De La Fac À La Chambrée

Dans mon groupe de TD, il y a un garçon de mon âge, Thomas, 20 ans, qui s’intéresse plus à ses études qu’aux filles. Aussi les autres le chambrent souvent et dernièrement ils l’ont traité de pédé. Cela l’a blessé et moi ça m’a fait de la peine pour lui. J’ai voulu prendre sa défense mais alors j’ai aussi eu droit à des injures et des paroles stupides sur le fait que je suis aussi bonne élève et sur ma famille qui est à l’aise financièrement. Voilà ce que j’ai récolté à vouloir aider ce camarade.
Quelques semaines plus tard, alors que je suis assise à une table à la cafétéria de la fac après le déjeuner entrain de réviser pour les partiels, Thomas entre en essuyant des regards qui en disent longs… Il commande un jus de fruits et cherche du regard une place où s’asseoir. Il y a bien des places libres mais à côté de jeunes qui lui en font voir à chaque fois.
Son regard se porte alors dans ma direction et il m’aperçoit seule à une table de 4. Il me fait un sourire léger et un signe qui veut dire : “Puis-je venir ?“.
Je lui rends son sourire par politesse et lui indique de la main la chaise en face de moi. Les autres nous regardent et quelques quolibets commencent à fuser. Thomas vient s’installer à ma table et me demande ce que je fais. Je lui dis que je révise pour les partiels mais que j’ai du mal à tout emmagasiner. Il me dit que pourtant c’est assez simple quand on s’y prend à l’avance. Le temps passe et c’est déjà l’heure de reprendre les cours.
Je lui demande si ce soir après les cours il veut bien m’aider à réviser car il est assez bon sinon je vais avoir une note mauvaise ou moyenne et cela me contrarie pour valider mon semestre et mon passage en licence. Pour la suite de mes études, je me dois d’avoir un bon semestre. Il accepte à condition que cela se fasse ailleurs qu’à la fac car il a peur d’être encore la cible des autres.
Je lui propose alors de se retrouver dans un café (non loin de la résidence universitaire) où les autres ne vont pas.

Il est d’accord.

A la sortie des cours à 17h00, il ne s’attarde pas et fait comme si je n’étais pas là et s’en va. Etonnée, je finis de discuter avec Pauline, une de mes amies. Puis, je pars vers le café rejoindre Thomas, enfin s’il n’a pas oublié.
Arrivée au café, il n’est pas là. Je décide quand même de m’installer et d’attendre au maximum une demi-heure. Je commande un thé et commence à sortir mes livres pour réviser. Quelques minutes plus tard, Thomas entre dans le café. Il me cherche du regard et m’aperçoit. Il se dirige vers moi, me demande s’il peut s’asseoir et je lui réponds « Oui, d’ailleurs, je t’attendais ». Il s’installe à côté de moi, ce sera plus facile pour réviser ensemble et qu’il m’explique. Je lui demande s’il veut boire quelque chose. Il me dit oui et commande un coca.
Nous commençons à réviser et ses explications claires me font découvrir les cours d’un œil neuf. Vers 19h00, je lui dis merci pour son aide. Il m’aura permis de mieux comprendre. Il me propose de commander quelque chose à manger ici dans le café. Il appelle le serveur et passe commande : steack frites pour nous deux. Je m’absente quelques minutes aux toilettes et reviens. Notre commande sera servie dans quelques minutes.
Il me demande ce que je veux faire plus tard. Je lui explique mes projets, mon rêve de devenir institutrice. Il me dévoile aussi son projet de travailler en partenariat avec des ONG, il s’est renseigné pour partir en coopération en Asie ou Afrique. Il hésite encore un peu à partir. Ses parents sont eux inquiets car il partirait loin d’eux pour au moins deux années.
Le serveur nous apporte nos plats, nous mangeons. Je me tourne vers Thomas, je lui demande pourquoi il a fait comme si j’étais pas là quand il est parti du lycée Il me réponds après une courte hésitation qu’il ne voulait pas que les autres sachent que nous devions nous retrouver après les cours car ils nous auraient chambrés et la vie à la fac en deviendrait intenable pour lui et pour moi aussi et ça il ne le veut pas.
En plus, il a dû passer à son studio pour poser ses affaires de cours et il attendait un appel de ses parents : sa sœur aînée est enceinte et doit accoucher dans les jours à venir. C’est son deuxième . Il en sera le parrain à la demande de son beau-frère et de sa sœur. Je lui souris et lui dis que c’est un gentil garçon et qu’il fera un très bon parrain pour cet . Il rougit et me dit que c’est tout naturel d’agir ainsi. Je pose alors machinalement ma main droite sur sa main gauche et la tapote en lui disant ces mots.
