Le Métier D'Infirmière Et L'Érotisme: Petit Traité D'Ethnologie Amateur

Me voici donc de retour avec d’autres historiettes, mais cette fois, avec une casquette d’ethnologue. Une ethnologue de terrain, puisque c’est à partir de mon métier d’infirmière à domicile que je réalise ce travail d’observation ethnologique.
Je suis donc une jeune infirmière dans un service de soins à domicile. J’ai droit à une petite voiture de fonction (ma magnifique R4 pour commencer). Tous les matins, je passe au bureau, où on me transmet mon ordre de mission pour la journée, c'est-à-dire le nom des malades, leurs adresses, et ce que je dois leur prodiguer comme soins.
Premier jour, premier patient. M. Michaux. Celui-ci a sans doute influencé mon approche des gentils pervers que sont certains patients. Mon histoire avec lui permettra sans doute de comprendre mes attitudes par la suite, ce qui me permettra aussi de réaliser cette petite étude ethnologique…
Je gare donc ma R4 dans le parking devant l’immeuble, sort de ma voiture, et remarque un monsieur à sa fenêtre qui me suit du regard. Arrivé à sa hauteur, il m’apostrophe. « C’est ouvert, et tout est sur la table ! ». J’en déduis que c’est mon malade. Je suis cependant décontenancée par son aboiement. On ne peut pas dire que je sois très bien reçue ! Je rentre dans le bâtiment, trouve sa porte au rez-de-chaussée. Elle est effectivement posée contre le chambranle. Je la pousse et elle s’ouvre. J’appelle : « M. Michaux ? » pas de réponse. J’avance, et découvre M. Michaux toujours appuyé à sa fenêtre, le pantalon et le caleçon aux chevilles, bref, le cul nu ! Ce n’est pas ses fesses blanches qui m’impressionnent, j’en ai vu d’autres. Par contre l’attitude, l’impudeur, la perversité de cet homme me trouble. Je ne sais trop comment réagir, et c’est machinalement que je réalise ce qu’il souhaitait probablement. Je vais à la table, je prends la seringue, la remplit du médicament, m’approche de la fenêtre et de l’énergumène et lui plante l’aiguille dans la fesse. Pas un mot, pas un regard.

Je remets mon matériel sur la table, je cherche la poubelle, en trouve une dans un coin de la pièce, et lui annonce que je m’en vais. Pas de réponse. Un rien excédée, je tourne les talons et claque la porte en sortant. A dans deux jours, souffle-t-il quand je passe devant lui.
Je rentre dans ma voiture un peu hébétée. Ca commence bien ! Je ne suis pas sûre d’être faite pour ce boulot. Si je ne tombe que sur des tarés pareils !
Mais la suite de la journée se passe bien. Mon dernier patient de la matinée a reçu un appel téléphonique me signalant que les 2 premiers patients de l’après-midi ne pouvaient être présents. Le service me propose de repasser par le bureau.
J’y tombe sur deux de mes collègues que je ne connais pas. Nous faisons connaissance et elles s’inquiètent de ma première impression. L’énervement provoqué par M. Michaux est bien redescendu, mais c’est quand même de lui que j’ai envie de parler. Les réactions de mes collègues sont diamétralement opposées. Suzanne est furibarde et énonce que des pervers pareils, on devrait les embastiller, que je n’ai pas à me laisser faire, et que s’il remet ça, je n’ai qu’à refuser de le soigner. Irma est bien plus coulante. D’imaginer ainsi ce monsieur cul nu à sa fenêtre, ça la fait rire de bon cœur. Et de m’interroger « ça t’a choquée ? ». Je me rends compte que, pas vraiment finalement. Je me suis sentie désemparée d’accord, mais fondamentalement, je ne suis pas dérangée. « Et bien tu vois, faut pas en faire un plat ! » lance t-elle à Suzanne. « Des mecs de ce style, tu en rencontreras dans ce métier. Faut pas te laisser faire, mais si ça t’amuse comme moi ça m’amuse, il faut en profiter. Ce que tu dois avoir en tête, c’est toujours rester maître de la situation. Et si tu n’est pas sûre de toi, tu prends ça dans ton sac » Et de me montrer une petite bombe lacrymogène. « Avec ça, je suis rassurée dans des situations qui pourraient devenir difficile. Mais j’ai 15 ans de métier, ça fait 15 ans que je me promène avec ça, je ne m’en suis jamais servie… Si, une fois, sur mon mari qui voulait, alors que j’étais pas d’accord ! Quel con celui-là ! ».

