Début D'Été (4/10)

Début d’été.
4ème partie (4/10)

« « L’après-midi à la piscine se termine. Alicia et Pascal, Janie … Marine a encore fait fort aujourd’hui, et la journée n’est pas finie !

Vous avez raté le début de cette histoire ? Quel dommage ! c’était super ! » »

- Ali ! Je me casse !
- Déjà ? Attends !
Alicia s’est redressée pour rejoindre Marine, et l’a prise à part :
- Tu fais quoi ce soir ? on se balade ?
- Pas ce soir, j’ai autre chose de prévu. Tu vas pas te balader avec Pascal ?
- Je sais pas, peut-être …
- Ali, te fais pas sauter, j’ai des trucs à t’expliquer avant, d’accord ? C’était bien ?
Alicia baissait les yeux sans répondre, mais son sourire en disait suffisamment long.
- Il m’a pas l’air d’être très futé, ton Pascal, pour faire joujou, ça va, mais pour une première, c’est pas le bon, fais-moi confiance, c’est pas le bon, ok ?
- On se voit demain ?
- T’as qu’à passer à la maison, comme aujourd’hui !
- D’acc, à demain.

Son sac passé sur l’épaule et sa serviette de bain sur un bras, Janie avait pris de l’avance, et Marine a couru pour la rattr.
- On court pas autour du bassin !
- Tu vas me mettre à l’amende, Houcine ?
- Faut voir …
- Ben réfléchis ! on verra ça demain, s’il fait beau ! Ciao, beau gosse !

Elle a récupéré ses chaussures dans le panier de rangement et a rejoint le vestiaire. Janie s’était déjà installée dans une cabine pour se changer ; elle a regardé Marine poser ses affaires sur le banc de bois, défaire son soutien-gorge en lui tournant le dos, puis enlever son slip de bain. Elle a repoussé la porte de la cabine sans la fermer complètement.
- Tu te rinces pas ?
Janie a passé la tête par l’entrebâillement de la porte :
- Je prendrai une douche chez moi …
Marine s’est rincée dans le petit local de douche où elle avait retrouvé Alicia et Pascal plus tôt dans l’après-midi, et était en train de s’essuyer quand Janie est sortie de sa cabine :
- Tu m’attends ?
- Mmm …
- Qu’est-ce qu’il y a ? t’as l’air fâché ? Waouh ! La classe ! t’es toute belle !
Janie, ses lunettes noires plantées dans ses cheveux bruns, portait le chemisier blanc que Marine avait reconnu dans un panier en arrivant en début d’après-midi, sur une mini-jupe noire flottante qu’elle plaquait d’une main sur ses cuisses bronzées.

Elle avait l’air contrariée, et Marine savait très bien pourquoi, puisque c’est elle qui avait volé le slip dans son panier en arrivant.
Elle continuait à s’essuyer lentement, cachée sous son drap de bain :
- Ça va pas ?
- On m’a piqué un truc …
- Dans tes affaires ? C’est con … moi je laisse jamais rien dans les paniers, que mes godasses, au pire je rentre pieds nus ! T’avais quoi ?
- … mes dessous …
Marine s’est approchée d’elle, regardant le décolleté de Janie, la dentelle blanche du soutien-gorge visible dans l’échancrure du chemisier, et a levé un regard interrogatif vers Janie :
- Mais … t’as ton … oooh ! on t’as piqué ta culotte ? C’est ça ? Merde, alors, c’est dégueulasse ! T’as gardé ton maillot mouillé ?
Janie faisait non de la tête.
- Tu vas rentrer cul-nu ? dis-donc, faudrait pas que le vent se lève ! avec ta mini … attends !
Elle s’est retournée en jetant sa serviette sur le banc et a fouillé dans son sac, en a sorti le string rouge qu’elle portait en arrivant sous son pantalon corsaire, et l’a tendu à Janie :
- Ça cache pas grand-chose, mais c’est mieux que rien, non ? prends-le, va, moi je suis en pantalon !
Janie a hésité un instant et a tendu la main pour prendre le string :
- Comme tu dis, ça cache pas vraiment, mais … merci !
Elle l’a enfilé en l’étirant autour de ses chaussures de tennis blanches pendant que Marine enfilait son t-shirt, puis son pantalon corsaire moulant, et en remontant la fermeture éclair :
- Au moins, je risque pas me coincer des poils dans la fermeture !
Elle avait pris son temps pour se rhabiller, sentant le regard de Janie sur son ventre nu.