Nous finissons notre repas et il propose de me raccompagner un bout de chemin. En fait, nous n’habitons pas très loin l’un de l’autre dans la même résidence mais des immeubles différents, à quelques minutes de ce bistrot. Nous payons et nous partons. En marchant, nous discutons de choses et d’autres. Il me propose alors d’aller avec lui à un concert dans quinze jours le samedi soir si je suis d’accord. Il y aura lui, son cousin Franck que je ne connais pas, Julie et Marie, des amies d’enfance, étudiantes aussi mais dans une autre fac. Je lui demande si je peux inviter ma meilleure amie et colocataire Pauline. Il est d’accord car il l’apprécie aussi. Nous arrivons en bas de chez moi, il me souhaite une bonne nuit et part en me faisant un signe de la main. Je rentre dans l’immeuble et monte dans ma chambre d’étudiante.
Ma colocataire, Pauline, m’attendait et me demande si la soirée s’est bien passée. Je réponds que oui et je lui parle du concert à venir. Elle est d’accord pour m’y accompagner. Je file alors me coucher et dormir. Je trouve difficilement le sommeil car je repense à cette journée et à Thomas. Je m’endors en pensant et rêvant de lui.
Le lendemain, à la fac, Thomas est déjà là et me sourit à mon arrivée. Je vais vers lui et lui dis bonjour en lui faisant deux bises sur les joues. Les autres nous regardent et des sifflets fusent. Nous entrons en cours pour commencer nos épreuves des partiels du semestre.
Les jours passent et je me rapproche de Thomas, nous sortons plusieurs fois ensemble après les cours.
Je l’ai invité un soir chez moi et il est resté dîner avec Pauline et moi. Il l’a conquise par sa gentillesse et ses manières. Thomas est devenu mon meilleur ami.
Nous avons eu les résultats des partiels et mes notes sont assez bonnes et au-dessus de la moyenne requise pour passer en licence. Je jubile de fierté et je tiens à remercier Thomas pour son aide. Le soir, j’en parle avec Pauline qui me regarde et me dit :
- Toi, tu as une idée derrière la tête.
- Non, tu te trompes
- Si, je connais ce regard
- Arrêtes, tu dis des bêtises
- C’est vrai qu’il est mignon mais de là à faire ce à quoi tu pense
- Allez ça suffit, je trouverai bien un cadeau pour le remercier de son aide
Sur ces mots, je file me coucher et coupe ainsi court à la discussion.

Le soir du concert. Pauline et moi, nous rejoignons Thomas en bas de chez lui et nous partons pour le concert. Thomas nous complimente sur nos tenues et parle du concert, des groupes qui vont se succéder sur scène et particulier celui dans lequel joue son frère Nicolas. Nous arrivons devant le palais des spectacles où nous attendent son cousin et ses deux amies. Le concert débute dans quelques instants et nous allons nous installer. Le concert est superbe. Les groupes nous en mettent plein les oreilles. Nous passons une superbe soirée.
Pauline a fait amie amie avec les amies de Thomas. Franck, le cousin de Thomas est assez mignon. Il se détache du groupe et revient se mettre sur la gauche de Pauline. Franck regarde faire Pauline. Son regard est bizarre. Je sens que quelque chose se passe.
Franck est bousculé involontairement par ses voisins et ne peut que se retenir à Pauline sinon il tombe parterre. Pauline l’aide à se remettre debout et leurs regards se croisent. Elle lui prend son bras et s’y accroche. Ils se tiennent alors l’un l’autre.
Thomas vient vers moi et me dit à l’oreille : “Regardes Pauline et Franck, on dirait que le courant passe entre eux“.
Les deux amies de Thomas, Julie et Marie s’amusent elles aussi.
A la fin de ce superbe concert, Thomas et Franck proposent d’aller boire un verre tous ensemble chez Thomas avant de nous séparer et puis son frère Nicolas nous y rejoindra après avoir aidés son groupe à ranger leurs instruments. Nous acceptons et filons chez Thomas.