Suzanne n’est pas d’accord et tente de me gagner à sa cause. Je promets à toutes les deux de réfléchir et de choisir la solution qui me convient le mieux. Comme c’est l’heure de repartir au turbin, nous nous quittons sur le parking du service. En rentrant dans sa R4, Irma me rappelle : « 3 choses à ne pas oublier : s’amuser, rester maître de la situation, et prévoir une petite arme comme celle que je t’ai montrée… Ce sera comme ça le plus rigolo. Et je te promets que comme ça, tu vas en voir ! » Suzanne démarra en trombe en tapant son front avec son index d’un geste non équivoque. Elle n’était pas du même avis.
Le surlendemain allait être décisif. Une nouvelle visite chez M. Michaux. Pas de petite bombe dans mon sac, ce monsieur n’avait pas l’air dangereux. J’avais une ambition pour cette seconde fois… Ne pas me laisser impressionner. Et la situation se répète. Il m’attend à sa fenêtre. Je rentre dans son appartement. Le cul nu et le matériel sur la table. Mais je suis plus guillerette. Je lui parle de la pluie et du beau temps, lui signale quand je vais piquer, demande si je ne lui ai pas fait mal. Il ne me répond que par des silences, au mieux par un grognement. Je le laisse les fesses à l’air et en passant devant sa fenêtre je lui lance : « vous ne bougez pas hein, je reviens dans deux jours ». Et je continue mes visites, assez fière de moi. Je me sens l’envie de pousser le bouchon plus loin avec ce Monsieur Michaux. Combien de visites seront nécessaires pour que je le fasse bouger ? Mieux, pour qu’il me montre son petit kiki ? Parce que j’y prends déjà goût moi. C’est Suzanne qui avait raison. Faut être un soupçon plus pervers que les pervers !
Et tous les deux jours, je me pointe chez lui. Il reste bougon. Et moi, j’essaie de le faire bouger. Sans succès, Je lui demande un verre d’eau, il me dit d’aller le chercher. J’ai besoin d’une paire de ciseaux, il m’indique le tiroir. Mais toujours en me montrant son dos… et ses fesses.
J’essaie alors autre chose.
Je trouve ses fesses dures. Est-il tendu ? Je les lui masse pour relaxer le muscle. Il tortille du cul pour me faire arrêter, mais je suis imperturbable. Une autre fois, je m’approche de lui, et je laisse tomber le bout d’ouate imbibé d’alcool. Je me baisse pour le ramasser. Instantanément il colle son bas-ventre contre le radiateur, pour m’empêcher de voir sa bébête. Je n’arrive pas à mes fins. Sauf que lui qui feignait l’indifférence est obligé maintenant de réagir à mes approches. De s’opposer, de faire barrage… Et moi, je m’amuse… C’est lui qui m’imposait son jeu la première fois. C’est maintenant moi qui dirige…
J’ai revu Suzanne. Je lui ai raconté. Elle m’a aussi expliqué ses histoires. Et puis elle m’a donné un autre conseil prudent. Ca dépend avec qui, mais parfois, c’est possible « d’attaquer » en nommant clairement la perversité. Et j’ai décidé de tester cette proposition chez M. Michaux.
C’est d’abord ma traditionnelle arrivée dans l’appartement. Et puis j’attaque rapidement. « Dites là, monsieur l’exhibitionniste, faut évoluer dans le métier. Des fesses, toujours les mêmes, faut chercher à appâter autrement le client. Il se lasse le client. Je me lasse moi. Retournez-vous que je puisse voir autre chose ». Un grognement. Je m’approche de lui. Le prend par les épaules. Tente de le retourner. Mais il résiste. Vlan. Une fessée. Pas violente, non. Mais une fessée quand même. Il sursaute. J’aperçois un léger sourire sur son visage (oui, malgré que je sois derrière lui !). Mais il ne bouge toujours pas. Tant pis, pour cette fois, je lui fais sa piqûre. Mais c’est la fois suivante que j’ai ma surprise. Il m’attend à sa fenêtre, mais s’est retourné quand je rentre dans l’appart. Je vois sa quéquette légèrement gonflée par un début d’érection, mais surtout son sourire narquois. Un rien désarçonnée, je n’en laisse rien paraître, et le félicite pour sa progression.
Mon histoire avec M. Michaux se termine presque. Un jour, il ne m’attend pas à sa fenêtre.
La porte est fermée. Je sonne. Il vient m’ouvrir. Un T-shirt, son veston, et rien d’autre. C’est comme ça qu’il vient m’ouvrir. Avec une belle érection. Jusqu’à la fin du traitement, c’est comme ça qu’il me reçoit. Et que je lui fais sa piqûre.

