Operation Trio (Suite De

OPERATION TRIO
(Suite de « LA DETTE »)

Une semaine plus tard.
« Allo ? Michel ? C’est Cathy ! »
« Tient ? Une revenante ! T’as fini de faire la gueule ? »
« Honnêtement ? Je n’en sais rien ! Mais peu importe, il faut que je te vois. »
« Pas de problème, je suis libre à midi. Si tu veux… »
« Très bien ! Comme la dernière fois à la brasserie. »
« Oui, mais… »
J’ai déjà raccroché.
J’espère que je ne regretterais pas ce rendez vous. J’espère surtout ne pas entamer une nouvelle bêtise. Mais était ce vraiment une bêtise ?
Depuis cette soirée avec les joueurs de poker, il me semble avoir changé. Au moins mentalement.
Je me sens plus belle, plus libre, plus...
Je ne peux plus m’empêcher de regarder les hommes dans la rue et de fantasmer sur ceux qui me plaisent, comme une ado.
Mais bien sur, il y a Eddy et c’est pour cela que je désire voir Michel. Je n’aimerais pas tromper mon homme une seconde fois.

Cette fois, je suis la première. Anxieuse, je mâchouille la paille de mon verre de Perrier.
Lorsqu’il arrive, je le sens conquérant, fier et sur de lui.
Alors, avant même qu’il ouvre la bouche :
« Je te préviens ! Un mot sur cette soirée et je fou le camp ! »
« Ho ! C’est bon ! Calme-toi ! Tu voulais me voir pourquoi alors ? »
« Tu te rappelles cette discution que tu as eu avec Eddy, concernant le triolisme ? »
« Ho oui, je… »
« Tais toi et ne te réjouis pas trop vite. Je n’ai nullement envie de recoucher avec toi. Il faut que ce soit clair ! »
« Ok ! C’est bon ! Alors tu me veux quoi ? »
« Je veux tenter l’expérience ! Trouve-moi un homme de confiance. »
« Houlà ! À part moi, je ne vois pas. C’est bon ! Je rigole ! Haha !»
« Pas moi, idiot ! »
Je me lève et sors de la brasserie, furieuse.
L’après midi est une vrais .

Je ne fais que des conneries. Je prends des rendez vous sans marquer l’heure ou sans demander le nom du patient, je cachette des enveloppes sans le courrier qui va avec. Un vrai désastre.
« -Cabinet du docteur Milhaud, j’écoute… »
« Cathy ? C’est Michel. Pour une fois, tais toi et écoute moi. C’est ok ! Il sera de confiance et correct. Mais tu ne sauras ni ou, ni quand, ni comment vous le rencontrerez. Ne change rien à ta vie. Laisse faire les choses. J’espère récupérer ta confiance et ton amitié. Salut ! Je t’embrasse. »
« Mais, Michel… »
Il a raccroché.
Je suis tentée de le rappeler, mais son discourt est si étrange que je me demande si il n’a pas bu. Alors, je laisse tomber.

Un mois après.
La vie suit son cours. J’ai repris mes esprits et oublié toute cette histoire. Enfin… presque.

Un étrange courrier est arrivé ce matin avec le lot incessant de pubs en tout genre. Il émane d’un institut de recherche qui travaille en collaboration avec notre fournisseur d’électricité.

« Le centre de recherche des anomalies électrostatiques à besoin de vous. Nous avons établi un panel représentatif, dont vous faites parti.
Vous pouvez, sans le savoir, subir l’influence de ces anomalies (maux de tête, décharges électrostatiques, manque d’appétit, etc…)
Nous vous proposons de faire passer un technicien aux fins d’analyses de votre domicile.
Il ne vous en coutera rien et il n’y a rien à vendre.
Cette visite n’a que pour but de faire avancer nos recherches. »

Le reste du courrier explique qu’il faudra répondre à un questionnaire et laisser le technicien analyser chaque pièce de la maison.
Au bas de la page, une date et un horaire de passage.
Le soir venue, je fais part de cette lettre à Eddy.
« Hum ! Ca m’a l’air sérieux, mais je ne pourrais pas être là. Surtout un matin. »
« Bon ! Ben, je m’arrangerais avec le docteur Milhaud. Ca ne devrait pas poser de problèmes.
»

