Hannibal

Pour mon premier séjour dans un hôtel club je suis servie, avec ses animateurs qui « plaisantent » comme doivent le faire les hippopotames, les chambres relativement, relativement seulement, propres, la bouffe qui ne mérite rien d'autre que ce mot. La seule chose agréable en Tunisie, pays que j'adore, dans cet hôtel est le chat qui a élu domicile chez moi. Il est tout noir, un peu sauvage, même s'il monte sur le lit quand je suis là pour mendier un câlin. Heureusement qu'à table j'ai une voisine jeune qui me remonte le moral. Pour elle la vie est toujours belle, sauf sans doute ces derniers jours où elle n'est pas accompagnée. Une copine devait venir avec elle : au dernier moment elle n'a pas pu.
Pour ne pas rester isolée je projette de partir en ballade vers des endroits assez proches où je sais trouver des ruines romaines. Je l'invite, tant pis pour le chat que j'ai baptisé Hannibal, il restera seul, sans caresses.
Nous voilà quittant Bizerte pour Dougga. La route est assez longue, monotone dans ce pays autrefois verdoyant, maintenant de plus en plus sec. Nous visitons les ruines presque seules. Le guide sur place nous fait du charme espérant attiré l’une de nous dans ses filets. Il faut dire qu'il voit défiler pas mal de touristes dont certains sont en manque. Au fond il a raison, il peut ainsi trouver un sexe pour la journée. Parait-il que les françaises sont fortes en baise. Nous rentrons sans nous presser. Depuis notre départ nous savons presque tout sur l'autre.
En réalité sa copine était son amante, j'ai aussi une amie proche pas loin de chez moi. En sommes nous aimons les femmes. Pour le moment pas de problème entre nous quoique je la regarde différemment. Je pense qu'elle ne déparerait pas dans mon lit. Je me demande ce qu'elle ferait si je provoquais une réaction, par exemple en lui touchant un genou ou un sein.
J'ai un peu menti en disant que j'avais une amie pas loin de chez moi. J'en avais une.

Il y a une éternité qu'une fille ne m'a pas touchée. Près notre séparation j'ai voulu tirer un trait sur mon passé. C'est difficile à 35 ans de faire cela. Le fait d'adopter Hannibal et penser à l'emmener chez moi montre que je deviens une vielle fille. Pourtant celle qui est près de moi n'habite pas loin de chez moi. Si elle voulait....
Si elle voulait, elle ferai ce qu'elle me fait : sa main se pose sur mon genou. Dès que la route d'élargi un peu j'arrête la voiture, je ne vais pas me laisser caresser en conduisant. Je me tourne un peu pour lui faire presque face quand elle monte sa main jusqu'en haut, là où je ne porte jamais rien. Elle trouve le clitoris rapidement. Ses lèvres sont vite sur les miennes, nos langues s'enroulent.
J'ai la présence d'esprit de me souvenir qu'en pays d'Islam, il n'est pas bon d'être vue comme nous sommes. Je lui demande d'oublier jusqu'à ce que nous soyons dans une chambre .
La promesse d'une prochaine étreinte lui plaît. En traversant la ville elle me fait arrêter devant un vendeur d'articles pour animaux. Elle descend et revient avec un paquet. Elle ne veut pas me dire ce qu'il contient. C'est son droit.
Nous allons dans les chambre pour nous débarbouiller un peu. Je fais particulièrement attention à ma chatte. Hannibal se frotte contre moi sans arrêt : il veut des câlins. Je lui en fait plus que prévu. Son ronronnement est des plus forts.
Je retrouve Anne dans le réfectoire devant heureusement un quelque chose que j’aime bien : des bricks. Comme beaucoup de Frangaouis, (1) Anne ignore de quoi il s'agit. Je lui arrange le coup avec de l'harissa, pour arriver à gober l’œuf chaud. Nous faisons un tour sur la plage avec les pieds dans l'eau. Nous sommes comme des gamines en nous tenant la main. Isolées nous ne résistons pas à échanger un baiser. Notre premier véritable baiser. Nous filons dans ma chambre. Hannibal nous accueille toujours en ronronnant. Pour le moment le chat est notre dernier soucis. C'est moi, qui ai quand même 10 ans de plus qu'elle qui décide du débit des hostilités.
Je l'ai mise sur le dos, toute habillée, je suis presque sur elle, mes lèvres sur sa bouche. Elle me tient le cou, comme je le fais pour elle par les épaules. J'ai envie d'elle, j'ai envie de la faire jouir longtemps.
Je défais les boutons de son chemisier en dentelle. J'y passe une main, comme je l'espérais elle ne porte rien d'autre dessous. Je caresse doucement, je frôle plutôt cette poitrine bien plus belle que la mienne. Je sors de sa jupe le haut. Elle me tend ses deux seins que j'embrasse, lèche et suce. Elle a pris une douche qui lui laisse un parfum de je ne sais quoi. Sa peau est sucrée, la lécher devient un geste gourmand. J'arrive à défaire le crochet qui tiens sa jupe. J'essaie de la faire descendre. Tant qu'elle est couché je ne peux rien faire de plus, alors je passe dessous. Ses cuisses sont douces,, plus je monte ma main plus elles sont douces. Elle les écarte lentement pour que je fasse connaissance avec sa chatte qui de toute façon n'est pas plus protégée que la mienne. J'ai maintenant libre accès à son intimité. Je sais quoi y faire, je vais lui donner du plaisir. Je ne cherche rien en particulier, je fouille partout, je trouverai bien ce qui l'intéressera.
Je trouve ce qui lui plaît et me plais aussi : son petit tout petit bout de corps, un clitoris qui ne demande rien d’autre qu'un peu de soin. Ça je sais bien faire. J'aime commencer toujours ainsi avec une conquête. Je ne me sers que d'un seul doigt, l'index. C'est la pulpe du doigt qui sert. Je ne frotte pas fortement, je caresse avec beaucoup de soin un organe que j'aime fortement. Le sien est particulier, d'abord j'en ai envie, ensuite il doit être fort beau. Je le verrai tout à l'heure quand elle se donnera en entier.
Elle réagit très vite : dès que je la touche, elle fait comme Hannibal, elle ronronne. J'ai toujours ma bouche sur un sein. Je la descends en bas vers le nombril : elle tient ma tête en levant ses fesses pour retirer ce qui nous gêne : sa jupe.
J'ai accès libre à sa chatte.
Mon doigt n'a plus aucune raison de rester sur son clitoris. C'est ma langue qui le remplace. Ses mains entourent ma tête pour me guider. Je passe ainsi de ce petit bout de chair pour aller enfoncer ma langue et une partie de ma bouche dans son vagin. J'y retrouve enfin le goût d'une femme, une vraie. Je fais avec ma langue comme si j'étais dans un bol, je lèche partout pour ne rien y laisser. Je la sens se crisper autour de moi. Elle jouit en disant « enfin ».
Je n'ai pas envie d'arrêter là : je vais lui faire un autre bien comme j'aime. Je ne fais pas de fioriture : ma langue s'enfonce directement sans son cul. J'aime autant ce goût que celui de sa chatte. Elle se dégage dès l'orgasme.
A son tour. Elle me met nue en un clin d oeil.
La grande farandolle commence pour moi. Je ne crois jamais avoir subit de tels orgasmes depuis toujours. Elle me rend au centuple ce que j ai fait.Je me tords dans tous les sens, je m entends crier.
Quand nous partons elle me donne ce qu'elle a acheté. Le panier pour mettre Hannibal qui trouve son nouveau domicile chez moi avec une nouvelle amie qui fait bien l'amour.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!