Une histoire finalement un peu banale. Mais qui a orienté très clairement la façon avec laquelle j’ai décidé de gérer ma carrière avec ces gentils pervers. Parce que des histoires, j’en ai vécu d’autres, et ce pendant mes 30 ans de carrière…

Par quoi je commence ?

Et si je commençais par mes émotions ?

Monsieur Raisière par exemple. Un cancer, en phase terminale. Je lui fais sa toilette. Complète. Mais sans réaction. Il est fatigué, très fatigué, n’a plus envie de rien. Il attend tristement. Et je n’arrive pas à lui remonter le moral. Un 21 mars, jour du printemps, pendant que je le lave, je vois sa bébête si malheureuse qui commence à frétiller… Qui gonfle, gonfle, puis se dresse. Je regarde son visage. Un petit sourire. Un peu gêné. Mais il me semble apercevoir dans ses prunelles fatiguées un léger mieux. J’octroie une petite caresse à son érection inattendue, termine sa toilette, et file vers mes autres patients non sans un au revoir chaleureux que je m’oblige à manifester avec ses patients en fin de vie. Début d’après-midi, chez mon premier patient, un message du bureau. M. Raisière est mort. Je m’en souviendrai toujours et je me demande parfois si je dois m’en vouloir, mais la première image que j’ai de lui à cette annonce, c’est sa queue dressée. Des années plus tard, quand j’y repense, je suis assez fière de moi. La dernière érection de M. Raisière, c’est moi qui l’ai provoquée. Une mission de l’infirmière a ici pris tout son sens… Faire le bien autour de soi, à ses patients.

