L'Amour Fou - Partie 1 : Mise Au Pas

Sandrine en est à sa cinquième tenue.

Elle a rendez-vous avec son amant et elle veut que cette rencontre marque un tournant décisif dans leur relation. Benoit est l'homme de sa vie, elle en est sûre. En plus d'être grand, fort, beau, d'avoir un charme tel qu'il lui a fallu batailler ferme pour l'arracher à ses nombreuses prétendantes, il est cultivé, intelligent, réservé, attentionné, affectueux. Aucun homme avant lui ne lui a jamais procuré autant de plaisir en lui faisant l'amour, il sait prendre son temps, il sait l'exciter ... et elle adore le triturer. Elle ne s'en lasse jamais.
Avec lui elle se permet toutes sortes d'expériences, il les accepte toujours avec le sourire, avec plaisir même.

D'accord, jusqu'à présent les expériences ont été "gentillettes", timorées en quelque sorte. Mais il s'est systématiquement laissé faire, elle s'en est servi comme d'un jouet qui ne s'est jamais rebellé. Pourtant c'est un homme redoutable dans la vie active, apprécié de ses responsables ; ses collaborateurs et collaboratrices cherchent à s'attirer ses bonnes grâces. Ses concurrents le craignent, hommes comme femmes, ces dernières essayant plutôt d'user de leur charme pour l'amadouer ; Sandrine est bien placée pour le savoir car elle est l'une d'entre elles ; mais jusqu'à présent il a toujours réussi - par Sandrine ne sait quel miracle - à ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle.

Comme sous-vêtements elle choisit une guêpière noire laissant apparaître l'intérieur et le haut de ses seins, qu'elle fixe à des bas résille. Elle héste encore : doit-elle porter un slip ou ne rien mettre ? Elle opte pour la seconde solution. Elle choisit ensuite une robe assez transparente, largement échancrée en haut jusqu'au nombril, ne lui couvrant pas les genoux et fendue sur le côté. Un long manteau la couvrira intégralement et ne permettra pas à Benoît de découvrir trop tôt la tenue qu'elle a adoptée ; elle l'enfilera dès qu'elle entendra la sonnerie de la porte d'entrée retentir.

Pour compléter l'ensemble des talons hauts sans exagération mais pas de chapeau.

En guise de maquillage, elle décide d'être sobre, afin que les regards se portent essentiellement sur sa tenue. Elle rosit légèrement ses lèvres au moyen d'un crayon qui ne tâche pas, renforce son regard par un noir discret, et s'offre une très légère coloration foncée des joues pour le cas où une circonstance la ferait rougir.

Son parfum est légèrement enivrant, mais suffisamment peu pour ne pas inciter son amant à vouloir coller son nez dans son cou pour le découvrir.

Sandrine a eu l'idée à se munir d'une baguette, d'un fouet ou d'une cravache ; mais ce serait se dévoiler trop tôt. Elle décide finalement de s'en abstenir et de jouer sur un autre registre, celui de la séduction. D'ailleurs elle préfère ne pas aller trop vite et tient absolument à savoir à quel point Benoît est amoureux d'elle.


Le voilà, pile à l'heure comme à son habitude. Sandrine enfile son manteau, ouvre la porte, embrasse l'homme qui se présente à elle, un bouquet de fleurs savamment choisies à la main. Elle s'apprêtait à sortir et avait oublié que son amant est un galant homme ! Elle le fait entrer mais ne retire pas son manteau pour déployer son superbe bouquet, l'admirer et le mettre dans l'un des plus beaux récipients disponibles pour le recevoir, après l'avoir rempli d'une quantité d'eau suffisante.
- Tu es donc si pressée de sortir, ma chérie, que tu ne retires même pas ton manteau ?
- Tu as deviné juste, mon trésor, car j'ai une surprise pour toi ce soir.
Benoît a la délicatesse de ne pas se montrer trop curieux et Sandrine peut s'en tirer à bon compte jusqu'au moment de quitter le logement.

La voiture les attend devant la porte. Benoît ouvre la portière du passager pour que Sandrine puisse s'installer, la referme et va s'asseoir à la place du conducteur. Ils roulent ainsi en direction du restaurant dans lequel ils ont décidé de passer la première partie de la soirée en amoureux.
Benoît ne trouve pas de place avec horodateur, il se dirige vers un parking payant, cela leur fait parcourir un peu plus de trajet à pied mais il ne pleut pas et il ne fait pas si froid ; d'ailleurs leur manteau respectif les protège suffisamment. Pendant le trajet Benoît tient Sandrine par la taille.

