La Vie De Martin - 02

Chapitre 2 : L’amoureux parfait.

Au matin de cette aventure imprévue, je donne mon numéro à Samir en lui exprimant mon envie de le revoir et espérer de pas avoir été juste un plan cul. Comme réponse, il décide de venir se coller contre moi et m’embrasser avant de se montrer clair sur le fait qu’il ne compte pas en rester là avec moi et qu’il m’invite ce week-end chez lui pour manger.

Je rentre chez moi en ayant pris soin de m’assurer que Julien soit déjà à la maison pour éviter un nouvel imprévu. En arrivant, Julien se désole de ne pas avoir pu m’aider mais je lui souris en lui disant que ce n’est pas grave. Mon sourire me trahit et il arrête son action pour me regarder et me demander ce que j’ai fait cette nuit. Avec un plaisir non dissimulé, je commence à lui raconter et il s’en voit heureux pour moi. Il me questionne néanmoins vis-à-vis d’Antoine mais je dois lui rappeler que je ne peux pas attendre une situation qui risque de ne jamais arriver. Je dois passer à autre chose et rencontrer de nouvelles personnes. Je reçois un message de Samir qui me transmet son numéro en en y ajoutant son impatience de me revoir.

***

Samedi est arrivé et bizarrement, même si le reste de la semaine à été tout aussi ennuyant et énervant que le début, je me sens particulièrement bien. On échange pas mal avec Samir et je le croise par moment en bas de l’immeuble. Je ne change pas pour autant mes habitudes de ne leur adresser qu’un bonjour sans me fixer sur lui. Le but n’est pas d’éveiller des soupçons chez ses amis qui ne seraient pas encore tous au courant de son homosexualité. Néanmoins, j’envoie un message dans les minutes qui suivent pour lui signifier qu’il est terriblement canon.

J’arrive chez lui vers 19h après m’être bien préparé pour que la soirée soit au top. Je m’habille comme un rencard en mode séducteur. J’ai laissé mes cheveux pousser sur le dessus et me coiffe sur le côté en laissant une mèche tomber sur mon front.

Pendant le trajet, j’ai hâte d’arriver et à chaque fois que je pense à lui je commence à bander. Il m’ouvre la porte et se montre sous son plus beau jour. Loin de son style de cité, il est vêtu d’un jean et d’une chemise déboutonnée sur le dessus. Son parfum m’envahit et son sourire rayonne en m’admirant. Je crois faire la même chose car je l’analyse de la tête aux pieds en rêvassant avant de prendre conscience que je suis toujours sur le palier de la porte.

« Tu vas rester là toute la soirée ou tu veux rentrer ? »

Il rigole en me faisant remarquer mon immobilité et je réagis en entrant dans son appartement.

« Désolé, je t’avais encore jamais vu habillé comme ça et t’es encore plus canon que je le pensais. »

Samir ferme la porte et rigole en disant qu’il est vrai que ce n’est pas sa tenue habituelle. Il s’approche alors de moi et pose ses mains sur mes hanches et vient se coller contre moi. Il ajoute que je suis aussi très séduisant. Nos lèvres se touchent avant de laisser nos langues prendre le relai. Mes mains viennent se poser dans son dos pour lui caresser toute la colonne et finir par ses fesses. Si je m’écoutais, je coucherais avec lui directement. Mais je me retiens car je ne veux pas que notre relation soit résumé qu’à ça et je me décolle de ses lèvres pour le regarder béat.

Il s’éloigne de moi tout en gardant un contact entre nos deux mains. Il m’invite alors à aller dans le salon et me demande ce que je veux boire pour l’apéro. Je me pose sur le sofa en attendant qu’il revienne et observe plus en détail la décoration. Je remarque qu’il a ajouté quelques petites touches pour ce soir avec des lumières plus tamisées. Je ne peux pas m’empêcher de le lui signifier lorsqu’il revient de la cuisine qui est juste à côté.

