Renée, Femme Dominatrice

RENÉE, FEMME DOMINATRICE Par Gérache
J’ai connu Renée, il y a quelques années déjà, quant elle était venue en Algérie pour tenter de placer un nouveau système d’industrialisation et de montage rapide de logements. Elle était à la tête d’un petit bureau d’études français qui avait mis au point le nouveau procédé et qui avait le monopole du brevet.
Le système intéressait beaucoup ma société de réalisation et de promotion immobilière. Il offrait des perspectives intéressantes autant en termes de coûts de réalisation qu’en celui, tout aussi stratégique, du raccourcissement de délais de construction. C’était un bon moyen de construire beaucoup de logements en une période de temps très courte. Il y avait beaucoup d’argent à gagner, tout en contribuant très fortement à la réduction de la terrible crise du logement qui frappait le pays, depuis des décennies.
Notre objectif à Renée et à moi, était de créer une société commune qui mettra en œuvre le procédé et tentera d’accaparer la plus grosse part possible du marché de réalisation de logements. Nos tractations avançaient pas mal. Nous avions eu déjà quatre séances de travail pleines ; il ne nous restait qu’une seule séance pour conclure par un protocole d’accord, étape suprême avant le passage à l’acte de la création de la nouvelle société et à son lancement dans un projet de promotion immobilière bon marché.
Nous nous étions donnés une journée de relâche dans nos négociations. J’avais invité toute la bande – Renée et ses deux collaborateurs ainsi que Soraya, mon assistante, et son mari – à un repas dans un restaurant huppé de la banlieue ouest de la capitale, sur la côte, qui préparait des plats de poissons comme nulle part ailleurs. Nous étions arrivés, pratiquement tous ensemble au restaurant et comme de tradition, le repas fut copieux et très long. Nous profitâmes pour faire connaissance, en dehors des réunions de travail officielles où chacun avait un rôle précis à jouer.

Les discussions portèrent sur pratiquement tous les thèmes, de la vie courante, à la culture, à la religion, à la politique et même aux mœurs.
La chaleur et l’alcool aidant, chacun prit ses aises et les langues commencèrent à se délier. Et c’était à ce moment précis que j’avais remarqué le comportement totalement soumis des deux collaborateurs de Renée. Même au repos, Renée devait exiger de ses collaborateurs le même comportement qu’au travail. Il était vrai que jusque là, je n’avais pas assisté à un seul moment où l’un ou l’autre des collaborateurs avait émis un avis divergent sur un problème ayant trait au nouveau procédé de réalisation. C’était tellement normal que je mettais cela sur le compte d’une stratégie de vente bien préparée et bien rôdée. Mais même sur de sujets plus généraux, qui n’engageaient que les personnes, je ne voyais pas la plus petite divergence d’opinion. Cela me semblait un peu bizarre. Alors qu’entre Soraya, son mari et moi, il pouvait nous arriver de nous disputer sur n’importe quoi, Renée et ses collaborateurs étaient absolument sur la même longueur d’onde, sur tous les sujets abordés.
Je me promettais de tirer cela au clair, en abordant le sujet très polémique des relations hommes femmes dans nos sociétés respectives. Nous avons échoué très rapidement sur les rapports de domination homme/femme et mâle femelle. Nous étions tombés d’accord sur beaucoup de choses : que nos sociétés étaient restées machistes même si les pays du nord avaient évolué plus vite que ceux du sud ; que le pouvoir dans le monde entier était encore entre les mains des hommes. Que les femmes, principalement celles de l’hémisphère nord, avaient tendance à reproduire des comportements d’hommes ; qu’elles se masculinisaient de plus en plus. Que même dans les relations intimes, les femmes n’acceptaient plus la soumission à l’homme.
Nous avons rapidement dérivé sur la relation existant entre l’érotisme, la jouissance et la soumission ou la domination. J’avais insidieusement lancé l’avis que le degré de jouissance d’une femme, au cours d’une relation sexuelle avec un homme était très fortement proportionnel, à son degré de soumission.

- Une femme soumise, affirmai-je avec aplomb, jouit plus et mieux qu’une femme dominatrice.
Je demandais son avis à Soraya, qui baissa les yeux pour ne pas avoir à répondre, sachant que je venais volontairement de m’engager dans une de ces discussions byzantines que j’adorais et qui souvent mettaient en lumière mes opinions très fortement marginales. C’est à, ce moment là que Renée, un peu éméchée par les quelques verres de bon vin qu’elle avait ingurgités, se mit à donner son opinion sur le degré de jouissance des femmes dominatrices.
- Moi par exemple, asséna-t-elle devant ses collaborateurs médusés, je n’ai que des rapports de domination avec les hommes : autant au travail où je suis incapable de dépendre d’un homme que dans la relation amoureuse, où l’homme doit dépendre de mon bon plaisir !
Nous en étions arrivés, absolument là où je voulais. Je savais que maintenant je pouvais la faire parler librement et franchement de ce que je voulais savoir ; comment elle fait l’amour ! Soraya qui me connaissait parfaitement, savait que rapidement la discussion allait dériver sur le cul ; elle dit à son mari qu’il était tard et qu’il était donc temps de rentrer et s’excusa de nous quitter. Elle proposa même aux collaborateurs de Renée de les accompagner à l’hôtel (sacrée Soraya, elle me surprendra toujours par son instinct de fine mouche !); ils acceptèrent, presque heureux d’abandonner leur patronne entre les pattes du loup (ils avaient compris qu’elle était tombée dans le piège que je lui avais tendu et qu’ils n’avaient rien à voir avec la suite de la discussion).
Nous restâmes donc seuls, Renée et moi, qui avions entamé une joute verbale et dont chacun de nous voulait sortir vainqueur. Je ne vous ai pas encore parlé de l’aspect physique de Renée. Elle avait un corps d’athlète, tout en muscles longs. Elle était grande et mince; des épaules larges ; la taille très fine ; des hanches étroites ; un fessier petit et rond, bien mis en valeur par le pantalon de costume qu’elle portait et dont elle avait tombé la veste pour être plus à l’aise.