Johnny. Ce n’est pas son vrai prénom. Mais c’est comme ça qu’il aimait se faire appeler. En référence au mythe. Quel mythe ? Plus d’un s’appelle Johnny. Ce n’était apparemment pas Halliday.
Un accident de moto. Sérieux. Mais guérissable. Sa maman veut le reprendre à la maison. Sans se rendre compte de la charge que cela va représenter. Les deux jambes, les deux bras, immobilisés. Et pendant un mois, les yeux bandés. Et la maman qui doit assumer, notamment les toilettes. Et son Johnny qui bande comme un âne à chaque toilette. Qui refuse de couvrir son intimité, estimant (avec raison) qu’il est vraiment difficile dans sa situation de se déshabiller, et qu’il fait vraiment trop chaud dans sa chambre. Pauvre Johnny, c’est en effet un soleil de plomb qui va accompagner la première partie de son séjour au lit, celle où il est vraiment immobile, complètement dépendant !
Et la maman qui supplie de l’aider. Pas parce que c’est trop dur à faire la toilette de son fils. Mais parce qu’elle ne supporte pas les érections que elle, sa maman, provoque. Ca la dépasse complètement. Elle s’en veut. Elle en veut à Johnny. Et ce n’est pas possible de lui expliquer que c’est la nature, que vu l’état de son fils, c’est même plutôt une bonne nouvelle.
J’accepte de la dépanner. Ca ne fait pas moins bander son fils. Une trique d’enfer. Parmi les plus impressionnantes qu’il m’ait été donné de voir dans ce métier. Et le Johnny ça ne le dérange pas d’exhiber son gros bâton. Mais Johnny n’est pas prioritaire pour notre service. D’autres patients doivent passer avant, sa mère étant capable d’assumer la toilette. Mais elle pleure la maman. Dit qu’elle ne peut plus, qu’il faut que je l’aide. Moi, le bénévolat, je veux bien, mais il y a des limites.
Je demande à la maman et à Johnny si quelqu’un ne pourrait les aider. La maman parle de Sonia et Elise. Ca fait pouffer son fils. Qui semble intéressé. Je repère dans le quartier 2 nanas aux nichons provocants qui me semblent correspondre à la description. Ce sont bien elles. Qui connaissent Johnny. Et semblent amusées à l’idée de l’aider.
Je leur propose une formation minute sur le terrain. Elles gloussent quand Johnny déballe son engin. Johnny n’est pas mécontent de se dévoiler de la sorte. Mon petit cours terminé, je leur remets Johnny, leur recommandant d’en prendre soin, ce dont je ne doute pas. Je promets de faire un détour quand je passe dans le quartier.
C’est ce qui se passe la semaine suivante. Sonia et Elise sont dans la chambre… accompagnées de Cathy et de Martine. La semaine suivante ce sera Yolanda et Colette. Bref Johnny passe entre de très nombreuses mains féminines, complètement dépendant, complètement à leur merci. La maman préfère ça. Il bande Johnny, il bande beaucoup, il bande même tout le temps, mais ce n’est plus elle qui le fait bander. Ce sont ses copines aux nichons qui débordent… Et ça c’est normal. Johnny aime ça aussi. Et les nanas s’amusent et nt de la situation dans un consentement général. Johnny n’aura jamais autant joui que quand il s’est retrouvé aussi handicapé. Dans des mains, dans des bouches, dans des sexes,… Je repense attendrie à Johnny, mais surtout à sa maman. Elle qui ne supportait pas de faire bander son fils, mais qui acceptait sans problème qu’il se fasse essorer par la population féminine du quartier…