« Je savais pas que derrière ce mec qui traine en bas de mon immeuble se trouvait un romantique »

Il me sourit en précisant qu’il a beaucoup de choses dont je ne sais pas encore.
Il me tend alors mon verre et vient se poser à mes côtés. On trinque et après avoir bu une première gorgée, on commence à discuter tout en maintenant une certaine séduction. Je lui raconte ma fin de semaine et lui la sienne bien qu’elle n’ait pas grand-chose de spécial vu qu’il est en congés et qu’il ne fait rien. Je commence alors à le questionner un peu plus sur ses amis et son homosexualité et il me dit qu’il n’y a que deux potes qui le savent mais qu’il compte l’annoncer aux autres sous peu. A vrai dire, il ne voit pas pourquoi il devrait l’annoncer comme une révélation et préfèrera le dire lorsqu’il aura une relation sérieuse. Ses deux autres potes l’ont appris par surprise lorsqu’il était en train d’embrasser un gars et ils n’ont pas cafté aux autres par respect pour Samir. Il est heureux d’avoir ces potes là car ce n’est pas ment évident d’avoir des potes tolérants comme eux. Il rigole en pensant que les autres s’en doutent mais ils n’en ont jamais parlé vu qu’ils ne lui ont jamais posé la question.

Il en vient à me questionner sur Julien et moi et je lui raconte notre complicité fusionnelle et notre fonctionnement de vieux couple bien qu’aucun de nous n’ait jamais eu le désir de coucher avec l’autre. Le sujet dévie petit-à-petit sur d’autres sujets plus excitant et ma main se rapproche de plus en plus de Samir avant de venir toucher sa cuisse. Je lui confie qu’il me plait trop et que je ne pense pas pouvoir attendre la fin de repas. Il prend alors ma main et l’approche de sa bouche pour y placer mon index et le lécher. Ça a le don de m’exciter et je me redresse pour venir me mettre sur ses genoux. J’approche mon visage du sien et l’embrasse langoureusement.

La température monte et je commence à onduler sur lui tout en continuant de l’embrasser. Ses mains viennent me caresser et je sens son envie de ne pas avoir de tissu sur ma peau. Je commence alors à retirer ma chemise en la déboutonnant. Il place sa main contre mon corps et le caresse tout en me regardant haletant.
Je viens l’embrasser dans le cou et le torse le temps de déboutonner sa chemise et venir lécher son téton gauche. Il m’appuie à l’aide de ses mains pour m’encourager à continuer. Je m’approche par la suite de son oreille et lui chuchote d’une voix tremblante d’excitation :

« Cette fois-ci, je te veux en moi. »

Pour réponse, sa langue vient trouver la mienne et ses mains déboutonnent mon jean pour glisser aisément ses mains sous mon boxer et malaxer mes fesses. Je me redresse et le laisse me toucher pendant que je me penche pour prendre une olive posée à côté. Je la place entre mes dents et m’approche de sa bouche pour qu’il vienne la prendre. Ses mains se font alors plus insistantes et je sens son corps en dessous commencer à bouger. Il prend alors un élan pour se redresser et me renverse sur le côté du sofa en reprenant l’ascendant.

Il est au-dessus de moi, à m’embrasser fougueusement, pendant que ses mains retirent mon jean. Il doit se décoller pour terminer l’action et déboutonner le sien en même temps. J’en profite pour retirer ma chemise et la sienne par la même occasion. On se retrouve alors en boxer et il reprend la position initiale pour se placer entre mes jambes et mimer le coït. Il respire lourdement dans mon cou et je sens son membre déformé dans sa prison de tissu faire pression. Il me retourne alors sur le ventre et se replace sur moi pour continuer de mimer l’acte. Je cambre et ondule contre sa queue pendant qu’il att mes cheveux et me mord le cou.

Samir commence alors à se détacher pour descendre plus bas et plaquer son visage contre mon boxer. Il retire ensuite le tissu pour s’enfouir entre mes fesses. Ses mains viennent écarter mes fesses pour lui donner accès à mon anus qu’il commence à lécher et à bouffer. Je n’arrive pas à retenir mon excitation et gémis de bonheur en sentant sa langue humide contre mon anus. Je cambre pour lui offrir toujours plus d’amplitude et je l’encourage comme je peux. C’est au bout d’une dizaine de minutes qu’il se redresse pour venir m’embrasser.
J’en profite pour changer de position et revenir sur ses genoux. Je suis nu mais lui porte toujours son boxer où une tâche de pré-sperme a pris place. Je me glisse au sol pour lécher cette tâche et l’agrandir avec ma salive. Je finis par le libérer en lui retirant son dernier habit et lécher sa queue sur toute sa longueur. Je l’aime beaucoup et elle se montre d’une taille idéale.

