Les Aventures Extra Conjugales De Wahiba - Sixième Partie : Vers Une Rupture Définitive, Ou Un Avenir Radieux ?

Nous prîmes le repas, commandé auparavant par Ahmadou chez un traiteur du quartier, dans la bonne humeur. J’avais auparavant pris une douche rapide et enfilé une veste de pyjama appartenant à Mohammed Salah, laquelle bien entendu, était trop grande pour moi. Ahmadou, s’était lui aussi lavé, mais ne s’était pas rhabillé. Il avait seulement remis son boxer qui ne cachait rien de sa virilité, encore pleine d’énergie. Il était à croquer ! Le propriétaire des lieux, quant à lui, avait pris sa douche avec moi - c’était d’ailleurs lui qui s’était chargé de me savonner le corps et de me rincer - et avait revêtu une sortie de bain. Sous la douche, lui et moi étions restés tranquilles, trop harassés pour batifoler ou plus, baiser sous la douche.
Ce fut dans ces tenues-là que nous passâmes à table. Mohammed Saïd s’était mis à côté de moi et Ahmadou nous faisait face de l’autre côté de la table. Nous mangeâmes avec appétit tout en parlant de choses et d’autres. Moi, repue de plaisirs et morte de fatigue, mais pleine de curiosité, j’étais surtout intéressée de connaître l’histoire de mon amant malien. J’étais curieuse de savoir par quel hasard, ou par quelle aventure, il s’était ainsi retrouvé en Algérie à travailler – au noir – comme jardinier/gardien dans la villa cossue d’un entrepreneur en bâtiment, très connu sur toute la place d’Alger. Je voulais savoir comment il se sentait dans ce pays, tellement différent du sien. Est-ce qu’il s’y sentait bien ? Est-ce qu’il était à l’aise ? Est-ce qu’il gagnait bien sa vie ? Quelles étaient ses ambitions pour l’avenir ?
Ahmadou parlait mal l’arabe – il ne connaissait de cette langue que le minimum pour comprendre et se faire comprendre pour les choses banales de la vie courante. De même qu’il ne faisait que baragouiner le français qu’il avait appris à l’école, le peu de temps qu’il y était resté. Il ne parlait parfaitement que le dialecte bambara, la langue vernaculaire du Mali, son pays d’origine.

Que bien entendu ni Mohammed Saïd, ni encore moins moi, ne comprenions.
Il s’exprimait donc avec difficulté. Je ne compris pas tout ce qu’il me disait dans un mélange de mauvais français et d’arabe algérien. Je devinais, plus que je ne saisissais, le sens des mots qu’il utilisait. Avec l’aide Mohammed Saïd, qui semblait bien connaître l’histoire de l’homme, j’avais fini par comprendre qu’il avait tenté l’aventure de l’émigration clandestine et traversé tout le nord Mali avec l’aide d’un passeur professionnel qui lui avait pris plus de mille euros – en compagnie d’une douzaine d’autres clandestins - et était arrivé, et s’était installé un moment, à Tamanrasset dans l’extrême sud algérien.
Il pensait pouvoir y travailler un temps et y gagner assez d’argent pour rejoindre le nord du pays et tenter l’aventure de la harga vers l’Europe. A Tamanrasset, il ne trouva aucun travail avec lequel, il pouvait gagner assez d’argent et se contenta de petits boulots, qui lui permettaient à peine de survivre, en compagnie de centaines de ses compatriotes et d’africains originaires d’autres pays de Sahel. Jusqu’au jour où il trouva une place dans un camion qui remontait vers le nord et qui accepta de le prendre avec lui contre le peu d’argent qui lui restait en poche. Il arriva à Alger et s’installa dans un quartier, où beaucoup de ses compatriotes vivotaient eux aussi de petits boulots, comme hommes à tout faire dans les nombreux chantiers de constructions individuelles, qui poussaient comme des champignons.
C’était une main d’œuvre très bon marché et très disciplinée, prête à accepter tous les sales boulots pour une bouchée de pain. Une main d’œuvre malléable à merci qui ne plaignait jamais, de peur d’être dénoncée aux services de sécurité et de se retrouver emprisonnés et renvoyés dans leurs pays d’origine. C’est comme cela qu’il avait fini par atterrir dans la villa dans laquelle il vivait actuellement. Il y avait travaillé, pour Mohammed Saïd en tant que maçon et, à la fin du chantier, il y resta comme gardien et jardinier.