Le lundi suivant, je suis prête à accueillir le technicien à neuf heures sonnantes.
Il arrive avec un quart d’heure de retard. Il se présente et sort un étrange appareil de sa mallette.
« Je vais devoir visiter chaque pièce de votre maison. Ensuite, je vous poserais une petite série de questions. »
C’est un homme de quarante cinq ans environs, plutôt pas mal. Tempes grisonnantes, beau sourire et yeux bleus.
Il est très sympathique et je lui fais faire le tour du propriétaire, pièce par pièce.
De la cuisine au cellier, des toilettes à la salle de bain, il prend des notes au fur et à mesure que l’aiguille de son engin bouge.
Nous nous rendons dans la chambre de notre fille et enfin pour finir, dans la notre.
Il en fait le tour, passe l’appareil près de la fenêtre, autour de la porte. Mais lorsqu’il s’apprête à en sortir, l’instrument se met à siffler et un voyant rouge s’allume.
Il retourne dans la chambre.
Inquiète, je le suis et m’arrête près du lit.
« C’est normal que votre engin s’excite ? »
Il me regarde avec un petit sourire narquois. J’ai l’impression d’avoir dit une bêtise. Aussi je me sens obligée de me reprendre, mais je m’enfonce.
« Enfin… je veux dire, que votre engin s’affole ! »
Il éclate de rire et je me rends bien compte qu’il y a de quoi.
« Oups ! Désolée ! Ce n’est pas ce que je voulais dire ! »
Il s’approche de moi. Je recule, me cogne au lit et me retrouve assise sur le dessus de lit.
Il avance encore jusqu'à me toucher.
« Vous n’avez pas à être désolée. Ca s’appelle un lapsus révélateur. Vous dites tout haut ce que vous pensez tout bas. Et en plus, c’est vrai que mon engin s’excite et s’affole. Que pourrait-il faire d’autre face à une femme telle que vous ? »
Je me relève et le pousse gentiment pour sortir de la chambre.
« Allons ! S’il vous plait ! Vous vous égarez, là ! »
Mais il tente de me bloquer le passage. Il m’enlace et essaie de m’embrasser.

Je le pousse violement pour me dégager de ses bras. Il n’insiste pas.
Nous retournons dans la salle à manger. J’ai chaud et je suis toute rouge, telle une pivoine. La colère sans doute.
« Écoutez, madame. Je ne sais pas quoi dire, ma conduite est impardonnable. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Je vous présente mes excuses. »
« N’en parlons plus. Vous aviez des questions à me poser ? Alors, faite vite et partez ! »
Une demi-heure plus tard, la tension est retombée. Finalement, il se montre très gentil et agréable. J’oublie le malentendu et c’est tout naturellement que je lui propose un café.
Il reste encore une demi-heure, puis, il prend congé.
Le soir, je ne parle pas de l’incident à Eddy. Il a suffisamment de soucis avec son boulot. Je lui explique juste ce que le type a fait comme mesures et les questions qu’il m’a posé.
Les jours passent et j’oublie cette affaire.

Deux semaines plus tard, en fin d’après midi, le téléphone sonne. Eddy est déjà rentré et c’est lui qui décroche.
« Allo ? Oui, bonjour ! Oui, je suis au courant. Ho ! Et bien je pense que mon épouse pourra se libérer. Oui, bien sur, pas de soucis. Au revoir monsieur. »
« C’était qui ? »
« Le type de l’électrostatique. Il dit que la mesure faite dans notre chambre est très largement au dessus de la moyenne et il veut faire des analyses complémentaires. Il faudra que tu reprennes ton lundi matin, chérie. »
Bien sur, je prends la nouvelle comme un coup de massue, car je ne crois pas du tout à ces soit disante analyses complémentaires. Je pense plutôt qu’il veut retenter sa chance pour me sauter.
Je n’ai plus d’autres alternatives que de tout dire, sauf si bien sur je veux de nouveau me retrouver seul de nouveau avec cet homme.
Je me surprends à me poser la question.
Je laisse mes pensées divaguées. Je m’imagine retournant avec le technicien, dans notre chambre. Là, je me laisserais enlacer et il me coucherait sur le lit.

