Échangisme

J’ai participé à une partouze en Amérique ; c’était une garden party chez un collègue prof à Berkeley par un beau soir de Juin. Une dizaine de couples dans le jardin odorant, le whisky coulant à flot : bu avec du coca il monte encore plus vite à la tête. Les saucisses sont grillés et mangées et nous sommes tous assez imbibés. Une première femme dénude sa poitrine, elle a de beaux seins fermes, et tout de suite elle est très entourée d’hommes qui veulent voir et toucher. Jalouse peut-être une autre femme se met complètement à poil et s’allonge par terre. Les hommes qui aussitôt l’entourent sortent leurs queues et se mettent à se branler.
Une femme me dit : celle-là elle aime les « cum baths », les bains de sperme. Déjà deux hommes ont juté sur elle. La femme ajoute « I love to suck », j’adore sucer. L’invite est directe et elle s’attaque à ma braguette. Quelques instants plus tard, à genoux elle me suce la queue, avec art. Je suis debout et je vois la garden party dégénérer rapidement, la moitié des gens sont à poil, certains ont commencé à baiser carrément, une femme est prise en levrette. La femme qui me suce sait y faire, elle me suce avec art, je sens mon foutre monter dans la tige.
J’ai dû faire l’amour à trois femmes et plusieurs autres m’ont sucé ou ont joué avec ma queue, je me suis retrouvé dans des tas de corps entrelacés au milieu des quels on ne sait plus à qui appartient la fesse, ou le sein que l’on pétrit ni dans quelle bouche on a son gland.
Vers trois ou quatre heures du matin, ivre et vanné, j’ai eu bien du mal à regagner mes pénates.
Pour parfaire mes connaissances des mœurs sexuelles américaines je suis allé un dimanche sur la plage au sud de San Francisco connue parce qu’on y baise : j’ai eu le spectacle assez ahurissant de quelques centaines de mecs et de nanas presque tous à poil et forniquant dans toutes les positions à même le sable et je n’ai pas perdu mon temps. Deux jeunes couples m’ont invité à me joindre à eux et j’ai fait l’amour aux deux femmes.


