Début D'Été

Début d’été.
1ère partie (1/10)

« « C’est l’histoire de Marine. De Marine, de sa mère, d’une rencontre, Janie, un début d’été, un peu de leur vie.
Des filles comme Marine, vous en rencontrez, vous les croisez, vous aussi, devant un lycée, sur un marché, dans la rue de vos villes, de vos villages.
Je connais bien sa mère, on a parlé, elle m’a raconté ; j’ai rencontré Marine, chez elle parfois, à la piscine au début de l’été ; j’ai vu certaines choses, j’en ai deviné d’autres, j’ai écouté et puis j’ai aussi imaginé, très peu à vrai dire.
Elle est souvent peste, provocante, c’est vrai ; peu importe … elle est attachante … et elle change …

Marine pourrait être jolie ; un corps de femme, épanoui ; mais un visage dur, des yeux … froids, un constant air de dédain ou d’amertume ; et un sale caractère ; mais elle change …

Vous avez le temps ? J’espère ! Parce que moi, je vais prendre mon temps … » »

Marine s’est levée tard. Fatiguée de chaleur et d’une nuit trop courte. Internet. Comme tous les soirs.

Sur la table de la cuisine, un bol, un verre, le pain de mie à griller et la confiture l’attendent, soigneusement disposés par sa mère avant qu’elle ne parte ce matin à la superette, vers son mauvais fauteuil, sa caisse et son tapis qui bloque , seule pour enregistrer les achats de rares clients, quelques-uns pressés et agacés de l’attente quand une vieille désœuvrée se plaint du temps trop chaud qui lui font les jambes lourdes, de son sommeil perturbé par les cris du bébé de l’appartement du dessus … elle est rentrée les traits tirés, les cheveux en bataille d’avoir roulé toutes vitres ouvertes et a poussé un soupir triste en voyant le bol et le verre sur la table, la guêpe posée sur la petite cuillère sale d’une trace de confiture, a baissé le son de la chaîne stéréo dans le salon, et poussé la porte de la salle de bain …

- Habille-toi, on mange.

Les premiers jours d’été, tout est plus dur ; la fatigue de l’année se concentre là, dans l’attente des vacances d’août, si longues à venir.

Elle ne se fâche plus, parle peu à sa fille, reste sourde aux provocations, par lassitude, renoncement.
Dimanche Marine est restée en petite culotte et débardeur toute la journée. Elle se moquait de l’air pincé de sa mère après le repas, qui ne disait rien, mais serrait plus fort dans le canapé la main de son nouvel ami quand elle le voyait jeter des coups d’œil intéressés sur les cuisses bronzées et le décolleté généreux du débardeur de sa fille ; elle l’a entraîné vers la chambre, prétextant une sieste, pour l’éloigner du spectacle indécent qui provoquait un début d’érection trop visible sous le short.

Pas faim. Le string rouge. Le même qu’hier soir.

- T’aurais pu ranger. T’as rien d’autre à te mettre ?
- J’irai à la piscine avec une copine, j’ai besoin d’argent, tu me files 10 euros ?
- Avec qui ?
- Tu connais pas.

En partant sa mère a croisé dans l’escalier une fille à l’air négligé et aux formes trop généreuses qui débordaient peu élégamment du t-shirt et de la minijupe de coton jaune pale assortis au chouchou qui retenait très haut sur sa tête, comme pour la grandir, ses cheveux châtains frisés.

- Salut.
- Entre Alicia, je suis pas prête.
- C’est un que t’as piqué hier ?
- Ouais !
- Tu me files l’autre ?
- Si tu veux.

Dans sa chambre, Marine a sorti d’un tiroir de sa commode le string noir qu’elle avait volé la veille sur le marché en même temps que celui qu’elle portait.

- T’es allée sur internet ?
- Hier soir.
- C’était bien ?
- Bof, des trucs marrants.
- Chez moi, y a pas moyen, le micro est dans le salon et mon père veut pas que j’y touche … il fait vachement chaud … on y va tout de suite ?
- On a le temps.
- … dis, tu veux pas me montrer ? ça serait cool …

Marine lui avait raconté hier au bord de la piscine ses jeux sur internet et avait remarqué qu’elle revenait souvent sur le sujet, multipliait les questions et riait trop fort.