Tout en le suçant, je commence à me mettre un doigt d’excitation. Je cambre pour mieux l’introduire et Samir le remarque. Il propose de m’aider et s’allonge sur le sofa pendant que je viens sur lui pour le sucer tout en lui laissant accès à mon anus. Il commence d’abord par me rebouffer le cul avant d’y insérer un doigt suivit d’un deuxième. Il m’excite trop et au bout de quelques minutes, j’en viens à lui demander où est la capote. Il comprend le message et me soulève pour se lever et en prendre une dans le tiroir sous la table basse. Il la place sur sa queue pendant que je me replace à genoux sur le sofa et cambre pour l’accueillir.

Il se place derrière moi et commence à s’enfoncer en s’appuyant sur mes hanches. Une fois au fond, il pousse un immense soupir et vient m’embrasser dans le cou. Il accélère alors les vas et vient mais au bout d’une dizaine de secondes il se retire en vitesse en m’expliquant qu’il va déjà venir car il est trop excité. Je lui souris en lui disant que ce n’est pas grave et lui propose du lui bouffer le cul pendant qu’il calme la tension qui habite sa queue. On échange alors les positions et je me retrouve à rebouffer son cul avec engouement. Il est vrai que j’ai adoré être en lui mais ce soir je me contente allègrement de seulement lui faire un anulingus sans aller plus loin. Au bout de cinq minutes, Samir me dit qu’il va mieux et s’assied sur le sofa. Je grimpe sur ses genoux et me positionne au-dessus de sa queue pour m’empaler doucement. Il me caresse avec tendresse et entraine ma tête de ses mains vers sa bouche pour m’embrasser tendrement.

Je commence alors à m’enculer sur sa queue et nos regards ne se quittent pas. Je ne me concentre que sur notre connexion et sur nos respirations. Je l’encourage à faire pareil pour oublier son excitation et tenir plus longtemps. Il semble y arriver car au bout de quelques minutes il me relève pour accélérer le rythme. Il s’autorise à me claquer une fesse et sa queue en moi déclenche des frissons. Je suis ivre de lui en le sentant coulisser en moi. Il me renverse ensuite pour se placer au-dessus de moi et continuer de m’enculer. Il finit par accélérer de plus en plus jusqu’à la jouissance. Dans un râle prolongé par l’orgasme, il déverse son jus dans la capote tout en continuant de m’enculer. Il prend son temps pour se remettre de son orgasme avant de venir m’embrasser et se retirer. Il enlève la capote qu’il laisse par terre et se place plus bas pour venir me sucer. Il y met toutes ses intentions en me doigtant simultanément. Il ne m’en faut pas plus et je finis par lui gicler dans la bouche, n’ayant pas eu le temps de le prévenir. Je me désolé rapidement après pendant qu’il part cracher dans les toilettes.

Il revient souriant et m’embrasse toujours nu. Sa queue est toujours un peu tendue et je peux m’empêcher de la masturber un peu. Il m’allonge sur le sofa et on continue de s’embrasser encore de nombreuses minutes avant d’en être lassé.

Rattrapé par la faim, on s’habille et on mange le repas préparé par Samir. On reprend d’autres sujets après avoir commenté notre baise. Il me propose de rester dormir et c’est ainsi qu’on passe la majorité de notre nuit à s’embrasser et à se masturber. Il me demandera tout de même de l’enculer une nouvelle fois à mon plus grand plaisir.

***

Déjà 3 mois se sont écoulés et nous avons officialisé notre couple assez rapidement. J’ai appris à connaitre ses amis et je l’ai bien sûr présenté à Julien. Samir reste souvent dormir chez moi lorsqu’il est avec ses potes. On alterne entre nos appartements et rares sont les jours où l’on ne dort pas ensemble. Julien de son côté a aussi concrétisé avec sa copine et on trouve moins de temps pour se retrouver les deux. Ce n’est pas ment négatifs mais on s’est un jour fait la remarque de l’importance de se trouver une soirée consacrée pour nous.

