Tribu Malumba - Suite

- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-

Partie 3 : Premiers rites.
fait suite à :
(Tribu Malumba – organisation et rites – juillet à novembre 2007)
(Partie 1 : Approche et premier contact)
(Partie 2 : Préparation aux rites)

((Rappel :
En préambule, je tiens à préciser que le récit qui va suivre est une réécriture vulgarisée du rapport remis à mon maître de stage quelque mois après mon retour en France- réf. 301 207 vnb, de la faculté des sciences sociales de Carsoy.
Nota : l’observation de l’organisation sociale des hommes de la tribu au-delà de la stérilisation est incomplète, étant pour une grande part inaccessible à une observation féminine. Une étude complémentaire devra être menée par un représentant masculin de la faculté qui accepterait de suivre les rites jusqu’à leur terme.

Avertissement :
Ne jugez pas trop vite des rites d’initiation et de l’organisation de la tribu Malumba.
Ils vivent ainsi depuis des siècles, totalement isolés du monde que nous connaissons.
Ce que nous considérons à juste titre dans nos sociétés européennes comme des mutilations ou des procédés barbares sont souvent pour eux l’un des éléments de leur survie.

Nota :
Je me dois de signaler aux lecteurs que ce récit contient des passages dont la lecture est réservée à des personnes averties.))

Au cœur de la nuit, Kiwu est venue me chercher accompagnée d’un homme qui éclairait la case d’une torche. Tous deux portaient sur le corps le visage et le crâne des traits de peinture, blanche pour lui et jaune pour elle. De ses doigts trempés dans un petit récipient de bois, elle a tracé sur mes seins, mon ventre et mon visage des dessins compliqués d’une teinte écarlate. Elle a enduit mon sexe et mes tétons d’une crème grasse qui m’a procurée une sensation de chaleur et noué autour de ma taille un corde enroulée de plusieurs tours, passé les deux brins entre mes seins puis les a noués autour de mon cou.

Me poussant devant elle à la lumière de la torche, elle m’a conduite vers la grande esplanade couverte où nous avions passé la première nuit au village.
Une vingtaine de torches plantées dans le sol éclairaient face à moi une trentaine de femmes au corps peint de jaune, les seins noués ensembles par les tétons étirés, assises jambes croisées sur des feuilles étalées au sol. Le porteur de torche a rejoint à leur droite autant d’hommes au corps décorés d’arabesques blanches, au sexe dressé sur le ventre et au scrotum allongé supportant de lourds testicules. A la gauche des femmes, il y avait, séparés en deux groupes, trois adolescentes aux seins lourds et une douzaine d’hommes. Ceux-là portaient comme moi sur le corps des dessins écarlates, une corde nouée sur leur taille et leur cou. C’est vers eux que la vieille m’a conduite.
Il n’y avait aucun bruit si ce n’est les crépitements de la pluie sur le grand toit de feuilles et le grésillement des torches.
Les trois adolescentes m’ont accueillie en me serrant contre elles, l’une après l’autre. Elles avaient, comme moi sans doute, un sourire extatique et les pupilles dilatées. Les jeunes hommes, en groupe serré éloigné de nous de quelques pas s’agitaient, dansaient sur place sans nous quitter des yeux. Trois ou quatre d’entre eux avaient le sexe dressé, un autre tenait son sexe dans sa main en se balançant.
Trois hommes ont disposé devant le groupe de femmes un cadre de bois, comme une table basse à laquelle aurait manqué deux des pieds. La vieille qui tout l’après-midi s’était occupée de moi est revenue dans le cercle de lumière. Elle tirait Philippe à sa suite d’une main fermé sur les cordes enroulées autour de son scrotum. Il avait l’air hagard et jetait des regards apeurés autour de lui. La vieille l’a présenté aux femmes assises. Quelques-unes touchaient du doigt ou d’un bâton les glandes génitales enserrées qui leur étaient présentées de la main de la vieille, hochaient la tête ou faisaient quelques commentaires d’une voix aigue et hachée.
Elle l’a ensuite conduit vers le cadre de bois et l’a fait s’allonger tête en bas, ses reins débordant du cadre, le sexe et le scrotum exposé entre ses jambes ouvertes que les deux hommes ont attachés à chacun des pieds de la table.
La vieille nous a appelés d’un signe. J’ai suivi les trois adolescentes et me suis assise comme elles face aux jambes écartées de Philippe, les jeunes hommes se tenaient debout derrière nous. La vieille l’a enjambé se tenant à cheval sur son torse. Elle a dénoué la corde autour du scrotum, faisant apparaître les deux lacets étranglant la peau à la racine du sexe et au-dessus des testicules. D’une petite lame elle a incisé la peau sur la hauteur entre les deux lacets puis coupé le lacet qui maintenait les glandes serrées. D’un doigt glissé dans la plaie elle a extrait les deux testicules bruns sombres, ligaturé puis coupé les minces cordons les retenant au corps. Par l’ouverture béante du scrotum elle a glissé deux grosses noix oblongues, recousu la plaie et enfin tranché le second lacet. Une seconde femme est venue verser lentement sur le sexe et le scrotum un liquide jaunâtre puis a longuement massé et le sexe et le scrotum d’une pommade grasse. Philippe n’avait eu aucune réaction au cours de l’opération. Kiwu manipulait le sexe de la main enduite du même produit brun dont elle m’avait enduit les tétons et petit à petit le sexe de Philippe se dressait. Quand elle a obtenu un membre bien droit, elle a pris la baguette luisante que lui tendait Buna, l’a enfilée par le méat de l’urètre d’une quinzaine de centimètre dans la verge et a coincé l’extrémité sous la corde qui ceignait la taille de Philippe, maintenant ainsi son membre dressé contre son ventre.
Les deux hommes ont détaché ses jambes, l’ont redressé, et l’ont conduit rejoindre les hommes debout à la droite des femmes, qui l’ont accueilli en fermant le cercle autour de lui. Il semblait n’avoir rien ressenti de l’intervention et devait être comme moi dans un état second, totalement indifférent et étranger à la castration qu’il venait de subir.