« Répond quand je te parle ! »
« Hein ? Ho ! Pardon chéri ! Je ne t’ai pas entendu. »
« Tu pourra te libérer lundi matin ? »
« Ho, oui ! Certainement ! Mais c’est pas ca le problème. »
« Ben ? Explique-toi ! »
Je prends mille précautions pour qu’il ne s’énerve pas. J’arrondis les angles, oublie quelques détails.
« Haha ! Ben dis dont ! Je ne savais pas que ma femme faisait craquer les hommes comme ca ! »
« Tu trouve ca drôle ? »
« Bien sur que non ! Allons chérie, relativise. Il n’a pas abusé de toi non plus. Il a juste tenté sa chance. Il est peut être en mal d’affections, va savoir ? Allez ! Rassure-toi. Lundi je serrais là aussi. Ca te va ? »
Rigolera-t-il encore lundi ? Je prends peur, car connaissant Eddy, il pourrait bien lui coller son poing au milieu de la figure. Non pas qu’il soit bagarreur, mais amoureux et légèrement jaloux.
Le lendemain, je cherche la lettre partout pour trouver le numéro de téléphone et pouvoir annuler le rendez vous. Elle n’est nulle part.
Je n’ai plus qu’à espérer que tout ce passe bien.

Lundi matin.
J’ai mal dormi. Je ne déjeune pas, je n’ai pas d’appétit. Eddy, lui, dévore.
Il voit que je ne suis pas bien. Il me connait par cœur.
« Allons, chérie ! Ne t’inquiète pas, je suis là. Il ne t’ennuiera pas. »
« Oui, mais quand même. »
Lorsqu’il arrive, Eddy est au téléphone. C’est moi qui vais ouvrir.
« Bonjour madame ! Je suis désolé de vous déranger de nouveau, mais quelque chose me chiffonne dans votre chambre. Si vous voulez bien m’y accompagner… »
« Si ca ne vous fait rien, c’est moi qui vais vous y conduire ! »
Eddy vient de surgir dans l’entrée.
Mon sang se glace et mon cœur bat la chamade.
« Ha ! Heuu ! Non ! bien sur ! Je vous suis ! »
L’homme rougit et n’est pas très à l’aise.
Eddy m’interpelle.
« Chérie ! Prépare du café, s’il te plaît ! »
Je le prépare, tremblante. Pas de cris, pas de bruits de bagarre.
Ouf ! Tout va bien.
Ils réapparaissent quelques minutes plus tard, en discutant de ce problème d’électrostatique. Ils sont souriant et très à l’aise.
« Chérie ? Tu nous sers un petit café ? Vous boirez bien une tasse ? »
« Oui, avec plaisir. »
Je vais à la cuisine et prépare tasses et sucres sur un plateau.
Lorsque je reviens, ils sont installés. Eddy est dans son fauteuil et le technicien sur le canapé.
Je sers le café et m’installe à mon tour sur le canapé.
Nous parlons de tout et de rien. Eddy engage la conversation sur le fait que d’aller chez des clients, devait permettre de rencontrer des gens intéressants.
« Ho ! Oui ! On voit de tout. Mais dans l’ensemble les gens sont très sympas. »
« Et des nanas ? Vous devez en rencontrer qui vous plaisent ! Non ? »
Je suis sidérée. Je ne m’attendais pas du tout à ca.
« Eddyyyy ! »
« Heuu ! »
Le pauvre homme connait un grand moment de solitude. Il rougit et se cache derrière sa tasse de café.
« Par exemple…ma femme…vous la trouvez comment ? Elle vous plait ? Non ? »
« Edyy ! Arrête ca ! »
« Mais non Cathy. T’inquiète pas, je veux juste savoir s’il te trouve jolie ! Ce n’est pas un crime ! »
« Benn ! Oui ! Elle est très jolie. »
« Vous aimeriez la caresser ! Non ? »
« Eddyy ! »
« Quoi ? C’est dans la nature de l’homme ca ! On n’y peut rien ! Alors ! Vous aimeriez ? »
« Je crois que je vais y aller ! J’ai encore pas mal de clients à voir. »
« Non, non ! Vous ne partez pas ! Vous étiez moins pressé la dernière fois, à ce qu’on m’a dit ! Alors répondez ! Vous aimeriez ou pas ? »
Devant la réaction inattendue d’Eddy, l’homme ne sachant plus quoi faire avoue, tremblant.
« Benn ! Oui ! Surement ! Je ne sais pas ! »
Je ne sais pas ou veut en venir Eddy, mais l’aveu de ce pauvre homme m’émoustille étrangement.
« Et bien caressez la ! Elle a de petits seins adorables. »
« Eddy ! Tu es devenu fou, ou quoi ? »
« Ce n’est rien Cathy ! Et en plus je suis sur que tu adorerais ! Je vous en prie, dites moi s’ils sont à votre gout ! Allez ! »
Le technicien me regarde hésitant.
Je n’apprécie pas le petit jeu de mentale qu’il inflige à ce pauvre homme, aussi je décide de mettre fin à son calvaire et je bombe la poitrine en sa direction.
Intimidé mais encouragé par me réaction, il tend sa main et la pose sur un de mes seins. Je ne porte pas de soutien gorge et il doit sentir mon téton se dresser sous sa paume.
Il reste ainsi quelques secondes, sans bouger, sans palper, puis retire sa main.
Je sens que je mouille. Je n’aurais jamais pensé être excitée dans de telles conditions.
« Alors ? Ils sont comment ? »
« Ils sont très agréables. »
Eddy se lève.
« Ben voilà ! Ce n’était pas grand-chose ! Il faut juste demander, plutôt que de vouloir se servir ! »
« Croyez bien, monsieur, que je regrette vraiment mon attitude. J’ai été stupide. »
« N’en parlons plus. Je vous raccompagne à la porte. »
Je n’ai pas eu la force de me lever. Mes jambes tremblent tellement.
« Pourquoi a tu fais ca, Eddy ? »
« Bof ! Envie de m’amuser avec lui. Lui donner une leçon ! Ce n’est pas bien grave ! »
« Ha bon ? De me toucher les seins, ce n’est pas bien grave ? »
Bien sur, une petite dispute s’en suit. Mais je me garderais bien de lui dire que ca m’a excité comme une puce. Il s’en apercevra le soir, quand je m’occuperais de lui.