Il avait plu à son patron, qui semblait avoir été séduit par sa force de travail, son sérieux et son honnêteté. Il avait besoin d’un gardien pour la villa qu’il venait de finir, mais qu’il savait ne pas pouvoir occuper de manière permanente - il voulait en faire une garçonnière, qu’il utiliserait quand une bonne occasion de baiser se présenterait - et qu’il lui fallait donc assurer sa sécurité et son entretien par un homme de confiance, qui ferait en même temps office de jardinier et d’agent d’entretien. Il l’avait donc convaincu de rester – contre un salaire, certes encore tout petit, mais qui avait l’avantage d’être régulier.
En fait, personne dans l’entourage proche de l’entrepreneur – ni sa femme, ni ses s -n’était au courant de l’existence de la villa. Il l’avait acheté à un très bon prix, sous forme de carcasse, et l’avait aménagé pour s’en faire une garçonnière et y accueillir ses maîtresses. Ahmadou a toujours été un témoin privilégié de ses aventures sexuelles. Il était même devenu un proche du patron. Et peut-être même plus que ça ! Il y avait entre eux une telle complicité, qu’il me semblait que leurs relations allaient bien au-delà d’une relation patron/ouvrier. Mais rien, pour le moment, ne pouvait indiquer qu’ils partageaient autre chose : sauf bien entendu, moi, depuis cette matinée !
Pendant la discussion, le sujet de la famille de Mohammed Saïd - et bien évidemment de Lamia, son épouse - était encore une fois revenue sur le tapis ; toujours pour faire la comparaison avec moi ; bien entendu en ma défaveur, moi qui n’était qu’une pute ; qui acceptait de m’habiller comme une pute ; et de me comporter comme telle ! Encore une fois, je pris la mouche et me mis à l’insulter copieusement, en lui lançant au visage, quelques insultes bien corsées. Je quittai même la table, pour aller dans la chambre me rhabiller, dans l’intention affichée de quitter immédiatement les lieux.
Son comportement et les mots insultants qu’il utilisait vis-à-vis de moi, faisaient partie, me semblait-il, d’un jeu malsain de sa part, pour me faire prendre conscience de mon infériorité vis-à-vis de lui, ce qui devrait me pousser, selon lui, à me faire toute petite pour pouvoir le garder.
Mohammed Saïd était très imbu de sa personne, et voulait absolument que tous se comportent avec lui, tels des courtisans. Ce que moi, je ne pouvais accepter. C’était peut-être de la fierté mal placée - c’était lui qui l’affirmait - mais je refusais viscéralement d’être considérée comme une moins que rien. Et ce n’est pas parce, comme amant, il me donnait beaucoup de plaisir, qu’il pouvait se comporter avec moi tel un goujat. Et encore une fois, je lui envoyais toute ma colère en pleine gueule, bien décidée à quitter les lieux sur le champ.
Et comme toutes les autres fois où je m’étais révoltée et lui avais dit ses quatre vérités, il me suivit dans la chambre, pour s’excuser de son comportement et me demander de rester encore un peu pour continuer de nous amuser. Il disait qu’il ne savait pas pourquoi, il était, parfois, aussi méchant avec moi. Qu’il n’arrivait pas à retenir les mots blessants, qui sortaient involontairement de sa bouche; et que ceux-ci allaient au-delà de ce qu’il pensait réellement de moi. Ce qu’il aimait en moi, ajoutait-il, c’était surtout mon côté femme libre et sans tabous. C’était cela qui lui donnait du bonheur, et dont il ne pouvait plus se passer. Il commençait même, ajoutait-il, avec un soupçon de trémolos dans la voix, à m’aimer vraiment.
Bien entendu, je ne croyais pas un seul mot de tout ce qu’il disait : il était goujat jusqu’au plus profond de lui-même. Il ne pourra jamais changer. J’étais même sûre qu’il l’était avec tout le monde ; y compris peut-être avec sa propre femme. Je me promettais d’ailleurs d’en avoir un jour le cœur net, en faisant connaissance avec elle et en la faisant parler de son mari. Inconsciemment, j’étais même entrain d’échafauder un plan pour me rapprocher de sa femme et de me venger de lui, pour toutes les méchancetés et le mépris dont il me submergeait. Mais pour le moment, je ne voulais que terminer la journée de la même façon que je l’avais commencée : dans le plaisir érotique. J’acceptais donc ses excuses, et me laissait tomber sur le lit en lui faisant signe de me rejoindre.

