je reste scotchée, ma main contre ma chatte et je n’ose plus bouger.
Il m’aperçoit, me sourit, cherche un carnet et compose un numéro et téléphone. L’isolation des cabines est pratiquement inexistante et j’entends tout ce qu’il dit. Il appelle un ami, parle d’une fille qui n’est pas venu à un rendez vous, de sa déception, de…ses couilles pleines.
Couilles pleines ! Ces mots résonnent dans ma tête. Mon cœur s’emballe sans raison et je sens mon antre bouillant déborder de jus.
J’imagine ce jeune homme se tourner vers moi, puis après avoir sorti son sexe, se masturber avec ardeur pour vider ses « couilles pleines » de jus chaud sur le carreau qui nous sépare.
Je n’en peux plus. Qu’est ce qui me prend ?
Je déboutonne mes boutons rapidement, et tournée vers lui, j’écarte mon imper pour lui dévoiler ma nudité.
Il n’a encore rien vu, son regard étant posé sur la rue.
Je suis transpercée par une onde de plaisir encore inconnue de moi. Je suis transportée sur une vague de jouissance sans même me toucher. Pourtant j’ai très peur.
Soudain…Il se tourne vers moi.
Il sursaute et reste bouche ouverte un petit moment, se demandant s’il ne rêve pas.
Ses yeux sur mon corps augmentent encore ma libido et sans le lâcher du regard, je reprends ma masturbation, jambes légèrement fléchies sur mes talons aiguilles.
« Paulo ! Tu ne vas pas me croire ! Dans la cabine d’à coté, y a une nana à poil qui se branle ! »
De l’entendre parler de moi me rend complètement folle de désir et je plonge deux doigts en moi.
Mais soudain, il relève la tête. Il semble blanchir. Il raccroche, sort de la cabine et s’éloigne rapidement.
Derrière moi, la porte s’ouvre brusquement.
D’instinct je rabats les pans de mon manteau sur moi et je me retourne.
Il y a là un homme, type baroudeur, cheveux très courts en brosse, une cinquantaine bien marquée.
Il m’extirpe de la cabine sans ménagement en me tirant par le bras.
« Hé ! Qu’est ce que vous faite ? Vous me faite mal ! Arrêtez ! »
« Fais pas ca là ! C’est dangereux chérie, il y a trop de monde ! Viens avec moi, je connais un endroit plus tranquille. Viens, tu n’as rien à craindre. »
Il me lâche et monte dans une voiture garée juste devant la cabine. Je ne l’ai pas vu venir, ni se ranger et encore moins s’approcher de la cabine. Ce type sort de nulle part.
Il m’a fait une peur bleue et je me reboutonne à la hâte, en tournant le dos à la route. Je suis bien décidée à prendre mes jambes à mon cou, lorsque je l’entends à nouveau.
« Allez ! Monte ! Ce n’est pas très loin ! Allez merde ! Je t’ai dis que tu n’avais rien à craindre ! Tu veux t’amuser, oui ou non ? »
Il a ouvert la porte coté passager et il c’est pratiquement couché sur les sièges pour me parler.
Je suis déchirée entre l’envie de m’enfuir et celle de faire confiance à cet homme. Mon cœur bat la chamade, mes joues sont rouge et mes mains crispées, mais je sens aussi mon entrecuisse inondé.
« Bon ! Comme tu veux ! Moi, je me tire ! Salut !»
« Non ! Attendez ! »
Ma déraison a parlé et je grimpe dans la voiture.
Il démarre et quitte rapidement l’avenue pour s’engager sur de petites rues. Il semble savoir parfaitement ou il va.
« Comment t’appelles-tu ? »
« Cathy. »
« Y a longtemps que tu te fou à poil comme ca ? »
« Non ! C’est la première fois, je vous jure ! Je voulais juste essayer, je le ferais plus ! »
Il s’amuse de mon air apeuré.
« Haha ! Alors toi !...Et en plus, je suis sur que c’est vrais ! Mais si tu ne le fais plus jamais, il faut au moins que cette première fois soit mémorable. Pas vrais ? »
Je n’ose pas répondre.
Il pénètre dans une toute petite rue déserte et mal éclairée. Elle est à sens unique et le stationnement n’est possible que d’un coté.