La vie a reprit son cours. Les vacances approchent enfin et le ciel bleu nous rend un peu plus joyeux.
« Chérie ! J’ai invité un ami vendredi. J’espère que ca ne te dérange pas ? »
« Non, pas du tout ! Qui est ce ? »
« Tu ne connais pas. »
C’est déjà arrivé deux, trois fois qu’Eddy invite un ami. Je préfère ca à des soirées au bistro.

Et c’est ainsi que je me retrouve dans ma chambre à me demander comment m’habiller pour cet invité surprise.
Je me fais belle et très classe, avec un joli tailleur, veste et pantalon beiges. Je choisis de jolis escarpins assortis et me voilà prête.
« Ha nonnn ! Tu fais trop stricte comme ca ! Je te l’ai déjà dis ! Fais-moi plaisir et habille-toi sexy. Tu veux bien ? »
« Mais ? Il y a ton ami ! Nous ne sommes pas seuls, tout de même ! »
« Ca m’étonnerais qu’il soit contre ! Haha ! Tel que je le connais, il va te reluquer toute la soirée ! Haha ! Allez ! Ca vas être cool ! »
Je n’aime pas quand Eddy est comme ca. Il mérite une leçon.
Je retourne dans la chambre et me déshabille complètement. Je fouille tiroirs et armoire et je pense avoir trouvé ce qu’il faut.
J’enfile un porte jarretelle et des bas résilles, un tee-shirt noir, col en V, très moulant à la taille, mais très large en haut, une mini jupe en vinyle rouge, fendue de chaque cotés et bien sur une superbe paire d’escarpins rouge, talons aiguilles. Pas de sous vêtement mais un petit foulard noir, noué à mon cou, nœud sur le coté pour compléter ma tenue.
Bien sur, je refais un petit passage dans la salle de bain, pour noircir mes yeux un peu plus et rendre mon maquillage plus provocateur. Le résultat est parfait.
« Cathyyyyy ! Tu es folle ou quoi ? Maintenant on dirait une pute ! Dépêche-toi d’aller te changer ! »
Mais on sonne à la porte.
« Mince ! Il est en avance ! Je vais ouvrir pendant que tu passe autre chose ! »
Mais je n’en fais rien et vais dans la salle à manger pour parfaire la disposition de la table.
J’entends la voix d’Eddy dans l’entrée.
« Salut Didier ! Tu vas bien ? Ho, du vin ? Il ne fallait pas ! Heu, les fleurs tu vas les donner à Cathy, elle est partie se changer. Tu sais ce que c’est. Les femmes, jamais contente de leurs tenues. Haha ! »
Mais quelle n’est pas sa surprise lorsqu’ils pénètrent dans la salle à manger, et qu’il me trouve dans la même tenue. Quelle n’est pas ma surprise également de me retrouver face à face avec le technicien de l’électrostatique.
« Bonjour Cathy. Tenez ! Je vous ai apporté des fleurs. C’est très gentil de m’avoir invité. »
J’ai un grand moment de flottement. Je ne sais plus très bien ce qu’il m’arrive. Je suis perdue, hésitante.
Dois-je lui faire la bise ? Lui serrer la main ? Je contourne la question en prenant les fleurs.
« Merci beaucoup. Je vais les mettre dans un vase. »
Je sens son regard sur moi, jusqu’à la porte de la cuisine.
Pourquoi Eddy a-t-il invité ce type ? Finalement, j’aurais effectivement du me changer. Trop tard maintenant, je vais devoir assumer.
Je retourne dans la salle.
Les hommes sont au salon. Eddy montre sa chaine Hifi à Didier.
Je prépare l’apéritif sur la table basse. Afin de ne pas me faire avoir une seconde fois, je m’installe dans le fauteuil. Les hommes n’ont pas d’autre alternative que de se poser sur le canapé.
Mais, très vite, je me demande si j’ai bien fais. Le fauteuil est profond et ma petite jupe remonte très haut. Légèrement au dessus de la couture de mes bas.