Nous sommes le matin de Noël et j’ai passé la nuit avec Samir où nous avons décidé de faire le réveillon en amoureux. On se réveille amoureusement et on part en direction du salon pour s’offrir nos cadeaux. Il ouvre le sien en premier et découvre ce que je lui ai offert. Il y a un album photos de nous deux et de nos escapades depuis ces trois premiers mois de relation. Je lui ai aussi offert une semaine de vacances à Salamanque pour qu’il puisse rendre visite à sa mère qui est repartie vivre en Espagne après s’être séparée de son père. Cela fait bientôt un an qu’il n’a pas pu la revoir et je sais qu’il en avait l’envie. Il me regarde les larmes aux yeux et me demande directement de l’accompagner avec lui. Nous nous embrassons et je commence alors à ouvrir mes cadeaux. Le premier est deux places de concerts pour Carla’s Dream, un chanteur roumain que j’apprécie fortement et qui passe en France exceptionnellement l’année prochaine. Je lui souris et ouvre l’autre petit cadeau accompagné d’une lettre. Je commence à ouvrir la boite avant de me résigner à déjà lire la lettre. Je l’ouvre et commence à la lire dans ma tête :

« Martin,
Ta présence dans ma vie m’apporte un bonheur inexplicable et la plus belle action que j’ai pu faire dans ma vie restera ce jour où je suis venu te parler. J’espère que notre futur se montrera aussi clément que ces trois mois passés avec toi. J’apprends chaque jour de plus à me découvrir et à te découvrir aussi. Les nuits sans toi semblent vides et c’est pour cela que tu trouveras dans cette boite une proposition de mettre fin à ces nuits séparées.
Je t’aime.

Samir. »

Je termine la lettre et le regarde interrogateur. Il parait tendu et sans plus attendre j’ouvre la petite boite. Je trouve alors un trousseau de clés accompagné d’un petit mot où il est écrit : « Veux-tu venir vivre avec moi ? ». Je réalise alors ce qu’il se passe et ma respiration se bloque. Je sens mes larmes monter et après avoir réussi à respirer, je viens me blottir dans les bras de Samir pour lui signifier que j’accepte. Je l’embrasse amoureusement et retourne dans son cou car je n’ai même pas les mots.

Après avoir repris mes esprits, je lui dis que je vais devoir l’annoncer à Julien et que je le tiendrai au courant de quand je viendrai emménager complètement. Il me sourit et m’embrasse visiblement heureux de ne pas avoir foiré. Je lui fais d’ailleurs remarquer que sa demande d’emménagement un jour de Noël était risquée. Il avoue qu’il a longuement hésité et qu’il ne pensait qu’à ça depuis quelques semaines.

***

J’ai rendez-vous le lendemain avec Julien pour se faire notre repas de Noël annuel que les deux. On s’est dit que c’était l’occasion de se retrouver comme avant de pouvoir parler des avancées récentes dans nos vies. J’ai choisi ce moment pour lui annoncer la demande de Samir et le fait que j’ai accepté. Ce n’est pas une surprise pour Julien et il se voit heureux pour moi. Il m’indique que je pourrai toujours venir ici quand je veux et qu’il ne pense pas retrouver un autre colocataire. Il me fait part de son envie de proposer à Coralie, sa copine, de venir vivre ici. Mon départ offre alors cette possibilité et ma chambre restera à disposition pour les visites de ses potes. On se regarde chacun heureux pour les autres avant de laisser un silence prendre place. Dans cette joie se trouve la tristesse de ma séparation avec Julien et mes pensées s’agitent. Je sais que c’est la même chose et je choisis de le verbaliser :

« N’empêche ça fait bizarre Ju’… 7 ans de vie commune et dans quelques jours on va se séparer… »

Je le vois aussi toucher que moi et il se lève pour venir me prendre dans ses bras. A mesure que je réalise, mes yeux commencent à s’embuer avant que des premières larmes montent. D’une voix tremblante, montrant aussi sa tristesse, Julien me dit :

« Mais c’est pour notre bien. On savait que ça arriverait un jour. Tu resteras quoi qu’il en soit mon meilleur colocataire et l’homme que j’aime le plus dans ma vie. »

« Je t’aime aussi Ju’. J’peux pas te garantir pour l’homme de ma vie mais ce qui est sûr c’est que peu de personnes te surpasseront dans mon cœur. »

Notre étreinte se fait plus forte et les larmes coulent sans arrêt. Depuis que je connais Julien, je craignais que ce jour arrive et que je doive me séparer de lui. Même si je sais que c’est pour aller vivre avec mon copain, c’est très difficile de me dire que je ne le verrai plus à la maison tous les jours.

