Soir De Tournoi.

Ah, vaillant chevalier, talonne ta monture !
Malgré le poids du jour et la pesante armure,
Malgré la lourde lance et la cote d'acier,
Tiens bon et tiens-toi droit : la joute a commencé !

Douze fois sous les yeux des dames que tu charmes,
Tu as brisé l'écu de tes compagnons d'armes,
Et, vainqueur absolu de ce combat glorieux,
Tu retournes à ta tente, acclamé comme un dieu !

Dans la semi-pénombre des lourdes tentures,
Fatigué, tu t'assieds. On n'entend qu'un murmure
Venant de l'extérieur, car la tente fidèle
De la foule en délire freine et retient le zèle.

L'écuyer silencieux te laisse à ta torpeur
Tout en te délivrant de ta cage à sueur.
Le heaume est enlevé, montrant tes nobles traits
Assez durs mais baignés d'un indicible attrait.

Gantelets et canons révèlent tes fiers bras,
Noueux, durcis, musclés à force de combats.
La cuirasse est ôtée, ainsi que le haubert
Et ton torse apparaît, moulé de main de fer.

Enfin les deux jambières arrachent au supplice
Tes mollets imposants et tes épaisses cuisses.
Tu soupires, soulagé d'être à nouveau toi-même,
Nu, moulu, accablé d'une fatigue extrême.

"Monseigneur, permettez, si vous le voulez bien,
Que j'ose vous convier à prendre votre bain."
Ton chaleureux sourire répond à l'écuyer
Qui vient prendre ton bras pour t'aider à marcher.

Ses mains ne peuvent faire le tour du bras puissant
Qu'il tient avec fierté, respect et dévouement ;
Ses yeux adorateurs ont déjà parcouru
plusieurs fois de ce corps la superbe étendue.

L'orgueil d'être au service d'un aussi noble maître,
Au fond de son grand cœur lentement a fait naître
Un amour plus profond, une sorte de culte,
Qui fait, dès qu'il le voit, qu'en son âme il exulte.

Mais toi, beau chevalier, tu ne te doutes pas
Qu'en enjambant le haut rebords du bac en bois
Tu offris à ses yeux la vision envoûtante
D'un charnel entrejambe aux formes alléchantes !

L'eau mêlée de parfum apaise tous tes membres,
Mais au contraire le sien à cet aspect se cambre,
Et son regard brûlant, affolé de désir
Ne peut se détacher de l'objet qu'il veut fuir !

"Garçon, vient me frotter pour ôter cette crasse !"
D'un pas embarrassé, l'autre vient prendre place
Priant pour que sa verge qui cherche une issue
Ne soit pas trop visible sous le fin tissu !

Ainsi baigné dans l'eau, les pétales et le miel,
Chevalier, tu te crois toucher au septième ciel.


Le va-et-vient adroit de la brosse rugueuse
A ton corps endurci donne une joie fougueuse.

Mais soudain vient piquer l'aiguillon insoumis
D'un appétit charnel qui veut être assouvi.
Le désir, fulgurant autant qu'irrépressible,
Vient déranger ta paix et te rend irascible.

Ta main fait prisonnier le phallus qui dérange,
Mais au fil des pensées le voilà qui se venge
Et qui, rebelle et fier, vient redresser la tête
Et surgit hors de l'eau pour clamer ta défaite !

"Quel ennui, penses-tu, ma femme est bien trop loin
Pour venir soulager un si pressant besoin !
Quant à jouir de ma main, je ne peux pas le faire
Devant mon écuyer ! Non, je suis bien trop fier !"

A ce moment précis un geste du jeune homme
Révèle à ton coin d'œil la rondeur d'une pomme
Qui semblerait logée dans le creux de sa bite.
Aussitôt t'apparaît la solution subite !

"Garçon, tu es en nage, viens partager mon bain !
-Mais seigneur, je vous sers, et je n'oserai point...
-Allons, fais comme je dis et déshabille-toi !
Je te croyais plus prompt, petit, tu me déçois !"

L'adolescent tremblant fait glisser ses atours
Et se hisse aux côtés de son maître et amour.
"Rafraîchis-toi et puis finis de me laver,
Lances-tu, chevalier, avide de baiser."

Plusieurs fois tu l'effleures, semblant ne point le voir,
Et lui-même, angoissé, entretient cet espoir.
Enfin tu lui ordonnes de laver tes cheveux
Et lui est obligé de se lever, honteux.

Le semblant de tenue qu'il impose à sa queue
N'empêche pas celle-ci de pointer sous tes yeux !
Alors n'en pouvant plus, tu lui saisis les fesses
Et pousse dans ta bouche le sexe que tu presses !

Un hoquet de surprise échappe au bel ,
Mais il y prend bientôt un plaisir étonnant.
Rythmant de son bassin ta fellation torride,
Il rentre dans le jeu et d'un coup se déride.


Tu lèches avec entrain le beau jouet dans ta bouche
Et tes doigts vigoureux fouillent le trou qu'ils touchent.
Tu apprends le plaisir en le donnant à l'autre
Et tu le sais à peine que déjà tu t'y vautres !

Le jouvenceau halète et s'agrippe aux cheveux
Du guerrier à grand cœur qui le rend si heureux ;
Le plaisir monte et gonfle, mouillé, chaud et vibrant
Dans ce sceptre d'amour qui retient ses torrents.

Et soudain la jouissance atteint son paroxysme,
Cambre le beau jeune homme en un pic d'érotisme,
Lui fait pousser un râle bestial et sensuel
Et répandre en longs jets sa crème sexuelle.

Comme un monstre sauvage qu'un premier coup rend fou,
Tu lui saisis les hanches et, te mettant debout,
Sans le laisser souffler, chevalier, tu le tournes
Et lubrifies son cul de jus que tu enfournes.

Furieux d'amour, grondant, affamé de chair tendre,
Tu poses sur la fente un gros gland prêt à fendre
Et ajustant ta prise pour mieux pénétrer
Tu t'apprêtes à jouir de ton cher écuyer.

Galant par habitude, amoureux malgré tout,
Tu ne défonces pas son cul en un seul coup,
Mais tu laisses à l'anus, élastique et docile,
Le temps de recevoir le sceau de ton missile.

Et alors quelle orgie ! Les deux amants gémissent
Et ahanent ensemble, unis par les délices
De l'acte réciproque où la bite en jouissant
Fait jouir aussi le cul, sensible et accueillant !

Les deux corps qui s'étreignent partagent leur chaleur :
L'enculé de ses formes accueille l'enculeur
Et celui-ci déverse à son jouet de plaisir
Toute son expérience dans l'art de faire jouir.

Enfin l'ultime élan vient saluer l'envol
Du flot de foutre épais qui soudain dégringole,
Envahissant le cul de l'écuyer comblé
Et soulageant le feu du guerrier bien membré.

Ensemble les corps glissent et tombent dans l'eau tiède
Qui de nouveau détend les membres encore raides,
Et le géant de muscles dépose sur les lèvres
Un doux baiser d'amour, encore brûlant de fièvre.

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