Dans l’avion du retour je ne pense qu’à l’opportunité de dire à Françoise mon épouse ce que j’ai vu et à quoi j’ai participé. J’aime Françoise, vraiment, nous nous sommes mariés jeunes et puceaux l’un et l’autre. Nous avons appris tant bien que mal à faire l’amour et ne le faisons pas trop mal. Mais finalement je me dis que ce serait bien si nous le faisions avec d’autres et je décide de proposer à Françoise de nous lancer dans l’aventure des amours de groupe. Je ramène avec moi un ouvrage illustré intitulé « mass orgasm », l’orgasme de masse, qui est une suite d’interview de couples échangistes de tous âges et conditions sociales disant les bienfaits de l’amour à plusieurs : sauvetage du couple en perdition, amélioration notable de la vie sexuelle du couple ….
A ma surprise Françoise, non seulement ne me reproche pas d’avoir plongé ma queue dans plusieurs vagins, mais se montre intéressée. En dépit de sa connaissance très imparfaite de la langue anglaise, elle se met à lire le livre que j’ai rapporté : elle est quand même obligée de me demander de lui traduire les termes techniques que moi-même ai appris lors de mon séjour en Californie. Cette lecture poursuivie alors que le soir nous sommes au lit visiblement l’excite et nous amène à faire l’amour avec une ardeur de la part de Françoise que je ne lui connaissais pas. Françoise qui ne me suçait la bite qu’avec réticence le fait maintenant avec plaisir et va jusqu’à avaler mon sperme ou m’embrasser avec du sperme plein la bouche.
Et nous décidons d’aller dans un club échangiste, les Marroniers, dans le dix-septième arrondissement. Mon cœur bat assez fort quand nous franchissons la porte : une dame d’âge canonique nous fait lui remettre le sac de Françoise dans lequel je mets aussi mes papiers et mon portefeuille, et nous dit de nous déshabiller complètement dans la pièce d’à côté.
Ensuite, vous montez à l’étage, vous pouvez rester le temps que vous voulez.
Le cœur battant toujours nous arrivons à l’étage qui est dans la pénombre, il nous faut un certain temps pour accommoder et voir des tas de corps enchevêtrés sur des lits.
C’est un appartement bourgeois de quatre pièces, dont on a enlevé les portes : dans chaque pièce il y a un très grand lit et par terre une épaisse moquette. Nous faisons le tour et finissons par nous assoir sur le bord d’un lit, nous n’avons pas beaucoup de place car il y a déjà plusieurs personnes allongées et emboitées les unes dans les autres. Le tout baigne dans une lumière rare et une forte odeur de sperme.
Je ne sais pas du tout l’effet que va avoir sur moi le spectacle de Françoise suçant une queue autre que la mienne ou se faisant baiser. Je bande. Nous regardons sans rien dire, nous entendons des gémissements de plaisir de bonnes femmes et des ahanements de mecs entrain de besogner des nanas. Et soudain une main se pose sur ma queue : nous ne les avons pas vus venir et ils se sont assis à côté de nous. Lui est un peu chauve souriant, plutôt quarantaine finissante, elle est plus jeune, blonde à cheveux courts, comme Françoise, ses seins peu volumineux ont tendance à tomber.
Il murmure : nous sommes Marc et Alice, c’est notre première expérience d’échangisme. « Nous aussi », dis-je. Vous voulez bien ? demande Marc. On est là pour ça, dit Françoise qui a saisi la bite de Marc.
La conversation s’arrête là car les deux femmes se mettent à genoux et commencent à sucer, Alice ma queue et Françoise celle de Marc. La queue de Marc est nettement plus grosse que la mienne, plus épaisse et plus longue et une pointe de jalousie me traverse. Alice suce avec application.
Françoise glisse sur la moquette et Marc s’allonge sur elle : ils s’embrassent sur la bouche et je devine que Françoise guide la queue de Marc à l’entrée de son vagin. Bientôt j’entends les petits cris caractéristiques qu’émet ma femme quand je la pénètre. Je pense que Françoise est heureuse et j’en suis content.
Alice me suce toujours, je l’arrête et lui fait signe de s’allonger aussi sur la moquette, ce qu’elle fait.
A genoux près d’elle je mets ma main sur sa vulve et commence à la branler.
Quand je touche son clitoris elle pousse un petit cri, quelque chose comme « oh oui ». Je masse le clito et je sens le corps de ma compagne vibrer. C’est parti, l’excitation d’Alice m’a gagné, je fourrage dans son vagin avec mes doigts et Alice visiblement aime ça. Elle dit « baise-moi » et se met à quatre pattes : j’aime prendre une femme en levrette, la queue pénètre profond et en prenant la femme par les hanches on peut se branler avec son vagin. Celui d’Alice est étroit et c’est mieux, étroit chaud, humide et confortable.
Je ne pense plus à Françoise, je besogne Alice dont le corps est agité de soubresauts de plus en plus violents, elle va jouir, moi aussi. Et j’explose, je gicle en elle et elle jouit en même temps.
Je suis un peu surpris que Françoise qui a du jouir aussi se précipite pour sucer ma queue qui vient de sortir souillée de sperme du vagin d’Alice. Marc et Alice s’embrassent sur la bouche.
Les deux femmes s’en vont aux toilettes et Marc me dit à voix basse : vous avez une jolie femme qui aime le sexe. Je réponds : la vôtre aussi, elle suce bien.
Marc conclue : je pense que nous reviendrons. Et je lui dis : on peut faire ça chez nous aussi.
Les femmes reviennent et à notre tour nous allons aux toilettes nous débarrasser du sperme. Je dis à Marc qui lave sa queue dans le lavabo voisin du mien, je suis jaloux ta queue est plus grosse que la mienne.
Nous partons de concert, après avoir échangé nos adresses et numéros de téléphone et échangeons sur le trottoir avant de partir des baiser pas tout à fait chastes.
Tu sais quoi ? Me dit Françoise.
Non.
J’ai vraiment envie de te faire l’amour, rentrons vite.

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