Il entre le premier, ils ont réservé leur place, c'est Sandrine qui l'a choisie : une qui lui permet d'être vue de face de la plupart des tables pendant que Benoît ne sera vu que de dos. A son arrivée, Sandrine et Benoît confient leurs manteaux à l'un des serveurs et vont s'installer. Benoît découvre alors la tenue de sa maîtresse qui rayonne visiblement et prend son temps. En homme courtois, il la complimente et elle le remercie. Elle décide de profiter de son avantage.
- Tu aimes beaucoup, mon trésor ?
- Je ne sais pas si j'aimerais en toutes circonstances, mais je te trouve très excitante.
- C'est le principal, renchérit-elle, feignant d'ignorer ce que cela sous-entend concernant les autres personnes.
Elle lui prend les mains. Benoît comprend que Sandrine est en train de lui jouer un grand jeu.

Un serveur s'approche et propose les cartes en leur suggérant un apéritif du jour, qu'ils acceptent. Sandrine et Benoît les consultent et les reposent. Sandrine a repéré quelques hommes très intéressés par sa tenue, elle écarte légèrement les jambes en les positionnant un peu de biais, se penche vers son amant et lui sourit amoureusement. Lui ne se rend pas compte de ce qui se passe sous la table, mais il a pu remarquer avant de s'asseoir que sous sa robe transparente, sa maîtresse ne portait rien pour cacher son intimité.
- Comment m'aimes-tu mon trésor, lui demande-t-elle subitement ?
Benoît est surpris par la question, pourtant courante de la part d'une femme, surtout aussi sensuelle que Sandrine ou aussi joueuse. Comme sa tenue le désarçonne, il laisse un momment s'écouler avant de balbutier :
- Mais je t'aime .
.. à la folie !
- Vraiment, rétorque sa compagne d'un sourire narquois ?
Benoît comprend qu'il s'est fait piéger, mais comment revenir en arrière sans vexer son amie ?

Un autre serveur apporte les boissons, il se présente par le côté "ouvert" de Sandrine. Celle-ci sourit.
- A croire qu'ils se sont déjà donnés le mot, sourit-elle.
Elle écarte encore un peu plus ses jambes et se penche en avant pour prendre son verre avant que le garçon ne soit parti.
- A la nouvelle tournure de notre relation, alors, dit-elle en cognant son verre contre celui de son vis-à-vis, dépassé par les événements.
- A la nouvelle tournure de notre relation, ne peut-il que répéter, sans bien comprendre.
Un mélange d'inquiétude et d'excitation lui triture le ventre. Cette femme n'a pas fini de lui réserver des surprises. Elle a réussi à l'arracher à des conquêtes auxquelles il n'avait pourtant rien à reprocher, et voilà que son imagination est déjà en oeuvre pour leur éviter le risque de la routine bien avant qu'il n'en voie les prémices ! Décidément il ne va pas s'ennuyer avec elle ; d'un autre côté il se demande s'il sera à la hauteur de ses fantasmes, car se montrer en robe transparente et exhiber ainsi ses fesses, son sexe - il n'ose pas se pencher sous la table, mais il ne se fait pas d'illusion - et la moitié de sa poitrine généreuse dans un restaurant huppé n'est pas à la portée de tout le monde.
- Qu'entends-tu par nouvelle tournure, ma chérie ?
- Tu viens de m'avouer que tu es prêt à faire des folies pour moi. C'est bien ce que tu as dit, n'est-ce pas ?

Un troisième serveur apporte les assiettes, accompagné d'un quatrième qui l'accompagne avec les acessoires - épices, assaisonnements, etc. Ils sont tous deux passés par le même côté que le second, pourtant pas le plus naturel.
- Avez-vous tout ce qu'il vous faut demande l'un d'entre eux en se penchant autant que possible au-dessus de la poitrine de Sandrine.

- Je crois, répond-elle en le regardant droit dans les yeux au point de le faire rougir.
- Bon appétit alors, répond l'autre.

Le manège des serveurs n'a pas échappé à Benoît, ni l'attitude "coopérative" de Sandrine. Il avance légèrement une jambe pour constater que celles de sa maîtresse sont bien toutes deux extérieures à la sienne ...