Jessica. Une espèce de maladie qui l’att comme ça à l’improviste. Elle se gratte partout. Les toubibs cherchent. Mais ne trouvent pas. C’est une espèce d’allergie aux tissus. Toucher un tissu déclenche chez elle des démangeaisons infernales… Impossible pour elle de s’habiller, impossible pour elle de dormir dans des draps.
La solution ? Vivre nue dans sa chambre, dormir sur une planche en bois. Cloîtrée. Elle ne peut et surtout ne veut recevoir personne à poil. Je viens chez elle pour faire les piqûres sensées la soulager. Elle-même s’enduit le corps d’une pommade grasse, dont les effets sont peu spectaculaires. Mais les médecins cherchent.
Elle téléphone à ses copains et copines. Les remballe sec quand ils proposent de venir lui dire bonjour. Elle qui avait tant de copains la voilà seule maintenant.
Je rencontre Claire en bas de son immeuble. Elle me dit qu’elle veut aider sa copine. Mais qu’elle ne sait pas comment. Nous sommes d’accord, elle a besoin de voir du monde. Elle devient folle sans ça. Claire a une illumination. Et si j’y allais nue ? Bonne idée ! Faut lui demander ! Claire ne veut pas. Elle préfère faire la surprise.
C’est par hasard que j’arrive à l’appart de Jessica le jour où Claire a décidé de réaliser cette surprise. Mais sur le pallier de l’appart de Jessica, c’est 15 mecs et nanas à poil qui silencieusement s’apprêtent à rentrer chez leur copine. La voisine d’étage a permis que son logement serve de vestiaire. Elle s’amuse beaucoup la voisine. Elle reluque, elle apprécie ses jeunes corps nus. Je dois dire que moi aussi je profite bien. Les nanas sont très à l’aise. Les quatre mecs sont moins fiers. Mais ils assument. La maman de Jessica ouvre la porte. Claire lui avait parlé de son idée, mais elle ne s’attendait pas à voir autant de monde débarquer dans son appartement les fesses à l’air. Elle est étonnée, mais moins que Jessica qui hurle en les voyant rentrer dans sa chambre, terrorisée qu’elle est. Elle se cache comme elle peut derrière sa planche en bois. Puis elle reconnaît les copines et les copains. Et elle éclate de rire, elle saute dans sa chambre. Puis dans les bras de chacun. Les biroutes des mecs ne se tiennent plus et se dressent fièrement. Rendant les gars un peu moins fiers encore. Et on sort les biscuits, les chips, les bouteilles. Les jeunes boivent, mangent… et comparent les anatomies… tout cela dans un esprit étonnamment bon . La maman est heureuse, mais n’en revient pas du culot de ces jeunes. J’ai fini mon boulot, mais je reste.
La soirée se passe. Il est temps de partir. Embrassades. On promet de revenir. Dans la même tenue. Et c’est comme ça que ça se passe les deux mois qui suivent. Les visites sont possibles. Vient qui veut, quand il veut, mais à poil. Jusqu’à ce que Jessica décide que ce n’est plus nécessaire de se déshabiller. Mais les potes préfèrent et continuent leurs visites dans le plus simple appareil. Et puis, Alléluia ! Un médecin trouve le médicament miracle. On raconte que c’est par hasard. On ne sait toujours pas de quelle maladie a souffert Jessica, mais elle est guérie. Pendant longtemps, une fois par mois, ces jeunes ont continué à se réunir chez Jessica. A poil. La maman n’était pas trop d’accord. Et puis, elle a laissé faire… Quelle est belle cette jeunesse. Elle est belle à poil, mais elle est belle aussi dans sa tête…

