Isabella

Je travaille depuis quelques temps comme une espèce de consultant pour une boîte parisienne. Mon
rôle quand ils me donnent une mission, c'est de me déplacer en province, dans leurs filiales, ou
autres.Je me retrouve ainsi pendant 3/4 jours dans des villes toujours différentes, c'est plutôt
plaisant de se balader ainsi, ça casse un peu la routine de la vie de couple.

Cette fois, mon déplacement sera un peu différent, à tout point de vue. Tout d'abord, je vais devoir
aller dans 4 villes différentes en 4 jours. Départ lundi matin tôt, retour jeudi soir tard. Et puis
surtout, Je vais devoir me trimballer mon contact dans la boîte: Isabella. Sans être désagréable,
c'est une cadre froide, d'une bonne quarantaine, assez stricte. Elle a un joli physique, mince, avec
des formes, sans excès et des traits fins. Elle est brune, les yeux sombres, et a une pointe
d'accent italien je crois.

Je dois commencer par aller la chercher à l'ouest de Paris, au siège. Elle se fait attendre, je
bougonne, on va se retrouver coincé dans les embouteillages. Elle finit par arriver avec une valise
à roulettes. Je lui ouvre le coffre, nous nous installons, je démarre, et 300m plus loin, nous
entrons dans les embouteillages sur le periph.

Je n'aime pas me retrouver avec quelqu'un que je n'apprécie pas particulièrement, à devoir parler.
Pour le moment, nous échangeons des banalités, puis nous nous plongeons dans une discussion
professionnelle. Réunion à préparer, même si tout est fin prêt, au moins, ça fait passer le temps.
Au bout d'une heure, nous ne savons plus vraiment quoi dire, un silence s'installe. Je la sens
gênée, et elle me demande finalement, si on peux renoncer au vouvoiement, ça sera plus agréable.
J'en conviens, et elle se détends rapidement. Elle entame un jeu de questions/réponses, est ce que
je vis en couple etc.

. Puis elle me parle un peu d'elle, de son mari, des ses s...
Passionnant...

3h de route pour arriver (en retard) à notre réunion. Sans connaître tout d'elle, elle me paraît
moins condescendente, mais elle garde ce petit côté BCBG. Elle continue quand même de m'agacer en
prenant 10 minutes pour se refaire une beauté, à 500m avant notre but.

La journée se déroule rapidement, peu de répit, déjeuner sur le pouce, travail, travail, travail. Je
suis crevé, mais j'ai un plan. Nous allons à l'hôtel, nous devrons repartir assez tôt demain, pour
aller dans une autre ville. D'ordinaire, les hôtels que la boîte me réservent sont en préiphérie des
villes, mais cette fois, il se trouve en plein centre d'une bonne agglomération. Ce n'est pas la
même gamme que d'habitude, ça a aussi du bon, de partir en tournée avec son patron.

Mon petit plaisir dans mes déplacements, c'est de repérer à l'avance sur internet les lieux de
rencontres gay, et d'aller y faire un petit tour. Adultère peut être, j'aime énormément mon amie, et
sexuellement tout va bien, seulement, j'aime aussi les mecs, et elle n'est pas équipé pour cela.
Alors, je profite d'être peinard le soir, et d'aller à la rencontre de mec pour une aventure d'un
soir. Pour une fois, l'hotel était proche d'un lieu que j'avais repéré, et je comptais bien ne pas
laisser passer ma chance.

Je dînais avec Isabella, on faisait un "debrief" rapide de la journée, un peu marre du boulot après
cette journée. Puis je téléphonais à mon amie. Quelques mots rassurants, j'évitais le récit barbant
du boulot, puis je raccrochais assez vite. Je resortais alors, et prit la direction du bar, sur le
même trottoir que l'hôtel. J'entrais, peu de monde. Je m'asseyais dans un coin, près de l'entrée, de
manière à voir tous ceux qui entraient. Je repréais assez vite, un mec pas mal, à l'aise au
comptoir, discutant avec le aptron.
Quelques sourires complices, puis je passais ma commande. Le
type me regardait en coin, c'était presque gagné, plus qu'à transformer l'essai.

C'est à ce moment, que je tournais la tête vers l'extérieur, et que mon regard croisait celui
d'Isabella. Trop contente, de trouver quelqu'un à qui parler, elle n'hésita pas à rentrer et à
s'attabler. Elle passa commande. Mon sourire avait disparu, je m'efforçais de faire la conversation,
poliment, tout en regardant mon coup se faire draguer par un autre mec. Isabella s'aperçut assez
vite de ce qui se tramait, qu'il s'agissait d'un bar gay, et que j'avais des vues sur ce mec, qui
avait trouvé un autre trou à fourrer ce soir. Elle arrêta de parler, et devint rouge pivoine. Une
fois le verre terminé, elle réglait la note (y compris la mienne) au patron du bar, hilare.