- Bon appétit, ma chérie.
- Bon appétit, mon fol amour.

Au cours du repas, Sandrine quitte à peine son amant du regard, seulement pour s'assurer de l'effet de ses jeux de jambes et repérer quelques proies potentielles. Benoît est tellement déstabilisé que contrairement à son habitude il ne se sent pas à son aise et se trouve incapable de mener la conversation ; Sandrine conserve un juste équilibre entre le maintien de la tension et la prise en charge du rôle qui jusqu'à présent revenait à Benoît. Lorsqu'elle sent qu'il n'en peut plus, elle lui demande :
- Puisque tu m'aimes à la folie, que serais-tu prêt à faire pour le prouver ?
Plus le temps passe, plus il semble difficile à Benoît d'avouer à sa maîtresse que sa phrase était une expression rhétorique, mais qu'il garde ses esprits - ce qui reviendrait à lui dire qu'il ne l'aime pas tant que cela - d'autant plus qu'elle prend plaisir à en jouer. Autant il a toujours été brillant professionnellement, autant il s'en est toujours très bien sorti avec les femmes - et même avec Sandrine jusqu'à présent - en matière de négociations, autant cette fois-ci sans qu'il comprenne pourquoi elle a pris l'ascendant. Or il sent bien qu'il ne s'agit pas que d'un jeu, enfin surtout il le craint. Si encore elle se jouait de lui pour lui montrer qu'elle aussi pouvait avoir le dessus, qu'elle pouvait même le mettre dans une situation très inconfortable en public, et qu'à la fin de la soirée elle lui demande de reconnaître sa défaite, il accepterait - sinon bien volontiers, du moins de bon gré - son humiliation pour autant qu'elle ne remette pas en cause son aura professionnelle, c'est-à-dire qu'il ne risque pas de rencontrer ces individus dans un cadre professionnel, ce qui n'est pas prouvé car il a au contraire choisi ce lieu pour avoir secrètement une chance de montrer sa maîtresse ... presque comme par hasard. Mais le pire lui semble-t-il, c'est qu'elle ne joue pas. Tout semble parfaitement calculé dans un but qu'il ignore encore.
- Tu ne réponds pas mon trésor ? Tu t'es trop avancé ? Tu n'es pas prêt à me prouver ton amour pour moi ?
- Si, si, bien sûr, ma chérie. Seulement je ne sais que dire.
- Alors je vais t'aider si tu le veux bien.
Benoît la regarde comme faciné. Sandrine poursuit.
- Je suis ta maîtresse, n'est-ce pas ?
- Bien sûr ma chérie ?
Elle lui prend les mains.
- Et si je l'étais com-plè-te-ment ?
- Mais tu l'es complètement.
- Non, je ne le suis que dans l'acception du commun des mortels, fait-elle avec une moue méprisante.

Un silence se produit, Sandrine veut que ce soit Benoît qui poursuive le raisonnement.
- Tu veux que je me soumette à tes désirs ?
- mmm... oui ...

Autre silence au cours duquel Sandrine le fixe intensément et agrippe l'un de ses genoux entre les siens.
- Ne suis-je pas aux petits soins pour toi, ma chérie ?
- Il ne s'agit pas de cela. Dois-je te rappeler la question ?
Benoît essaie de tourner autour du pot, mais il comprend qu'il ne s'en sortira pas ainsi.

Sandrine prend un malin plaisir à le laisse mijoter ; elle garde cependant son objectf en vue.
- Il me faut une réponse claire avant le dessert.
Cette phrase sonne comme un glas pour Benoît. Est-ce une menace ? Un ultimatum ? Sandrine ne l'aimerait-elle plus ? Peut-il prendre le risque de lui dire qu'il ne veut pas se soumettre à elle, ni à personne d'autre d'ailleurs ? Pourtant elle continue à lui sourire ! Son regard n'est nullement dur, c'est à n'y rien comprendre !
En même temps, un frissonnement le parcourt tout entier. Est-ce de la peur ? De l'excitation ? Il ne le sait pas lui-même. Aucune femme ne lui a jamais fait cet effet-là. Il lui est arrivé de perdre des combats, professionnellement et sentimentalement, jamais il n'a ressenti ce qu'il éprouve en ce moment : un mélange de peur, de curiosité, d'admiration, de délice, d'excitation plus ou moins sexuelle.