- Tu veux voir des mecs à poils, c’est ça ? t’es prête à montrer aussi ?
- Ben … on n’est pas obligée, quand même …
- Donnant-donnant, ma vieille, à toi de voir.
- … tu fais, toi ?
- Ouais. Tu te dégonfles ?
- Non !

Micro allumé, Marine a réglé la caméra sur sa copine, la déplaçant pour ajuster le cadre de l’image de ses épaules à son nombril découvert par le débardeur trop court.

- On voit pas ma tête ?
- Ils s’en foutent de ta tête, ils voient que ce que tu vois aussi à l’écran.
- Cool.

Utilisant l’image sur l’écran comme un miroir, Alicia a arrangé les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules, tiré son t-shirt plus bas sur son ventre pour masquer le bourrelet disgracieux sous le nombril.
Marine s’est installée derrière Alicia, le clavier sur ses genoux, et s’est connectée sur le site qu’elle fréquentait souvent depuis le début des vacances d’été et la fin des cours, zappant assez vite d’une connexion à l’autre, sans vraiment laisser le temps à Alicia de donner son avis ou de simplement regarder.

- C’est toi qui change tout le temps ? j’ai même pas le temps de voir !
- Pas drôle. Faut en trouver un mieux, attends.

Elle s’est enfin arrêtée sur l’image d’un homme, jeune, cadré sur son visage et a attendu.

- Ah ouais, mignon, çui-là ! on attend quoi ?
- Qu’il cause. Fais-lui un signe de la main.

Et le dialogue a commencé, mené en anglais, messages brefs, entre le garçon et Marine. A sa demande, il s’est levé, se montrant en caleçon, l’a abaissé et a commencé à se caresser.
Il s’interrompait pour quelques mots tapés au clavier, demandait à voir les seins d’Alicia. Marine a tapé : « Ok, wait ».

- Eh, arrête !
- Ben quoi, tu mates bien sa queue et il se branle, c’est à toi maintenant, ma vieille, t’as pas envie qu’il aille au bout ?
- Si …

Le garçon voyait bouger Marine derrière Alicia, s’est étonné qu’il y ait plusieurs personnes.
Elle a montré sa tête au-dessus de l’épaule d’Alicia, pour le rassurer, l’exciter plus en lui montrant que c’était à deux filles et non une seule qu’il avait affaire, et le résultat ne s’est pas fait attendre, le garçon exhibant une belle érection qu’il maniait avec ardeur.
Alicia a soulevé son débardeur pour montrer son soutien-gorge et l’a rabaissé assez vite, déclenchant un nouveau message du garçon : « show more pliz ».

- Ben alors Alicia ! tu préfères que j’arrête ?
- Non, mais …
- Oh ! pas de ça ! Tu y vas ou je ferme ! Il a une belle queue, non ? tu veux le voir jouir, ou pas ?

Alicia n’a répondu que d’un soupir et a recommencé à soulever son débardeur, trop lentement au goût de Marine qui a abandonné son clavier et le lui a enlevé, la forçant à lever les bras au-dessus de sa tête. Elle ne s’est pas arrêtée en si bon chemin, et a dégrafé le soutien-gorge qu’Alicia a retenu des deux bras en poussant un petit cri de protestation. Marine a repris le clavier. Elle était bien décidée de toute façon à mettre Alicia nue devant la caméra et ce premier contact n’était qu’un amuse-bouche. Elle était sûre d’elle, certaine d’obliger Alicia à s’exhiber.

- Allez Alicia, montre-lui, regarde comme il est dur, c’est pour toi ça, alors vas-y ! montre-lui !

Alicia voulait voir des mecs à poils ? Elle venait de décider de la pousser aussi loin que possible, la faire se mettre nue, exposer sa chatte en gros plan et se caresser. Elle y arriverait. Et Alicia n’avait pas vu le petit carré rouge au bas de l’écran, elle ne connaissait pas assez ; Marine enregistrait, depuis le début.

Au premier garçon, Alicia a montré ses seins, les soulevant à pleines mains en cachant ses tétons, et le garçon a joui, trop occupé pour dialoguer, mais encouragé par Marine qui multipliait les messages d’encouragement avec tous les mots crus qu’elle connaissait en anglais. Elle se fichait complètement du garçon et guettait les réactions d’Alicia, la voyait se tortiller sur sa chaise, le visage très rouge et les yeux rivés à l’écran, ne perdant pas une seconde du spectacle offert par le garçon.