- 3ayat lel kahlouch, ou arrouahou et-djebdouni fi zoudj ! (Appelle le black et venez me tirer tous les deux !) Bghit et-3amrouli tqabi le zoudj ! Wahad mel goudam ou lakhor melour ! Zoudj ezboubs fi etqabi ! (Je veux que vous me remplissiez mes deux trous ! L’un par devant ! l’autre par derrière ! Deux zobs dans mes trous !) Wech testana ? (Qu’est-ce que tu attends ?)
J’avais décidé de mener moi-même le bal ! D’être à la manœuvre de la suite du programme! Je voulais que ce soit moi qui dirige tout ! Pour lui montrer qui était la patronne ! Mohammed Saïd semblait accepter la chose avec bonheur ! Il appela Ahmadou, qui arriva immédiatement, toujours vêtu de son seul boxer. Il était toujours aussi magnifique et je voyais la partie haute de son immense sexe (tout le gland et le haut de la hampe) qui sortait de dessous l’élastique du boxer et qui frémissait d’impatience. Et moi aussi j’étais impatiente. Impatiente de recevoir, en même temps dans ma chatte et mon cul, les magnifiques manches de mes deux hommes. Je n’avais encore jamais vécu de vraie double pénétration. Les quelques ersatz que j’avais vécus avec Slimane, avec un gode ou un légume, m’avaient donné du plaisir, mais cela n’arrivait pas à remplacer la présence d’un deuxième homme ; avec son poids, sa respiration, sa sueur, son odeur, ses coups de boutoir, et…
La seule question que je me posais sur le moment, c’était lequel des deux allait m’enculer pendant que l’autre s’occupera de ma chatte. Je n’eus même pas le temps de répondre : Ahmadou, après avoir enlevé son boxer et mit un préservatif, s’était immédiatement allongé sur le lit, son mât brandi vers le plafond. Une invitation à venir m’empaler sur lui. Je n’attendis même pas qu’il en fasse la demande. Je me précipitai comme une folle sur le manche – comme si j’avais peur qu’il ne disparaisse tout à coup et me laisse sur ma faim – et vins m’y empaler en poussant un long gémissement de ravissement. C’était merveilleux ! Je le sentais profondément planté en moi, avec sa douce chaleur, sa force et sa brutalité. Parce qu’Ahmadou ne savait baiser que brutalement !
Et cette brutalité, j’en redemandais ! Il me tenait par la taille avec ses immenses paluches et me faisait monter et descendre le long de son manche, comme si je ne pesais que quelques grammes. Il ne me laissa pas le temps de faire quoi que ce soi par moi-même. C’était lui l’homme ! Après m’avoir fait monter et descendre une dizaine de fois sur son magnifique zob - qui en peu de temps avait mis le feu à toute la paroi de mon vagin - en me faisant pousser des rugissements de lionne affamée, il arrêta soudain tout mouvement. J’allai protester avec véhémence pour qu’il continue, mais je sentis très vite qu’il préparait une suite encore plus jouissive avec son complice derrière moi. Il me maintint en position haute, en gardant son manche profondément planté dans mon tunnel. Et il attendit. Il ne disait rien, mais me dis-je, il est certainement entrain de faire des signes à Mohammed Saïd pour qu’il vienne se mette de la partie. Cela ne prit pas plus de cinq secondes, pour que la suite arrive, encore plus jouissive et intense. Je sentis deux mains s’emparer de mes fesses et les écarter pour découvrir l’anneau de mon cul. Un doigt pénétra dans mon anus, certainement pour tester la résistance du sphincter. Il fut très vite remplacé par le gland du manche, beaucoup plus gros et massif que le doigt.