Il trouve une place et range son véhicule. Il coupe le moteur, détache nos ceintures de sécurité et il se penche vers moi en passant un bras autour de mes épaules.
Il pose son autre main sur mon genou et il le caresse doucement. Le contact de ses doigts sur ma peau me fait frémir.
« Tu as peur ? »
« Oui…un peu. »
Il approche son visage du mien. Ses lèvres frôlent ma joue, descendent vers mon cou ou il y dépose un baiser mouillé. Ses doigts défont les boutons de mon imper en commençant par le bas. J’entends sa respiration au creux de mon oreille.
Il chuchote.
« Tu n’as pas à avoir peur. Tu ne crains rien avec moi. Je sais comment faire jouir les salopes comme toi. »
Mon imper est libéré de ses boutons. Il l’écarte doucement et fait courir sa main sur mon corps.
« Humm ! Tu sais que t’es bien foutu, toi ? T’a quel âge ? Trente ans, à peine ? »
« Trente cinq. »
« Superbe ! Drôlement bien foutue ! Fais voir ta chatte ! Fais-moi voir si tu mouille ! »
Il pénètre deux doigts sans effort dans mon intimité inondée. Il me branle doucement et je commence à me détendre un peu.
J’ondule doucement sur mon siège alors que sa bouche, après avoir délaissé la mienne, aspire mes tétons dressés, l’un après l’autre.
« Ca te plais ? »
« Humm ! Oui, c‘est bon ! Continuez ! Hummm ! »
Mais soudain !...
« Descend ! »
« Quoi ? »
« T’a bien entendu ! Descend et ne t’avise pas de rattacher ton manteau ! »
« Mais non ! On pourrait me voir ! »
« Ben oui ! Justement ! Ce n’est pas ce que tu voulais ? T’exhiber ? Allez ! Descend putain, et inutile de vouloir me fausser compagnie, je te rattrai. »
Il me pousse dehors, ferme la portière et ouvre la glace.
« T’a de la chance, il pleut plus ! »
Dans la pénombre, j’aperçois un jeune homme qui vient tout droit dans notre direction.
Je panique un peu.
« Bon, allez ! Vous avez assez ri ! Laissez-moi remonter ! S’il vous plait ! »
« Pas question ! Appuie-toi à la voiture et ouvre ton imper en grand ! Ca…c’est de l’exhib ! Montre-moi que tu es capable et tu pourras remonter ! Ne me dis pas que tu n’es qu’une vulgaire allumeuse ? Je serais très déçu. »
Il me défie. A moi de lui montrer de quoi je suis capable.
Je respire un grand coup et je m’adosse à la voiture. Perchée sur mes hauts talons, les mains dans les poches et le manteau grand ouvert sur ma nudité, je dois renvoyer l’image d’une pute faisant le trottoir.
Bizarrement, je m’en sens très excitée.
Le jeune homme approche et passe devant moi, tout près. Il semble étonné de me voir ainsi. Il me dévisage, sans s’arrêter. Il continu son chemin en se retournant pour continuer à me voir et disparait au coin de la rue après s’être cogné dans un poteau.
« Hé bien, voilà ! Tu vois ! Ce n’était pas si difficile, non ? Et je suis sur que ca t’a plu. Pas vrais ? »
Je vais dans son sens pour en finir.
« Oui, c’est vrais ca m’a plu. Allez, ouvrez ! »
« Attend Cathy chérie ! On s’amuse bien, on ne va pas s’arrêter là ! Ce serait dommage, non ? »
« Vous m’avez promis ! Ouvrez-moi ! »
« Oui chérie, quand tu aura passé l’épreuve du feu. Ca, c’était juste un échauffement. Enlève ton imperméable ! »
« Quoi ? Que je… »
« Tu a très bien entendu. Enlève ton imperméable et donne le moi. »
« Mais je… »
« Donne moi ce putain d’imper ou je me tire ! Tant que je suis là, il ne t’arrivera rien ! »
Je jette un œil à droite, puis à gauche. La rue est déserte. Les volets des fenêtres des immeubles aux alentours sont presque tous fermés. Seules quelques lumières d’appartements trahissent une présence humaine, mais il n’y a personne aux fenêtres.