Sa poitrine était étroite, bien que ses seins qui pointaient sous le chemisier avaient l’air d’avoir des proportions acceptables. Elle avait des petits yeux bleu clairs au regard un peu dur. Le visage n’avait aucune rondeur qui aurait pu adoucir la dureté du regard ; il était légèrement long et anguleux, avec un menton volontaire et des pommettes saillantes. Et bien sûr, en harmonie avec le reste, des cheveux blonds coupés courts et coiffés à la garçonne. J’avais l’impression que c’est un look qu’elle avait volontairement choisi pour donner une impression d’elle-même, très éloignée du cliché de la femme objet, de la bimbo ou de la blonde aussi belle que bête. Elle ne voulait donner d’elle l’image d’une femme qui n’était qu’un corps, objet des regards concupiscents des hommes qu’elle n’intéresserait que par la mise en valeur de ses appâts naturels. Toutefois, l’ensemble était harmonieux ; Renée était sans conteste une femme élégante et attirante.
- A moins d’avoir des pratiques sado/maso qui effectivement peuvent permettre à une femme dominatrice d’avoir une jouissance d’un autre genre, je vois mal comment dans une relation sexuelle « normale » une femme dominatrice peut atteindre le septième ciel comme une femme soumise! affirmai-je avec force.
Je savais que je tirais le diable par la queue et que je pouvais la faire sortir de ses gonds ; je pris tout de même le risque de la rupture pour la pousser hors des sentiers battus.
- Comment ça ? Une femme soumise jouit mieux qu’une femme dominatrice ! Celle là c’est la meilleure que j’ai entendue depuis des années ! Tu crois vraiment qu’un homme qui me prend à la levrette ou dans n’importe quelle autre position de chienne est capable de me faire grimper aux rideaux ? C’est une utopie d’homme ! Rien d’autre ! Moi, il faut que je sois sur l’homme pour jouir ! C’est moi qui le baise, pas lui ! L’homme doit être à mes genoux pour reconnaître sa soumission à mes désirs, pas l’inverse !
- Explique-moi l’intensité de la jouissance que tu peux avoir en grimpant sur ton amant.
Il est vrai que tu peux imposer le rythme du coït, que tu peux enfoncer son sexe au plus profond du tien ; il est vrai aussi que ta position à cheval sur l’homme peut te donner l’impression de domination. Mais en réalité tu ne diriges rien. Tout ce que tu fais c’est t’empaler sur son bâton ; s’il l’a grand et gros, tu le sentiras mieux ; s’il est de taille modeste, ce sera à toi de faire le nécessaire pour bien le sentir au fond de toi. Tu peux aussi guider la jouissance de partenaire en adaptant le rythme du coït à l’état dans lequel tu veux le mettre ; tu peux le faire jouir quand tu veux, si tu es experte en la chose. Mais toi comment jouis-tu ? Je vais répondre à ta place : pas très fort ! En tout cas pas autant que si c’était lui qui menait le jeu avec tout ce qu’il a à sa disposition : d’abord son sexe, surtout s’il est de bonne taille ! Et puis ses mains et toutes les caresses qu’elles peuvent te donner ! Sa bouche et ses lèvres qui sont des accompagnateurs sexuels de premier ordre; la force des coups de boutoir qu’il peut régler en fonction des besoins de l’un et de l’autre. Et enfin les mots qu’il peut prononcer pour accroître l’excitation et la mener à son paroxysme ! Dis-moi toi ce que tu as à ta disposition pour grimper aux rideaux et y faire grimper ton amant !
- J’ai mon corps qu’il peut regarder à loisir pendant que je le baise ! Mes seins qu’il peut caresser ! Le doigt qu’il peut me mettre dans le cul ! Les ordres que je lui donne pour me soulever le bassin pour mieux retomber sur lui !
- C’est bien maigre, ma chère ! Et encore trois ou quatre des choses que tu annonces comme étant de tes prérogatives de femme dominatrice, dépendent en réalité du bon vouloir de ta victime : le doigt dans le cul pour te donner la sensation d’une double pénétration, les caresses des seins, le soulevé de bassin dépendent totalement du bon vouloir du mâle qui t’empale. La seule chose qui te reste c’est ton propre soulevé de hanche et le rythme que tu imposes. Avoue que ce n’est pas grand-chose ! A ton crédit tout de même la sensation d’être maîtresse à bord parce que tu te trouves au dessus du mâle qui t’empale.
- C’est sous moi que je veux que l’homme soit ; pas sur moi ! Je veux qu’il soit à mes genoux pour entreprendre ma chatte avec sa langue ou sa bouche ! Je veux que l’homme me suce, de la même manière qu’une femme soumise fait une fellation à l’homme qui va la baiser, c'est-à-dire à genoux ! Moi, je me fais sucer par un homme à mes pieds que je monte ensuite pour le baiser ! C’est comme cela que je prends mon plaisir ; en dominatrice ! Si j’accepte que l’homme me domine, dans n’importe quelle des positions du Kama-Sutra, autre que celle où je suis sur lui, j’aurais l’impression de n’être qu’un objet sexuel, situation infamante qui a trop duré et qui doit prendre fin pour nous les femmes.
- Connais-tu beaucoup de femmes qui pensent comme toi ? Je ne crois pas. Il me semble qu’il n’y a rien de très rationnel dans ta position. Tu aurais été une adepte de l’amour sado-maso, avec un fouet, des menottes et que sais-je encore, il aurait été normal que tu y prennes du plaisir ; encore qu’il s’agit pour moi d’un plaisir purement intellectuel. En dominant, frappant et avilissant l’homme qui se prête à ce jeu, tu prends une sorte de revanche sur l’histoire qui a mis la femme sous la coupe de l’homme. Mais tu dis que ce type de perversion ne t’intéresse pas. Par ailleurs tu aurais pu être une homosexuelle intégrale qui rejette l’homme et qui prend sa place dans les bras d’une femme, cela aurait été plus logique. Toi tu te contentes de chevaucher ton homme et de le mettre à genoux à tes pieds, ce n’est vraiment pas suffisant pour prendre ton pied. Dis-moi sincèrement quand pour la dernière fois, tu es montée au ciel uniquement en chevauchant ton amant et en lui interdisant de t’aimer à la manière d’un véritable homme. Je vois d’ici les pauvres orgasmes que vous avez pu avoir. Tu aurais demandé à Soraya, avant qu’elle ne nous quitte, de te raconter ses ébats avec son mari, qui n’est pourtant pas une bête au lit, et l’intensité des orgasmes qu’elle a quand elle s’offre totalement à lui, tu serais bien étonnée de l’entendre te décrire l’état dans lequel elle est pendant et après l’acte (les actes en réalité, parce qu’ils ne peuvent pas se contenter d’une seule fois, tant la jouissance est forte et demande à être renouvelée, jusqu’à épuisement total des deux protagonistes). Le véritable bonheur est là ! Dans l’accomplissement parfait de l’acte d’amour qui mène à la perte de conscience des réalités terre à terre. Pour ceux qui font réellement l’amour, rien n’est aussi important que la jouissance physique et cérébrale de deux êtres qui n’en font plus qu’un seul. Un retour à l’état initial de l’androgyne. Peut importe qui domine l’autre, à ce moment là. L’homme même s’il est physiquement sur la femme, même s’il la tire comme une bête, même s’il la veut soumise et prête à tout accepter, même s’il la prend dans toutes les position que tu peux juger infamante, n’est rien sans cette femme soumise qui lui donne du plaisir. A moins qu’il ne soit un pervers total, une brute immonde, un égoïste forcené, il sait que le fait de jouir et de prendre du plaisir seul ne mène à rien ; surtout pas à une relation durable et harmonieuse. L’Homme (avec un grand H) ne prend du plaisir qu’en en donnant.