Des émotions d’abord. Quelques sourires ensuite…
Dany est un jeune garçon de 17 ans, passionné par la mode punk, qu’il a décidé d’adopter. C’est donc à un gaillard à la crête verte haut perchée sur un crâne pour le reste rasé que je m’en vais, ce jour, faire son rappel contre le tétanos. Je le rencontre dans l’escalier sans savoir que c’est lui, et il me toise, son blouson de cuir noir parsemé d’épingles de nourrice et constellé de mots tracés au tippex, à la gloire des sex pistols et de Nina Hagen… Un vrai spécialiste. Je me rends à l’appartement renseigné sur mes fiches. C’est sa maman qui m’ouvre. Quelques minutes se passent et Dany nous rejoint. Un vrai dur. Qui roule des mécaniques, qui rabroue sa maman, qui renifle bruyamment (et de manière tout à fait impolie !), qui ouvre une canette de bière et se vautre dans le fauteuil en attendant que je passe à l’action.
Je prépare le matériel, et lui propose la piqûre debout, les deux mains sur la table ou couché sur le ventre dans le divan. Il se fait déjà moins fier, mais choisi finalement la position couchée. Je lui demande de défaire son pantalon, et de légèrement le baisser ainsi que le slip pour dégager suffisamment le haut de la fesse pour me permettre de lui faire cette piqûre. C’est là que le faux dur se révèle. Il rechigne. Hésite. Se fait rappeler à l’ordre par sa maman. Consent finalement à défaire sa braguette, mais sans baisser suffisamment ces vêtements. Je le lui fait remarquer, et il montre une tellement mauvaise grâce à s’exécuter, que c’est sa maman qui s’en occupe brusquement, dévoilant plus que nécessaire ! Dany est donc couché sur le divan, les fesses finalement bien à l’air, mais son visage passe au livide. Je le rassure comme je peux, mais quand je pose le coton imbibé d’alcool, il hurle, se retourne, se lève et refuse la piqûre. Voilà ce grand punk, debout au milieu du salon, les fesses à l’air et la larme à l’œil devant sa maman et l’infirmière. Je tente gentiment de le raisonner, mais comme je ne rencontre pas de succès, sa maman le reprend plus vertement. Elle l’att par le bras pour le forcer à se recoucher. Il se débat, le pantalon tombe aux chevilles, le slip laisse largement apparaître une biroute de taille respectable en position debout. Lui s’en fout. Sa maman rougit. Moi, je m’amuse. Il se recouche, par sa mère sur le divan, mais ces fesses sont tellement contractées, que je vais lui faire vraiment mal quand je vais le piquer. Je la joue calme pour le détendre, mais, ça ne marche pas. Sa maman s’énerve, il l’engueule, tente de faire le cador par rapport à sa mère, et se relève à nouveau. Le tableau me fait éclater de rire. Ce grand escogriffe qui veut apparaître comme le plus grand des caïds, se retrouve cul nu et la bite au garde à vous au milieu d’un salon bourgeoisement meublé. J’explique la raison de mon hilarité. Ca fait sourire Dany, mais il ne fait pas le moindre effort pour retrouver un peu de dignité et remballer ces affaires. La maman sourit aussi, mais rougit quand je vante le garde-à-vous de l’engin de son couillon de fils. Mais l’atmosphère se détend. J’invite Dany à s’asseoir quelques instants à côté de moi, ce qu’il fait sans remonter quoi que ce soi. Il faut faire baisser le stress de ce gamin. Il me parle de la passion qu’il a pour la musique, des concerts qu’il a déjà été voir, des enregistrements vidéo de certaines émissions,… La tension baisse. C’est encore plus visuellement visible avec un pantalon et un caleçon aux chevilles. Je le lui fais remarquer. Un nouveau sourire. Je l’encourage. Il se recouche, un peu crispé. Le coton lui caresse la fesse. Il se raidit un peu. Quelques secondes de détente, et il sent à peine quand je le pique. J’ai fini. Je lui dis qu’il peut se rhabiller et boire un coup. Il se relève et les chevilles bien entravées par ses vêtements, se dirige vers sa canette. C’est seulement après l’avoir vidée à longues gorgées qu’il consent à remballer tout son matériel. Je fais de même de mon côté. Je ne m’en vais pas sans lui faire une dernière petite remarque… Il m’a dévoilé son anatomie. Je lui exprime ma déception. Il ne s’est pas fait de crête colorée au pubis… Je trouve pourtant que ça lui irait très bien. J’ai le sentiment que la maman trouve que je dépasse les bornes…
La semaine suivante, j’ai un rendez-vous dans la même cité. Quand je quitte l’appartement de mon patient, je croise Dany et deux de ses potes aux cheveux colorés. C’est Dany qui a la crête la plus élevée. Les deux autres se contentent d’une crête aux cheveux courts, mais sur un crâne également rasé. Dany me sourit et me signale qu’il voulait me voir. Je n’ai pas le temps de réagir, que les 3 compères ont baissé culotte et slip pour m’exhiber de magnifiques biroutes, toutes trois bien dressées, mais aussi toutes trois agrémentées au niveau du pubis d’une jolie petite crête : une verte, une rose et une orange…
C’est ce jour là que j’ai décidé de m’équiper, pour mon travail et surtout ces à-côtés, d’un appareil photo, qui ne m’a plus quitté depuis… Mais de cet appareil, j’en reparlerai plus tard… Sachez seulement que les queues de ces 3 ados ont été les premières d’une collection…