Dans la rue, elle a pris le bras de Janie. Les joueurs de boules d’abord, puis tous ceux qu’elles ont croisés dans la rue qui descend vers la place du village, assis sur des chaises de pailles devant leurs maisons, les heures d’après sieste où tous sortent pour discuter avec les voisins, les ont suivies des yeux, ont fait parfois des commentaires dont elles n’entendaient que des bribes, suffisantes pour les faire sourire.
Il faut dire qu’elles attiraient l’œil.
La plus jeune, grande, des hanches arrondies moulées dans un corsaire, un top de coton masquant à peine des seins libres et généreux qui balançaient au rythme de son pas, et la seconde, longue jambes brunes et nerveuses balayées du voile léger de sa mini-jupe, un doux sourire sur son visage avenant, attiraient irrésistiblement les regards.
Sur la place, sous les platanes où les deux cafés étaient autorisés à installer quelques tables l’été, les invites ont été plus triviales. Marine a pressé plus fort le bras de Janie, et elles ont échangé des sourires complices, répondant aux sifflets qui les saluaient d’un petit geste de la main.
- On dirait bien qu’on leur plaît ! soulève ta jupe et tu vas les voir baver !
- Certainement pas ! t’es folle ! et ma réputation, alors ?
- Allez, fais ça pour moi !
Janie a serré plus fort contre elle le bras sous lequel Marine avait glissé sa main :
- … pour toi, mais pas pour eux …
- Oulalaaa ! Janie ! c’est une invitation ? A consommer tout de suite ?
Janie a haussé les épaules en riant, regardant droit devant elle :
- A toi de voir !

Elles se sont quittées devant la librairie. Aucune des deux ne s’est retournée. Janie continuait tout droit vers le lycée, Marine a tourné vers l’église, remonté la rue jusqu’à la pharmacie et en tournant au coin de la rue, a aperçu la camionnette de Jérôme, le copain de sa mère depuis deux mois, garée devant l’immeuble. Elle n’avait aucune envie de se retrouver seule dans l’appartement avec lui. Elle faisait exprès de l’allumer un peu, mais seulement quand sa mère était là, comme elle l’avait fait avec tous ceux, peu nombreux il est vrai depuis la mort de son père, qui avaient passé quelque temps avec sa mère, qu’elle n’avait pas beaucoup appréciés. Cinq ans. Déjà cinq ans.

- Bonjour, ça va ? Bonne journée ?
- Ouais, pas mal ! je me change et je ressors, vous serez peinard ce soir !
- Ta mère est au courant ?
- Tu lui diras !
Elle est allée étendre son drap de bain sur la petite terrasse, a contourné Jérôme qui l’y avait suivie avec un soupir d’agacement.
Dans sa chambre elle a sorti une culotte de sa commode, un t-shirt et une jupe de son armoire et elle est partie se changer dans la salle de bains, écartant Jérôme d’un bras dans le couloir ; elle a claqué la porte derrière elle.

- Eh, ben ! tu t’es fait belle !
- Garde ça pour maman ! Pousse-toi, merde !
- Tu vas où ?
- Ailleurs, respirer !
- Pour une fois, on aurait pu discuter …
- C’est ça, ouais ! allez, lâche-moi, t’es lourd !

Sa mère garait sa vieille R5 quand elle est arrivée au pied de l’immeuble :
- Tu sors ?
- Je vais prendre l’air ! Mangez sans moi !
- Attends … ça va pas ?
- Mais si, t’inquiète !
Sa mère avait le front barré d’une ride de contrariété, son regard allant de Marine à la camionnette de Jérôme :
- … Jérôme est là ?
Marine a haussé les épaules, a fait deux pas pour s’éloigner, a fait demi-tour pour caresser le bras de sa mère, plantée à côté de sa voiture un sachet plastique dans chaque main :
- J’avais ramené des fraises …