Il m’encula d’un seul coup ! En force et en puissance ! Brutalement lui-aussi ! Il me fit pousser un petit cri de douleur, très vite remplacé par des gémissements de plaisir qui accompagnaient les premiers va-et-vient du monstre dans mon cul. Et puis Ahmadou se remit de la partie. Il me tenait toujours par la taille pour me maintenir à la bonne hauteur. Il ne cherchait plus à me faire monter et descendre le long de son manche sur lequel je m’etais empalée. C’était lui qui faisait monter et descendre furieusement ses hanches, pour me pénétrer au plus profond. Il croisait ainsi l’autre manche qui allait et venait au même rythme dans mon cul.
C’était divin ! Rien à voir avec le semblant de double pénétration que j’avais vécu des dizaines de fois avec Slimane, mon mari. Le gode, ou le gros légume, que nous utilisions pour remplacer un vrai deuxième zob, ne me procurait pas le centième du plaisir que j’étais entrain de ressentir avec deux zobs d’hommes qui s’étaient emparés de mes trous. Je ne savais pas si j’avais une préférence pour celui qui me défonçait violemment la vulve ou pour celui qui limait en force mon rectum. Cette sensation que me procuraient deux zobs qui me remplissaient les trous, je ne l’avais encore jamais réellement ressentie. Une sensation indescriptible par des mots. Il fallait la vivre ! Et en profiter le plus longuement possible ! La rencontre des deux manches qui se croisaient, en se frottant très fort l’un contre l’autre, accroissait encore plus l’intensité du plaisir que je vivais. A chaque fois, c’était comme si chacun des deux zobs envoyait une forte décharge électrique, qui nous faisait pousser à tous les trois un rugissement de plaisir. Rugissement un peu étouffé pour Ahmadou, qui était de nous trois, celui qui s’extériorisait le moins.
Il jouissait presque en silence, n’étaient les gémissements sourds qui sortaient involontairement du fond de sa gorge. C’était comme s’il craignait d’être entendu par des tierces personnes. C’est ce qui lui restait de son long périple d’immigrant clandestin, qui devait toujours faire attention à ne pas trop se faire remarquer. Il ne se sentait en sécurité nulle part. Pas même dans cette belle maison dans un quartier cossu. Il savait que cela n’allait pas durer et qu’un jour, plus ou moins proche, il devra la quitter, pour suivre son destin de jeune harag qui ne sentira bien nulle part, tant qu’il n’aura pas atteint son but ultime : l’Europe et ses fantasmes.
Pour le moment, il profitait comme il pouvait, du bonheur qu’il prenait auprès de cette belle pouliche que le destin lui avait envoyée. Il adorait cette situation qu’il n’avait encore jamais vécue (et qu’il n’avait même jamais rêvé de vivre) où il baisait sans retenue une belle plante, dans un pays pudique à l’extrême, où le sexe est tabou et « h’ram ». Un pays où le racisme est une réalité, où le rigorisme religieux tient les rênes de la société et où les gardiens du temple sont très nombreux et virulents. Ce qu’il vivait ce jour était pour lui du pain béni. Une exception qu’il marquera d’une pierre blanche, tant elle n’arrive pratiquement jamais. J’étais pour lui une sorte de déesse de l’amour du panthéon africain, qui l’avait choisi pour lui faire vivre – une seule fois, croyait-il - une superbe expérience érotique.
En fait, c’était moi qui pensais tout cela. Ahmadou était totalement incapable d’exprimer de telles idées, même s’il les avait eues. J’adorais cette idée que j’étais pour lui, une sorte déesse de l’amour qui le récompensait pour son courage et son endurance, en s’offrant à lui. Pour le moment, il s’occupait consciencieusement à détruire ma vulve et à y prendre un maximum de jouissance. Je le voyais sous moi qui bavait de plaisir, les yeux brillants et qui soufflait comme un phoque, chaque fois qu’il envoyait furieusement son manche prendre possession de mon tunnel et qu’il l’en ressortait totalement. Il prenait un énorme plaisir à me piner comme cela en force, mais aussi à me regarder prendre moi-même, sans le cacher, autant de plaisir que lui. J’e bavais autant ou même plus que lui. A la différence que ma bave à moi allait se répandre sur son large torse, et qu’il en riait silencieusement en me montrant ses dents de carnassier, brillantes de blancheur. Il remontait parfois le torse pour venir cueillir un peu de la salive qui dégoulinait d’entre mes lèvres grandes ouvertes.