Il a la chance d’avoir un studio de bonne taille comprenant : un coin cuisine avec une séparation verticale partielle de la pièce, un bureau sous la fenêtre, un lit le long du mur, une table et des chaises pliantes. Il nous explique que Nicolas, son frère est là aussi pour quelques jours et qu’il dort parterre sur un matelas d’appoint et un bon duvet. Nous prenons le temps de boire ensemble, Nicolas nous rejoint et se présente : c’est le jeune frère de Thomas. Avec des amis, ils ont monté leur groupe de musique. Ils ont décroché cet engagement pour cette soirée en postant une de leurs maquettes sur internet. Un producteur les a alors contactés et leur propose de petits concerts pour débuter doucement leur carrière pendant qu’ils finissent leurs études. Nous le félicitons lui et son groupe pour leur belle prestation sur scène.
Puis vient le temps de se séparer et de rentrer chez nous.
Thomas propose de nous raccompagner avec Pauline mais en bas de son immeuble, elle nous dit qu’elle va finir la soirée avec les autres : Franck, Julie et Marie qui veulent sortir en boîte de nuit. Thomas me raccompagne alors jusqu’à mon immeuble. Nous nous disons bonsoir et, je l’embrasse en le remerciant de cette soirée. Je me détache de lui et monte chez moi. Thomas rentre chez lui où l’attend Nicolas.

Les semaines suivantes se passent, notre petit groupe s’est retrouvé d’autres fois depuis ce concert. Pauline et Franck se sont revus également de leur côté plusieurs fois et sont devenus de très bons copains. Ils sortent ensemble et Franck lui a proposé de quitter notre petite chambre étudiante pour partager avec lui son appart. Elle a accepté et maintenant, je suis seule à occuper cette chambre.
Avec Thomas, nous nous sommes aussi un peu plus rapprochés depuis notre baiser le soir du concert. Une après-midi, à la sortie du cinéma, je lui propose d’aller boire un café ensemble. Nous nous installons à la terrasse du café où nous nous étions retrouvés la première fois. Cela nous rappelle des souvenirs que nous évoquons. Il pose son regard sur moi et je me sens fondre peu à peu. Nous réglons nos consommations et nous repartons vers notre résidence universitaire. Il me raccompagne jusqu’à ma chambrée et m’embrasse sur le pas de la porte. En cette fin de journée, il y a encore peu d’étudiants à l’étage et donc peu de bruits.
Je lui propose de rester quelques minutes, je voudrais lui faire écouter un cd et lui demander un conseil sur un TD à rendre. Nous entrons dans la chambre. Nous posons nos vestes sur une chaise.
Ma chambre n’est pas trop grande et simplement meublée : un lit une place contre le mur, un bureau et deux chaises, un placard mural, un lavabo. Pour les sanitaires, il faut aller à l’étage où il y a plusieurs douches et toilettes. Thomas découvre mon univers. Je mets le CD dans ma mini chaîne et lui montre ensuite mon devoir TD à rendre. Nous nous asseyons côte à côte sur le bord du lit car c’est là que nous avons le plus de place.
Il relit mon TD et répond à mes questions. Je prends des notes sur mon bloc. Une fois cela fait, je me relève pour tout reposer sur mon bureau. Thomas s’est adossé au mur, semi allongé sur mon lit.
Je le regarde et lui souris et dis que la photo serait belle à faire. Je prends mon téléphone portable et joignant mes gestes à mes paroles, je prends deux clichés de lui installé sur mon lit. Ensuite, je vais vers lui pour les lui montrer. Thomas me fais une place à son côté sur le lit. Je lui montre les deux clichés et il veut en faire de moi aussi. Il insiste, je fais tout pour refuser mais il a le dernier mot. Il me prend mon téléphone, il se lève, s’adosse à mon bureau et me prend en photos ainsi sur le lit. Je me lève pour le rejoindre et il me fait voir les images.
Nous sommes très proches, nos corps se touchent. Il m’attire alors à lui, me prend dans ses bras et m’embrasse fougueusement. Je sens mes jambes défaillir et mon corps flancher sous ce baiser intense. De ses mains, il me garde tout près de lui, je ressens la chaleur de son corps. Il dépose de petits bisous dans mon cou et cela me fait littéralement fondre.
Depuis notre rencontre, c’est la première fois qu’il devient aussi entreprenant, plein de fougue. Je sens que je ne résisterais pas plus longtemps à ses baisers et ses premières caresses. J’arrive à me dégager de son étreinte amoureuse. Je lui demande d’aller s’asseoir sur le lit comme quelques instants auparavant. Je baisse les stores de la chambre pour créer une ambiance plus feutrée en allumant seulement la lampe sur mon bureau.
Thomas ne dit rien mais ses yeux pétillent et son regard est fixé sur moi. Je remets un CD dans le lecteur, de la musique plus douce et plus propice à cet instant. Je ferme les yeux et commence à me laisser porter par la musique. Je me sens un peu gauche mais je veux lui faire un petit striptease pour mieux l’émoustiller. Thomas me regarde avide de ce qu’il voit et il en devine même la suite.