- Tu es entrain de m’enlever toutes mes certitudes ! rétorqua-t-elle, presque en criant. Tu ne vas tout de même pas me contredire si je te dis que les Hommes avec un grand H, ne sont pas légion dans ce monde. L’Homme est par nature égoïste. Il n’aime que lui et il ne cherche que son propre plaisir. Au fond de lui, la femme ne doit être rien d’autre qu’un objet de plaisir ; comme dans les anciens temps de nos civilisations, la tienne comme la mienne. L’homme ne jouit réellement que si la femme qu’il empale est soumise et qu’elle lui montre sa soumission de la manière la plus évidente : en acceptant toutes les positions et tous les actes qui la rabaissent à l’état d’objet ; ou de bête. N’est-ce pas que le terme le plus utilisé pour décrire ces femmes soumises, et heureuses de l’être, est « chienne ». Moi je refuse d’être et de me comporter comme ces femmes là. L’homme ne m’est en rien supérieur pour me traiter ainsi !
- Tu devrais donc totalement refuser le contact avec les hommes ! Je ne sais pas si tu as connu beaucoup d’hommes dans ta vie, si tu as eu beaucoup d’amants, si à ce moment tu as quelqu’un, mais il me semble qu’à aucun moment tu n’as été vraiment heureuse, ni que tu as rendu un homme heureux, ne serait-ce que le temps d’un ébat amoureux. Ta logique voudrait que tu refuses d’avoir des relations avec des hommes, de tourner homo ou de te faire nonne ! C’est bien sûr une plaisanterie (de mauvais goût, je le reconnais) mais elle est significative de ton comportement. Vouloir dominer, c’est bien, mais rendre cette domination heureuse et la limiter aux seules relations sexuelles, c’est mieux. Toi tu sembles tout confondre : une position féministe extrémiste, la volonté de se réapproprier un espace de Pouvoir usurpé par les hommes et l’acte d’amour auquel tu veux imposer tes positions idéologiques. Ce n’est pas de cette manière que tu feras évoluer la situation de la femme.
- Ce n’est pas très gentil ce que tu fais là ; tu profites que je sois un peu saoule pour avoir le dessus sur moi. Si tu continues comme cela, tu vas me rendre neurasthénique. Arrêtons là la discussion et allons prendre l’air sur le port.
Je signai la note du restaurant et nous sortîmes faire un petit tour sur la jetée du port, respirer un grand bol d’air frais et nous changer les idées. Je dois dire que pendant toute la discussion, qui se voulait sérieuse et philosophique, je ne cessais de regarder ma compagne et de la jauger. Je me posais un tas de question sur ses capacités amoureuses ; sur sa manière de faire l’amour ; sur sa manière de jouir. Je me demandais si elle criait de plaisir ; si même elle prenait du plaisir en faisant l’amour.
Nous marchions en silence, bras dessus bras dessous, comme un couple constitué depuis longtemps. Elle s’accrochait à moi, de peur de trébucher, avec les hauts talons qu’elle portait, sur les grosses pierres de la jetée. Il faisait une petite brise fraîche, très agréable qui eut le don de nous requinquer. Nous nous arrêtâmes au bout de la jetée pour humer l’air et regarder quelques pêcheurs à la ligne qui taquinaient le poisson (et taquinaient en même temps, chacun une bouteille de vin, qu’ils cachaient dans un sachet en plastique !). Au bout d’un moment nous retournâmes à la voiture, toujours silencieux. Ce n’est qu’installé au volant de la voiture que j’eus le courage de lui proposer de l’emmener chez moi, prendre un dernier verre. Je m’attendais à un refus poli de sa part ; mais elle s’empressa d’acquiescer, comme si elle n’attendait que cela. Je crois qu’elle aussi s’était mise à me jauger et à se poser plein de questions sur moi.
Il nous fallu plus d’une demi heure pour faire le chemin du retour. Nous ne parlions presque pas, si ce n’est quelques mots pour lui montrer certains endroits pittoresques que nous traversions et lui raconter quelques anecdotes historiques plus ou moins intéressantes. Au bout d’un moment, je tendis la main droite pour lui caresser la joue; une envie soudaine de la toucher. Elle n’eut pas le mouvement de recul auquel je m’attendais. Au contraire elle prit ma main et la garda quelque temps sur sa joue avant de la porter à sa bouche pour l’embraser longuement. J’en étais vraiment étonné. Est-ce là le comportement d’une femme dominatrice ? Ce serait plutôt celui d’une midinette sentimentale. Bien sûr je me gardai de lui en faire la remarque et me mit à lui caresser la nuque. Je conduisais d’une seule main ; heureusement que la route était libre et que je n’avais pas à changer souvent de vitesses. Aucun de nous deux n’avait envie de parler. J’étais sûr qu’elle se sentait bien ainsi, avec ma main qui lui caressait la nuque, doucement, presque avec tendresse.
Arrivés à la maison, je la fis entrer, lui fit visiter les lieux, qu’elle semblait trouver à son goût. Elle savait que j’étais célibataire et que je vivais seul.
- Je crois que je vais passer la nuit ici, si tu n’y vois pas d’inconvénients, dit-elle d’une petite voix presque timide.
Comme si elle avait peur que je lui réponde non !
- Evidemment que tu passes la nuit ici ! Lui dis-je en forçant la voix pour lui donner un air naturel. L’idéal serait même que tu la passes entre mes bras ! Sinon, il ne manque pas de pièces dans cette maison ! Que préfères-tu ?
- Tes bras !
