La Honte

J'ai 23 ans et j'ai honte !

Hier, en sortant de l'usine, vers 18 heures, toujours vêtu de mon bleu de travail, je me suis immédiatement dirigé vers un bâtiment désaffecté, un ancien entrepôt, proche de là.
Depuis le début de l'après-midi une envie de sexe me taraudait le ventre et j'étais bien décidé à me vider les burnes.
Par expérience, je savais qu'à cette heure-là, j'allais trouver à me satisfaire rapidement en me faisant pomper la bite par un beau petit mec.
Le lieu est sale. Bouteilles de poppers vides, sachets de préservatifs, capotes ayant un jour été remplies, certaines, même, gardant encore la trace d'une jouissance dans un cul profond et chaud. Cela m'excite!
Ça sent la vieille huile de vidange, le foutre et la pisse des derniers jeux uros qui ont eu lieu ici. Ça sent le mâle!

Dans un coin, on aperçoit un vieil établi. Certains s'y font sûrement attacher et malmener pour leur plus grand plaisir de lopes. Jouissant sous les coups et les insultes, sous la corde qui attaque leur chair et laissant sur le bois les marques de leur jouissance.

Plus loin encore, jeté sur le sol, un pot de KY laisse supposer qu'un mec a offert son cul à une main, un bras voire un pied. Entrailles fouillées, écartées, pilonnées pour la joie du fisté et du fisteur. Domination-soumission à double sens, bien huilée, s'achevant dans un flot de pisse et de foutre. Impossible de savoir qui domine l'autre : le fisteur par sa main dans les entrailles du fisté ou ce dernier par le pouvoir de son trou offert. Jeux de respect mutuel

Mon esprit vagabond a encore augmenté mon désir de sexe. Un barreau bien tendu tente maintenant de percer la toile rugueuse de ma tenue. Je me mets à la recherche de la bouche qui saura me combler scrutant les coins les plus sombres. Dans l'ombre, des silhouettes se meuvent lentement, se laissant parfois entrevoir comme pour inciter un éventuel amant à venir jouer au jeu du chat et de la souris.



Je me décide à entrer dans le grand jeu des ombres furtives en me déplaçant lentement. Je me tâte le paquet. Ma queue gonfle encore.

Dans un coin, contre un mur, un homme blond, jeune, 18 ans peut-être, sec et finement musclé me suit des yeux. C'est lui que je veux !

Je rebrousse chemin, m'arrêtant à sa hauteur pour lui signifier du regard mon intérêt pour lui. La langue qu'il passe sur ses lèvres, comme une excitante promesse, me laisse penser que je viens de trouver celui qui va me libérer de la tension que je ressens depuis un bon moment maintenant.
Je m'éloigne un peu, m'installant devant une porte où je sais que nos ébats seront bien visibles car j'aime être maté alors que je défonce une jolie petite gueule. Rien de plus excitant que de s'abandonner à un bon pompage en matant des mecs se branlant allègrement excité par le spectacle offert.

Mais déjà, mon petit blond arrive. J'ouvre la fermeture de mon bleu et sors ma queue raide et mes couilles pleines. D'un signe de tête, je les lui offre ! Pas de paroles!
J'aime !
Il sait ce que j'attends. A genoux, il engouffre mon sexe, sans hésitation aucune, l'avalant à fond de gorge, offrant ainsi une délicieuse étuve, chaude et humide, à ma queue que ses gourmandes succions achèvent de faire gonfler.
Je lui donne ensuite mes couilles à lécher pendant que je lui cingle le visage de mon mandrin. J'aime sentir sa langue passer sur la peau lisse de mes bourses cherchant de la pointe à atteindre mon petit trou. J'écarte les jambes afin de lui faciliter l'accès et je le laisse s'enivrer de mes senteurs intimes renes par une journée de travail.
Lui aussi a sorti sa pine, un morceau pas très imposant, fine et bien droite qu'il branle de toute sa main.
De jolis poils blonds couronnent le sceptre de ce roi de la suce - comme je l'ai déjà baptisé dans ma tête – et sa bouche sur mon manche fait merveille. Je le laisse agir savourant le spectacle autour de nous.

Un mec poilu, bien tanké, vient de s'empaler sur l'énorme mandrin d'une espèce d'endive palote trop vite grandie. L'emboitement des ces deux hommes si disparates va bon train. Je vois l'énorme pénis ouvrir le cul du beau baraqué. Il a fermé les yeux se concentrant sur les sensations apportées par le pilonnage intense de son trou. Plus loin, un homme d'une soixantaine d'année, est devenue la lope d'un groupe d'une dizaine de mecs . Après lui avoir tous juté dessus, ils le lavent de leurs jets dorés. Le regard de la lope est voilé comme s'il avait atteint un autre monde et soudain je vois son jus jaillir. Épuisé il s'effondre sur le sol dans le foutre et la pisse. Son bain de jouvence!

Mon pompeur continue à faire des merveilles mais je décide de reprendre les rênes. Je lui att la tête et l'emmanche encore plus loin. Le nez collé à mes poils pubiens, je vois sa queue gonfler encore et ses yeux s'humidifier. La sensation d' que lui procure mon baillon de chair rend son bâton encore plus dur et augmente l’intensité de sa cadence sur mon chibre. Je sais ce qu'il veut et je commence à lui baiser la bouche. Il devient un trou que je veux défoncer toujours plus loin, toujours plus fort. Je lui laisse parfois une petite pause le temps de reprendre un peu son souffle, le surprenant soudain par une poussée profonde qui envahit sa gorge. La lueur de panique qui se lit dans ses yeux à cet instant me fait alors encore plus triquer. Je sens le jus qui grimpe dans mes couilles. Je repousse mon pompeur, att ma queue pour la branler sauvagement et lui jute abondamment sur le visage, jouissant aussi du spectacle de sa queue qui se vide sur mes skets. J'essuie une dernière fois mon zob sur sa gueule et remontant mon zip, je l'abandonne, la tronche zébrée des traces de mon plaisir.

J'ai honte!

Avec les potes de l'usine, on a prévu, après l'apéro, d'aller à la chasse au pédé. Il y a longtemps qu'on s'est pas marrés comme dit Robert le magasinier.


Note de l'auteur : c'est bien sûr une histoire pour lutter contre l'homophobie

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!