Dans Les Escaliers...

Dans son courriel, les choses étaient bien claires…
si je ne respectais pas ses indications, d’un seul clic, il enverrait sur le net les photos qu’il avait prises de moi à mon insu et très compromettantes pour mon hétérosexualité affichée.
La date du rendez-vous approchait et j’étais allé faire les achats qu’il m’avait indiqués. A savoir une perruque aux cheveux mi-longs, un ensemble guêpière et string en vinyle noir dont je devais découper les bonnets pour laisser mes tétons apparents, des cuissardes également en vinyle, une paire de pinces reliées avec une petite chaîne et un gode xxl avec une ventouse pour le fixer au sol.
J’étais très excité de voir arriver le grand moment mais aussi assez anxieux car je ne savais même pas qui il était. (Juste un mail reçu avec une photo de moi suçant une grosse queue sur un parking quelques semaines plus tôt et quelques mots qui m’avaient fait comprendre qu’à partir de cet instant, j’étais devenu son jouet, sa pute…)
Nous y voilà, cette journée va me paraitre interminable car le rendez vous est fixé pour 23h00 mais je ne sais toujours rien de plus. Je dois me contenter d’attendre et de me tenir prêt pour les dernières indications.
C’est vers 20h00 que mon téléphone sonne et une voix autoritaire me fait directement comprendre que je dois écouter, ne rien répondre et obéir, tout simplement. A 23h00, je devrai sortir de mon appartement du 15ème étage, uniquement vêtu de la lingerie et des cuissardes, emporter avec moi de quoi me bander les yeux, le gode et les pinces. Ensuite, je devrai aller dans la cage d’escaliers communs, descendre d’un demi étage, fixer le gode au sol, prendre soin de bien le lubrifier et me bander les yeux avant de m’empaler sur l’engin. En aucun cas, je ne devrais quitter cette position et encore moins libérer mes yeux de leur contrainte. Je devrai rester là, à me défoncer le cul moi-même et attendre sa venue.
A présent, j’y suis, je me sens plus pute que jamais, coincé entre le 14ème et le 15ème, à la merci de tout qui passerait par les escaliers même si, à cette heure et à cette hauteur, rare sont les personnes qui empruntent les escaliers.

Une question me taraude, comment fera-t-il pour rentrer dans l’immeuble alors que je ne suis pas dans mon appart pour lui ouvrir ? Serait-ce une personne du building alors ? Je commence à devenir toute chaude à cette idée et je commence ma longue pénétration par la bite en caoutchouc fixée au sol. Elle est immense, grosse, très longue et assez dure. Les yeux clos, se sont mes oreilles qui sont mon seul repère et chaque petit bruit perçu me fait frissonner et m’excite encore d’avantage. Je n’en peux plus, je suis en train de me goder en tenue de salope à attendre je ne sais qui et pour faire je ne sais quoi encore… quelles seront les limites de cet homme et jusqu’où va aller ce jeu régi par le chantage ?
C’est alors que j’entends le clic d’une porte d’étage qui s’ouvre, l’écho dans les escaliers ne me permet pas de distinguer à quel niveau, mais je continue à percevoir des bruits de pas qui se rapprochent. Je suis en train de prier de toutes mes forces pour que ce soit la bonne personne qui se trouve à présent dans les escaliers sinon, j’aurais vraiment l’air malin. Quelle humiliation de se retrouver là, comme ça, mais que c’est excitant aussi !!! Quelqu’un est là, tout prêt de moi, je peux à présent sentir son odeur, mais toujours pas un mot et moi, je continue mon va et viens qui me défonce le cul comme jamais. Je bande tellement que le vinyle de mon string ne peut contenir ma queue qui dépasse allègrement vers le haut. Un petit bruit et puis une odeur connue sous mon nez : un flacon de poppers que je me précipite de sniffer ce qui me libère totalement de mes craintes et inhibitions. Une main prend alors ma tête pour la tirer en avant et sentir le cuir d’un pantalon gonflé par une queue qui me semble aussi grosse que mon gode et voilà comment tout à commencé…