- J'accepte de me soumettre à Vous, entièrement et sans discussion. Je vous reconnais à partir de maintenant comme ma Maîtresse.
- Tu en as mis du temps à comprendre ! Mais le résultat est encourageant.
Benoît baisse les yeux.
- Très bien. A partir de maintenant, tu m'appelleras "ma Princesse" et moi il me reste à te trouver un nom, à moins que je n'en change selon l'inspiration du moment. Dès demain tu viendras t'établir chez moi, tu y auras ta chambre juste à côté de la mienne et c'est moi qui déciderai du lieu, de la fréquence et de la nature de nos rapports intimes. Tu seras chargé de notre ménage, de la vaisselle, de la préparation des repas et de me servir en général, dans la tenue qui me conviendra. Nous célèbrerons notre mariage dès que possible. Il va de soi que tu me dois une fidélité absolue. Es-tu bien d'accord jusqu'à présent ?
- Oui, ma Princesse.
- De mon côté, je reste entièrement libre de prendre des amants, y compris en ta présence.
Benoît manque de s'. Il ne pensait pas que Sandrine irait jusque là. Lui est-il possible de faire encore marche arrière ?
- Toujours d'accord, n'est-ce pas, lui demande sandrine, comme pour une formalité ?
- Oui, ma Princesse, lui répond-il comme un automate.
- Parfait, nous allons vérifier cela sous peu.
- Ainsi donc, se dit Benoît, voilà pourquoi elle s'est ainsi accoutrée. Elle a l'intention de "lever" quelqu'un pour vérifier son obéissance dès le départ. Elle avait déjà tout combiné !

Bien que le restaurant ait des serveuses, c'est encore un homme qui vient ramasser les assiettes et un autre, assez jeune, qui leur apporte la carte des desserts. Sandrine le retient par la main.
- Vous m'avez l'air mignon, jeune homme. Etes-vous marié ?
Il rougit légèrement.
- Pas encore Madame, mais j'ai une petite amie.
- Parfait, alors il faut que je vous affranchisse de certaines choses.
Le jeune homme rougit de plus belle.
Sandrine ouvre son sac à main, y prélève un préservatif, et dit au serveur en le lui montrant :
- Vous allez m'accompagner aux toilettes. J'ai une de ces envies ...
Le garçon devient pivoine et ne sait plus où se mettre.
- Mais Madame, ma petite amie ne me le pardonnerait pas !
- N'avez-vous pas fait un détour en venant, dans le seul but de regarder entre mes cuisses ?
- Madame ...
D'un air autoritaire, Sandrine force son regard.
- Si Madame, avoue-t-il penaud.
- Et qu'avez-vous vu ?
Comme le garçon tarde à répondre, Sandrine lâche une de ses mains pour lui prendre son menton.
- Allons, jeune homme, assumez, vous n'êtes plus un gamin.
- J'ai vu votre chatte, Madame.
- Et quel effet cela vous a-t-il fait ?
- Ça m'a donné envie.
- A la bonne heure.
- Viens maintenant. Rien ne t'oblige à raconter ce que tu auras fait avec moi à ta petite amie.
- Mais ... et Monsieur ?
- Ce n'est pas ton affaire !
Par sécurité, Sandrine ouvre de nouveau son sac et y prélève deux autres préservatifs en faisant un large sourire à Benoît, qui reste impassible.
Puis s'adressant à ce dernier :
- Souris mon chéri, ta femme va prendre du plaisir. Pour le choix du dessert, tu connais mes goûts.
Elle se lève et disparaît en compagnie du serveur.

Benoît fait bonne figure en regardant la carte des desserts. Lorsqu'arrive le moment de commander il joue le rôle attendu, apparemment sans émotion.