Elisabeth, la grosse quarantaine. Encore bien fraîche. Une habituée de mes visites médicales. Elle me considère comme son amie. Ce qui ne me dérange pas trop, elle ne me demande pas de la considérer comme telle, et ne me fait pas de propositions qui envahiraient ma vie privée. Elle aime son homme comme elle dit, qu’elle trouve très beau (ça se discute, je trouve !) et elle se dit assez portée sur la chose. Un jour, je me rend chez elle pour je ne sais plus quelles raisons (c’était souvent des problèmes de migraines). Elle vient m’ouvrir assez excitée, me dit qu’elle voulait me voir pour me parler de ses vacances. Et d’une expérience qu’elle a eue avec son mari, expérience dont elle est assez fière. Et hop, elle ouvre un album photos où sont disposées des photos de son Jules et d’elle-même dans le plus simple appareil. Pas du tout gênée et même assez fière de me les montrer. Il y a des photos devant la mer, sur la plage, dans les dunes, dans la forêt… Une belle collection. « Quand le photographe qui développe nos photos à dû voir ça ! » rosit-elle. Et il y a de tout. Des portraits en pied, mais aussi des gros plans. Et par exemple des gros plans des mamelles et du fri fri de madame, du kiki de monsieur (debout ou couché !) et des fesses de tous les deux. Puis dans les dernières pages, des duos, quelques photos des deux visages, quelques unes de leurs deux sexes. Mais ces dernières photos désolent Elisabeth qui les trouve mal fichues. « Faut dire, c’était pas facile de nous photographier nous-mêmes ! ». Je lui demande pourquoi ils n’ont pas cherché un photographe sur leur lieu de vacances, quidam qui, j’en suis sûre, se serait fait un plaisir de les aider à poser pour l’éternité. « Tu n’y penses pas ! On n’aurait jamais osé ! » Elle réfléchit quelques secondes, puis « A toi, on aurait bien demandé ! ». Et moi, bêtement et sans réfléchir : « Mais il n’est pas trop tard ! » Evidemment elle saute sur l’occasion. Et quand je reviens la semaine suivante, elle en a parlé à son mari et ils m’attendent tous deux pour une séance photo. Je me souviens que la piqûre que j’avais dû réaliser ce jour là est vite expédiée et mes deux tourtereaux se retrouvent tous les deux à poil, passablement excités, ce qui se remarque bien entendu surtout dans le chef du monsieur. C’est tout nu et le zizi bien dressé qu’il m’explique le fonctionnement de son appareil. De son appareil photos, je précise ! Et je me mets au travail ! Un travail particulier et exceptionnel dans ma carrière, certainement déontologiquement contestable, mais pour lequel je me suis bien amusée. La chambre, la salle de bain, le salon, et même la cuisine et le pallier de l’appartement ont été le théâtre de ces poses. D’abord sages, elles se sont transformées, au fur et à mesure, en positions plus osées. Il a d’ailleurs fallut que je mette moi même des limites, je n’avais pas l’intention de réaliser un reportage porno. Je trouvais que les prises sur lesquelles madame posait ses lèvres sur l’érection de monsieur et où la langue de monsieur faisait mine de s’insinuer entre les lèvres du sexe de madame étaient bien suffisantes ! Pas question que j’assiste, fusse comme photographe, aux ébats de ces deux êtres en chaleur, comme Elisabeth semblait vouloir me le proposer ! Je m’éclipsai, les laissant à leurs ébats !
Elisabeth, me permit de choisir parmi les photos que j’avais réalisées. J’en choisi une très soft, où tous les deux étaient debout, nus bien sûr, monsieur tenant madame par les épaules et monsieur enlaçant la taille de monsieur. Elisabeth sembla déçue de mon choix et me proposa une photo où son mec démontrait une belle vigueur. Je refusai, mais reçu néanmoins le cliché quelques jours plus tard. Je ne collai dans mon album secret que la photo soft…

