Dinanta

A un peu de lingerie, tu succomberas ma belle Dinanta. Mes formes vulgaires, je les mettrais en valeur grâce aux artifices de la féminité, grâce à des bas en dentelle noire, un string faisant ressortir mes fesses, peu de vêtements, tout pour que tu succombes au premier regard que tu feras glisser sur moi. Tes beaux yeux me déshabilleront, et je suis certaine de pouvoir distinguer l'envie en eux, tu n'auras alors qu'à ordonner à tes mains de déshabiller ta Francesca, elle ne résistera pas et se laissera dévoiler, jusqu'à l'impudeur.
Puis viendra sans nul doute la timidité, celle d'une femme n'osant aimer une autre femme, pourtant offerte sans tabous, cette timidité disparaîtra avec notre première étreinte, mes mains glisseront sur tes hanches, remonteront effleurer tes seins divins, mes lèvres déposeront mille baisers sur ton cou, sur tes joues, ton front, tes propres lèvres. N'espères pas résister ma belle Dinanta, il est ici question d'un baiser de ta Francesca.

... ... ...

Petit creux de la nuit. Je descend à pas de loups dans la cuisine, vêtue uniquement d'un shorty de satin blanc, mes tétons pointent à cause du froid mais je prend le temps de m'arrêter devant la porte entreouverte de ta chambre, tu dors la couette repoussée sur le parquet, étendue sur le ventre, m'offrant tes fesses rebondies en spectacle, je retiens mon souffle. Dieu que tu es belle... J'arrive devant le frigo et l'ouvre, souriante comme si je me trouvais devant une caverne au trésor. Tu as sélectionné uniquement des bonnes choses, très caloriques, très sucrées, et je t'adresse une prière en prenant un bol de fraises. Je savoure lentement, en équilibre sur un pied puis l'autre, afin de ne pas les voir geler sur le carrelage, un peu de jus dégouline sur mon menton, je dois avoir l'air d'une goinfre. Tes mains sur mes épaules me font sursauter, je me retourne pour te découvrir, une nuisette noire à la bretelle impudiquement descendue révélant un sein volumineux, magnifiquement succulent.

Je m'excuse de t'avoir réveillée, mais tu me souries simplement, de ce sourire qui dissipe la grisaille, tes yeux sont rivés sur mes seins, tu me dis que je vais attr froid, que je dois me couvrir, tu prends mes mains dans les tiennes, les frictionnant en lorgnant sur les fraises, déjà bien entamées, je libère ma main et en porte une à tes lèvres, tu croques et ta mine réjouie me fait sourire. Tu hésites un peu, puis viens te coller contre moi, tes bras frottant mon dos, tu marmones que tu veux me réchauffer, et je sens ta nuisette glisser sur le sol, tu fais mine de la rattr, mais je t'en empêche. Seins contre seins, nous nous caressons tendrement, la folie lesbienne d'une étreinte sauvage n'est pas loin, mais nous grelottons et de simples et douces caresses sont très agréables. Je te fais croquer une autre fraise, tu la coinces entre tes lèvres et m'invite à y goûter. Nos bouches s'effleurent, nous frémissons ensembles, et succombons en même temps. Tes mains glissent sous mon shorty, s'emparent de mes fesses qu'elles malaxent, les miennes vont sur tes hanches, nous nous embrassons encore et encore, éclairés uniquement par la veilleuse du frigo, nos baisers ont un goût de fraise, je t'aime ainsi fantasmée aussi, Dinanta.

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