La Première Exhibition De Virginie Dans Un Camping

Extrêmement difficile de décrire cette curieuse sensation... Celle de la transgression.

Bien sur, il y a l'excitation, mais ce n'est pas que ça... Chaque fois que je lis l'un de ces récits, j'ai cette sensation physique bizarre... comme si je serrais les fesses… (je m'étonne de confier ceci, c'est bien la première fois que ça m'arrive !!!) !! Je me projette dans ces récits, je m'y vois... Mon coeur bat plus fort, et j'ai chaud. Chaud comme si j'attrapais la fièvre... Mon cou est brûlant, je sens les battements de mon cœur dans les oreilles... Mais il y a cette sensation de creux au bas du ventre et des fesses qui se serrent... Une sorte de honte... Je me fais l'impression d'un petit chien qui a fait une bêtise et qu'il sait qu'il va se faire battre...

... Et pourtant cette sensation n'est pas si désagréable. Parce que ce que je ressens par dessus, c'est une sorte de liberté... L'impression que je peux faire ce que je veux. Que l'interdit n'existe presque plus... C'est probablement la sensation la plus forte... Braver les interdits... Je ne vais pas vous raconter mon enfance... Elle n'a pas été difficile, mais assez stricte... Et le jour ou j'ai découvert que je pouvais dépasser certaines choses... Alors j'ai commencé à en vouloir plus.

... La première fois que j'ai ressenti cela, j'étais déjà assez âgée. J'étais en camping avec mon mari et ma fille, en vacances... Ce jour-là, j'allais me doucher, tout simplement... Je me savonnais, et je me suis aperçue qu'il y avait un trou dans la paroi entre les cabines. J'ai découvert par la suite que c'était un des grands classiques du camping : un ami m’a même confié choisir ses campings en fonction de cette particularité, qui lui a parfois offert d’être le témoin de situations très croustillantes…
En me penchant pour me laver les pieds, j'ai aperçu une ombre qui bougeait... J'ai compris qu'on m'observait... Je n'ai même pas osé regarder. Je me suis déplacée pour ne pas être vue.

..

J'ai rapidement fini ma toilette, et je suis rentrée, très énervée contre cet adolescent boutonneux qui se masturbait sûrement derrière... Je n'en ai pourtant pas parlé... Et puis j'ai vu effectivement sortir de la cabine un homme ni beau ni laid, la quarantaine, dont la tente était plantée à quelques emplacements. Je l’avais jusque-là trouvé plutôt sympathique, et souriant...

Je suis restée énervée longtemps. Au fur et à mesure que la journée avançait, j'y repensais, et mon sentiment changeait... Et je sentais que l'excitation montait en moi... C'est monté toute la journée, avec en même temps cette impression d'avoir été ... presque violée. Mais les deux se mélangeaient... Ce soir là, j'ai dévoré mon mari des yeux... Et puis sous la tente, pour la première fois, j'ai pris sa main dans la mienne pour l'avancer vers mon sexe... Et je lui ai montré comment me masturber comme j'aime... Je n'avais jamais osé le faire avant, et je n’aimais pas vraiment la façon dont il me touchait...

Le lendemain, je n'y ai pas trop repensé jusqu'au moment de la douche... Je faisais la queue quand j'ai vu cet homme arriver... Sûrement exprès... Je me suis débrouillée pour qu'il ne soit pas dans une cabine contiguë... Mais il y avait toujours des orifices … et encore des yeux pour me regarder !!! Cette fois, j'ai regardé par le trou, et j'ai vu un gamin d'une douzaine d'années... J'ai bouché le trou avec de la mousse... De toute façon, il n'aurait plus osé regarder...

Le reste des vacances, presque chaque fois que j'y allais, ça arrivait... Et chaque fois, je réagissais moins... mais je sentais toujours le plaisir d'être regardée... De temps en temps, si le garçon -souvent un jeune homme- qui était à côté me plaisait, je faisais exprès de me mettre devant, de me tourner. L'excitation montait toujours plus....