Je me rapproche doucement du lit en enlevant mes vêtements un à un : mon pull, mon t-shirt, mon pantalon. Je reste quelques minutes ainsi en sous vêtement à onduler langoureusement devant lui. Thomas veut se relever mais je le repousse sur le lit contre le mur et de mon index sur sa bouche, je lui intime de ne rien dire et de regarder seulement.
Je l’embrasse. Je me redresse, j’enlève alors mes sous vêtements et je suis alors totalement nue devant le garçon que j’aime. Je me tourne et retourne devant lui pour qu’il me voit parfaitement et m’admire. Je me rapproche de lui à nouveau et faisant mine de vouloir l’embrasser, je me penche au-dessus de lui collant ainsi mon corps nu sur le sien encore habillé.
Je peux sentir son sexe grossir au travers de son pantalon. Je le prends par les mains et le guide pour qu’il se mette à genoux sur le lit face à moi. Je lui retire son pull et son pantalon. Je déboutonne doucement sa chemise pour mieux le faire patienter : sous son caleçon, la bosse est maintenant bien visible. Je lui enlève sa chemise et le regarde. Je l’embrasse et il tente de m’allonger mais je résiste et nous revenons en position à genoux tous deux face à face. Je lui retire son caleçon.
Nous sommes alors nus tous les deux, face à face. Je découvre son corps pour la première fois et, il semble apprécier aussi ce qu’il découvre de mon corps : mon buste, mes seins, mon sexe. J’att un préservatif, lui masse un peu son sexe qui grossit un peu plus et il l’enfile sur son sexe. Je veux le sentir en moi sans autre forme de préliminaires. Nous nous embrassons et basculons l’un sur l’autre.
Il dirige alors son sexe dans le mien. Il me demande si c’est la première fois et je lui réponds non, j’ai déjà eu des petits amis… Il me pénètre alors, son sexe m’emplit toute entière. Une fois à l’intérieur, il reste ainsi quelques secondes pour que nous appréciions cet instant. Puis il commence lentement puis plus vite des va-et-vient. Quel plaisir !
Nous tournons et nous retournons ainsi sur mon lit pendant de bonnes minutes. Augmentant ainsi notre plaisir. Nous jouissons presque ensemble au bout de longues minutes de passion. Il se retire, je lui ôte le préservatif et nous nous embrassons en nous disant combien nous nous aimons. Je lui propose de rester pour la nuit. Nous dormons enlacés.
Le lendemain il repasse chez lui avant de me retrouver en cours. Les jours suivant furent aussi merveilleux. Le week-end, il m’a réservé une surprise : nous partons pour une petite escapade en amoureux en Normandie dans la maison de campagne de sa famille. Thomas me comble de joie et d’amour chaque jour. C’est ainsi qu’il est devenu plus que mon meilleur ami…

Notre petit groupe se retrouve régulièrement malgré nos éloignements respectifs. Julie et Marie sont celles que nous voyons le moins souvent. Nous avons aussi revu Nicolas d’autres fois et aujourd’hui, il fait partie de notre petit groupe d’amis. Franck dont les parents ont un chalet en montagne, nous a proposé d’aller tous y passer quelques jours de vacances ensemble. Nous avons tous accepté cette proposition et qui arrive bien, à la fin de l’année scolaire. Nous allons pouvoir apprécier la montagne l’été, libre des vagues des touristes hivernaux.

Nous voilà donc arrivés à ce chalet montagnard. Il a un certain cachet et est suffisamment grand pour notre groupe. Il comprend une cuisine, une pièce avec une grande table et des bancs pour les repas, trois chambrées. Nous nous répartissons dans le chalet : Nicolas, Thomas et moi dans une des chambres, celle qui comprend un grand lit et un autre d’une place. Franck, Pauline, Marie et Julie dans la deuxième chambre qui comprend deux grands lits. Nous nous regardons tous et rions de cette répartition.
Nous partons ensuite à la découverte des alentours et en profitons pour admirer la nature. Au fil de la balade, les groupes se forment et les distances se creusent entre nous. Je me retrouve avec Thomas un peu isolé des autres. Il me demande si ça me gêne ou non de dormir avec lui dans le même lit. Je lui réponds que je ne doute pas qu’il saura se tenir d’autant plus que nous partageons la chambrée avec son jeune frère. Peu à peu, nous rattrapons les autres et nous finissons tous la balade au bar central du village avant de rentrer au chalet pour la soirée. Franck qui connaît un peu le village, nous suggère d’aller visiter le lendemain les ruches des apiculteurs locaux. Le miel de fleurs des montagnes est très bon. Nous passons la soirée à discuter et puis fatigués, nous allons tous nous coucher. Thomas m’a juste embrassé avant de dormir. Je lui ai rappelé notre discussion lors de la balade et il m’a souri en retournant pour dormir.