Les hommes dansaient maintenant et chantaient comme pour fêter l’arrivée parmi eux d’un nouvel ami. Philippe, le regard vide se balançait avec eux, baissait parfois des yeux étonnés sur son sexe dressé et gorgé de sang, sur les lourdes boules qui lui battaient les cuisses.
Les jeunes hommes derrière moi reprenaient la mélopée lancinante de leurs anciens.

Dès cet instant, dans un curieux état à la fois de léthargie et de lucidité, j’ai su, comme une évidence, qu’eux aussi un jour prochain seraient castrés par Kiwu ici même devant d’autres vierges lorsqu’ils auraient accompli leur rôle d’étalons reproducteurs, dont Philippe venait d’être exclu, pour une raison inconnue. J’ai également eu la prémonition que mon état de vierge m’avait désignée comme future mère porteuse d’un de la tribu. A plusieurs reprises au cours de mon séjour dans la tribu, j’ai revécu ce même état de dissociation totale entre la réalité vécue et la morale occidentale, acceptant, sans aucune forme de jugement. Je n’avais auparavant expérimenté aucune forme de drogue me permettant de comprendre cet état.

Pendant la danse des hommes, Kiwu a installé Jeanne sur le chevalet de bois, lié ses deux jambes écartées, et attaché ses mains d’une corde passant sous la table de bois. Jeanne non plus, comme Philippe avant elle, ne semblait pas consciente. Elle dodelinait de la tête en chantonnant. Kiwu s’est agenouillée derrière elle et d’une petite palette de bois a enlevé l’emplâtre brun qu’elle avait dans la bouche maintenue ouverte …

Note de l’éditeur : dans cette version , le passage où Kiwu arrache les 8 incisives et les 4 canines de Jeanne a été supprimé. Nous prions les lecteurs de se référer aux annexes.