Elle a été désarçonnée par l’écran subitement redevenu noir quand il a coupé, surprise de l’apparition d’un autre sexe en gros plan, puis d’un autre quand Marine a zappé avant de s’arrêter sur l’image d’une main posée sur un slip noir, bougeant à peine. Alicia était toujours face à la caméra et cachait ses seins nus de ses deux bras repliés sur eux.

- On arrête un peu ? je vais me rhabiller. Coupe, Marine !
- Ok, je mets sur ‘Stop’. Tu vas voir, on va en trouver des mieux. On va les faire baver.

Marine a enlevé le t-shirt sous lequel elle était nue, ne portant plus que le string rouge. Elle a jeté son t-shirt et le débardeur d’Alicia sur le lit derrière elle et a tendu le string noir à Alicia :
- Mets-le, on sera pareilles !
Elle a tourné le dos quand Alicia dont les joues avaient pris une teinte écarlate le lui a pris des mains, visiblement peu décidée.
Marine s’est placée devant l’écran qu’elle masquait de son corps, faisant semblant de pianoter sur le clavier. En fait elle surveillait Alicia sur l’écran, la caméra continuant à fonctionner. Plusieurs internautes ont assisté à quelques étapes de son strip-tease involontaire, jusqu’à ce que Marine en trouve un sur lequel elle est restée, lui expliquant au clavier qu’il voyait sa copine se changer sans qu’elle s’en doute. Marine et lui l’ont vue enlever sa mini-jupe de coton en levant de temps en temps des yeux inquiets pour vérifier que Marine ne se retournait pas, enlever sa culotte et la porter à son nez, s’en essuyer le sexe en pliant les genoux et vérifier d’un doigt l’humidité de son sexe, puis s’essuyer encore avant d’enfiler le string, visiblement trop petit pour elle, cachant mal en haut de ses cuisses et sur son ventre la toison qui débordait du nylon noir.

- Il me va pas …

Marine a remis sur ‘Stop’ avant de se retourner pour qu’Alicia ne se rende pas compte du tour qu’elle lui jouait.

- Ouais, un peu petit, mais ça fait rien, au contraire, t’es hypersex, comme ça !

En fait Alicia n’était pas « hypersex ». Avec ses seins un peu lourds, les bourrelets sur son ventre débordants sur l’élastique du string, ses cuisses épaisses, elle la trouvait même pitoyable. Elle l’a entraînée vers l’écran du portable qu’elle avait posé par terre devant son bureau.
Toutes les deux se sont agenouillées sur la moquette devant l’écran et Marine a positionné la caméra à côté, sur une chaise, a réglé l’image. A l’écran, on les voyait maintenant toutes les deux de la taille aux genoux, triangle rouge pour l’une et noir pour l’autre sur le ventre.
Marine a recommencé à zapper, restant même un temps sur le visage d’une fille qui a fini par leur faire un doigt d’honneur. Elles se sont moquées au clavier de quelques-uns, et Marine a fini par s’arrêter sur un type un peu bedonnant, assez poilu, qui se tenait devant la caméra en slip jambes écartées, slip qui leur a paru suffisamment distendu pour les rendre curieuses.
Marine a donné le clavier à Alicia :
- Tiens, cause, j’ouvre la fenêtre, fait trop chaud … t’as soif ?
- Ouais … je dis quoi ?
- Ce que tu veux, il est à toi ! Le zappe pas, je reviens.