Le lendemain, comme prévu, nous partons visiter les ruches et cela nous occupe une bonne partie de la journée car nous avons accepté de monter plus haut en altitude pour voir les abeilles et les ruches sur le terrain en milieux naturel. A notre retour, nous avons acheté du miel et de l’hydromel. Nous rentrons au chalet pour dîner. Julie, qui a trouvé des jeux dans le chalet, propose de faire un trivial poursuit tous ensemble. Pour pimenter le jeu et pénaliser les perdants, Marie impose que les gagnants des parts de camemberts devrons boire un verre d’hydromel à chaque portion du camembert qui sera trouvée et gagnée. Seul Nicolas en sera dispensé car il ne boit pas d’alcool et nous ne voulons pas le saouler. Pauline suggère que lorsque Nicolas trouvera un camembert, les autres auront un gage qu’il choisira.
Nous commençons alors le jeu et assez vite, les bonnes et mauvaises réponses se succèdent. Nicolas impose des gages rapides, faciles à faire. Peu à peu, le reste du groupe descend les bouteilles d’hydromel achetées dans la journée. C’est une boisson douce, sucrée mais aussi fortement alcoolisée et qui nous enivre vite. Au bout de deux heures de jeux, de rires, de cris de rage… la gagnante est Pauline. Tout le monde la félicite. Après ce jeu, nous sommes tous un peu guillerets sauf Nicolas qui n’a pas bu comme nous. Nous décidons de nous séparer pour la nuit et d’aller tous dormir pour nous remettre de cette soirée bien arrosée.
Franck, Pauline, Julie et Marie vont dans leur chambre et s’endorment assez vite, fatigués par la grimpette de la journée et étourdis par l’alcool. Je demande à Thomas de sortir un peu prendre l’air. Il a beaucoup bu et n’en a pas l’habitude. J’espère que de lui faire respirer un peu d’air frais lui fera du bien. C’est une nuit de pleine lune et cela nous permet de voir un peu le paysage de nuit. Au bout d’un quart d’heure, Thomas a l’air d’aller mieux et d’avoir repris ses esprits.
Nous sommes assis sur un banc le long du chalet. Je me moque un peu de lui, du fait qu’il a bu plus que de raison et qu’il aurait dû faire comme Nicolas. Je lui dis que la prochaine fois, il s’abstiendra de vouloir faire le malin. Pour me montrer qu’il va mieux, il essaie de m’embrasser mais je le repousse en rigolant et en lui disant qu’il sent encore l’alcool et que c’est pas terrible. Sur ce, je rentre dans le chalet, suivie par Thomas. Nous rentrons dans la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible car Nicolas s’est endormi.
Les volets sont fermés mais comme c’est la pleine lune et qu’ils laissent passer un peu de lumière, nous distinguons les formes et les objets de la chambre sans avoir besoin d’allumer. Thomas se couche sans un bruit et s’endort assez vite. Je me couche aussi et m’endort également. Dans la nuit, je suis réveillée par les ronflements de Thomas et j’essaye de le faire cesser sans pour autant le réveiller. Il se retourne et cesse alors de ronfler. Réveillée, je scrute la pièce et je distingue à l’autre bout de la pièce le lit sur lequel dort Nicolas. Mes yeux s’habituant à cette pénombre, je distingue maintenant mieux les volumes de cette pièce. Mon regard s’attarde sur Nicolas : il est allongé sur le lit, couché sur le dos et dort sereinement. Je peux presque entendre sa lente respiration. Il est juste vêtu d’un caleçon car il fait chaud même si nous sommes en montagne. Je ne peux détacher mon regard de Nicolas pendant quelques minutes.
Je sors de cette léthargie parce que je sens un frisson dans mon cou. Je me retourne et Thomas, réveillé m’embrasse tendrement. Il se rapproche de moi et m’attire en même temps vers lui. Nous sommes allongés sur le côté, face à face. Il me caresse doucement, et je lui rends ces caresses. Je l’embrasse puis lui dis que nous devrions arrêter à cause de Nicolas qui dort non loin. Il me susurre que nous n’avons qu’à ne pas faire trop de bruit pour ne pas le réveiller. Je lui réponds que ça sera dur, les autres fois où avons couché ensemble, nous avions eu déjà du mal à retenir nos gémissements et nos cris de jouissance. Thomas me demande alors de me contrôler et de me servir de l’oreiller pour mes gémissements.