L’émotion s’étant stabilisée, on se redresse et on se regarde comme des idiots. Je rigole et lui signifie qu’on est vraiment ridicule à pleurer comme ça alors qu’on sait qu’on va continuer de se voir et squatter les apparts de chacun. Il rigole en approuvant mais en signifiant que ce ne sera pas pareil. On décide alors de se faire une dernière soirée pour terminer en beauté ces 7 années de colocation. On convient finalement d’en faire deux, une avec nos copains/copines et potes et une que les deux.

Une fois notre discussion terminée, j’envoie un message à Samir pour lui signifier que je suis prêt à emménager avec lui.

L’emménagement mènera à plusieurs soirées toutes plus délurées les unes que les autres et toutes en émotions.

Le premier soir dans mon nouvel appartement avec Samir a lieu dans la première de janvier. On termine alors d’installer toutes mes affaires et mon homme s’approche de moi pour m’embrasser et me déclarer que mon nom vient de s’apposer à côté du sien sur la boite aux lettres. Je l’embrasse en retour et demande ce qu’il nous reste à faire.

« Matériellement, rien. Mais pour se détendre je te propose un massage de bienvenue. »

Il a son regard coquin et je sais déjà comment ça va terminer. Je l’embrasse à nouveau en lui disant que je ne serais pas contre ses mains contre mon dos. Il sourit et me prend la main pour m’emmener dans la chambre. Je lui signale juste mon besoin d’aller me doucher pour me laver de la sueur de cette journée. J’en profite pour me préparer aussi plus convenablement.

A mon retour dans la chambre, les spots ont laissé place à des bougies et les draps du lit sont remplacés par une grande serviette pour éviter de tout tâcher avec les huiles. Je m’allonge alors nu sur le lit et Samir place une seconde serviette sur mes fesses. Je soupire en lui disant que c’est bien inutile et il rigole en prétextant se soucier de l’intimité de chacun de ses clients. Il conclut brièvement par un « Alors maintenant tais-toi et profites. »

Il commence par laisser couler l’huile froide sur mon dos qui me fait frissonner avant de l’étaler et commencer à masser mes épaules. Il sait s’y prendre et même si ce n’est pas la première fois qu’il me masse, c’est toujours un réel plaisir. J’en oublie ma libido débordante lors de l’annonce du massage et me détends. Il prend le temps de bien me détendre le dos au son d’une musique d’ambiance.

Cela fait une quinzaine de minutes que Samir me masse lorsque je sens qu’il retire la serviette couvrant mes fesses. Je souris à moitié endormi et lui dit avoir cru qu’il respectait l’intimité de ses clients. Je le sens se mettre à califourchon sur mes fesses et à la sensation de sa queue, je comprends qu’il est aussi nu. Il vient se pencher sur moi en continuant le massage et me susurre à l’oreille :

« J’ai tendance à dévier de mes principes quand un beau mâle comme toi se trouve face à moi. »

Je souris et sens l’excitation revenir. Je remue brièvement les fesses pour lui signifier que le message est bien reçu. Il se redresse et se recule pour verser de l’huile sur mes fesses qui me fait cambrer de désir. Il commence à me masser les lobes fessiers et à frôler par moment mon anus pour faire monter la tension. Je sens alors sa queue se placer entre mes fesses et de nouveau de l’huile couler. Il commence alors à se frotter entre mes fesses tout en continuant de les malaxer. D’une voix torride il me demande :

« Ce massage vous convient ? »

Je cambre juste au son de sa voix. Je prends la peine néanmoins de lui répondre :

« Tout à fait. J’aimerais juste que vous regardiez un peu plus en profondeur. J’ai la sensation d’une tension un peu plus ancrée. »

Je sens alors un doigt me pénétrer et après quelques secondes la voix toujours aussi stimulante de Samir me dit :