Le dernier jour des vacances, j'ai attendu que cet homme de 40 ans aille à la douche. Et cette fois, moi, je l'ai suivi.
.. J'ai senti dans son regard une certaine excitation... Peut-être sentait-il la mienne... J'ai pris la cabine à côté de la sienne... Et cette fois, je me suis mise face à l'orifice, délibérément... J’ai laissé couler l’eau, un peu, me caressant la peau.. Puis je me suis savonnée le corps. Les caresses de mes mains sur mon corps sont devenues douces, suaves. J’aimais beaucoup ce glissement tendre sur ma poitrine, et je me pris à aprécer la finesse de mes mains sur mes seins… Depuis ce jour, j’adore me caresser les seins… C’est pourtant une chose que je n’avais jamais osé faire auparavant. Cela a duré quelques minutes. Mes mains courant sur mon corps, étalant la mousse, caressant mon pubis de temps en temps… Je sentais le plaisir monter lentement. Et j’imaginais celui de l’homme, de l’autre côté de cette paroi si fine, dont les mains devaient déjà aller et venir sur son sexe.
J’ai sorti de la mousse, un rasoir… Puis après avoir étalé posément la mousse, je me suis rasé le sexe. Entièrement. De près. J’avais envie qu’il voie mon intimité. Qu’il puisse déceler tous les signes de mon excitation. Je savais qu’il était à quelques centimètres, penché. A la hauteur même de mon petit trésor.
Chaque fois que je passais le rasoir, je glissais ma main libre sur la peau. Elle était lisse, souple. Je sentais ma main trembler un peu. Lorsque l’ouverture a été complètement dégagée, j’ai passé le plat de ma main dessus, d’arrière en avant. La sensation était si douce qu’elle fit battre mon cœur. Les lèvres dépassaient légèrement, et ont glissé entre mes doigts. Mon clitoris sortait, et la vibration qu’il envoya dans le creux de mon ventre fut d’une sensualité jusqu’alors inconnue. Je le sentais gonfler...
Puis je me suis adossée à la paroi, j'ai écarté un peu les jambes... J'ai écarté les lèvres avec les doigts pour lui montrer mon clitoris, et l’entrée de mon vagin... Puis je me suis caressée... D’abord très lentement, d’avant en arrière. De temps en temps, mes doigts allaient plus loin, et je les faisais pénétrer.
D’abord un doigt, puis deux, que j’appuyais sur l’avant de la paroi, là où je sentai un petit renflement. Là où le plaisir était le plus intense. Doucement, doucement, puis de plus en plus fort... J’avais les yeux rivés sur cet orifice, et je savais, je savais qu’il était là, à m’observer. Je me suis surprise à espérer croiser son regard. Mais c’était impossible dans cette position. Quoi qu’il arrive, l’excitation était intense. Elle débordait presque de moi, et mes gestes devenaient de plus en plus nerveux. Je me sentais comme forcenée, déterminée à exploser dans cet orgasme que j’attendais. Déterminée à le montrer à cet homme que je ne connaissais pas.
Pour la première fois j'ai senti l'orgasme monter avec une vitesse folle. Beaucoup plus vite que d'habitude... Beaucoup plus fort aussi. Mon cœur cognait comme un gong, je haletais, et j’ai eu un mal inimaginable à retenir mes gémissements. Des spasmes m’ont parcourue comme des vagues incontrôlables... J'ai pris un orgasme terrible dont je me souviendrai toujours. J'ai ensuite vu sous la paroi tomber quelques gouttes de sperme, dans la cabine d'a cote...
Après avoir ouvert à nouveau les robinets, et repris mes esprits, j'ai fini ma toilette... Et je suis sortie comme si de rien n'était... Lorsque j'ai croisé l'homme, nous étions en train de plier bagages... Il n'a pas osé m'adresser la parole. Il était rouge, et ses yeux brillaient... avec un sourire charmant... presque reconnaissant... Et moi j'osais à peine le regarder...La honte était encore très forte à ce moment ...

... Je n'ai jamais rien raconté à mon mari... C'est pourtant depuis ce jour que je me suis découverte...

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