En revenant, elle s’est penchée sur l’épaule d’Alicia pour lire le dialogue. Le type se massait le sexe par-dessus le slip sans l’enlever, il voulait voir les seins d’Alicia, lui disait qu’elle était belle, promettait de montrer, après, tout ce qu’elle voudrait. D’une main, Marine a redressé la caméra et pendant qu’Alicia tapait, c’est elle qui a pris les seins de sa copine à pleines mains, les rapprochant l’un de l’autre, les faisant rouler sous mes doigts. Alicia protestait et riait bêtement, lui disant d’arrêter ça, et cherchait à s’échapper.
- Allez, laisse faire ! regarde ! regarde ! ça lui plaît on dirait ! cause-lui !
Alicia riait, un peu gênée, faisait comme si c’était une blague qu’on faisait à ce type sur l’écran pour le décider à montrer ce qu’il cachait dans son slip. Marine voulait l’amener le plus loin possible, la pousser aussi loin qu’elle le pouvait. Le type a fini par se lever et enlever son slip.
Il avait un sexe épais et long, très rouge sur l’écran, et il avait attaché un élastique autour de ses couilles. Il restait là immobile, le sexe bandé.
- Waouh ! il est gros, non ?
- Ouais, assez !
- T’en as déjà vu des comme ça ?
- Ouais, quelques-uns. Qu’est-ce qu’il dit, là ?
- … « show ur wet pussy, make me cum » …
- Il veut voir ta chatte pour jouir !
- Ben il peut se brosser !
- Qu’est-ce t’en a à foutre, tu le connais pas et lui non plus ! imagine un peu, un machin pareil ! ça te fait pas mouiller toi ?
- Et toi alors ?
- Moi si ! je te jure ! une bite pareille ! c’est quand il veut ! Allez, mets-toi à genoux, qu’il mate ton string !
Elle a dû insister, et Alicia a fini par le faire. Elle s’est redressée sur les genoux, plus tard elle a passé sa main sur son sexe par-dessus le string, et puis glissé une main sous l’élastique, pas bien loin, pas assez loin pour Marine.
- Attends, on va le faire exploser ce con, tu vas voir !
Marine s’est décalée pour que le type voie son visage et lui a envoyé des baisers. Elle s’est redressée et dans le dos d’Alicia a passé ses deux bras autour d’elle, caressant son nombril, puis descendant ses deux mains doigts écartés vers les hanches, les cuisses d’Alicia.
- Je le vois plus, il fait quoi ? raconte !
- Il se branle plus vite et il se touche les couilles.
- Il dit quoi ?
- … « squirt … her pussy ». C’est quoi « squirt » ?
- Attends, écarte un peu les jambes.
Dans son dos, Marine a glissé une main entre les cuisses d’Alicia, agité les doigts comme pour faire bonjour.
- On voit ma main là ? il l’a vue ?
- Ouais, il a répondu, il fait signe aussi.
- « Squirt » c’est ça.
La main entre les cuisses d’Alicia s’est refermée sur le sexe, le frottant de haut en bas. Alicia a protesté tout de suite, glissant sa propre main sous celle de Marine pour se protéger.
- Ouais, fais-le toi, ça sera mieux.
- Non ! mais je vais pas faire, quand même !
- Pourquoi, t’es toute chaude, j’ai senti, c’est con de pas en profiter. Moi je fais en même temps que les mecs.
- … tu leur montres ?
- Ben ouais !
Marine continuait à bouger ses doigts sur les doigts d’Alicia, les poussaient sur son sexe, et a retiré sa main de sur la sienne quand elle l’a sentie bouger toute seule. Depuis derrière elle, elle ne voyait ni l’écran ni sa main, mais voyait son bras bouger, les muscles de ses bras jouer lentement. La joue collée dans son dos, pour qu’Alicia comprenne qu’elle ne la voyait pas, de la main entre les jambes d’Alicia, elle a étiré le string sur un côté, d’abord tout en bas du sexe, et puis en remontant, pour exposer le sexe à nu à la caméra, souriant toute seule en constatant que le bras continuait à bouger, plus vite. Elle n’imitait plus. Elle se caressait vraiment et cherchait le plaisir.
Marine a attendu sans bouger, se contentant d’étirer le string sur le côté du sexe, attendu qu’’Alicia accélère vraiment le mouvement de sa main et de sentir ses cuisses trembler contre son poignet, et quand elle a senti qu’Alicia était trop proche de jouir pour se rebeller, elle a plongé ses doigts entre les lèvres, son majeur profond dans le vagin chaud et humide, le rentrant et le sortant au rythme de la main d’Alicia qui s’est assise brusquement sur ses talons, le torse plié en avant, s’arrachant à la main de Marine.
En levant les yeux, Marine s’est vue sur l’écran, a vu le visage d’Alicia, yeux fermés, les joues rouges et respirant fort. En riant, elle a vu la main du type maculée de sperme abandonner le sexe et lui faire signe, pouce en l’air, avant que l’écran ne devienne noir.
Elle aussi a coupé la connexion, et arrêté l’enregistrement.

« « … drôle de fille cette Marine, non ? … pauvre Alicia ! quoique, elle a aimé, non ?
J’ai continué à les suivre, parfois de loin, parfois de plus près.
Vous voulez savoir ? les suivre encore un peu ?
Lisez donc la suite … je vous avais prévenus : je vais prendre mon temps avec elles ! » »

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