Je n’ai pas le temps de lui répondre qu’il glisse sa tête sous le drap vers mon sexe. Je porte seulement un long t-shirt et aucun sous-vêtement. Il remonte un peu cette barrière de textile et alors, je sens sa langue qui me parcourt. Elle s’insinue dans chaque recoin de mon anatomie et il sait comment me faire fondre et me procurer du plaisir. C’est si bon que plusieurs minutes après un tel traitement, j’ai un orgasme que j’essaye d’ avec l’oreiller.
Nous restons ainsi sans bouger. Je me redresse doucement et sans un mot me retourne pour épier si Nicolas dort toujours craignant de l’avoir réveillé. A mon soulagement, il semble dormir. Sa respiration me paraît identique à il y a quelques instants. Thomas réapparaît et me chuchote de lui rendre la pareille. Je lui dis qu’il et que nous allons non seulement réveiller son frère mais aussi les autres. Il m’embrasse et ce long baiser m’électrise. Il réussit à me convaincre et à mon tour, je plonge sous le drap. Comme lui, ma langue parcourt son bas ventre en direction de son sexe. Je glisse une main sous son caleçon et la frotte sur son sexe déjà bien bandé. J’appuie légèrement. Je le décalotte, et alors un liquide commence à suinter du haut de son sexe sur mes doigts. Je m’essuie les doigts avec le drap.
Je remonte vers la tête de Thomas et lui demande à voix basse s’il peut attr une capote dans le tiroir de la table de nuit. Il s’exécute et je replonge sous le drap vers son sexe. Je reprends les caresses sur son sexe et lorsqu’il bande plus, je lui pose la capote. Puis, accompagnant ses gémissements de plaisir, je lèche au travers du latex le bout de son sexe. De mes mains, je décide de lui caresser les testicules pendant que de ma bouche, je lui lèche doucement le bout de son sexe. Je sens grossir son sexe un peu plus. Je lève les yeux, regarde Thomas qui ne va pas tarder à jouir. Encore quelques seconde de ce traitement et le voilà qui gémit au moment il éjacule, déversant son sperme dans le préservatif. Je le lui enlève et essuie le reste des traces de sperme sur son sexe avec le drap.
Je me glisse le long de son corps et je réapparais à sa hauteur et l’embrasse. Nous nous tournons et nous regardons un moment vers Nicolas qui semble bien endormi, Thomas m’embrasse et me prend dans ses bras. Nous nous endormons ainsi jusqu’au matin.
A notre réveil, Nicolas dort toujours. Les autres sont déjà debout. Nous prenons tous notre petit déjeuner puis nous prenons nos sacs et partons en randonnée pour la journée. Nicolas demande à rester au chalet car il se propose de nous préparer un bon repas pour le soir. Il veut nous faire voir ses talents de cuisinier amateur. Notre balade en couples en montagne est l’occasion pour chacun de passer un peu de temps avec l’autre sans être gêné par les regards des autres. Nous faisons une halte à midi dans un petit refuge pittoresque. Puis nous reprenons notre balade jusqu’à un petit lac. En fin d’après-midi, nous repartons pour le chalet retrouver Nicolas et son bon repas. Nous arrivons à la nuit tombée. Nous dînons et puis nous jouons un moment aux cartes et puis nous allons nous coucher. Notre séjour se termine et le surlendemain, nous rentrons chez nous.

Les vacances se poursuivent : je pars avec mes parents à l’étranger et Thomas, retourne chez ses parents pour la fin des vacances. A la rentrée universitaire suivante, Thomas et moi partageons le même appartement, celui qu’il avait déjà.
Le premier semestre se passe sans trop de souci si ce n’est de réussir nos partiels et de nous amuser. Notre petit groupe se retrouve régulièrement pour s’amuser et faire la fête. Tout se passe pour le mieux pour tous. A l’approche de la fin de cette année universitaire, Thomas nous annonce que le groupe de son frère Nicolas revient jouer pour la fête de la musique et qu’il jouera sur une place non loin de leur fac. Le petit groupe décide donc de se retrouver à cette occasion. Comme l’année précédente, Thomas propose à Nicolas de l’héberger pour les quatre jours où son groupe vient jouer. La taille du studio rend cette cohabitation un peu gênante pour moi. Je me retrouve avec ces deux garçons, deux frères qui se satisfont sans plus de formalisme de cette promiscuité. Je m’en ouvre un midi à Thomas qui me rassure en me disant que son frère ne va pas me manger et moi non plus.