Nous rentrâmes en marchant doucement, je me morfondais secrètement, mais j'avais du mal à dissimuler
mon agacement. Isabella avait l'air sincèrement désolée, mais c'était un peu tard, se pointer à ma
table, alliance au doigt, avait étouffé toute chance pour moi de trouver un amant ce soir là.

Une fois seul dans ma chambre, je pris ma douche, me la remettant derrière l'oreille, et marmonnant
à quel point cette femme me les brisait. En sortant de la douche, j'entendais frapper discrètement à
la porte. j'ouvrais, ma serviette comme seul vêtement. Encore elle! Elle était rouge pivoine, et
tenait deux mignonnettes à la main.

"Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure, si tu veux boire un verre avec moi.... juste pour me
faire pardonner".

Je la sentais très gênée, envisageant soudain qu'elle allait boire un verre avec un collaborateur à
moitié à poil. Je la laissait entrer, tant pour ne pas la froisser, que pour boire ce verre. Je la
trouvais assez touchante dans le fond, ça partait d'une bonne intention, son geste.
Elle posa une
fesse sur le coin du lit, je servais les verres. Whisky pure, elle se rendait compte que ça faisait
un peu fort pour elle, et elle avalait gorgée par gorgée, en grimaçant. Je ramassais mes affaires
tombées au sol, ma serviette ne tenait pas vraiment, et elle eu une vue rapide sur mon sexe au
repos. Evidemment, à cet instant, elle ne savait plus où se mettre, et était à la limite de partir
en courant. Je m'affalais sur le lit, et bu une première gorgée. Elle fuyait mon regard, chargé de
reproches.

"Tu es gay?"
"Non...bi..."
"Je suis vraiment, vraiment désolé pour tout à l'heure"

Je n'aime pas vraiment en parler, j'aurais voulu rester discret, mais maintenant c'était foutu. Ceci
dit, là, j'avais prit l'ascendant sur elle. Elle s'en voulait, était gênée, et comprenait
parfaitement l'aspect "délicat" de la situation. Et en même temps, malgré le fait que je sois prit
en flagrant délit d'aultère, que ma bisexualité était découverte, j'étais à l'aise et détendue en
sirotant ma boisson. Je la regardais, puis je rompis le silence et lui expliquais que j'aimais
baiser avec des mecs de temps à autres, et que c'était comme ça.

Elle releva la tête, puis tendit la main vers mon ventre, et y appliqua une caresse. Elle avait les
mains très douces. Elle souleva le pan de serviette, et contempla mon sexe. Elle prit une
inspiration, puis pencha la tête et le prit en bouche. Je n'étais pas vraiment surpris, je
n'attendais rien d'elle, mais je ne la voyais pas vraiment revenir juste m'offrir ce que j'avais
déjà dans le mini-bar (et en plus c'est eux qui règlent la note). Elle fermat les yeux, et se mit à
me sucer. Ma queue durcit en quelques secondes, elle s'y prenait bien: jeux de langue, salive
abondante, caresses... Elle me suçait comme elle suce son mari. Pas très salope... quoique. Je
prévoyais le coup, des capotes dans mon sac, du gel au cas où.
Le revirement de situation pourrait
être intéressant.

Détendu, allongé sur le lit, je me laissais faire, et je la regardais me sucer. Elle faisait un
petit bruit de sussion, un des trucs les plus sexy au monde. Sa caresse me faisait du bien, mais
pour autant, je n'étais pas au bords de l'explosion. Puis elle ouvrit les yeux, et me voyant, elle
retira mon sexe de sa bouche. Elle était revenue sur terre, et se rendit compte, que ce n'était pas
son mari qu'elle pompait. Elle devint toute blanche, se rendant compte qu'elle avait cédé à une
pulsion. La culpabilité la rongeait déjà..

Nos regards se croisèrent. Elle cherchait à lire chez moi un message du genre "allez, c'est mal ce
qu'on fait, on oublis tout, il ne s'est rien passé." Mais je la regardais fixement. J'avais envie
qu'elle me finisse, maintenant que j'avais compris que les capotes ne sortiraient pas du sac.
Comprenant qu'elle devrait terminer ce qu'elle avait elle-même déclenché (après tout, je ne lui
avais rien demandé), elle entreprit de me branler rapidement. Avec sa salive comme lubrifiant, elle
pouvait branler vite et fort, et je jouis assez vite sur ses doigts. Elle me regarda presque
choquée, je lui avais jouis sur la main. Elle cherchait du regard de quoi s'essuyer. Je n'avas pas
l'intention de l'aider. Elle frotta ses doigts sur la serviette, puis après un long silence révêlant
son malaise, elle prit presque la fuite, prétextant une dure journée le lendemain.

Je m'endormis assez vite.

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