Auto-Stoppeur

La voiture filait à vive allure sur le périphérique. A cette heure de la soirée, elle ne croisait presque personne. Chanceux, le conducteur alluma une cigarette. Il avait encore un petit bout de chemin à faire, et son paquet était vide.

Il sortit donc Porte d'Italie à la recherche d'un bureau de tabac encore ouvert. Celui-ci trouvé, il acheta une cartouche et se dirigea vers sa voiture. Au loin, une silhouette le frappa. Un jeune homme, pouce levé, attendait au bord du périphérique. Il s'approcha en douceur du trottoir et descendit la vitre
« Vous allez où ?
J'essaye d'aller à Meudon.
Montez »

Le conducteur était plutôt content. Il avait quelqu'un à qui parler, au moins jusqu'à Meudon. Il avait envie de passer ses pantoufles et de se servir un Jack Daniels.

Il entama la conversation. Le jeune homme était sans emploi et allais chez un ami. Il ne parla presque pas plus lors de la suite. Il semblait tendu. Tant pis. Il s'alluma un joint et proposa au jeune homme.

Celui-ci accepta, comme tout content de l'invitation. Comme-ci il attendait ce signal. La voiture pénétra dans le bois de Meudon. Le jeune homme, d'un coup, demanda à s'arrêter. Le conducteur accepta, lui demandant si c'était là où il descendait.

Le jeune homme ne répondit pas, il semblait troublé.

« Vas tu bien ? »

A nouveau, il ne répondit pas.

Le conducteur décida de lui toucher la main et de lui demander à nouveau

«  Tu es sûr que ça va »

Le jeune homme acquiesça et jeta au conducteur un regard éloquent. . Le conducteur lui passa la main dans les cheveux. Le jeune homme ferma les yeux, happé par cette caresse.

Puis il déposa un léger baiser sur la main du conducteur, qui, encourragé, continua à fourrager dans cette imposante chevelure. Le jeune homme lui prit la main et embrassa la paume. Le conducteur, de son autre main, lui caressa le visage.



D'un regard, ils se comprirent. Le conducteur continua à promener ses mains sur le haut du corps du jeune homme. Celui çi frissonna. Il commença maladroitement à dégraffer sa chemise tout en continuant à recevoir les caresses de l'autre. L'autre descendit ses mains et toucha les tétons. Le jeune homme sembla apprécier et la danse des mains continua.

Le conducteur ouvrit le pantalon du jeune homme et rencontra une bosse qui semblait soulever son slip comme un chapiteau de cirque. Alors il passa un doigt agile sur le sommet et le jeune émit une sorte de ronronnement de plaisir.

« On peut le faire à deux si tu veux. »


Le jeune homme ouvrit le pantalon du conducteur et fit comme son accolyte. Leurs mains étaient animés du même mouvement.

Au bout d'un moment, les râles de plaisir devenant plus intenses, le conducteur mis en bouche cette queue fébrile et si tendue.

De quelques coups de langues, et le jeune homme fut aux anges. Quatre longs jets chauds envahirent la bouche du conducteur. Il prit un mouchoir et cracha. Le jeune homme avait l'air gêné.

«  Tu es sûr que ça va ? » plaisanta le conducteur.

Le jeune homme glissa vers lui un regard éloquent. Il se leva, ouvrit la porte et sortit torse nu devant la lisière des bois. Il fut suivi par le conducteur, qui fumait à nouveau une cigarette.

« T'as aimé ? » lui demanda t'il à brûle pourpoint.

« Aimez moi ! » déclara le jeune homme.

Il se jetèrent dans les bras l'un de l'autre, puis ils s'en retournèrent vers la voiture, cette fois ci sur la banquette arrière. Les habits furent vite retirés, et les préliminaires recommencèrent. Puis, le jeune homme cambra les jambes et se retourna pour venir mettre ses fesses en face du conducteur. Il écarta les cuisses et un petit trou se présenta alors.

Encouragé, le conducteur l'humidifia de quelques coups de langue. Il sortit alors un préservatif et l'enfila.
Il mit également un peu de gel, et pénétra le jeune homme. Un petit cri lui fit comprendre que ce genre d'expérience était nouvelle et il prit son temps. Il attendit un peu que l'anus se détende et entra plus profondément. A nouveau, il entendit ce petit cri, et à nouveau, il attendit. Un râle lui répondit.

Il commença alors quelques allez retours et le jeune homme se mit à crier. « Aime moi, aime moi ! » et le conducteur, encouragé par ses cris, continuait de plus belle.

A un moment, le jeune homme pris son pénis et commença à se masturber. Les mouvements se firent plus nombreux, les chuintements plus intenses, et, en même temps, les deux hommes éjaculèrent.

Une ultime fois, alors qu'ils reprennaient leur places respectives, le conducteur demanda,

« Alors, Ca va ? »

Le jeune homme embrassa sa main et indiqua le nom d'une rue.

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