Je l’ai enlacée sans rien dire, et je l’ai serrée très fort un moment. Puis j’ai pris son visage entre mes mains et plongeai mes yeux dans les siens pour essayer de deviner ce qu’elle pensait. Je me demandais si ce n’était pas l’alcool qu’elle avait bu tantôt qui la rendait si disponible et surtout si différente de la personne qu’elle prétendait être quelques heures plutôt. Ses yeux ne disaient rien de spécial, si ce n’est qu’ils voulaient que je l’embrasse. Là encore, rien de la femme dominatrice qui, elle, aurait entrepris de m’embrasser sans attendre que ça soit moi qui le fasse. Elle faisait tout le contraire de ce qu’elle disait faire auparavant.
J’attirai sa tête contre la mienne de façon à ce que nos bouches se collent l’une à l’autre. Ce n’était plus la femme froide qui me parlait tout à l’heure au restaurant de la manière dont elle cherchait à dominer le mâle qu’elle avait dans son lit; c’était une autre femme que le désir taquinait et qui n’arrivait pas à s’en dépêtrer ; une femme qui voulait prendre du plaisir et, peut-être même, en donner. Je farfouillai dans sa bouche humide avec ma langue, à la recherche de sa langue. Elle ne se fit pas prier pour répondre aux avances de ma langue et nous échangeâmes un long baiser torride et dégoulinant de salive. Nos langues se lancèrent dans un long duel, se pourchassant l’une l’autre dans sa bouche, puis dans la mienne; prenant au passage toute la salive qu’elles y trouvaient pour la boire avec délectation. Je ne sus pas qui avait gagné le duel. A bout de souffle nous nous arrêtâmes pour respirer. Puis nous recommençâmes à nous bécoter, jusqu’à ce que nos corps n’y puissent plus, trop excités pour en rester là.
Je la soulevai légèrement du sol tout en continuant à l’embrasser et l’amenait sur le grand divan du salon. Je la fis asseoir et me mis à genoux devant elle pour l’aider à enlever sa veste et son chemisier. Elle resta un moment en soutien gorge.
- Enlève le ! lui dis-je doucement, alors que ma nature me poussait à le lui ordonner.
En en tour de mains, elle le dégrafa, le retira et l’envoya à l’autre bout du salon. Elle avait de petits seins, pointus et durs, aussi bronzé que tout le reste de son corps. Toujours à genoux devant elle, je tendis les mains pour les caresser. Elle eut un petit gémissement de plaisir et se laissa faire. Je me mis à lui palper les seins sans trop appuyer pour ne pas lui faire mal. Je voyais à ses yeux qui perdaient de leur dureté naturelle, qu’elle appréciait. Ses lèvres fines esquissèrent un sourire de contentement quand je me mis à tripoter ses tétons avec mes doigts. Les deux à la fois. Sa bouche s’ouvrit pour laisser passer un petit gémissement de plaisir. Elle commençait à avoir le souffle court. Je montai sur le canapé pour m’étendre à côté d’elle et me mettre à l’embrasser ; sur les épaules, le cou, les bras, les seins.
Je la léchai avec délectation ; partout ; sur les seins, les tétons, le ventre, le nombril. Elle gémissait de plus en plus fort et commençait à se trémousser et à bouger ses hanches, manière de m’appeler à m’occuper d’elles. J’essayai maladroitement de lui défaire le pantalon. Je m’y pris tellement mal qu’elle m’enleva la main et s’occupa elle-même de retirer son pantalon. Elle resta en string. Je me reculai légèrement pour admirer le spectacle de ses magnifiques genoux ronds, ses belles cuisses musclées et bronzées, ses entrecuisses ouvertes et accueillantes. Un tout petit bout de tissu me cachait l’entrée de son jardin d’éden.
- Enlève-le ! lui ordonnai-je, presque inconsciemment.
Elle obéit sans rechigner. Sa chatte légèrement poilue (une vraie blonde ! me dis-je presque étonné) était longue et bombée. Ses grandes lèvres bien dessinées et dodues (inconsciemment je les comparais avec les lèvres de sa bouche, qui étaient beaucoup plus fines) s’ouvraient en leur milieu sur un ensemble de couleur rouge vif pour les petites lèvres et le clito et plus sombre pour le vagin.
Je tendis ma main pour lui caresser la chatte et tester son excitation. Au contact de ma main, elle eut un mouvement de détente presque involontaire qui montrait le fort degré de tension dans lequel elle était. Sa chatte dégoulinait. J’introduisis deux doigts entre les grandes lèvres et me mit à caresser superficiellement la chatte. Elle ne disait toujours rien, mais tendait de plus en plus ses hanches en avant pour me prier de faire pénétrer mes doigts plus en dedans. Ce que je fis. J’introduisis mes doigts dans son vagin en caressant au passage son clito et en leur imprimant un léger mouvement de va-et-vient qui lui tirait des gémissements. Nous ne disions toujours rien. Moi je bandais comme un âne et j’avais envie de l’enfiler sans autre forme de procès. Je me retenais tout de même pour ne pas donner de moi l’image d’une simple brute. Au contraire, je voulais absolument la faire jouir, comme jamais, elle n’avait joui jusque là.
- Tu vois lui dis-je, je suis à tes genoux et toi tu es assise et offerte. Tu vas voir je vais te faire jouir avec ma bouche et te faire atteindre le paradis.
Je lui fis ouvrir très grand ses cuisses, lui fit lever les genoux jusqu’à sa poitrine et profitant de l’espace libre, je plongeai ma tête sur sa chatte. Ma bouche l’a prise toute entière ; avec la langue, j’écartai les grandes lèvres et pris possession de ses petites lèvres, de son clito et de son vagin. Je suçais, je lapais, je buvais l’abondant liquide qui coulait. Ma langue pénétrait dans le tunnel et essayait d’aller le plus loin possible. Elle gémissait, gigotait et poussait ses hanches en avant pour faire entrer ma langue encore plus loin. Elle me serrait la tête très fortement entre ses mains, m’empêchant même de respirer normalement. Elle poussait des petits soupirs de plaisir, mais ne disait toujours rien. J’eus une inspiration soudaine en incluant son anus dans le champ de bataille.