« Bon ! Mais pas longtemps ? Vous me jurez ? »
« Tu enlève ton manteau et tu me le donne. Tu fais le tour de la voiture en marchant et voilà ! Tu pourras reprendre ton manteau ! Ca marche ? »
Facile pour lui. Mais en même temps, c’est l’occasion rêvée de tenter l’expérience de l’exhibition totale, sans risque. Je ne risque même pas d’être vue, il n’y a personne. Finalement, ce n’est que pour lui que je vais me mettre nue en pleine rue.
Un dernier coup d’œil aux alentours et je me décide.
Je laisse glisser l’imper dans mon dos et je le jette dans la voiture.
L’impression est indéfinissable. C’est du bonheur à l’état pur. Je me sens belle, désirable. Je sens la ville sur mon corps. Mes tétons pointent à m’en faire mal. Mon antre est trempé et de la cyprine s’en échappe et coule sur mes cuisses.
Je fais le tour du véhicule et m’arrête près de sa vitre avec une envie folle d’exciter cet homme.
Je malaxe mes seins et glisse une main vers mon ventre, puis sur mon sexe.
C’est étrange, mais je n’ai plus peur.
Je me masturbe avec frénésie en pleine rue. Je le vois qui sort son sexe et qui se masturbe à son tour en contemplant mes doigts qui vont et viennent dans ma chatte, juste devant son nez.
Puis, je continu mon périple autour de la voiture. Mes talons hauts habillent ma démarche. Je sais mes jambes belles et galbées, mes reins creusés et mes fesses, dures, qui roulent à chaque pas.
Je suis de retour face à ma portière. Je me penche et là…surprise.
Il s’est assit à ma place.
J’imagine que c’est pour pouvoir encore profiter du spectacle, le plus possible. Alors je pense lui offrir ce qu’il désire en écartant mes grandes lèvres et en approchant mon sexe de lui pour qu’il le contemple de très près.
Un bruit, plus loin dans la rue, me sors de la béatitude dans laquelle je m’étais enveloppée et c’est avec regret que je reviens à la réalité.
« J’ai fait ce que vous vouliez. Rendez-moi mon manteau maintenant. »
« Mais oui, bien sur. Il est à mes pieds, prend-le ! »
Sans réfléchir plus, je me penche dans l’habitacle et tends mon bras vers le tapis de sol.
Naïve que je suis.
Une main puissante appuie sur ma nuque et plonge mon visage sous le ventre de l’homme. Son sexe et son gland humide s’écrasent sur ma joue.
Surprise, je ne parviens pas à m’agripper et je perds l’équilibre. La glace pas totalement baissée, me fait un peu mal au ventre.
« Aille ! Qu’est ce que vous faite encore ? »
« T’a pas une petite idée ? Puisque t’es là, profite s’en pour me faire du bien ! »
Je comprends qu’il ne sert à rien de protester et que plus vite se serra fait, plus vite je pourrais couvrir mon corps.
Finalement, je ne dois pas être totalement sortie de mon étrange possession et l’odeur poivrée de son sexe réveille mes envies de sexe.
Pliée en porte feuille sur la portière, je gâte cet homme, enfonçant sa queue loin dans ma gorge, alors que mes fesses sont exposées à tous vents.
Une de ses mains appuie sur ma nuque, tandis que l’autre malaxe ma poitrine. Mais alors, à qui appartient celle qui vient de se poser sur mon dos et cette autre sur mon cul ?
Très vite mon sexe est fouillé et pénétré par de nombreux doigts. Mon clito est sollicité et branlé avec frénésie.
Mon plaisir monte et je vais jouir lorsque je sens un gland chaud se poser contre ma vulve.
Emportée dans un contentement incontrôlable, je pousse mon cul en arrière pour accueillir l’énorme pieu en moi.
J’accélère ma succion pour me mettre en rythme avec les coups de buttoir qui percutent maintenant mon utérus.
Des soubresauts m’annoncent la délivrance proche de l’inconnu. Je contracte mon vagin comme si j’avais peur qu’il m’échappe. Je ne peux retenir un cri de satisfaction quand un bouillonnement long et chaud inonde ma grotte.
