Mon Homme, Mon Mâle.

Lundi, 19 h bien passées.

Enfin, je reconnais le bruit du moteur de sa voiture dans l’allée de cette chic résidence. Cela faisait bientôt deux heures que j’étais avachi sur le canapé devant les programmes inintéressants de l’après-midi. Mais le voilà enfin. Lui, c’est mon homme, ou plutôt mon mâle.

La cinquantaine à peine entamée, il est encore très séduisant. Sa taille et son aisance naturelle lui donnent un charisme évident qui plaît beaucoup aux femmes… aux hommes, à moi tout du moins, jeune et mignon Antillais d’allure fine et d’une grande timidité. Je suis décidément très chanceux. Lui a ce qu’il voulait. Divorcé et fatigué des relations compliquées avec les femmes – ce sont ses mots – il cherchait une relation claire, simple et sans obligation. Dès le début, il a très bien indiqué qu’il ne cherchait qu’une femelle pour s’occuper de lui et le soulager quand il en aurait envie. Ça me convenait… mais déjà depuis quelques temps, je le savais heureux de me savoir chez lui même en son absence.
C’était donc le cas ce lundi, grâce à mon emploi du temps léger d’étudiant.
Comment nous nous sommes connus et nos premières rencontres seront peut-être l’objet d’un autre récit.

Mais déjà la porte s’ouvre. La fatigue de sa journée de travail de cadre sup’ se fait sentir dans ses gestes lorsqu’il pose sacoche et manteau dans l’entrée. Il s’approche et me découvre, comme souvent, en tenue légère, boxer blanc et tee-shirt serré comme il aime. Lui est toujours aussi imposant en costume cravate. À chaque fois, cela me fait de l’effet. Ce soir je le vois particulièrement tendu, le regard dur, il grimace en desserrant son nœud de cravate. Il ne parle pas. Je comprends ce que je dois faire pour le détendre.

Je me lève et m’approche, je profite d’un instant où il s’est légèrement tourné vers la table pour m’accroupir. Quand il se retourne, il semble surpris, il devrait pourtant savoir avec le temps qu’il n’a pas à me réclamer bien longtemps.

Je passe la main sur son entrejambe, j’y plonge mon visage, je l’embrasse. Je m’attaque à sa braguette, à son caleçon. Enfin je sors sa queue que j’aime tant, si belle, si fière, si virile. Elle est déjà bien bandée, j’ai dû bien l’exciter avec mes caresses… ou bien est-ce la situation ? Encore quasiment tout habillé, juste la queue sortie, il me voit d’en haut lui avaler sa virilité en le regardant dans les yeux. Car j’aime être sa salope dévouée. J’ai les mains posées sur son pantalon, au niveau de ses cuisses que je devine puissantes, et je m’applique à bien serrer son sexe avec ma grosse bouche. Je le sors et lèche le méat, j’aspire son gland et replonge de plus belle sur sa queue.

—Doucement.

Enfin il dit un mot. Je vais trop vite apparemment. Sa main se pose derrière ma nuque et amène ma bouche très loin vers ses poils pubiens. Il me bloque la tête quelques secondes puis desserre doucement son étreinte et me fait reculer. Il répète l’opération plusieurs fois puis il sort son membre et me soulève le menton avec son index. Je sais que je dois tirer la langue, mon homme se fait plus mâle encore et il me tape la queue sur le visage, la bouche, la langue.

—Petite salope ! J’aime te voir à genoux. Occupe-toi bien de ma queue.

Il prend mes cheveux et se ré-enfonce profondément dans ma bouche. Je le suce tendrement et après plusieurs minutes je sens son plaisir monter, mais il me stoppe et m’intime l’ordre de l’attendre sur le canapé. Il range difficilement son sexe tendu. Apparemment Monsieur veut faire durer, se vider les couilles en rentrant ne lui suffit pas ce soir.