Comme le garçon l'entraîne vers les toilettes, Sandrine le retient.
- Nous allons passer par le bar pour y prendre un grand sac dans lequel nous pourrons mettre tous mes habits : je n'ai pas envie de les salir.
Les collègues du garçon n'en reviennent pas et jalousent ce jeunot qui a été choisi par cette cougar pour ostensiblement cocufier son mari, fiancé ou simplement amant.
Ce restaurant comporte des toilettes séparées pour hommes et pour femmes ; Sandrine entraîne le garçon dans celles réservées aux femmes. Ils s'enferment dans l'une des deux cabines, elle est assez peu spacieuse comme habituellement dans ce genre d'endroit. Ils auraient pu choisir le local réservé aux handicapés, mais le garçon a refusé net par principe et Sandrine n'a pas jugé utile de trop insister sur ce sujet. Elle se déshabille aussitôt entièrement en expliquant au garçon qu'en général cela ne se fait pas, que l'homme doit procéder par étapes, mais que du fait des conditions exiguës et afin de ne pas salir ses vêtements, elle s'y prend autrement. Puis elle lui tend son téléphone et lui demande de la prendre en photo entièrement nue ; n'entendant aucun bruit à côté, elle déverrouille la porte, sort et lui fait signe d'en faire autant, pour la photographier devant le miroir situé au-dessus des lavabos, de sorte que l'on pourra voir sur le cliché, non seulement qu'il s'agit de toilettes publiques, mais le garçon ayant pris la photo. Ils reprennent place dans leur box. Le jeune homme que tout ceci a excité a commencé à avoir une érection.
Sandrine entreprend de lui retirer son pantalon et lui caresse le pourtour des parties génitales. Elle voudrait l'obliger à prendre son temps pour la caresser mais sent qu'il ne va pas résister longtemps.
- Qu'à cela ne tienne, se dit-elle, il est jeune, il va vite se reprendre, et là ça durera plus longtemps. Elle lui enfile un préservatif et enfonce le penis du jeune homme en elle. Tout en relevant la chemise de ce dernier, elle se colle à lui pour sentir sa peau sur sa poitrine nue et lui appuie les fesses contre elle. Elle a bien fait de ne pas tarder : peu après son partenaire a des soubressauts de jouissance qu'il est incapable de contenir. Sandrine récupère aussitôt son téléphone, redéverrouille la porte, pousse le garçon alors qu'il se trouve encore en elle et prend elle-même la photo immortalisant leur enlacement grace au miroir. Puis elle le fait rentrer une troisième fois dans la cabine alors qu'il s'apprêtait à partir. Après leur séparation et qu'il ait lui-même retiré le préservatif, elle lui dit d'un ton de reproche :
- Tu ne vas pas me laisser tomber ainsi ! Un homme comme il faut ne fait pas l'amour 5 minutes à une femme ... Il faut apprendre à te retenir.
Elle lui enlève complètement son pantalon.
- Mais mon patron ...
- Ton patron, je m'en charge. S'il veut conserver une cliente satisfaite, il vaut mieux qu'il te soit gré de ce que tu auras fait pour moi.
Elle réussit à obtenir qu'il accepte de se retrouver entièrement nu. Elle lui enseigne quelques rudiments de caresses préalables, puis l'embrasse goulûment sur la bouche tout en le masturbant ; puis elle s'accroupit pour le sucer. Il ne tarde pas à se retrouver en érection une seconde fois. Elle lui enfile un autre préservatif, et lui demande de lui sucer l'anus. Comme il a l'air dégoûté, elle menace de le gifler ; il obéit, pendant qu'elle se déhanche pour profiter pleinement de la langue de son partenaire.
- Fais entrer un doigt maintenant.
Il s'exécute.
- Plus profondément, mais va-s-y doucement.
Il obéit.
- Un deuxième.
Il se prête au jeu. Comme elle a pu constater que le membre du garçon n'est pas excessivement gros, elle s'arrête là.
- Tu bandes toujours ?
- Oui Madame.
- Pénètre-moi.
Son premier essai n'est pas concluant.
- Suce-moi de nouveau.
Au second essai, le sexe du garçon s'enfonce dans l'anus de Sandrine. Tous les deux réussissent à rester en phase dans leurs mouvements pour faciliter la pénétration. Avant que le garçon ne jouisse, Sandrine choisit un autre moment où il lui semble que les toilettes sont vides pour sortir encore avec son partenaire et faire de nouvelles prises de vues.
Quand il éjacule, cette fois-ci, après un plus long délai, Sandrine se retourne et l'embrasse tendrement.
Elle attend encore de s'assurer que la partie collective soit libre pour entraîner le garçon dehors, l'y embrasser tout en prenant des photos, puis s'y mettre à genoux pour le sucer après lui avoir enfilé son dernier préservatif. Encore quelques photos prises cette fois-ci par le garçon.