Mince ! C’est pourtant vrai que je fais pute !
Eddy sert une deuxième tournée d’apéro. Il n’y a plus rien à grignoter. Je vais à la cuisine, prends deux trois choses que je mets dans des bols et des coupelles et je retourne au salon.
Je me penche au dessus de la table basse pour poser mon chargement, faire un peu de place et nettoyer sommairement.
Mon tee-shirt baille et laisse voir mes seins.
Je pourrais appuyer dessus d’une main, mais je laisse faire. Je me sens excitée de voir les deux mecs, me reluquer discrètement et très maladroitement.
Il ne se passera rien d’autre de très marquant pendant l’apéritif et le repas. Sinon, peut être ce moment où Eddy passe sa main sous ma jupe pour caresser mon cul, alors que je lui sers de la salade. Didier l’a vu et j’ai eu très peur qu’il fasse de même à son tour.
Nous discutons de choses et d’autres, Didier nous explique un peu mieux son travail et les recherches qui y sont liées.
Il s’avère être un hôte tout à fait charmant, agréable et drôle.
Mais j’ai toujours un manque, une énigme qui n’est pas résolue. Je décide de mettre les pieds dans le plat.
« Mais, dis moi, Eddy ! Outre le fait que je suis très heureuse de recevoir Didier, que je trouve charmant du reste… »
« Merci Cathy ! Vous me flattez ! »
« …j’aimerai bien savoir ce qui fait que tu l’ai invité ce soir. Notre dernière rencontre a pourtant été assez …houleuse, non ? »
« Haha ! Oui, c’est vrai. Tu sais chérie, en fait c’est très simple. Le lendemain, j’ai rappelé Didier pour lui expliquer ma conduite et ce qui m’avait poussé à faire et lui faire faire ce que tu sais. Nous nous sommes expliqués au téléphone et de fils en aiguilles nous avons parlé d’autres choses et nous avons fini par sympathiser. Nous sommes restés au moins deux heures au téléphone. J’ai trouvé cool d’enterrer la hache de guerre en l’invitant. Voilà ! Tu sais tout ! »
L’explication me satisfait et je passe à autre chose.
« Je vous propose de passer au salon pour le café ! »
Eddy ce lève d’un bond.
« Bonne idée ! Je vais aller le faire ! Laisse Cathy, je vais finir de débarrasser. Tu as largement fait ta part ! »
Je trouve cette attention tout à fait louable.
« Attendez ! Je vais vous mettre de la musique en attendant. »
Il place dans le lecteur, un cd de chansons italiennes que j’apprécie tout particulièrement. C’est près d’une vingtaine de slows, tous plus beaux les uns que les autres.
« Tient ! Didier, fais donc danser Cathy en attendant ! »
Ce n’est pas que l’idée m’enchante, mais lorsque Didier me tend la main, il m’est difficile de refuser, ne serrait ce que par politesse. Et puis, après tout, ce n’est pas la fin du monde que de danser un slow.
Je pose mes mains sur ses épaules et lui, me prend la taille.
Il s’avère être un tres bon danseur, facile à suivre et c’est avec beaucoup de plaisir que j’enchaine sur la deuxième chanson, sans m’en apercevoir.
Eddy apporte le café et nous nous installons dans le salon.
L’ambiance est bonne et nous rions des bêtises que nous pouvons sortir.
Parfois, je surprends Didier qui matte mes cuisses. Les fentes de ma jupe l’a font bailler et j’ai abandonné l’idée de cacher le haut de mes bas. Il s’en remettra.
Eddy se lève et m’invite à danser.
« Allez ! Viens chérie ! Je vais vous montrer comment on danse un slow ! »
