Adeline

Ca commence par un simple regard distrait pour continuer par un autre de confirmation. Nos yeux ne se quittent plus. Je m’approche d’elle dans cette réunion de cadres de la société. C’est bien la première fois que je suis attirée par une femme: de près elle m’attire encore plus. Je vois de près son visage un peu carré.
- Bonjour, je m’appelle Claire, et vous ?
- Bonjour, je suis Adeline. Je travaille dans cette boite depuis deux mois et je ne vous ai jamais rencontré.
- Normal, je suis détachée à l’extérieur.
Notre première conversation est des plus sommaire. J’ai peur qu’elle me juge mal et pourtant:
- On pourrait se tutoyer, non ?
- Bien sur, nous sommes collègues.
- Que comptes tu faire après la réunion ?
- M’éclipsai. Ne pas surtout m’attarder: je perds mon temps à écouter des discours aussi creux que ceux des politiciens.
- Si nous partions maintenant toutes les deux ?
- Pourquoi pas.
Nous partons par une porte du fond de la salle. Nous allons boire un café et nous voilà parties dans une conversation tout azimut. Tout y passe, le bureau, la pluie, le beau temps pour arriver enfin sur des confidences sur nos vies. Adeline est divorcée, comme moi. Elle vit dans un studio un peu petit à son goût. De temps en temps, elle s’arrange pour faire l’amour avec un homme. Le reste du temps sa vie sexuelle se résume à des masturbations assumées. Nous constatons que nous vivons pareillement.
Ses fantasmes sont à peu de choses près les même que les miens.
Le plus fort de notre conversation réside dans le fait que nous ne nous cachons rien, comme de vieilles connaissances.
Je lui demande si je l’attire:
- Bien sur que tu m’attires, trop même.
- Je ne devrais pas le dire, c’est la première fois que je suis attirée par une autre femme.
- C’est pareil pour moi.
Elle prend ma main dans la sienne, la caresse lentement faisant monter en moi le désir de me trouver nue dans un lit avec elle.