Ils pénètrent une dernière fois dans leur lieu d'intimité, Sandrine finit d'exciter son partenaire en alternant fellations et caresses sur le corps ... et elle en profite pour lui montrer comment lui en faire, qu'il s'agisse, du visage, du cou, des épaules, du dos, des seins, des fesses, des cuisses, des pieds, de son clitoris. Lorsqu'elle le sent prêt, elle le fait entrer dans son antre. Ils se font longuement face, se collant l'un à l'autre et s'embrassant pendant le coït. Enfin, la prestation du partenaire de Sandrine est à la hauteur de ses espérances ! Elle atteint une sorte de jouissance, due probablement autant à l'acte lui-même et à l'état d'excitation et de passion des deux amants, qu'au lieu où il se déroule et au fait que c'est la première fois qu'elle se permet ainsi de cocufier ouvertement son futur époux. D'ailleurs le garçon n'est plus tout-à-fait le même, il se laisse aller à émettre des râles, prend des initiatives avec ses mains et sa bouche sur le corps de Sandrine, se limitant aux fesses, aux seins et au cou, mais c'est déjà un progrès énorme.
Lorsqu'il atteint le plaisir ultime, c'est lui-même qui prend le visage de Sandrine entre ses mains, l'embrasse passionnément, puis lui murmure un "merci" qui amène un sourire de satisfaction sur les lèvres de cette dernière.
- Te voilà devenu un vrai homme maintenant. Allez, rhabille-toi et jette-moi tout ça.
Il veut l'aider à se rhabiller.
- Peut-être une autre fois. Là, cela prendrait trop de temps à t'expliquer, mon fiancé va s'impatienter.
Le serveur la contemple, admiratif.
- Comment cette femme peut-elle se permettre de mener un tel homme à la baguette ?

En remontant, Sandrine repasse par le bar et demande à voir le patron. Il se présente de fort méchante humeur.
- Monsieur, je sais que vous ne payez pas vos garçons pour autre chose que servir vos clients ; sachez que je suis très satisfaite se ses capacités d'adaptation et que je reviendrai ... si vous ne lui tenez pas rigueur d'avoir pris quelques initiatives.
Le patron sourit et Sandrine se dirige vers sa table.

Le dessert les attend depuis près de trois quarts d'heure.
- Ce petit jeune m'a fait beaucoup de bien malgré son manque d'expérience et je lui ai appris plein de choses, je te raconterai, dit Sandrine visiblement satisfaite en regardant Benoît droit dans les yeux et en lui montrant son téléphone.
Benoît reste digne, il a eu le temps de se composer une attitude et de se faire à l'idée de sa nouvelle situation. Il est conscient qu'il est toujours amoureux de Sandrine et que ce qu'elle vient de faire n'y change rien ... peut-être au contraire !
- Heureusement qu'il ne s'agissait ni d'une glace, ni d'un plat chaud, se contente-t-il de dire d'un ton qui se veut neutre.
- Je suis heureuse et je veux que ton sourire me montre que tu participes à mon bonheur.
Benoît essaie de sourire.
- Mieux que cela. Ou va-t-il falloir que je t'apprenne à sourire en ce genre de circonstance par d'autres essais ici-même comme j'ai dû montrer à ce garçon comment on apprend à se retenir avec une femme ?
Benoît n'a pas envie de refaire le pied de grue une seconde fois. A force d'efforts presque surhumains, il réussit à oublier ce qui vient de se passer, se concentre sur le fait qu'il appartient désormais à une femme nouvelle d'une beauté et d'une personnalité remarquables, et son sourire finit par satisfaire sa maîtresse.
Elle entâme son dessert et il fait de même.

Lorsqu'elle a fini, elle lui dit : demande l'addition, mon ami, nous allons bientôt partir. Il fait signe pour qu'un serveur ou une serveuse s'approche pendant qu'elle-même se lève et se dirige vers l'une des tables qu'elle a repérée et dont les occupants ne l'ont pas encore désertée.

Lorsqu'elle revient, elle est accompagnée de deux hommes bien habillés.
- As-tu réglé, mon ami ?
- Oui, ma Princesse.
- Bien, alors nous pouvons y aller. Ces messieurs vont nous accompagner jusque chez nous. Tu rentreras la voiture et t'installeras dans la chambre qui jouxte la mienne, prêt à venir nous servir au moindre appel au cours de la nuit.

Benoît laisse les deux hommes entourer Sandrine ; il les suit à distance raisonnable. Arrivé à la voiture, il ouvre les portières à l'arrière pour permettre à tous trois de s'installer, referme les portières, prend place au volant et démarre.

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