Je ne voyais pas mon autre amant – et pour cause, il était derrière moi, occupé à démolir mon cul avec autant de force que qu’Ahmadou mettait à me défoncer la vulve – mais lui je l’entendais rugir et marmonner entre ses dents des mots crus, qui accroissaient son excitation. Et puis brusquement, il se déchaina sur mes fesses. Il se mit, en même temps qu’il me tirait de plus en plus violemment, à m’envoyer des claques sonores et douloureuses tour à tour, sur chacune de mes fesses.
- Aie !!!! Wach rak et-dir ya erkhiss? Habess ! Rak tewdja3 fiya ! (Aie !!! Qu’est-ce que tu es entrain de faire salop! Arrête ! Tu es entrain de me faire mal !)
- Khoudhi ya qahba ! Zoudj zboub fi thqabek ! Ou çaqlat fi tramek ! çaqlat men sidek ! Hakdha et’hassi rouhek kelba en-ta3 essah ! Kelba li et’hab erdjal li yenikou’ha ou li çaqlou’ha ! Goulili blik ethabi ki endirlek ‘hakdha ! (Tiens espèce de pute ! Deux zobs dans tes trous ! Et des baffes sur tes fesses ! Des baffes de la part de ton maître ! Comme ça tu te sentiras comme une vraie chienne ! Une chienne qui adore être baisée et fessée en même temps ! Dis-moi que tu aimes ce que je suis entrain de te faire !)
Les claques me faisaient beaucoup plus mal que les deux marteaux piqueurs qui perforaient mes deux trous ! Je n’aimais pas ça. Slimane, mon mari m’avait appliqué quelquefois un tel traitement, pendant qu’il me sodomisait. Il disait qu’il jouissait beaucoup mieux ainsi. Mais moi, je n’avais jamais beaucoup aimé. Je le laissais faire, mais je n’y prenais aucun plaisir. Et Slimane ne tapait pas aussi fort que ce salopard de Mohammed Saïd ! Lui, il tapait en voulant vraiment faire mal. Très mal ! Et malgré mes cris, il n’arrêta pas. Au contraire, il hurlait que je n’allais pas tarder à apprécier, puis à adorer.
- Ahbass ya 3attay ! Ahbass ! Ahbassssss! (Arrêtte espèce de tapette ! Arrête ! Arrêêêttte ! Arrêêêtteeeee !)
Et le miracle se produisit ! Mes cris de douleur se transformèrent lentement en cris de plaisir. Je ne ressentais pratiquement plus de douleur. Ou alors, celle-ci se transformait, par je ne sais quel miracle, en immense plaisir ! C’était comme si je devenais tout d’un coup masochiste et que je prenais du plaisir à être torturée ainsi ! Je ne sais pas comment expliquer la chose, mais j’étais entrain de vivre un plaisir trois fois plus intense que d’habitude : le plaisir incommensurable que me donnaient les deux zobs qui continuaient à me défoncer les trous et celui tout aussi intense de la superbe fessée que j’étais entrain de recevoir en même temps et qui venait s’ajouter au reste. Je devenais réellement folle de plaisir ! Je hurlais à mes deux amants de ne pas arrêter et de continuer comme cela toute la journée. Je n’arrivais pas à retenir tous les « oui ! », les « encore », les « ahhh ! » de plaisir qui sortaient en flots continus de ma bouche et de ma gorge.
Et puis, soudainement, ce fut le vide ; les ténèbres ! C’était comme si je m’étais évanouie, tant le plaisir que je vivais était intense. J’avais l’impression que mon cœur était entrain de s’arrêter et que j’étais sur le point de mourir ! Je basculais dans un vide sidéral, ou plus rien n’était réel. J’ai dû certainement m’évanouir, en jouissant très fort. Je m’entendais de très loin hurler un « ouiiiiiiiiiiiiiiii ! » sans fin, qui était la marque d’un orgasme d’une intensité et d’une durée vraiment exceptionnelles. Je n’entendis pas mes amants jouir. J’étais trop concentrée sur ma propre jouissance. Les orgasmes, certainement très forts qu’ils avaient eus, je ne les avais ni vus ni entendus. J’étais trop occupée avec mon propre plaisir.