Ma langue quitta un moment son vagin et alla lui lécher l’anus de manière à le lubrifier un peu. Peine perdue, il l’était déjà depuis longtemps avec le jus qui dégoulinait de sa chatte et de ma bouche. Je replongeais ma bouche et ma langue dans sa chatte et me remis à la travailler. En même temps, je lui enfonçais un doigt lentement dans l’anus. Elle eut une crispation qui dura une fraction de seconde et continua de gémir, de gigoter et de pousser son basin en avant. Mon doigt était maintenant entré totalement dans son cul ; je me mis à le faire tourner doucement à l’intérieur de manière à lubrifier le boyau et rapidement j’entrepris un mouvement de vas et viens synchronisé avec les mouvements de ma langue et de sa croupe. Je l’entendis murmurer quelque chose d’indistinct. Je compris que c’était gagné ; qu’elle allait jouir réellement sans retenue. Effectivement elle commençait à ne plus se retenir et à crier des mots incompréhensibles parmi lesquels revenaient :
- C’est bon !... Bon !... Encore !...
J’accélérai le mouvement de ma bouche et de mon doigt et je sentis son corps tout entier se tendre, son bassin pousser encore plus en avant et ses cris se transformer en râle.
- Je vais jouir ! hurla-t-elle en même temps qu’elle eut une violente décharge qui m’envoya dans la bouche une trombe de liquide acidulé et salé.
Je continuai encore un moment les mouvements synchronisés de ma langue et de mon doigt, parce que je pressentais qu’elle allait encore avoir une ou même plusieurs décharges. Son corps était encore tendu comme un arc. Effectivement elle recommença à décharger dans un râle de fin du monde en criant très fort qu’elle adorait ma manière de la faire jouir.
- C’est le paradis ! C’est délicieux ! Je n’ai encore jamais joui comme cela !
Son corps s’affaissa d’un seul coup et alla s’enfoncer dans le canapé. Je vins m’allonger près d’elle en la prenant dans mes bras.
- Ce n’est qu’un commencement ! lui dis-je. Je te promets que cette nuit je te ferai connaître le septième ciel. Tu jouiras comme jamais tu n’as joui de ta vie. Je ne te demande qu’une chose, laisses-toi aller, ne te retiens pas ! Oublie ta guerre avec les hommes et ne penses qu’à prendre ton pied !
- Oui ! » Répondit-elle dans un souffle.
- Allons dans la chambre, lui dis-je. Nous y serons plus à l’aise et les préservatifs y sont.
Nous allâmes vers la chambre, elle devant moi, toute nue et splendide, dandinant du cul pour me provoquer. Elle admira le grand lit.
- Il a dû beaucoup servir ! » dit-elle en riant, et elle se jeta dessus pour en tester le confort. Déshabilles-toi ! ordonna-t-elle. Je veux voir ton membre ! A travers le pantalon, il semble monstrueux ! Oh merde, c’est un marteau pilon ! Je n’en ai vu d’aussi énormes que dans les films pornographiques ! Viens, approches-toi du lit pour que je le tâte et le suce !
- Non lui, tu me suceras après. Pour le moment c’est à toi de jouir et de jouir encore. Je t’ai promis une nuit exceptionnelle et je te la donnerai.
Je m’allongeai près d’elle en l’attirant tout contre moi. Mon sexe était collé à son ventre. Il était très dur et très tendu. Elle se frottait contre lui avec ravissement
- Tu sais que tu vas m’éclater le vagin avec un tel instrument !
- Tends la main vers le petit meuble à côté, lui dis-je ; dans le tiroir tu y trouveras une boite de préservatifs.
Elle se tourna vers le meuble, me laissant admirer ses fesses rondes et dures que je me promettais d’explorer incessamment. Elle en retira la boite de préservatifs et me la donna. J’en retirai un et lui demanda de me l’enfiler. Elle le prit et s’approcha de mon engin qu’elle prit dans une main et qu’elle embrassa d’abord avant de lui enfiler la capuche. Je l’attrapai par la taille et la souleva et la fit asseoir sur mes genoux.
- Tu le vois, lui dis-je, jusque là j’ai pu le contrôler et le faire patienter ! Maintenant il n’en peut plus ! Il lui faut un vagin ou un cul à pénétrer ! Pour le moment c’est ton con qu’il choisit pour prendre son pied. Je vais te laisser me baiser, comme tu aimes ! Te laisser le chevaucher avec douceur, fureur ou brutalité ! Absolument comme tu voudras ! Tu verras, même dans cette position, je te ferai jouir comme jamais tu n’as joui auparavant ! Viens !
Elle ne se fit pas prier. Elle se mit à califourchon sur mes cuisses et présenta sa chatte ouverte au gourdin dressé à la verticale, comme un étendard. Elle guida le gland tuméfié entre ses grandes lèvres et, précautionneusement, elle fit entrer l’engin jusqu’au fond de sa grotte. Elle s’assit totalement avec un gémissement de contentement. Il ne lui faisait pas aussi mal qu’elle le craignait. Son vagin était étroit, mais très largement lubrifié par ses sécrétions. Il enroulait mon membre et épousait sa forme. On aurait dit que son vagin a servi de moule pour fabrique mon zob ! Elle commença à relever son bassin en s’aidant de ses bras appuyés contre mon abdomen Elle montait le plus haut qu’elle pouvait et redescendait doucement. Elle craignait toujours la douleur qu’un mouvement brusque pouvait lui engendrer. En mon for intérieur, je me dis que ce n’est certainement pas comme cela qu’elle nous fera atteindre le nirvana. Je la pris par la taille pour faire monter son bassin beaucoup plus haut et le faire redescendre rapidement ; je lui fis refaire le mouvement plusieurs fois et elle y prit goût.
Elle gémissait et me bavait dessus. De temps en temps je relevais la tête et allait chercher une partie de cette salive sur ses lèvres qui dégoulinaient. Maintenant c’était moi qui faisait l’effort de va-et-vient. Je la tenais toujours par la taille, la soulevais très haut, et la laissais ainsi suspendue offrant à mon bassin la possibilité de monter et de descendre au rythme que je voulais. Parfois j’accélérais pour la faire crier de plaisir, parfois je ralentissais quand je sentais qu’elle allait jouir. En effet je ne voulais pas qu’elle jouît tout de suite. Je voulais faire monter la pression jusqu’à son paroxysme. Je voulais que sa jouissance soit totale, irrépressible et violente. Je continuais ainsi à la piner parfois lentement, parfois plus rapidement, mais toujours très fort pour lui faire sentir la force de mon membre en elle. Elle criait doucement en dodelinant de la tête et en continuant à baver sur moi.