Le portail d’entrée était à peine repoussé, bloqué par une cale de bois. Un sourire aux lèvres, elle a repoussé la cale du pied et a laissé le lourd portail de fer se refermer. Elle a traversé le préau et la grande cour déserte, tourné au coin des bâtiments préfabriqués. Lui tournant le dos, un jet d’eau à la main, Janie arrosait les massifs de dahlias. Marine s’est approchée à pas légers, faisant attention à ne pas faire crisser les cailloux.
- Tu peux marcher normalement, j’ai entendu le portail.
- T’es pas drôle !
Janie a tourné la tête, remarqué les deux grandes boîtes dans les mains de Marine :
- Ah … tu craignais que mon frigo soit vide ? Va poser ça, tu connais le chemin, non ? j’ai bientôt fini … va …
Marine est entrée dans l’infirmerie, a poussé la porte de gauche entrebâillée marquée du petit panneau « Privé ». Elle a posé les deux cartons de pizzas achetées en route sur le table de la cuisine, puis est allée sur la petite terrasse à l’arrière, isolée du terrain de sport par une haie de cyprès ; l’espace était occupé par un lit piscine et une petite table en plastique blanc, un étendoir où séchait le string rouge qu’elle lui avait prêté, à côté du maillot qu’elle portait l’après-midi et d’un drap de bain.

- Comment trouves-tu mon immense terrasse ?
- Bien protégée … c’est là que tu bronzes ?
- Oui, c’est là …
- Dommage, t’as qu’un lit, je serai venue squatter !
Janie a montré du doigt, le long du mur, un second lit replié :
- Personne n’utilise celui-là, alors …
Janie était restée dans le salon, les mains croisées sur son ventre, hésitant à s’approcher de Marine.
- Il est un peu tôt pour manger, non ? Je te sers quelque chose ? un jus de fruit ? j’ai …
- Martini, t’as pas du Martini ?
- Ah, oui, si tu veux, j’ai ça …
Janie est allée chercher la bouteille dans le buffet au-dessus de l’évier et en se retournant s’est retrouvée nez-à-nez avec Marine qui l’avait suivie dans la cuisine. Les reins contre l’évier, la bouteille serrée à deux mains contre elle, elle a regardée Marine se pencher, l’embrasser au bord des lèvres et se reculer. Pour la première fois elle ne lui voyait pas ce sourire ambigu, un peu désagréable. Elle la regardait franchement, d’un air sérieux qu’elle ne lui connaissait pas.
- Je venais chercher des glaçons.
- Dans le congel, au-dessus du frigo.
Elle avancé le visage en même temps que Marine, pressé ses lèvres aux siennes, doucement, en serrant toujours la bouteille contre elle.
- Et tes verres, ils sont où ?
- Derrière moi, sur l’évier.
Cette fois, Marine a fermé les yeux en se penchant vers elle ; elle a senti son souffle sur ses lèvres humides, la pointe douce de sa langue sur ses lèvres. Elle a dégagé ses bras pour en entourer Marine, tenant toujours la bouteille d’une main par le goulot, caressant le dos de la jeune fille de l’autre, frémissant en sentant ses mains sur ses hanches.
- Je préfère ce sourire-là à tous les autres …
Marine a froncé les sourcils en s’éloignant de Janie :
- Je me laisse aller, tu crois ?
- Laisse-toi aller …
Le visage de Marine s’est détendu à nouveau sur un grand sourire :
- Juste un peu, alors, juste un peu !