Il me plaque à lui et m’enlace fortement. Tendrement je passe mes bras autour de son cou. Certes, c’est comme ca avec son chéri, mais avec une autre personne je considère que l’on doit garder un minimum de distance.
« Tu vois, Didier ? C’est comme ca ! On ne se tient pas à bout de bras ! Haha ! »
Il tourne et ondule lentement. Je sens son sexe gonfler et frotter contre mon bas ventre.
J’ai peur que Didier s’en aperçoive et j’ai honte. Mais il s’écarte rapidement.
« Allez Didier ! A toi ! Fais voir si tu as compris la leçon ! »
Je me fâche un peu.
« Eddy, enfin ! Tu vas mettre Didier mal à l’aise à la fin ! Ca ne ce fait pas, ca ! »
« Arrête dont Cathy ! Ce n’est que de la danse ! C’est juste un peu sensuel, c’est tout ! »
Didier se lève et me prend par la main.
« Il n’a pas tout à fait tord. Venez…et dansons ! »
Il m’enlace à son tour et mon corps frôle le sien. Il ne me sert pas autant que mon mari, mais suffisamment pour sentir mes petits seins s’écraser contre sa poitrine.
Je ne veux pas le montrer, mais je suis troublée.
Je pose une main sur son épaule et je passe un avant bras derrière sa nuque.
« Haa ! Ben voilà ! Vous êtes nettement plus crédibles ! Haha ! »
Eddy s’écroule dans son fauteuil et sirote un digestif en nous regardant.
Mais alors que je lui tourne le dos, je l’aperçois dans le reflet de l’écran de télévision. Il fait des signes à Didier. Il me semble qu’il lui indique de me serrer plus fort et de me caresser le cul. Je n’en reviens pas.
Effectivement, Didier me serre un peu plus. Pas de mains aux fesses. Ou j’ai mal vu ou j’ai mal interprété les signes.
Me voilà à mon tour face à lui.
Il a le regard luisant. Je lui connais ses yeux là. Il ne fait aucun doute, il est très excité.
Il me fait signe et me demande d’embrasser mon cavalier.
D’un froncement de sourcils, je lui fais comprendre qu’il n’en est pas questions.
Mais si moi je refuse de répondre à ses signaux, il ne semble plus qu’il en soit de même pour Didier.
Une de ses mains vient de glisser dans mon dos et remonte jusqu’à ma nuque qu’il entreprend de masser doucement.
Cette caresse quelque peu audacieuse, pratiquée devant mon mari, me procure un grand frisson et je m’étonne de me sentir soudain mouiller.
Les chansons s’enchainent sans que je ne cherche à me dégager vraiment. Il suffit d’une légère pression dans mon dos pour me faire continuer de danser. Je suis dans un autre espace temps.
Lorsque l’autre main descend jusqu’à mes reins, je perds pieds.
Je pose ma joue contre la sienne et presque imperceptiblement, je lui chuchote à l’oreille.
« Embrasse-moi ! »
Tandis que sa main glisse d’un coup sur mes fesses, sa bouche s’empresse de dévorer la mienne avec fougue et désir.
Mes sens qui soudain ne se posent plus de questions, m’incitent à pousser mon bassin en avant contre un pantalon trop étroit pour l’oiseau qui s’y cache.
Derrière moi, dans le fauteuil, j’entends Eddy murmurer un « Enfin ! » triomphateur.
Je n’y prête pas plus attention que ca et profite du moment.
Ma jupe relevée, Didier trouve mes fesses nues et les malaxes avec force.
Son autre main a quittée ma nuque et glisse sous mon tee-shirt à la rencontre de ma poitrine durcie par l’excitation.
Je reste pendue à son cou et à ses lèvres, sans penser à le toucher d’avantage. Je m’offre et cette sensation occupe tout mon esprit.
Nous ne dansons plus. Nos corps ondulent, nos reins sont cambrés. Nous nous frottons outrageusement, l’un à l’autre.
Jupe et tee-shirt relevés, ma peau est caressée par ses mains extrêmement et étonnamment douces.