Il se déshabille pour ne garder que sa chemise. Je le vois aller vers le frigo et s’ouvrir une boisson alcoolisée. Monsieur joue les machos… Et pousse le vice jusqu’à allumer les chaînes info de la télé. Pendant qu’il se vautre sur le canapé, je m’installe comme il le souhaite. Je suis à côté de lui, en travers sur le canapé, à quatre pattes.
Je reprends sa queue légèrement débandée en main. Cette fois, je prends mon temps avant de la prendre en bouche. Je savoure sa chaleur dans ma main tout en léchant le gland. Il a beau faire semblant de se concentrer sur le téléviseur, malgré ça, sa queue reprend toute sa vigueur. D’autant plus que depuis quelques secondes, il a baissé mon boxer à mi-cuisse…

Il se contorsionne un peu pour passer un doigt dans ma raie.

—Quel cul ! tu aimes, tu le tends bien !


Il a sans doute perçu que ce contact m’avait électrisé. J’ai probablement tendu mes fesses à sa rencontre. C’est vrai que j’aimerais qu’il me possède là, tout de suite. Mais je ne le sens pas avoir les mêmes intentions, alors je le pompe, je caresse son ventre, son torse parfaitement poilu, comme j’aime. Désormais il ne cherche plus à se concentrer sur la télé, il a posé sa main gauche dans mes cheveux et appuie fermement sur ma tête pour que je le pompe en profondeur et en vitesse. Il me claque le cul avec son autre main et m’insulte. J’aime quand il joue avec moi.

—Ma petite pute, tu l’aimes ma queue…


Je ne peux que dire des onomatopées, mais oui, j’aime. Il a enfoncé un de ses doigts dans mon cul, puis deux. Désormais il me doigte délibérément.

—Enlève ton tee-shirt et mets-toi à genoux par terre.


L’ordre claque et je m’exécute, je le vois se lever, sa queue en main, il est fier mais clairement plus maître de ses désirs.

Je ne toucherai plus sa queue ce soir… Il me regarde d’un air dominateur et tend ses doigts qui étaient dans mes fesses vers ma bouche.

—Suce mes doigts.

Je plonge mes yeux dans les siens, lui adresse un des regards les plus soumis et avale sa main. Je le vois se branler et je sens qu’il est à bout. J’approche ma bouche mais il me repousse. Il m’appuie sur les épaules, je suis toujours à genoux, mais les fesses sur les talons désormais. Je comprends ce qu’il désire, il veut mon visage plutôt que ma bouche… un classique.
Il me regarde comme pour me tester, comme s’il en avait besoin…

—Tu vas être une bonne salope jusqu’au bout.

Il appuie son regard et se branle frénétiquement, ses yeux se ferment légèrement.

—Tu vas me dire ce que tu veux, tu vas demander mon sperme.

Il remet ses doigts pourtant bien nettoyés dans ma bouche. Je les suce.

—Qu’est-ce tu veux ?
—Je veux ton sperme ! lui ai-je murmuré.
—Tu le veux où ?
—Sur mon visage, lui dis-je en soutenant son regard.

Ma réponse semble avoir eu raison de ses dernières résistances, il pose une main sur ma joue, et se branle de l’autre. Je suis sa chienne, il va se vider sur moi.

Sa queue tressaute et son sperme jaillit avec force. Un premier jet passe en partie au-dessus de ma tête mais le reste s’étale sur ma figure, jusque dans mes cheveux. Son sperme est bouillant. Je l’encourage en gémissant à m’en donner plus. Un souffle puissant de mon mâle viendra précéder d’autres mouvements de sa queue et d’autres giclées qui finiront de tapisser mon visage. Son membre se calme enfin. Mon homme le secoue au-dessus de mon visage, il me montre qu’il s’essuie sur moi.

Vidé, il redevient tendre et m’embrasse sur les cheveux. Pendant qu’il s’occupe de récupérer ses habits, j’en profite pour aller dans la salle de bain. J’ose un regard dans la glace et me vois recouvert de sperme. Ni fier, ni honteux, je me nettoie alors que j’entends mon homme qui s’affaire… en cuisine.

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