Je retirai une main de sa taille et alla chercher ses fesses que je palpai très fort. Je cherchais le trou du cul pour lui enfoncer un doigt. La manœuvre réussit très bien. Au moment même où mon doigt pénétrait dans son cul, elle poussa un cri de lionne affamée et me demanda de l’enfoncer au plus profond. Elle se mit à parler. A dire qu’elle sentait mon zob dans son vagin et mon doigt dans le cul ; qu’ils se croisaient en se frottant l’un à l’autre; que c’était délicieux ; qu’elle allait chavirer ; qu’elle ne connaissait pas cette sensation de plaisir extrême de se faire limer en même temps ses deux trous. Qu’elle sentait la jouissance arriver très forte. Qu’elle voulait qu’on l’entende crier de plaisir. Que je suis le seul homme au monde capable de lui donner de telles sensations. Qu’elle était sûre qu’elle allait tomber amoureuse de moi. Qu’elle était prête à tout abandonner pour connaître le bonheur avec moi. Toutes ces choses que le plaisir érotique fait dire aux femmes et aux hommes qui le vivent.
Moi aussi je sentais la jouissance arriver en force. Mon sexe était gonflé à l’extrême. Je réussissais plus ou moins facilement à retenir l’éjaculation en modifiant le rythme des va-et-vient dans son tunnel. Mais la rencontre avec le doigt qui allait au même rythme dans son cul, ne me permis pas de tenir plus longtemps. J’accélérais donc le mouvement de mon zob dans son vagin et de mon doigt dans son cul et, au bout de quelques secondes, je l’entendis pousser un long râle de jouissance et décharger longuement, avant de s’affaler sur moi, épuisée. Moi-même je déchargeais une longue rasade de foutre qui resta dans le préservatif. (Il faut dire que je n’aime pas cette sensation de sperme enfermé dans le caoutchouc. J’ai toujours adoré le foutre qui s’étale dans le vagin, ou dans le cul ou dans la bouche et même sur tout le corps de mes amantes.)
Nous sommes restés ainsi quelque temps, elle totalement affalée sur moi et moi supportant tout son poids, mon sexe toujours fiché en elle et en lui caressant la nuque. Au bout d’un moment elle se leva, fit sortir mon zob, s’assura qu’il était repu et enleva le préservatif qu’elle se mit a contempler dubitative
- Tu as autant de sperme me dit-elle ?
- Ça ce n’est rien ! lui répondis-je, il m’en reste encore beaucoup ; je t’en ferai boire un peu après !
- Pourquoi après ? J’en veux tout de suite !
Joignant le geste à la parole, elle porta le caoutchouc à sa bouche et se mit à le téter de manière à avaler une partie du foutre qu’il contenait.
- C’est bon ! Ça a une odeur d’anis et un léger goût salé agréable ! Je t’aime, tu sais ! Tu m’as faite jouir deux fois comme un dieu ! Je n’ai encore jamais connu cela ! Tu avais raison tantôt quand tu m’accusais de n’avoir eu que de toutes petites jouissances ! Je me rends compte maintenant du bonheur que donne l’érotisme bien partagé. Tu veux me garder encore quelques temps avec toi ?
- Tu veux dire, que tu es prête à rester quelques temps avec moi ? Que tu abandonnes tes affaires et ton travail un moment, rien que pour vivre quelque chose de torride avec moi ? Oui ? Et bien, c’est avec un immense plaisir que j’accepte ! On sera très heureux, tu verras ! Nous allons prendre quelques jours de vacances au sud ; tu verras ce sera merveilleux. Mais ne crois surtout pas que j’en ai fini avec toi cette nuit ! Deux petits orgasmes eu une heure, c’est insuffisant pour dire « j’ai été heureuse ! » Il en faut beaucoup plus pour connaître le bonheur érotique ! Ton petit cul m’attire comme un aimant ; il faut que je l’entreprenne là tout de suite ; sinon je ne pourrais pas dormir.
- Tu veux dire que tu veux m’enculer ? Tu ne trouves pas que c’est beaucoup trop de choses à la fois, pour une femme novice comme moi ?
- Non, il faut tout faire en même temps ! Et puis, il est temps pour toi de ressentir ce que ressentent celles que tu appelais des chiennes ! Ce soir, et demain et toujours, je ferais de toi ma chienne ! Tu verras tout le plaisir que tu y prendras !
- Tu me fais un peu peur ; je ne veux pas passer d’un extrême à l’autre ! Je ne veux plus être une femme dominatrice comme avant, mais je ne veux pas être chienne non plus ! Du moins pas tout de suite ! Laisse-moi un peu respirer !
- Non, il faut battre le fer tant qu’il est chaud ! Je te promets encore plus de plaisir que tu n’en as pris jusqu’ici ! Je vais t’enculer, non pas à quatre pattes, position qui risque de te déplaire psychologiquement pour le moment, mais couchée sur le dos les jambes levées très haut et les genoux posés de part et d’autre de ta poitrine. Comme cela tu verras la manœuvre et tu pourras te caresser en même temps que je te pine. Tu veux bien ?
- Comme cela mes jambes et mes genoux ? fit-elle en arborant d’instinct la position que je lui avais indiquée.
J’enfilais une capote, me mis à genoux devant elle et rapprochai mon gland de l’entrée de l’anus. Je remarquai qu’il était encore mouillé des sécrétions de sa chatte qui avait coulées abondamment. Ce n’était donc pas la peine de le lubrifier plus. Quand mon gland fut dans la bonne position, je donnais un coup de hanche brutal qui eut pour effet de l’introduire à l’intérieur de son cul. Elle poussa un bref cri de douleur qui me fit arrêter le mouvement. Elle était vraiment vierge de l’anus ! Cela m’étonnait autant que cela me réjouissait. J’adore étrenner les trous des femmes, quels qu’ils soient : cons, culs ou bouches. Et ce cul là était chaud, plein et accueillant. En me voyant m’arrêter, elle ne put s’empêcher de tendre les bras et de me tenir les hanches pour les tirer vers elle ; elle voulait que je continue à l’enculer. Je donnai une seconde poussée qui emmena mon zob au fond de son cul et mes couilles s’arrêter sur la rondelle de l’anus que je venais de déflorer.
Je revins doucement au niveau de l’entrée et repris le chemin inverse plus franchement cette fois ; elle poussa encore une fois un petit cri de douleur et me fit un petit sourire timide, pour que je continue. Au bout de trois allers-retours comme cela, la paroi du boyau fut assez lubrifiée pour que mes gestes se fassent plus facilement. Je m’arrêtai un moment lui pris la main et la porta à sa chatte.
- Masturbes-toi ! lui dis-je.