Les yeux perdus dans le vague, Jeanne ne montrait aucun signe de douleur et fredonnait toujours, la même mélopée lente que les hommes. Les adolescentes et moi nous retournions parfois vers les jeunes hommes dans notre dos qui tapaient des pieds au sol en dansant.
Tous maintenant avaient le sexe bandé et leur regard aux yeux exorbités de tension se posaient alternativement sur nous assises devant eux et sur le sexe exposé et béant de Jeanne. L’une du cercle des femmes se levait parfois pour venir cingler d’un bâton les doigts de ceux qui prenaient leur sexe à pleine main.
Kiwu officiait toujours. Avec une longue aiguille d’os blanche et brillante que lui avait tendue son acolyte, tenant à deux doigts un téton, elle en a percé la base de son aiguille, puis en a fait autant de l’autre téton. Dans les deux perforations elle a enfilé une tige végétale qu’elle a nouée étirant l’un vers l’autre les tétons, puis libérés les deux seins du carcan installé dans l’après-midi, les tiges de bois laissant de profondes marques sur la peau.
L’un des jeunes derrière nous continuait à secouer son membre dans sa main malgré les coups qu’il recevait d’une femme sur ces doigts. Kiwu a fait un signe vers les hommes, dont deux d’entre eux se sont précipités pour saisir le jeune sous les aisselles. Le temps qu’ils se saisissent de lui, son liquide séminal jaillissait à long trait de son membre, provoquant des réactions de colère des femmes derrière lui. Pendant qu’un homme lui liait les mains dans le dos, l’une des femmes lui nouait une corde autour des testicules. Elle l’a fait s’agenouiller d’une traction sèche sur la corde, puis coucher au sol à ses pieds et a fait signe à Kiwu de continuer.
J’avais imaginé que la vieille en avait fini avec Jeanne, ne comprenant pas les raisons des mutilations qu’elle avait subies. Autant celles infligées à Philippe s’expliquaient du souci de rendre stériles ceux qui ne participaient pas au renouvellement de la tribu, autant je ne voyais pas de raison de priver une femme de ses dents et de nouer ses seins serrés l’un à l’autre, sinon par un souci esthétique douteux propre à la tribu.
La vieille édentée à cheval au-dessus de Jeanne comme peu avant sur Philippe, attendait que Buna dépose du bout du doigt sur le clitoris une petite goutte de ce produit qu’elle avait expérimenté l’après-midi même. Kiwu, de ses deux mains dégageait de son capuchon le clitoris de Jeanne et le faisait saillir. La perle du produit déposé par Buna a fait gonfler et rougir le bouton érectile. Très vite il s’est mis à palpiter au rythme des orgasmes qui secouait Jeanne sur le chevalet. Buna a alors largement écarté les lèvres du sexe pendant que Kiwu étirait fortement les petites lèvres maintenues accolées entre deux doigts, et les a aussitôt tranchées d’un mouvement précis de sa lame, partant du haut du sexe, juste en-dessous du clitoris laissé intact, jusqu’à la base du sexe. Jeanne semblait ne s’être rendu compte de rien et continuait à jouir. Son clitoris et son sexe entier palpitait régulièrement, au rythme des contractions de son ventre et de ses cuisses.
Un second jeune-homme dans notre dos a éclaboussé les épaules d’une adolescente d’un épais jet de sperme. Il a rapidement été maîtrisé par deux hommes et l’une des femmes qui l’ont lié comme le précédent, le groupe des jeunes hommes se trouvant réduit à dix.
Les spasmes orgasmiques de Jeanne se sont calmés quand Buna a versé sur son sexe béant le plein contenu d’une jatte d’eau jaunâtre puis a enduit son sexe d’un onguent gras qui a fait cesser l’hémorragie.
Les deux femmes l’ont détachée et ont peint son corps de dessins jaunes compliqués, exactes reproductions de ceux peints sur le corps de toutes les femmes de l’assemblée hormis les trois adolescentes et moi-même. Elles l’ont guidée vers le cercle des femmes qui se sont levées pour l’accueillir parmi elles. A leur tour elles ont entonné le même chant que les hommes et dansé en entourant Jeanne.
Pendant la danse des femmes, trois autres jeunes gens ont été isolés de leurs compagnons et attachés puis collés au sol comme les deux précédents. Les hommes et les femmes se sont mêlés pour la première fois de la soirée. Philippe et Jeanne dansaient avec eux, partageaient la grande jarre à laquelle tous buvaient régulièrement.
Les trois filles et moi étions tenues à l’écart de la danse, sous la surveillance de deux vielles femmes, isolées des sept jeunes garçons restants qui étaient entourés de quelques hommes. Une jarre circulait aussi parmi nous ; le liquide épais et orangé avait un goût douçâtre et fort qui diffusait dans mon corps une chaleur agréable.
La danse des hommes et des femmes semblait organisée autour des cinq jeunes gens qui n’avaient pas su retenir leur excitation pendant la préparation de Philippe et de Jeanne. Ils étaient allongés au centre du cercle des danseurs. Kiwu les abreuvait eux aussi régulièrement, parfois de force.
En dehors du cercle, trois hommes étaient occupés à planter dans le sol cinq pieux de bois arrondis à leur extrémité sous la surveillance de Buna qui les enduisait d’une sorte de gelée brunâtre dès qu’ils étaient mis en place.
Un par un, les cinq garçons du centre du cercle ont été soulevés de terre chacun par deux hommes qui les portaient en se glissant chacun sous un de leur bras et en soulevant leurs jambes d’une main. Un par un ils les ont transportés au dessus des pieux sur lesquels ils les ont assis, le pieu enfoncé dans l’anus. Ils roulaient des yeux sous l’effet de la douleur et se maintenaient en équilibre sur la pointe des pieds quand les hommes les ont lâchés. Les danseurs sont retournés à la place qu’ils occupaient au début de la cérémonie.
Plusieurs femmes sont restées à côté des jeunes garçons. Elles tenaient leur sexe à pleines mains et les secouaient jusqu’à ce qu’ils soient bien raides et donnaient de temps en temps des petits coups dans leur jambes, ce qui provoquait à chaque fois un empalement plus profond.