« Ho ouiiii ! C’est bon ! Ouiiii ! Hummmm ! Encoreee ! »
Je ne pensais pas si bien dire, ni être exaucée si vite. A peine libérée, ma chatte est de nouveau remplie par un sexe encore plus gros, plus long. Impossible pour moi de voir mes baiseurs, mais je ne serrais pas étonnée qu’il s’agisse d’un black.
Ma pudeur, mes craintes, tout a disparu ne laissant de place que pour le plaisir et la jouissance.
Nouveaux soubresauts, nouvelles vagues de foutre qui remplie mon ventre de plaisirs bouillants.
Mes jambes me lâchent et je m’effondre épuisée sur la portière.
« Pousse-toi de là ! Lève-toi ! Ouvre la porte et viens t’asseoir ! Vite ! »
Cette succession d’ordres gâche quelque peu ma descente du plaisir intense que je viens de vivre grâce à ces deux…
Je ne saurais jamais qui ils étaient et à quoi ils ressemblaient. La rue est déserte, ils ont disparu.
Mon « mentor », pantalon baissé, a reprit sa place derrière le volant. Je m’installe et constate que mon imper n’est pas par terre. Je n’ai pas le temps de me poser plus de question. Il bascule mon dossier et avant même que je m’interroge je suis couchée sur le dos.
Près de ma tête, j’aperçois mon manteau sur la banquette arrière.
Avec une agilité déconcertante il se dégage de derrière le volant et en quelques secondes seulement il est sur moi et me couvre de son corps.
« J’aime les putains quand elles sont pleines ! Tu vas me régaler, salope ! »
Je m’écarte en grand et cale mes talons sur le tableau de bord. Je me fais langoureuse pour l’accueillir. Bras relevés, accrochée à l’appuie tête, j’ondule mon corps.
« Hooo ouiii ! Prend moi ! Prend moi ! »
Je le sens plonger en moi au milieu des liqueurs gluantes. De gros paquets gras s’échappent et coulent vers mon anus.
« Hummm ! Tu es remplie à ras bord, poufiasse ! Je vais te remplir encore, sale chienne ! »
Il me baise fort. Ses couilles frappent fort et éclaboussent mon cul des secrétions libérées.
« Ha ouiii ! Je jouiii ! Tiens prend ca, salope ! Et encore ca ! Sac à foutre ! Ouiii ! »
Je sens ma chatte qui refoule le trop plein de liquide dans des bruits de succions et de ventouses.
Haletant, il s’effondre sur moi un instant. Puis, il se redresse péniblement et rejoint sa place tout en remontant son pantalon.
Je reste allongée encore un instant pour finir de savourer le plaisir que j’ai reçu, jusqu’au moment ou…
« Putain ! Lève-toi ! Salope ! T’es en train de niquer mon siège ! Dégage ! Sors de là ! Merde ! »
Il ouvre ma porte et me pousse dehors. Me voilà une fois de plus nue en pleine rue.
« Donnez-moi mon manteau ! S’il vous plait ! Donnez-moi mon manteau ! »
Il s’en fou. Il a refermé la portière et frotte son siège avec un mouchoir.
Je sens du sperme froid couler le long de mes cuisses. Je me sens vulnérable et humiliée.
Des larmes me montent aux yeux lorsque je le vois démarrer la voiture et se dégager de la place de stationnement.
« Salaud ! Mon manteau ! Salaud ! »
Il démarre sur les chapeaux de roues en faisant crisser ses pneus.
Je reste comme une conne au milieu de la rue, ne sachant plus quoi faire.
Il a parcouru cent mètres, lorsqu’il s’arrête. Il ouvre sa glace et jette mon imperméable dans le caniveau.
Surement dans l’intention de réveiller tout le quartier, il klaxonne plusieurs secondes et redémarre dans un vrombissement d’enfer.
Je cours avec mes talons, au risque de me tordre une cheville. Mais je n’ai pas de temps à perdre, plusieurs lumières se sont déjà rallumées et des volets s’ouvrent.
Je me cache entre deux voitures pour enfiler mon manteau et je reste prostrée là plusieurs minutes attendant que les lumières s’éteignent de nouveau.
Je remonte la rue en longeant les murs. Je ramasse au passage le mouchoir qu’il avait jeté pour m’essuyer un peu.
Je mettrais trois quart d’heure pour retrouver ma voiture et rentrer enfin chez moi.

A suivre…

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