Elle me regarda étonnée mais obéit sans rien dire. Elle entreprit de se masturber, timidement d’abord, puis l’excitation et le plaisir aidant, elle y alla plus franchement. Je repris mon mouvement de pilonnage de son cul tandis que, ayant compris la manœuvre, elle synchronisa ses caresses avec le rythme de mes allers-retours dans son cul. Elle commençait à trouver tout cela excitant et jouissif. Ses doigts fourrageaient à l’intérieur de son vagin et rencontraient mon engin qui allait et venait dans son cul. Cela la titillait tellement qu’elle essayait d’attr mon zob à travers les parois. Elle gémissait et criait que c’était bon ; qu’elle n’avait plus mal du tout.
- Caresse-toi les seins avec ton autre main ! lui ordonnai-je.
Ce qu’elle fit immédiatement. Cela accrut encore plus son excitation. Ses gémissements se firent plus sonores et plus rapides. Elle avait fermé les yeux et était entrée totalement dans sa jouissance. Elle balançait sa tête au rythme de ses gémissements. La salive coulait de sa bouche et allait s’étaler sur le lit après avoir transité par sa joue. Mon zob quant à lui était à la fête, il était heureux d’être dans ce tunnel étroit qu’il agrandissait au fur et à mesure de ses allées et venues. Ses rencontres avec les doigts de la belle ajoutaient à son excitation et son plaisir : il lui semblait qu’on le masturbait en même temps qu’il empalait ce superbe cul.
Rapidement je sentis venir nos jouissances. Sa tête qui dodelinait de plus en plus vite, ses cris devenus stridents, son souffle qui s’était accéléré, étaient le signe d’une forte décharge qui n’allait plus tarder à survenir. Mon zob lui était sur le point d’éclater tant il était heureux. Nous déchargeâmes donc au même moment, dans un double râle que les voisins de tout le bâtiment avaient dû entendre. Elle garda longtemps la position pourtant harassante, la main sur son sexe, les yeux fermés et le souffle court. Elle était comme sortie de son corps et planait au dessus de nous. Elle ouvrit enfin les yeux, un sourire de béatitude sur les lèvres et les yeux brillants de bonheur. Elle me regarda, me sourit et se rendit compte qu’elle avait gardé la position du coït, rougit légèrement et s’empressa de ramener ses jambes dans une position moins obscène et moins impudique.
- Tu te rends compte de ce que tu me fais faire ! » fit-elle pour dire quelque chose.
- Cela t’a plus n’est-ce pas ! Tu as joui très fort ! Plus que les autres fois ! Tu vois que tu t’habitues à un plaisir chaque fois plus grand ! Je pense qu’il est temps de nous reposer ! Nous reprendrons nos ébats demain matin ! Nous n’irons au travail que l’après-midi pour signer le protocole.
Elle ne tarda pas à s’endormir, comme cela toute nue dans mes bras. Harassé, je mis quelque temps à m’endormir en pensant aux évènements de la journée. Cette femme, froide et calculatrice, détestant la suprématie des hommes, et luttant contre elle, était devenue rapidement mon amante et demain, elle sera ma chienne !
Le matin, nous fûmes réveillés par Soraya, qui comme à son habitude avait apporté les croissants chauds et nous avait préparé un copieux petit déjeuner. Elle fit la bise à Renée, mal à l’aise d’avoir été surprise au lit avec moi, en tenue d’Eve, bien que cachée sous le drap. Je dis à mon assistante que nous la rejoindrons au bureau en début d’après-midi et qu’elle devait s’occuper des collaborateurs de Renée jusqu’à notre arrivée. Je lui expliquais, en arabe, que nous allions prendre quelques jours, Renée et moi, pour visiter le Sahara et qu’elle devait prendre contact avec mon ami Ali qui avait une propriété en plein dans une oasis, pour nous recevoir. Soraya (ma fée protectrice !) partie, nous avalâmes le petit déjeuner et nous traînâmes au lit un long moment. Ni elle, ni moi avions envie de nous lever. Nous étions bien dans les bras l’un de l’autre, sans rien faire d’autre que rêvasser.
- Il faut que j’aille à l’hôtel pour me changer pour la réunion de l’après-midi», finit –elle par annoncer.
- Tu as le temps ! Lui répondis-je. Il te faut apprendre à prendre ton temps. Tu n’arrêtes pas de courir après le temps. Tu ne prends pas celui de vivre. Essaye rien qu’une fois de faire vraiment ce qui te plait. Tu verras tu gagneras en sérénité et tu ne donneras plus de l’importance qu’à ce qui en a réellement : profiter de la vie. L’argent, la situation professionnelle, la position sociale, tout cela n’est important que parce qu’ils peuvent te permettre de profiter de la vie. Il ne faut surtout pas être leur esclave.
Elle m’écoutait silencieuse avec un sourire énigmatique qui ne montrait rien de l’impact de mes mots sur elle. Puis elle approcha sa bouche de la mienne en me disant :
- Tais-toi ! Embrasse-moi plutôt ! »
Ce que je fis bien volontiers. La nuit et le petit déjeuner de Soraya nous avaient totalement revigoré. Son corps, toujours nu, collé contre le mien commençait à réveiller mes sens assommés par la nuit torride que nous avions passée. Mon sexe se remit à avoir des exigences ; il voulait investir un nid dans lequel il se trouvera bien. Renée sentit l’engin se réveiller et souleva le drap pour le contempler.
- Tu ne vas pas quand même pas me baiser ce matin ! Si nous faisons l’amour maintenant, je serais out toute la journée ! Je serais incapable de faire quoi que ce soit !
- Ne t’en fait pas pour cela. Nous avons tout le temps de baiser comme des bêtes et de nous reposer avant que tu ailles te changer à ton hôtel. D’ailleurs je vais te prendre à la levrette ; tu ne feras pas beaucoup d’efforts. Mets-toi vite en position pour que je t’enfile comme une chienne ! Je vais te prouver que même dans cette position de femme soumise et offerte tu prendras un plaisir fou. Je te ferai jouir encore plus fort qu’hier !
Elle se mit très vite dans la position que je lui demandai de prendre et offrit à ma vue et à mon membre sa croupe relevée. Je me mis à genoux derrière elle et, après avoir mis un préservatif, l’enfilai en force, sans même chercher à la faire mouiller pour faciliter la pénétration. Je savais qu’elle ne tarderait pas à trouver la chose plaisante et que l’excitation se fera de plus en plus forte, au fur et à mesure que je la tirerai de cette manière. Je me mis à lui dire les mots qu’inconsciemment, elle attendait.