Elles ont passé la soirée sur la terrasse où Marine avait déplié le second lit-piscine. Janie a parlé de vacances en Ardèche, celles de l’année d’avant, celles qu’elle projetait cette année. Marine a raconté les amis de sa mère, sa déception à la voir s’accrocher à des hommes sans intérêt, ses premiers cours de conduite et les bêtises qu’elle faisait. Janie l’a grondée du mauvais tour qu’elle avait joué à Alicia, mais a vite changé de sujet en voyant Marine se fermer, et le mauvais sourire réapparaître.
Quand le jour a décliné, Janie est allée laver leurs couverts dans l’évier pendant que Marine rangeait les deux pizzas entamées dans le réfrigérateur. Plusieurs fois en passant derrière Janie penchée sur sa vaisselle elle effleurait sa taille, ses épaules, d’une main légère, premiers contacts depuis les baisers échangés en début de soirée. Janie ne voulait rien brusquer, restait incertaine sur l’attitude à adopter, presque timide face à cette jeune-fille déroutante. Cependant elle guettait ces petits gestes, et finalement s’en remettait à Marine, sans rien oser espérer ; elle attendait, se moquant intérieurement d’elle-même en constatant que jamais elle n’avait mis autant de temps à laver deux couverts.
Marine a posé sur la pierre à évier les deux verres abandonnés sur la petite table :
- Tiens, y a plus que ça !
Marine s’est collée à son dos en refermant ses deux bras autour de sa taille, le nez noyé dans ses cheveux :
- Tu sens la camomille …
- … mon shampooing …
- Et là ?
Elle caressait sa taille, une main glissée sous le chemisier.
- … amandes douces …
- Mmm … ça doit sentir bon … moi je dois encore sentir le chlore, je me suis juste rincée ! Dis-donc, ils sont pas encore propres, ces verres ? … oh oui ! ris encore, c’est marrant ! t’as les fesses qui gigotent quand tu ris !
Janie penchée sur l’évier, les mains à plat au fond du bac, fermait les yeux, suivait la main qui descendait sur sa hanche, la main fraîche sur sa cuisse, qui remontait sous la jupe jusqu’à sa taille et redescendait sur son ventre, légère et douce, frissonnait du souffle dans ses cheveux que Marine continuait à balayer de son nez.
Marine s’est penchée pour basculer le mitigeur et couper l’eau qui coulait toujours. Elle a tendu à Janie le torchon pris sur l’étendoir, et l’a retournée dans ses bras en s’écartant d’elle.
Janie a vu deux choses en même temps en se retournant : Marine avait enlevé sa jupe et était devant elle en petite culotte blanche, et plus étonnant encore, elle a surpris un éclair d’inquiétude dans son regard.
Sur une impulsion, en lui souriant, elle a défait la fermeture éclair de sa jupe sur sa hanche et l’a laissée glisser jusqu’au sol, la relevant d’un pied pour la poser sur le coin de l’évier.
- Alors comme ça tu sens le chlore … on va arranger ça, viens …
Elle l’a prise par la main et l’a amenée vers sa chambre. Dans le couloir, elle s’est arrêtée devant la salle de bains où elle a pris une serviette de toilette et un flacon.
- Moi aussi, je sais masser, tu veux bien ?
- Je me déshabille ?
- Non … s’il te plaît … JE te déshabille … Lève les bras !
Janie lui a enlevé le t-shirt, puis sa petite culotte, posant un petit baiser sur son ventre pendant que Marine soulevait un pied après l’autre en se tenant sur son épaule.
- Allonge-toi ! non, à plat ventre … soulève-toi un peu … voilà !
Janie a glissé sous ses hanches un petit traversin rebondi. Elle lui a fait tourner la tête sur le côté et a arrangé ses cheveux, a étendu ses deux bras le long de son corps, posé la serviette sur ses fesses et satisfaite, s’est enduite les mains …
… en montant, doigts tendus, enveloppants, pouce en avant sur les mollets jusqu’au creux des genoux, et juste au dessus, autour des genoux, en descendant, doigts plus souples, presque caressants, sur le tendon d’Achille, et encore …, longtemps, parfois des deux mains sur une jambe, l’autre, puis à nouveau les deux mains sur les deux jambes en même temps, et encore … et les mains remontant sur les cuisses, sous la serviette, finissant à l’extérieur, et redescendant jusqu’aux pieds, soulevant les mollets pour écarter légèrement les jambes, et remontant, les doigts à l’intérieur des cuisses, pouces appuyés, descente lente, mains à plat, soulevant à nouveau les jambes, pour les rapprocher, et encore … encore, longtemps, douceur et fermeté … Janie s’appliquait, se concentrait sur ses gestes, tournait autour du lit, s’appuyait d’un genou … versait l’’onguent dans le creux de sa main et reprenait, sur le dos, des trapèzes aux reins.
Sur le dos de ses mains huileuses, les veines gonflaient de l’effort, des mains fortes.
Elle aimait masser. Depuis combien de temps ? Longtemps, trop longtemps … Marine était tendue au début ; et maintenant elle la sentait plus souple, comme libérée ; visage calme, bouche entrouverte, elle respirait calmement ; elle était belle …