Quand je recouvrais tous mes esprits, j’étais allongée sur le ventre d’Ahmadou qui m’enlaçait et me caressait la nuque la nuque avec une très grande douceur, malgré les immenses paluches qui lui servaient de mains. Mohammed Saïd était allongé, à côté de nous, et me regardait presque tendrement. Il avait un sourire de fauve satisfait mais ses yeux avaient perdu (pour le moment !) le côté sardonique qu’ils avaient en permanence. Il semblait vraiment heureux !
- Tu as été vraiment à la hauteur ! Comme maîtresse, tu es la meilleure de toutes celles que j’ai eues ! Et crois-moi, venant de moi, c’est un vrai compliment ! J’aimerai que nous ne nous arrêtions pas là ! Que nous allons rester encore longtemps ensemble ! Je te promets que j’essayerai d’être plus gentil avec toi ! De ne plus te traiter de pute et de moins que rien ! Tu me crois ?
- Absolument pas ! A la moindre occasion, tu recommenceras avec tes comparaisons avec ta sainte nitouche de femme et tu me blesseras encore ! J’ai eu beaucoup de plaisir avec toi, mais je crois qu’il serait très sage pour moi, d’arrêter là ! Je regretterai beaucoup les magnifiques coups de reins d’Ahmadou ! Lui au moins, il prend du plaisir et il en donne, sans juger. Il profite des bonnes choses de la vie, comme d’un don du ciel et ne juge pas !
- Salope, tu es entrain de te venger en me comparant à lui ! Je sais qu’il t’a faite beaucoup jouir, mais pas plus que moi ! Ose dire que ce n’est pas vrai !
- Je n’ai pas envie de polémiquer avec toi ! Tu veux toujours avoir le dernier mot ! Allons prendre un bain dans le jakusi ! Il faut que je parte et je me dois être en bon état physique et propre pour retrouver mon foyer !
- Pourquoi, tu ne restes pas pour passer la nuit avec nous ? Nous sommes encore en forme pour de donner ton compte ! Et puis je déteste ton mari ! Lui il peut passer ses nuits avec toi ! Et profiter de toi !
- Arrête tes conneries et ne me dis surtout pas que tu es jaloux !
- Oui ! Je suis jaloux ! Je déteste ton mari ! Et si le pouvais, je t’éloignerais de lui !
- Tu sais que je tiens à ma famille plus qu’à tout le reste ; y compris les intenses moments de plaisir que j’ai pris en ta (votre) compagnie ! Je vais t’avouer une chose que je ne te répèterai jamais plus : j’ai passé ave toi (vous) les plus beaux moments érotiques de ma vie de femme. Et je voudrais bien moi aussi qu’ils durent longtemps. Mais pas à n’importe quel prix ! J’ai, sans la connaître, beaucoup de respect pour ta femme. Mais je n’accepte pas que tu me compares à elle pour me traiter de prostituée, de salope ou de chienne en chaleur ! Et si tu veux le fond de ma pensée, ta femme est une femme comme toutes les autres. Si tu la mets en confiance et que tu ne la juges pas, en fonction de tes préjugés sociaux, tu découvriras en elle des trésors d’érotisme ! Chiche ! Essaie de l’ouvrir à l’amour sans tabous ! Tu verras tout ce qu’elle te donnera ! Et que tu lui donneras !
Je ne lui laissai pas le temps de me répondre. Je sortis d’un coup d’entre les bras de mon amant noir, et me dirigeai en courant vers la salle de bain, suivie de près par Ahmadou (qui n’avait fait qu’écouter, sans trop comprendre, et bien sûr sans intervenir, l’échange verbal entre son patron et moi) puis par Mohammed Saïd. Nous prîmes, en batifolant comme des s, un bain chaud et nous sortîmes pour nous rhabiller. J’étais vraiment sur les rotules, et mes partenaires n’en menaient pas plus large. J’avais les yeux encore plus cernés que la dernière fois, et je me demandais bien quelle explication j’allais donner à mon mari qui allait certainement s’étonner, qu’une fois de plus, je rentre à la maison avec de tels cernes autour des yeux.
Avant de partir, je donnai un baiser torride et mouillé à Ahmadou, pour le remercier du plaisir intense que son manche m’avait donné. Je lui susurrai à l’oreille que je voudrai bien le revoir et recommencer, avec ou sans Mohammed Saïd, à baiser avec lui. Il regarda du côté de son patron et me répondit, tout aussi doucement, que cela ne pouvait être qu’avec lui !