- Maintenant tu es une chienne ! Rien d’autre qu’une chienne qui attend son maître pour lui fourrer la chatte ! Une chienne qui aime se faire tirer comme cela dans une position d’animal, totalement soumis à la volonté de son maître ! Une chienne qui en veut plus, mais qui a encore peur de l’avouer ! Allez ! Avoue que tu aimes et que tu prends un plaisir fou à être sous moi et à recevoir mon gros engin dans ta chatte ! Avoue que toute ta vie tu attendais cet instant où tu te mettrais à quatre pattes devant un homme, ton maître !
Au début je sentais que les mots que je prononçais la choquaient fortement. Mais elle n’osa pas protester. Puis au fur et à mesure que je la tirais, que son vagin se lubrifiait et déversait des torrents de liquide, que l’excitation montait en elle et la submergeait, elle se mit à parler elle aussi. D’abord tout doucement, presque timidement en prenant conscience que la femme dominatrice qu’elle voulait être auparavant était entrain de mourir, vaincue par le désir d’être heureuse. Et puis elle oublia tous ses préjugés (et toute sa bonne éducation !) pour se mettre au diapason avec moi et se mit à crier que c’est si bon d’être une chienne et de plaire à son maître.
- Oui je suis ta chienne ! Baise-moi comme une chienne ! C’est bon, c’est magnifique ! Je sens que je suis entrain de monter au ciel ! Vas-y encore plus fort ! Défonces-moi la vulve ! Fais-moi mal ! Montre-moi ta force ! Fais jouir ta chienne ! Donne du bonheur à ta chienne ! J’ai envie d’aboyer de plaisir ! Ne t’arrêtes pas, je sens que je vais exploser ! Je vais exploser ! J’ai envie de hurler! J’ai envie que tout le monde m’entende !
Tout en hurlant de plaisir, elle poussait sa croupe contre mon bas ventre pour accen mes coups de boutoir. Elle balançait sa tête violemment de droite à gauche et de gauche à droite en criant qu’elle allait mourir de plaisir et qu’elle était heureuse de mourir sous mes coups de bite. Et puis, elle se tut et, soudainement, lança un très long râle de bête mourante et explosa. Elle déchargea plusieurs fois avec violence en même temps que moi je continuais à la piner. Elle relâcha enfin tous ses muscles pendant que moi je lâchais mon foutre dans le préservatif. Elle s’affala à plat ventre sur le lit et resta ainsi un moment pour reprendre sa respiration. Je la regardai qui peinait pour retrouver son rythme respiratoire normal ; elle était exténuée.
- Tu m’as anéantie ! finit-elle par dire dans un souffle. Tu m’as mentie en me disant que cette position n’était pas fatigante pour la femme ! Je n’ai jamais produit autant d’efforts violents en baisant ! Mais c’était vraiment fort ! J’en redemande ! Je n’ai jamais joui aussi fort ! Avec toi, je découvre chaque fois une jouissance plus forte que la précédente ! Tu sais j’ai un peu honte de m’être laissée aller comme cela ; d’avoir prononcé ces phrases. La seule excuse pour moi, c’est l’intensité de la jouissance que ces phrases accompagnaient ou précédaient. Tu m’as ouverte à un monde qui m’était parfaitement inconnu et dont je ne soupçonnais même pas l’existence. C’est tellement bon de jouir comme cela !
Elle se blottit dans mes bras et s’endormit tout doucement. Son sommeil dura environ une heure. Elle se réveilla ensuite toute requinquée (elle crut n’avoir fermé les yeux que quelques secondes et était toute étonnée d’apprendre qu’elle a dormi aussi longtemps), se leva pour prendre sa douche et me dit qu’il était temps d’aller se changer. Je pris moi-même une douche rapide, m’habillais et me tenais prêt à l’accompagner. Je lui dis que nous déjeunerons à l’hôtel avant de rejoindre le bureau. C’est ce que nous fîmes. L’après-midi, nous signâmes le protocole d’accord au nom de nos deux sociétés. Elle informa ses collaborateurs qu’elle allait rester quelques jours supplémentaires pour visiter le Sahara et qu’elle rentrerait en France dans une semaine. Qu’elle comptait sur eux pour la bonne marche de la boite.
Le soir même nous prîmes l’avion pour Timimoun. Mon ami Ali nous attendait en 4 X 4 pour nous amener chez lui dans une oasis à quelques cent kilomètres de la ville rouge. Cet endroit est une véritable merveille, tant pour la beauté des paysages alentour (tout en sable et pierres rouges) que pour la verdure des palmiers et des autres plantes cultivées sous eux ; et aussi et surtout pour l’apparence de paix et de sérénité que l’endroit dégageait. Renée était émerveillée par tout ce qu’elle voyait et ressentait : la gentillesse, la simplicité et l’hospitalité naturelle des gens qui nous accueillaient ; l’intensité de la lumière du soleil qui se reflétait sur les dunes alentours et qui obligeait ceux qui ne portaient pas lunettes de protection à plisser les yeux pour qu’ils ne soient pas brûlés. Mon ami Ali, après avoir accompli ses devoirs d’hôte, nous installa dans une maisonnette isolée, nous affecta un véhicule et nous laissa seuls.
Nous passâmes une semaine de rêve dans cet endroit paradisiaque ; presque seuls (sauf pour certaines soirées qu’Ali organisait pour Renée afin de lui faire connaître les coutumes, les chants et les danses du coin) à faire l’amour, nous promener, manger, refaire l’amour, … jusqu’à la fin du séjour. Je crois que Renée avait passé là les meilleures vacances de sa vie. Mais tout a une fin. Il nous fallait rentrer. Chacun de nous reprit sa vie normale ; elle à Paris ; moi à Alger. Nous nous revîmes plusieurs fois pour le travail, à Alger et à Paris. A chaque fois nous reprenions nos relations amoureuses à l’endroit où nous les avions laissées. Et puis, chacun de nous étant engagé sur des chemins de vie différents, nous nous voyions de moins en moins et nos relations se distendirent. Nous avons gardé le contact par nos sociétés. Chaque fois que j’allais à Paris, je bénéficiais d’un pied à terre que sa société mettait à ma disposition. La dernière fois que je l’ai rencontrée, elle m’avait présenté son nouvel ami : un superbe étalon d’une trentaine d’années, très brun. Je me dis en moi-même qu’elle avait fini par trouver sa voie et qu’elle a définitivement choisi le chemin de l’amour torride, plutôt que celui de la domination qui ne mène nulle part.
FIN

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