Le jeudi soir, nous allons tous écouter le groupe des Nicolas et ses amis. Nous rentrons très tard. Comme l’année passée, nous avons passé une très bonne soirée sauf que cette année, nous avons cours le lendemain. Thomas a cours le matin dès 9h00 mais moi, je n’ai qu’un seul cours à 14h00. Aussi, dès notre retour, nous nous couchons sans plus de chichis. Thomas et moi dans le coin du studio aménagé avec notre lit. Nicolas, lui dormira sur un matelas d’appoint posé sur le sol. Ce n’est pas des plus confortable mais suffisant pour trois nuits. Thomas m’embrasse avant de s’endormir fatigué. Je ne tarde pas aussi à plonger dans mes rêves. Nicolas, moins bien installé s’endort difficilement. Dans la nuit, je suis réveillée par du bruit dans le studio. Je me dégage des bras de Thomas qui m’enlaçaient et je me redresse sur mon coude. Dans l’obscurité, je distingue mal mais j’entends que cela vient du côté de Nicolas mais là maintenant, le bruit s’est arrêté. Je me rendors jusqu’au lendemain.
Thomas est déjà levé, prêt à filer à ses cours. Il m’embrasse et s’en va sans faire trop de bruit car Nicolas dort toujours. Je m’attarde un peu assise à table devant mon café du matin. C’est Nicolas qui se levant me sort de ma rêverie en me donnant un bisou sur la joue pour me dire bonjour. Il est là devant moi, debout, seulement vêtu de son caleçon. Il vient s’asseoir en face de moi et prend un jus de fruits, un yaourt et des céréales. Face à moi, je regarde Nicolas tout en lui parlant, je le scrute du regard.
Il a un an de plus et s’est affermi. Nicolas semble sorti de l’adolescence et commence à devenir un homme. Son torse imberbe, est marqué par ses pectoraux qui ressortent un peu. Je me sens un peu troublée par cette proximité. Je me demande si Nicolas se rend compte de mon trouble, ce qu’il pense. Il termine son yaourt et ensuite, sortant de ma rêverie, je lui propose de passer le premier dans la salle de bain. J’y irais après car il doit partir à la gare vers midi. Il file sous la douche. Je me remets à rêvasser doucement et bizarrement, je repense à l’été dernier et cette nuit au chalet durant laquelle Nicolas n’avait pas eu la moindre réaction alors que Thomas et moi prenions notre pied ensemble. Je le revois étendu sur son lit…
Pendant que ce jeunot prend sa douche, je vais vers l’armoire et att une chemise et une jupe que j’enfile en prenant soin de ne pas mettre de sous vêtements. Je refais un peu notre lit, range la pièce et m’allonge sur le lit sur le côté, feuilletant un magasine. Ma chemise est à peine boutonnée et ma jupe suffisamment courte de sorte que certaines parties de mon corps se voient ou se devinent. Nicolas termine juste de prendre sa douche et sort de la salle de bain. Il est toujours en caleçon car il n’a pas pris ses habits avec lui dans la salle de bain pour s’habiller. Il s’est sécher mais je peux apercevoir de-ci de-là des gouttelettes d’eau sur son dos, son torse et ses jambes. Il me regarde et en me souriant, il me dit que la place est libre. Je lui réponds en me levant que c’est ce que je vois.
Je le frôle et je peux sentir sa gêne de me voir ainsi vêtue. En me levant, la chemise mal boutonnée a glissé sur une de mes épaules en laissant voir et deviner une partie de ma poitrine. Je suis à quelques cm de Nicolas et il en est troublé et comme tétanisé. C’est alors que je lui demande si ça va, tout en m’appuyant à son bras au passage. Il tente une réponse qui veut dire oui et à ce moment, je pose une autre banderille en lui faisant remarquer qu’il est pas mal.
Nicolas, décontenancé par ce qui se passe, me regarde sans rien dire de plus. Je lui prends alors sa main et le guide vers le lit. Je le pousse sur le lit. Il veut se relever mais aussitôt je le repousse contre le matelas. Allongé, à ma merci, ses yeux m’interrogent. Je me mets alors à califourchon sur son bassin et me penche pour lui déposer des bisous sur le torse et l’embrasser. Il se tortille comme pour se libérer et je pèse alors de tout mon poids sur son bassin et essaye de le maintenir ainsi. Je lui dis de se laisser aller et de me laisser faire. Il bredouille une phrase dans laquelle je ne retiens que quelques bribes : Thomas, frère, première fois, pas ainsi.