Mohammed Saïd qui avait deviné ce que j’avais demandé à son jardinier, ne dit rien. Il pensait que j’étais déjà entrain de me venger, en lui préférant son ami. Si ce n’était pas totalement faux, ce n’était pas non plus très vrai ! J’avais adoré les coups de boutoir du manche du black, mais les siens aussi étaient merveilleux. Au fond de moi, je souhaitais vraiment le revoir tous les deux et continuer l’aventure à trois.
Mais avant cela, il me fallait être sûre des sentiments de Mohammed Saïd envers moi. Je ne voulais plus me faire traiter de tous les noms par lui ! Je voulais qu’il me respecte, même si au lit je me comportais avec lui et mes autres partenaires de lit, comme une vraie chienne ! Et pour cela, il me fallait le pousser à avoir de vraies relations sexuelles et érotiques avec sa femme. S’il découvre, qu’au fond, Lamia n’est qu’une femme normale - qui a les fantasmes que toutes les autres femmes, et qu’il lui donne l’occasion d’en vivre quelques uns - alors, j’aurai gagné le partie. Il ne se comportera plus avec moi comme le goujat qu’il est. Et je suis même sûre qu’il finira même par m’aimer vraiment.
Il me déposa à l’endroit même d’où il m’avait prise tôt le matin, en me disant, avec une toute petite voix, qu’il serait très malheureux de me perdre et qu’il aimerait beaucoup qu’on recommence à baiser comme des bêtes. Je lui ai répondu que nous étions à la veille des grandes vacances (et de l’examen du BEM) et que beaucoup de travail m’attendait. Je ne pouvais pas le revoir au cours des quinze jours suivants. Mais si au bout de ce temps, il tenait encore à moi, il n’avait qu’à m’appeler. Il partit en souriant, comme s’il venait de recevoir une bonne nouvelle. En fait, j’aurai pu, si je l’avais vraiment voulu, me ménager un peu de temps libre pour le revoir (en fait, pour les revoir tous les deux, lui et Ahmadou) mais j’avais en tête un autre plan qui, s’il réussissait, allait me l’attacher pour beaucoup plus longtemps.
Je voulais absolument faire la connaissance de sa femme (ce qui n’était pas trop difficile, vu que c’était elle qui s’occupait des études de sa fille) et l’amener sur mon terrain ; celui du sexe à gogo et de l’érotisme torride. Je ne savais comment m’y prendre, mais j’étais sûre que je pourrais y arriver.
Mais pour le moment, je devais rentrer à la maison, et voir dans quel état sera mon époux Slimane. Il fallait que je trouve une série d’explications à toutes les questions qu’il allait certainement me poser. Peut-être même les plus suspicieuses. Mais je savais que je saurai le convaincre. Mais ce qui me turlupinait vraiment était d’une part, son état physique et psychique, consécutifs à sa maladie. Je voudrais que cette nuit même, il retrouve toutes ses forces d’antan et m’entreprenne pendant toute la soirée comme le taureau qu’il avait été il n’y a pas très longtemps.
Et puis… J’aurai tellement aimé le faire participer à mon bonheur et lui en donner autant, sinon plus, lui qui m’avait mis dans la tête de le lui faire porter des cornes pour le rendre plus heureux qu’il ne l’était maintenant. Je ne sais pas comment les choses vont évoluer avec lui et avec mes amants, mais je suis décidée à mettre les choses au clair.
C’est la raison pour laquelle, j’ai écrit cette histoire dans le but de la lui faire lire. Je n’ai pas le courage de la lui raconter de vive voix, mais je sais qu’il la lira sur le site le site érotique spécialisé, sur lequel, il navigue quotidiennement. Fasse Dieu (le Dieu des amants !) qu’il la reçoive comme un don du Ciel. Je rêve du moment où il viendra s’allonger à mes côtés pour me la lire (c’est toujours comme cela que cela se passe quand il découvre une belle histoire érotique) et m’annoncer qu’il est heureux de ce qui s’était passé entre moi et mes amants, mais que maintenant, il aimerait en profiter lui aussi. Et participer, en tant qu’acteur, à mes futures aventures extraconjugales.
Alea jacta est ! (Le sort en est jeté, comme le disait si bien César, en traversant le Rubicon.)

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