D’autres souvenirs amusants. Les timides. J’en ai connu un paquet. Qui font passer un message subliminalement érotique à l’infirmière de service, c'est-à-dire à moi-même. Des exemples ? M. Hutois (et bien d’autres comme lui) qui laisse négligemment traîner des revues de cul sur la table du salon. Plus amusant ? M. Noël qui tient absolument à ce que je le soigne dans sa chambre, là où une photo dans un cadre le représente nu, mais de dos. Du même style, M. Hourlay qui manifestement remplace les cadres de son salon avant ma venue, et y place des pêle-mêle où se retrouvent des gens à poil, parmi lesquels, il est reconnaissable… Amusant encore ? M. Ansenne qui m’accueille en musique. Il a mis une cassette où passent à la queue leu leu une série de chansons qui parlent de sexe ou sont gentiment érotique. Pierre Perret s’octroie la part du lion. Le zizi, à poil, tout le monde à poil, ce joli mot con, la porte de ta douche est restée entr’ouverte, les seins,… Puis « déshabillez moi » chanté par la Greco ou la vilaine fermière. Les érotiques de Gainsbourg y ont aussi leur place bien entendu. Et, cerise sur le gâteau, la sublime chanson de Colette Renard « les nuits d’une demoiselle ».
Pour chacun d’eux, j’octroie une réaction du même style. Avec M. Hutois, je feins de remarquer les revues. Je manifeste du mécontentement parce que de telles revues n’existent que pour les hommes et que les femmes n’ont pas droit à ce plaisir. Puis j’ajoute malicieusement : « Y a que les infirmières qui ont cette chance. Allez, déshabillez-vous ! ». Et le visage de M. Hutois de se transformer en tomate bien mûre. Et d’enlever quelques vêtements. Je repère la page centrale d’une revue, la lui montre et questionne « c’est tout ? ». La tomate est blette maintenant. Mais M. Hutois obtempère et dévoile bientôt l’inévitable érection… Il est arrivé que d’autres patients disposent des revues hots sur leurs tables. Mais il n’y a que M. Hutois que j’ai réussi à désaper complètement. Dans ces autres situations, j’ai eu droit à plusieurs slips avec une bosse importante sur l’avant, mais le retrait de la dernière pièce ne fut pas possible. Sauf, quand, pour les soins il fallait (absolument bien entendu !) que je passe par là… Quelques fesses ont alors été plus largement dénudées que nécessaire.
Messieurs Noël et Hourlay ont droit à des commentaires semblables… Je remarque leurs nudités sur la ou les photos du cadre ou du pêle-mêle. J’apprécie, et indique ensuite que de telles nudités ainsi exposées devraient faciliter mes soins en évitant les pudeurs excessives. Monsieur Noël et monsieur Hourlay, quand je leur ai proposé de se déshabiller, n’ont ainsi pas vraiment hésité…
Enfin, c’est après avoir entendu chanter Perret et son Zizi, et en entendant Greco qui demande de la déshabiller que j’ai proposé à M. Ansenne de se déshabiller aussi et de me dire tout sur son zizi à lui. J’ai dû un peu insister, relever son manque de cran, pour qu’il se décide lui aussi à déballer son outil en pleine forme… Mais j’y suis arrivée !
Ma fierté ? Plus que d’améliorer mon record de bites vues, record auquel j’accorde si peu d’importance (au contraire de ma collègue Josepha dont je parlais dans mon premier texte), c’est d’avoir réussi à corriger une situation où j’étais l’instrument de la perversité de ces hommes, pour la transformer en situation où eux se trouvaient manipulés. C’est bien là la deuxième partie essentielle de mon travail : D’abord soigner ensuite, pour ces quelques mecs aux perversités le plus souvent douces (y a pire en tout cas!), plus nombreux qu’on ne le croit, prendre le dessus, en faire moi-même un instrument. Ce qui ne veut pas dire que eux ne trouvent pas leur compte dans nos relations légèrement dévergondées… Et puis, ce qui me plait aussi, c’est que comme je le racontais aux copines, j’ai toujours eu les situations bien en main !


Avec ces témoignages amusants, je pense être rentrée dans ce qui constitue l’essentiel des pratiques « peu morales » de ces patients. Il en est bien quelques uns qui ont tenté de me draguer, qui m’ont proposé la botte. Je les ai toujours rapidement remis à leur place. Parfois d’une simple parole, parfois par la menace, une fois en utilisant la force, le monsieur s’étant retrouvé sur le tapis du salon, bien marri. Mais cet essentiel des pratiques perverses, c’est surtout l’exhibitionnisme. En trente ans de travail, je n’ai pas vécu un mois où un patient ne se déshabillait plus que nécessaire, où un autre ne me présentait des morceaux de son anatomie qu’il ne m’était cependant pas nécessaire de voir pour exercer mon métier.

La fois prochaine, je raconterai quelques anecdotes parmi celles qui me paraissent les plus dignes d’être racontées. Et qui alimentent à ce titre mon expérience ethnologique : Mon immersion dans la tribu des gentils pervers exhibitionnistes.

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