Je n’ose pas le lui dire. Et pourtant je sens mon sexe se mouiller. Sa main monte sur mon bras pour aller sur mon épaule. Je penche la tête pour poser mes lèvres sur cette main.
Elle me sourit, prend mon autre main et l’embrasse aussi. Les désirs montent des deux cotés.
Nous partons pour aller je ne sais où: nous nous tenons par les bras comme deux promeneuses.
- J’ai envie de toi, lui dis-je.
- Moi aussi.
- Tu veux faire l’amour ?
- Bien sur, mais ne soit pas étonnée c’est ma première fois avec une femme.
- Moi aussi.
- Où veux-tu qu’on aille, chez toi ou chez moi.
- Ca m’est égal, le plus près sera le meilleur.
- Allons chez moi.
Nous arrivons chez elle: a peine dans l’entrée nous n’en pouvons plus: nous nous embrassons comme deux amants. Ses lèvres sont douces au miennes. Ma langue n’hésite pas à aller dans sa bouche. Ce baiser s’éternise. Nous sommes très serrées, trop peut-être. Nos bras nous enserrent. Ce n’est que quand notre baiser cesse que nous entreprenons les première caresses. Je ne remarque qu’à cet instant qu’elle porte un tailleur très BCBG. Je passe ma main sous sa veste pour chercher un sein. Je ne trouve pas de soutien gorge. Je prend donc un sein que je caresse comme j’aime qu’on me fasse. Je le frôle lentement quand elle défait les deux bouton pour ouvrir le tailleur. Je peux lui prendre la poitrine totalement, ma bouche se pose sur un téton que je lèche délicatement. Finalement c’est Adeline qui s’offre à moi.
Sa jupe est vite sur ses pieds, son string suit le même chemin. Je descends une main vers son sexe. Je m’attarde à peine sur son nombril qui pour moi ne fait pas parti de endroits excitants. Je suis sur son pubis à peine velu: elle a taillé ses poils en cœur. Je ne fais que passer pour aller dans son sexe: sa chatte est mouillée comme le mienne certainement. Je n’ai pas de but exact, sinon de la faire jouir. Mes doigts passent sur ses lèvres qui s’emble-t-il sont gonflées.
Je lui fais une chose que j’aime bien me faire; je lui caresse l’anus. Elle tend son ventre vers moi. J’entre un doigt dans son cul qui se détend. Elle aime la sodomie. Je fais aller et venir mon doigt dans son cul. Je le sens se crisper en cadence au début puis irrégulièrement pendant qu’elle jouit.
Adeline ne veux plus rester debout, elle me mène dans la chambre où nous nous couchons, même si je suis encore habillée. Je reprends sa bouche, remets ma main sur sa chatte pour la doigter. Je commence par un puis deux doigts. Je les fais aller et venir dans un vagin très humide. Je comprends que les hommes aiment nous baiser, c’est délicat. Je veux maintenant la faire jouir normalement, si normalité il y a entre deux filles que s’aiment. Je pose deux doigts sur son bouton. Elle gémit sans arrêt jusqu’au moment où elle pousse un léger cri quand elle jouit. Elle reste étendue, toute à digérer ses plaisirs.
J’en profite pour à mon tour me mettre nue. Elle me regarde:
- Tu me plais de plus en plus.
- Toi aussi, j’ai aimé ton con.
- Donne moi le tien que je le suce.
Je me couche pensant qu’elle allait me lécher partout: elle commence par me mettre sa main dans la chatte: je sens immédiatement un doigt dans le cul et un autre dans le vagin. Elle me branle les deux trous à la fois. Pour moi, c’est une première qui me fait jouir bien trop vite. Enfin elle se tourne pour venir poser sa bouche à hauteur de ma chatte. Elle me fait écarter les jambes pour poser sa tête pile sur mon sexe.
La fête commence pour moi. Je sens sa langue partout à la fois: elle lèche toute ma fente de bas en haut pour ne s’arrêter qu’aux endroits qu’elle choisit: mon cul, le vagin et enfin le clitoris. Pour une première fois, elle se débrouille plutôt bien. Elle m’enjambe pour poser son entrejambe sur ma bouche. Je ne fait que lui rendre ce qu’elle m’a faite et me refait encore. Nous arrivons à l’orgasme presque ensemble. Décidément Le 69 est sans doute la meilleure des choses.

Nous passons l’après midi à nous faire du bien.
Nous nous rhabillons pour aller diner: au retour nous recommençons après nous être arrêter dans un sex-shop pour acheter de quoi aller plus loin. Nous faisons des folies: deux godes, et un double gode qui a deux usages; soit se baiser à deux soit faire une double pénétration seule.
Cette fois nous sommes nues ensemble et commençons par nous masturber l’une en face de l’autre. Puis enfin nous nous servons des godes.
Adeline est plus vicieuse que moi. Je ne demandais qu’un gode dans la chatte ou au cul. Elle me donne mon gode, je me masturbe avec quand elle pose le double sur mon cul, après l’avoir bien mouillé. Elle le rentre presque en entier. Je poursuis la pénétration avec le mien, profitant par là d’une double pénétration, chose qui me manque le plus depuis ma séparation. Je jouis tout le long de notre « accouplement ». Je la vois avec seulement le gode dans la chatte. Quand nous jouissons, elle s’empare du double gode, je la vois mettre un bout dans son con et une fois qu’il est installé, elle le tourne pour que l’autre bout soit dans son cul. Elle s’assoit même sur le lit pour qu’il entre de chaque coté: Elle se balance pour que les pénétrations soient alternées.
- Je suis une fille sans morale, je me branle en double devant toi.. Tu m’en veux ?
- Bien sur que non. Quand tu aura fini je le ferai comme toi.
C’est-ce qui se passe. Je commence comme elle: je le fais aller et venir dans mon con avant de le retourner pour le loger dans le cul. Je le fait aller et venir à la fois dans la chatte et dans le cul.
Nous nous endormons jusqu’à la mi nuit. Adeline se réveille avec une envie: baiser. Elle me réveille quand je sens sa langue sur mon sexe: elle ne cherche qu’à boire ma cyprine. Elle me lèche à nouveau. Je ne peux retenir un bel orgasme. Je me venge en la branlant simplement.
Depuis trois ans nous sommes ensemble.

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