… elle a abaissée la serviette sur ses cuisses, englobant les fesses de ses mains, toujours pouce dur en remontant et doigts souples et enveloppants en descendant, la tranche de la main dans le sillon, et repoussant les muscles, extérieur, intérieur, ouvrant et fermant les deux globes de muscles l’un sur l’autre, les faisant gonfler, remontant sur les reins, encore et encore … attendrie du petit duvet blondi de soleil sur les reins, de la respiration profonde … un genou sur le lit, elle donnait plus d’ampleur, montant des cuisses aux omoplates, descendant sur les épaules et les bras, le creux des poignets … d’une main sous l’épaule, elle l’a aidée à se retourner.
Bref échange de sourires ; onguent ; Marine a fermé les yeux.
Des épaules aux hanches, lentement, mains plus douces, moins d’appui des pouces, le contour des seins, des deux mains, le téton évité, la souplesse du ventre, les pouces au-dessus du renflement du mont de Vénus, effleuré, doigts ouverts sur les hanches, et les seins soulevés, écartés et pressés … elle a remarqué bien sûr le téton brun durci, toujours évité, contourné …
Soulevant une cuisse après l’autre, elle a écarté les jambes de Marine, remis en place le petit traversin sous ses reins, plié une jambe à l’équerre, et a repris le massage de la cuisse, enrobant la cuisse à deux mains, les pouces durs à nouveaux, mains ouvertes, la main extérieure enfermant la fesse, les doigts de la main intérieure venant buter à l’intérieur de la cuisse sur le pli de la fesse, remontant dans l’aine, au pli du ventre, et en redescendant la tranche de la main dans le pli de l’aine, longeant la lèvre du sexe …
Janie comptait … douze montées, douze descentes sur chaque cuisse tour à tour redressées, par application, et aussi pour détourner son attention du sexe de Marine sur lequel elle posait souvent son regard, sa nudité en accentuant la jeunesse … elle connaissait bien sûr cette nouvelle mode des jeunes qui les faisait éliminer le moindre poil … elle aussi avait essayé une fois, et se préférait maintenant plus naturelle … elle ne pouvait s’empêcher de poser son regard sur la lèvre qui s’ouvrait quand sa main remontait, l’étirait, découvrait fugitivement les petites lèvres si roses, d’aspect si tendres … pas encore … il fallait attendre encore … l’autre jambe …
Elle a étendu les jambes de Marine, vé ouvert, ventre exposé par le soulèvement des reins sur le traversin … onguent sur ses mains … un genou sur le lit … la paume de sa main appliquée droit sur le sexe … monter main ouverte, appuyer de la paume, descendre en pinçant les lèvres entre le pouce et l’index, l’autre main, encore, encore … l’appui de la paume qui ouvre et étire, les doigts qui resserrent, doux mais fermes, encore …
Janie a couché Marine sur le côté, le corps plié en « chien de fusil » et lui a redressé une jambe, genou levé, le talon à hauteur de l’autre genou. Elle a fait le tour du lit, et s’est assise, lui tournant le dos, sa hanche contre le dos de Marine. D’une main glissée sur son ventre, elle est descendue jusqu’au sexe, a commencé doucement à écarter les lèvres et à caresser tout en haut du plat du majeur, jusqu’à sentir la tige du clitoris durcie sous son doigt. Elle a glissé l’autre main le long du sillon des fesses, a atteint le sexe et doucement mais sans aucune hésitation ni arrêt de son mouvement a entré deux doigts serrés l’un contre l’autre entre les lèvres et dans le vagin de Marine, y noyant ses doigts et commençant de lents et amples va-et vient au rythme de son doigt sur le clitoris, son pouce noyé dans le sillon des fesses, effleurant à peine du gras du pouce le petit anneau brun plissé qu’elle sentait se contracter au rythme de sa caresse … toujours les mêmes mouvements, le même rythme, concentrée sur sa lenteur, sur le souffle de Marine, les contractions de son ventre sous son bras, les ondulations de ses hanches, le poing serré sur le drap … ne rien changer … le même rythme lent des deux mains … ne pas penser aux contractions de son propre ventre, ne pas y penser … encore, et encore … et … la plainte, les tremblements du corps contre sa hanche, une main qui serre son bras … continuer … encore … une autre plainte, le corps crispé contre le sien et relâché …

Janie a rallongée Marine à plat ventre, caressant sa joue en dégageant les cheveux de son visage, et un genou sur le lit, a repris son massage, sur les cuisses et le dos, lentement, jusqu’à la sentir apaisée, et au-delà encore …
Janie a tiré le drap sur Marine. Elle s’est essuyée les mains sur la serviette abandonnée au pied du lit et s’est allongée à côté de Marine, un bras sur ses épaules.

« « … laissons-les un peu, d’accord ? je crois qu’elles sont bien, là … mais si vous voulez les retrouver, plus tard, lisez la suite … » »

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