Je n’entends pas la fin de sa phrase car à ce moment là je me penche vers lui et l’embrasse fougueusement. Il résiste un peu à mes assauts mais pas très longtemps : nos langues se rencontrent, nos salives se mélangent. Je caresse son torse encore humide, mes mains glissent progressivement vers son bassin. Assise ainsi sur lui, je peux sentir son envie et son plaisir croître. Son sexe commence à répondre à mes caresses. Je lui prends ses mains et les guident sur ma jupe pour la défaire et l’enlever. Je lui enlève son caleçon. Son sexe se dresse à la verticale devant moi. Il est déjà un peu décalotté et peu s’en faut pour en finir. Un liquide perle déjà sur ce sexe en érection à quelques cm du mien. Je lui souris et m’allonge sur lui doucement, mon corps contre le sien et d’une main, je m’étire pour la glisser sous l’oreiller et y attr deux préservatifs que j’y avais posé auparavant. J’en prends un, déchire l’emballage et le lui pose tendrement sur son sexe.
Je le gratifie au passage d’un début de fellation mais je m’arrête avant qu’il n’éjacule. Je veux qu’il le fasse seulement en moi. Je me rassies à califourchon sur lui : son sexe dur, droit appuyé le long de ma fente mais sans y entrer encore. Je guide ses mains sur ma chemise et lui demande de me caresser le buste, mes seins. Il défait alors ma chemise et l’enlève en la faisant glisser doucement sur moi. Il masse mes seins, il les caresse, il joue avec mes tétons qui durcissent.
Mon plaisir augmente et le sien aussi. Je sens qu’il est bien. Je me soulève alors un peu et guide son sexe bien bandé dans mon vagin. Il me pénètre magnifiquement, et quelques va- et- vient après sur son membre, il jouit en moi et j’ai également un orgasme au moment où je sens ses jets de sperme m’inonder le vagin et se déverser dans le préservatif.
Il veut se retirer juste après, mais je le retiens. Je veux profiter jusqu’au bout de cette extase. Il se dégage enfin lorsque son sexe a diminué de volume. Il veut se lever mais je l’embrasse alors et lui dis que ce n’est pas encore fini. Nicolas me regarde interrogatif. Je lui enlève la capote usagée et la pose parterre. J’att la deuxième capote et la lui mets après l’avoir aidé à retrouver de la vigueur.
Je me mets à quatre pattes sur le lit et lui demande de me sodomiser. Hésitant, il craint de me faire mal. Je le rassure et le guide en moi. Quelques minutes plus tard, nous jouissons presque ensemble. Il se recouche sur le lit et je viens m’allonger à son côté. Nous restons ainsi quelques instants comme isolés du monde qui nous entoure.
La matinée est déjà bien avancée. Je file me laver. Nous nous habillons, il termine de ranger ses affaires tandis que je range le studio, le lit. Je l’accompagne à la gare. Sur le chemin de la gare, je lui dis que c’est et sera la seule et unique fois que nous l’avons fait ensemble. Je suis amoureuse de son frère Thomas et je ne veux pas qu’il le sache. Sur le quai, je l’embrasse sur les joues et lui souhaite bon voyage et bon anniversaire... deux jours après, il fêtait son anniversaire.

Le soir, au retour de mes cours, je retrouvais Thomas dans notre studio. Nous mangeons, il me raconte sa journée, ses cours, son shopping. Je lui raconte ma journée, mes cours, et je ne lui dis rien pour ce qui s’est passé avec Nicolas. A la fin du repas, Thomas se lève, viens vers moi, me lève de ma chaise et m’entraîne vers son lit. Nous nous embrassons fougueusement, nous basculons et nous allongeons dans le lit. Nous faisons l’amour avec beaucoup de passion et nos ébats n’en sont que plus torrides.
Après cette débauche, il me redit combien il m’aime et moi aussi. Il m’embrasse alors avec plus d’énergie et me susurre à l’oreille : ce baiser, c’est de la part de Nicolas et aussi de la mienne pour son cadeau d’anniversaire. Thomas me dit qu’il est alors au courant pour moi et Nicolas ce matin et qu’il aurait juste aimé que je lui parle de mon idée avant de faire quoi que ce soit car lui aussi avait eu une idée similaire pour ce week-end à venir et offrir à Nicolas son dépucelage par une amie de la fac. Nous nous regardons et en rions.
Nous nous embrassons tendrement et passons une nuit de passion ensemble.

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