Puis, je sens Eddy qui vient se plaquer dans mon dos. Son sexe bandé est sorti et glisse sur la raie de mes fesses.
Didier, libère à son tour un sexe gonflé de plaisir qui s’immisce entre mes cuisses en frottant ma vulve trempée de cyprine.
Sans que je comprenne comment, je me retrouve nue. Envolée ma jupe, disparu mon maillot. Mon corps sert de terrain à un jeu à quatre mains.
Je tombe à genoux.
L’odeur des males en rut affole mes sens. Ma tête tourne. Je voudrais déjà être inondée de foutre brulant.
Je suce, j’aspire, je gobe et tète à tout vas. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Parfois les deux glands forcent ma bouche. Je ne sais plus qui est qui et ca n’a pas d’importance.
L’un d’eux se place derrière moi et c’est tout naturellement que j’offre mes orifices tout en continuant une fellation endiablée à l’autre.
Le dard qui me pénètre d’un coup, me fait pousser un cri de jouissance. Le premier. Il y en aura bien d’autres. Lorsque par exemple je serrais pilonnée devant et derrière en alternance.
Lorsque couchée sur la table on mangera mon abricot et ma pastille brune.
Quand l’un et l’autre viendrons me rendre hommage, tout simplement, dans le canapé, en missionnaire, mais prendrons bien soin de venir jouir et se vider sur mon visage.
Cinq heures du matin.
Epuisée, je m’endors dans le canapé.
Les hommes continuent à discuter.
Au matin, croissants chauds et chocolat me tirent de mes rêves pornographiques.
Une douche à trois qui me fera jouir une fois de plus, debout, appuyée au carrelage.
Puis l’instant de l’au revoir.
Mais au moment de m’embrasser une dernière fois, Didier désire me parler.
« Tu ne regrette rien ? »
« Non, c’était inattendu, mais tellement agréable. Je suis heureuse de ce qu’il vient de nous arriver. Finalement c’est bien d’avoir eu des problèmes d’électrostatique, non ? Ca a au moins le mérite de nous avoir fait nous rencontrer. »
« Cathy. Nous avons quelque chose à te dire. Un aveu à te faire. N’est ce pas Eddy ? »
« Heu ! Oui, un aveu, c’est bien ca. Et bien voilà ! Tout était bidon depuis le début. Tout, absolument tout, était prévu. »
« Je comprend pas ! Qu’est ce qui était prévu ? Qu’est ce qui était bidon ? »
« Tout Cathy ! La lettre, le rendez vous, son appareil, son questionnaire… bidon ! Sa tentative d’agression, sa deuxième visite, sa main sur tes seins… prévu ! Le repas d’hier et cette nuit… organisés. »
« Je le crois pas ! C’est fou ca ! C’est génial, mais c’est complètement dingue ! »
« Heureux de voir que ca ne te fâche pas. Tu pourras dire merci à Michel. C’est lui l’instigateur de tout ca. »
« Michel ? »
« Oui, il m’a téléphoné il y a plusieurs semaines. Nous avions déjà eu une discutions sur le triolisme. A l’époque il voulait savoir si j’étais intéressé. Je lui avais répondu que ca méritait réflexion mais que si je le faisais un jour ce ne serrait pas avec une connaissance. Puis il m’a appelé me disant qu’il connaissait quelqu’un qui pourrait nous aider à réaliser ce fantasme et qu’il faisait ca pour racheter mon amitié. C’est comme ca que je suis entré en contact avec Didier. Voilà ! La suite tu la connais. »
« Vous êtes des fous, mais j’ai adoré. Des plans comme ca, mon chéri, j’en veux bien d’autre. Et toi, Didier, bravo ! Tu es un très bon comédien ! Reviens quand tu veux. »
« Je n’y manquerais pas, si Eddy est là, bien sur ! Haha ! »