Kiwu s’est agenouillée devant chacun d’eux l’un après l’autre, et aidée par Buna qui étirait fortement leur scrotum, elle a noué un lien au plus près de la verge qu’elle a fortement serré comme elle l’avait fait pour Philippe dans l’après-midi. Dès qu’elle en avait terminé avec un, les femmes reprenait leur jeu en riant, deux d’entre elles écartant ses pieds pendant qu’une troisième s’évertuait sur le membre tendu jusqu’à provoquer une éjaculation.
Lorsque Kiwu en eut fini de ses ligatures avec le dernier des cinq, les femmes avaient déjà provoqué deux émissions de sperme pour le premier, vers lequel Kiwu est retournée. Comme elle l’avait déjà pratiqué sur Philippe, elle a tranché de sa lame la peau du scrotum sur toute la hauteur et cette fois l’a retroussée en arrière et entièrement tranchée laissant prendre les testicules à l’air libre dont elle a séparément ligaturé les petits cordons les retenant avant de les trancher à leur tour, puis a cautérisé l’ensemble de la blessure avec une lame chauffée au rouge que lui tendait Buna. L’odeur de chair brûlée était atroce. Après avoir étalé sur la plaie brûlée une patte brune, elle a recousu la petite partie de peau du scrotum découpée au ras du pénis après avoir enlevé la dernière ligature. Le jeune homme n’avait pas proféré un seul cri mais semblait s’être évanoui au cours de sa castration, et se serait certainement enfoncé plus profondément sur le pieu de son propre poids si deux hommes ne l’avaient pas soutenu.
Kiwu a ainsi privé de leurs testicules les cinq jeunes garçons qui n’avaient su être suffisamment patients au cours de la première partie de la cérémonie. Contrairement aux autres hommes de la tribu et à Philippe plus tôt, ceux-là n’avaient pas été dotés des lourds simulacres de testicules symbole de virilité.
Les danses et les chants ont repris dès que Kiwu en a eu terminé et les jarres ont recommencé à circuler de mains en mains parmi les danseurs et parmi nous.
Les danseurs tournaient en cercle autour des hommes toujours immobilisés sur les pieux et autour de nous, pendant que Kiwu et Buna installaient un long banc de bois.
Sur un signe d’elles, les chants se sont interrompus et deux groupes se sont reformés, les femmes s’asseyant à leur place comme au début de la fête et les hommes se regroupant derrière les hommes empalés.
Kiwu a pris par le bras l’une des trois jeunes femmes de mon groupe et l’a faite allonger sur le banc. Elle s’est assise sur le ventre de la fille et a soulevé ses jambes qu’elle a pris sous ses bras. Les femmes se sont mises à chanter en se balançant d’avant en arrière pendant que Buna déposait sur le sexe ouvert de la fille allongée le même produit rougeâtre que j’avais expérimenté dans l’après-midi et qui m’avait provoqué de longs orgasmes. La jeune-fille a commencé à bouger et à se débattre pour échapper à l’étreinte de Kiwu et les chants des femmes montaient en puissance avec les plaintes qu’elle poussait. Ses jambes battaient au rythme des contractions de plaisir qui la secouaient et elle agitait la tête en tous sens. Kiwu écartait les lèvres du sexe de ses deux mains et je voyais les deux traînées rouges du produit que Buna avait posé du bout d’un doigt à l’intérieur des lèvres.
Quand les spasmes et les ruades qui les accompagnaient se sont espacés, les chants des femmes se sont brusquement arrêtés, donnant comme un signal à Kiwu qui a plongé ses deux index profondément dans le vagin de la jeune-fille et les a écartés largement pour déchirer l’hymen.
Au cri perçant de la jeune-fille, ce sont les chants des hommes qui ont commencé, accompagnant l’approche d’un des sept jeunes restant que Buna conduisait entre les jambes de la jeune-fille en le poussant d’une main dans le dos. Kiwu a saisi sa verge dans sa main et l’a guidée à l’entrée du vagin où il s’est enfoncé d’un coup de rein. Il bougeait en rythme avec le chant des hommes guidé par les mains de Buna sur ses hanches. Kiwu s’était relevée. La jeune-fille gardait les genoux relevés et avait passé ses bras autour du cou du jeune-homme, les mains crispées dans son dos. Tous les deux soufflaient fort et Buna semblait avoir du mal à réfréner les ardeurs du garçon pour le maintenir au rythme lent du chant. Elle ne l’a abandonné que lorsque la jeune-fille s’est cambrée sous les effets d’un nouvel orgasme et que le garçon à son tour s’est raidi avant reprendre ses coups de reins.
Kiwu m’a appelée la dernière. J’ai vu que Buna avait isolé le plus grand des jeunes hommes qui attendaient et je n’ai pu m’empêcher pour la première fois de la nuit de le détailler. Il semblait si jeune. Il avait des pectoraux puissants et un sexe impressionnant. J’ai perdu toute notion de ce qui m’entourait peu après que Buna ait déposé la pulpe rouge sur mon sexe maintenu ouvert par Kiwu. Je n’ai aucun souvenir de la défloraison sous les doigts de Kiwu et de ma première étreinte avec un homme.
Quand j’ai retrouvé une part de lucidité, les femmes et les hommes mêlés, nous conduisaient en chantant et dansant vers l’une des cases qui bordaient l’esplanade de terre détrempée au centre du village. Kiwu a refermé sur nous, les trois jeunes filles et moi ainsi que les sept jeunes garçons, le rideau de feuille qui isolait la case.
Très vite, les trois hommes qui n’avaient pas été retenus pour la première étreinte, nous ont entraînées vers le grand tapis de feuilles qui occupait le centre de la grande case où nous étions seuls. Apparemment ma peau blanche et peut-être mes formes plus généreuses les attiraient tous les trois et il a fallu l’intervention de celui que Kiwu avait choisi pour moi pour calmer les esprits.
La fin de la nuit et la matinée qui a suivi n’a été qu’une longue suite d’étreintes ; les jeunes hommes semblant inépuisables. Les trois filles et moi-même n’étions pas en reste ; la boisson contenue dans les grandes jarres auxquelles nous buvions souvent n’était pas étrangère à notre comportement.