« En effet, je sens qu’il y a une tension persistante par ici. Je vais faire mon possible pour débloquer tout ça. »

Sur ses mots, il ajoute un deuxième doigt facilité par l’excès d’huile de massage qui me couvre les fesses. Je laisse un soupir s’échapper de ma bouche. Il y va en douceur et avec profondeur et mes soupirs deviennent des gémissements. Il commente par moment l’avancée toujours dans son rôle de masseur. Lorsqu’il frôle ma prostate de ses doigts, me provoquant plus de gémissements, je m’amuse à lui dire que la tension se trouve plus à ce niveau. Il caresse alors cette zone avec plus d’insistance me faisant cambrer un maximum. Je sens finalement ses doigts se retirer et son corps se coller au mien. Sa tête vient se placer dans mon cou et sa bouche vient ensuite lécher mon oreille avant de l’entendre me dire :

« La tension semble persister et mes doigts ne semblent pas assez efficace. Permettez-moi d’utiliser ma botte secrète. »

Sa main vient alors caresser toute la longueur de mon dos avant d’écarter une fesse et accompagner sa queue bandée au max devant mon anus. L’excitation, le doigtage et l’huile sont autant d’éléments qui permettent une entrée en toute fluidité. Il s’enfonce alors en moi, son souffle toujours vers mon oreille. Je gémis de plaisir et répond à sa suggestion en lui disant de ne pas hésiter à l’utiliser. On n’utilise plus de capotes depuis un petit moment car on est tous les deux sous PreP et n’ayant des relations qu’entre nous, nous avons délaissé la protection, en tout connaissance des risques.

Après avoir atteint la profondeur maximale, Samir se retire et commence une pénétration lente et profonde où chaque aller-retour est orgasmique. Tout est dans la sensualité et j’adore ça. Il m’encule pendant un long moment dans la même régularité. Il me fait l’amour comme jamais et m’embrasse sans arrêt. Il se retire soudainement et m’invite à me retourner.

Je le fais les yeux fermés en pensant qu’il allait reprendre la pénétration dans une autre position mais je l’entends me dire qu’il va maintenant me masser autrement et je sens l’huile froide sur ma queue qui est droite de plaisir. J’ouvre les yeux par surprise et il est à califourchon sur moi. Il prend ma queue en main et l’enfonce en lui. Je lâche un nouveau soupir tant la sensation est exquise. Je redresse un peu mes jambes pour être bien et je sens un de ses doigts venir me pénétrer en même temps. J’aimerais que ça ne s’arrête jamais.

La pénétration dure une quinzaine de minutes où la régularité et la douceur règnent en maitre. Il se retire finalement pour venir m’embrasser et s’allonger contre moi. Il commence alors à me masturber me signifiant que l’on arrive vers la fin et je fais la même chose avec sa queue. Il lâche la mienne par moment pour me doigter.

« Samir, reviens en moi s’il te plait. »

Son sourire trahit son plaisir et il se redresse pour se placer entre mes jambes, les écarter et s’enfoncer sans aucune résistance. Je gémis sans arrêt et il m’encule avec plus de vigueur. Je me branle en même temps et son visage est à une dizaine de centimètres du mien. La distance s’efface par moment pour me permettre de sentir sa langue contre la mienne. Puis je le sens accélérer ses mouvements avant de terminer dans quelques coups secs. Ils sont accompagnés de giclés internes et de râles de jouissance qui entrainent mon propre orgasme. Il a cependant le temps de prendre ma queue en main et de la secouer à grande vitesse jusqu’à ce que mon corps se contracte pour expulser une dizaine de jets. L’orgasme dure une bonne dizaine de secondes de plus tant cette baise m’a emmené ailleurs. Samir est toujours en moi et continue de m’enculer en douceur avant de s’effondrer sur moi pour reprendre son souffle.

« C’est bon, la tension a disparu. Merci M’sieur »

Samir laisse échapper un rire lointain, il est encore à se remettre de ses émotions. Il finit par se retirer, laissant couler son jus sur la serviette. Il vient reprendre une position plus confortable, blotti contre moi. Je l’embrasse tendrement et on s’endort d’épuisement après s’être déclaré notre amour.

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