Le soir venu, Eddy me raconta tout, dans les détails. Je voulais tout savoir sur cette extraordinaire aventure qui c’était construite à mon insu.
L’expérience a été délicieuse et j’espère que mon fou de mari ne verra pas d’inconvénient à ce que nous en vivions encore beaucoup d’autres.
Le plus étonnant dans tout ca, c’est le plaisir extrême que j’ai eu à me retrouver seul avec mon mari. Nous avons fait l’amour et son sexe ne m’a jamais autant procuré de plaisir.
C’est le seul. C’est l’unique. C’est le mien.


GENESE DE L’HISTOIRE

Avec ma femme, à une époque, nous étions "libertins". Pas échangiste, mais trioliste.
Nous aimions faire venir des hommes à la maison et après un bon repas, je les faisais danser avec mon épouse.
Ce temps est révolu, puisque aujourd'hui, celle ci ne veut plus de tout ca.
C'est son choix et je le respecte, même si je le regrette, je ne vais pas mentir.
Nous avons eu beaucoup de partenaires inconnus, trouvés sur le net, mais également des collègues de travail, des amis et même mon voisin.
Contrairement à ce que vous pourriez penser, nous n’avons jamais été ennuyés.
Mais revenons à notre histoire.
Un jour, et en complicité avec mon voisin, j'ai envoyé ma femme chez lui sous un prétexte bidon.
Je précise que nous avions déjà fait l'amour tous ensemble et qu'il était aussi "pervers" que moi.
Tout était prévu.
Il serait dans sa cave et il devrait "sauter" mon épouse sur le congélateur.
J'avais élaboré ce plan pour deux raisons.
La première : Je voulais savoir si ma femme se laisserait "baiser" alors que je ne suis pas là.
La réponse est OUI, mais au dire de mon voisin, ce ne fut pas facile et il lui a fallut insister beaucoup.
La seconde : Je voulais me rendre compte de l'effet que ca aurait sur moi.
Et bien, ca m'a plu. Pas une ombre de jalousie.
Mais de savoir qu'elle était peut être assise sur un congèle, les jambes écartées, mon voisin la besognant en lui malaxant les seins, m'a mis dans un état d'excitation hors du commun.
Mon voisin m'a tout raconté et mon épouse n'a jamais su que j'étais au courant de cette aventure extraconjugale.
L'idée de faire baiser ma femme, chez moi, par un inconnu et en mon absence, a germé petit à petit.
C'est en cherchant un partenaire sur le net, pour notre couple, que j'ai fais la connaissance de Didier.
Il était sympa, correct, et avait de l'expérience dans le triolisme.
J'en ai parlé à mon voisin et nous avons décidé que l'inconnu, ce serrait LUI.
Nous lui avons donné rendez vous dans un centre commercial et nous lui avons exposé mon désire de faire prendre mon épouse par un inconnu en mon absence.
Il a trouvé ca délirant, mais génial. Il nous restait à élaborer un plan de rencontre.
Il travaillait à EDF. Il fallait donc un rendez vous. Oui, mais pourquoi ?
Un relevé de compteur ? Pas crédible et trop rapide.
Il fallait un moyen de le faire pénétrer chez moi et pour un bon moment.
Bref ! De fil en aiguille, notre petit groupe de détraqués sexuel, à mis en place un plan démoniaque.
Quelques jours plus tard, nous recevions un courrier à entête (Que ferait-on sans ordi ?) d'une société qui bien sur n'existait pas.
Un rendez vous était fixé pour le lundi suivant et notre présence était impérative.
« MINCE ! J’avais prévus d'aider mon voisin à faire des travaux d'éclairage dans son jardin.
Pas grave, mon épouse serra là.
C'est ainsi que le lundi suivant, je me suis retrouvé allongé avec mon voisin dans son jardin, à épier l'arrivée de notre complice chez moi.
Sa mission était simple : Tenter de culbuter mon épouse sur notre lit.
Quand il fut parti, après avoir bu un verre dans mon jardin en compagnie de ma femme, celle ci est venue nous rejoindre.
"Vous vous rendez compte, il a voulu me sauter ! J’ai dut me fâcher pour qu'il cesse !»
"De quoi ! Le salaud !" Oui, dans le rôle des hypocrites nous avons fait fort mon voisin et moi.
Voilà, la suite, vous la connaissez. J'ai à peine romancé.
Quand j'ai avoué à mon épouse, en présence de Didier d'ailleurs, que tout était prévu, elle a criée : "C'ETAIT GENIAL !»
Suite à ca, je l'ai souvent faite baiser par des inconnus, sans moi. Je restais caché dans la chambre de notre fils.
Excités par ca, quand ils partaient, nous faisions l'amour comme des déments.
Voilà la genèse d'"OPERATION TRIO"
Claudelamour

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