Cette nuit me laisse le souvenir d’une seule longue étreinte sans fin. Quand les pénétrations devenaient douloureuses, nous puisions tour à tour dans une coupelle adoucissant la friction dans nos vagins malmenés. A quelques reprises, l’une ou l’autre d’entre nous déposait sur le clitoris d’une de nos compagnes de ce produit qui provoquait des orgasmes prolongés. Plusieurs fois, moi comme mes compagnes, j’ai été possédée par deux hommes en même temps, parfois dans mes reins, parfois dans ma bouche.
A plusieurs reprises je me souviens avoir interrompu une étreinte, me sentant oppressée, mon cœur battant à un rythme effréné, comme affolé des orgasmes successifs.
Nous nous sommes endormis aux premières lueurs de l’aube sur les matelas de feuilles sèches que les hommes renouvelaient de temps en temps en les tirant d’un grand tas à l’entrée de la case.
A plusieurs reprises j’ai été réveillée par l’un des jeunes hommes pour une étreinte et je me souviens moi-même avoir réveillé le désir de l’un ou l’autre d’une main impatiente pour qu’il se couche sur moi .

Kiwu et Buna accompagnées de trois autres femmes nous ont réveillés alors que la nuit tombait pour nous conduire sous le grand toit où s’était déroulée la cérémonie. A la lueur de torches fumantes au parfum lourd, elles nous ont lavées à gestes doux et précautionneux sous le regard des jeunes hommes, nous arrosant de jarres entières de ce liquide jaunâtre au parfum piquant dont elles m’avaient déjà lavée le premier jour, et nous ont invitées ensuite à participer à la toilette des hommes.
Nous avons mangé et bu après notre toilette avant de regagner notre case dont le sol avait été nettoyé et le stock de feuilles à l’entrée renouvelé.

A suivre

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