La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 26)
- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-
Je sentis que l'on me passait la main sur le dos, les jambes ... Puis plus rien . Je
dormis d'un sommeil lourd, entrecoupé de soubresauts .
Au petit matin, je me réveillais là, encore attachée au pied du lit . J'avais du mal à
me souvenir de ce qui c'était passé et comment j'étais arrivée là et pourquoi mon
Maitre m'avait attachée au pied de son lit .
Mais je me rendis vite compte que ce n'était pas son lit, d"ailleurs ce n'était pas sa
chambre non plus. Mais où .... Puis, tout me revînt en mémoire d'un seul coup. Non ce
n'était pas mon Maître qui m'avait attachée là ! Torrent de peur ! Torrent de douleur,
insupportable .. le fouet me réveilla !
Non juste son souvenir ! Je hurlais, je secouais les liens qui me retenaient
prisonnière à ce lit comme une esclave à un poteau. J'entendis, venant du lit, un
grognement mintimant l'ordre de me taire. Le Marquis ? Etais-je enchainée au pied du
lit du Marquis ? Mais pourquoi, je ne saisissais pas la situation, je ne la comprenais
pas. La réalité me fuyait.
Le Marquis se redressa légèrement, tira sur un cordon à la tête de son lit. Aussitôt
la porte s'ouvrit et apparu, Marie, la cuisinière. Etait-elle derrière la porte à
attendre pour être arrivée tout de suite ?
Elle entra dans la chambre, s'approcha du lit, entraînant avec elle une merveilleuse
odeur de café et de croissants chauds. Odeur qui me rappela que je n'avais rien mangé
depuis .... trop longtemps. Mon estomac cria famine avant moi. Le Marquis s'assit
contre ses oreillers et me demanda :
- alors femelle as tu bien dormi ? Je ne répondit pas. En effet , j'étais comme une
esclave femelle, nue, attachée au pied de son lit, Marie me regardait ironique :
- eh bien, elle a douillé la p'tite, Monsieur le Marquis y a été fort !
- que dis tu ! elle en redemandait, la petite putain !
- mais pas du tout .
j'avais mal à la gorge
- pis c'est qu'elle cause sans qu'on l'autorise en plus, m'est avis qu'vous z'avez
encore du travail avec elle, notr'bon Marquis !
- en effet Marie, en effet ! J'en ai pas fini avec elle, donnez-lui mes restes.
Ensuite conduisez la dans la "salle d'eau", mais celle prévue pour les femelles de son
genre, si vous voyez ce que je veux dire ...
Il se leva, desserra mes liens, passa une main dans mes cheveux et se dirigea vers une
porte dissimilée par un paravent. Je mangeais les restes du Marquis avec appétit. Le
bol de café chaud, presque plein fut un nectar pour ma gorge irritée. Je repensais à
ce qu'il avait dit. A la façon qu'il avait eu de dire cela , je présentais que quelque
chose, de pas très agréable pour moi, était accolé à ces mots . Le rire de la
cuisinière ne m'avait guère rassuré non plus.
Restaurée, je me sentis toutefois un peu mieux. Marie était repartie avec le plateau
en m'ayant demandé de l'attendre, comme ci j'avais pu aller loin attachée comme je
l'étais.
Pendant que le Marquis faisait ses ablutions matinales dans le cabinet de toilette
adjacent, je pu prendre le temps de regarder où j'étais. Le tapis sur lequel je
m'étais endormie avait des couleurs douces et chaudes. Le motif floral en était
agréable. Il était épais et doux ce qui m'avait permis un sommeil réparateur,
atténuant la dureté du sol. Le lit à baldaquin, était immense, d'énormes édredons
étaient jetés dessus, et moi qui avais dormis par terre ! Je trouvais la pièce grande
pour une chambre. Une armoire était appuyée contre l'un des murs, sur toute sa
longueur. En face, un secrétaire faisait office de petit bureau, finement ouvragé, je
le trouvais très élégant. Les deux seules fenêtres étaient sur des murs
perpendiculaires.
Des tableaux anciens ornaient quelques espaces vides, personnages des temps anciens,
ancêtres du Marquis ? Je ne pus le deviner. L'un d'eux cependant me fit tiquer,
n'était-ce pas le Marquis Donatien de Sade, là ?
Le Marquis, sortait à l'instant même où mon regard se portait sur le tableau et voyant
mon air étonné me dit :
- et oui c'est bien lui ! Donatien de Sade, ou le Divin Marquis, c'est lui même qui en
fit cadeau à l'un de mes ancêtres en remerciement pour l'avoir invité chez lui
lorsqu'il fut libéré de prison en 1784.
Marie arriva sur ces entre faits et sexclama :
- zêtes tout beau Monsieur le Marquis, Vous sortez ? Faut-y demander la Rolls ?
- Non Marie, j'ai à faire au château, je reçois, lauriez vous oublié ?
- Non, bien sûr que non ! Mais ce n'est que c'soir !
- faites ce que je vous ai demandé ...
Et me détachant et lui tendant la corde de mes liens :
-... conduisez cette femelle au nettoyage !
- tout de suite, Monsieur le Marquis, tout de suite !
Je gémis quand elle tira sur mes bras, réveillant en même temps les douleurs de mes
épaules. Je me regardais. Pas un centimètre de peau n'avait été épargné. J'avais des
bleus qui apparaissaient ça et là, des striures parcouraient mon corps . A mon grand
étonnement, je souris, fière au fond de moi de ces marques. Me connaissant, je savais
qu'elles y seraient encore quand mon Maître viendrait me chercher.
Marie me fis descendre sans ménagement, au rez de chaussé et memmena dans une pièce
sur larrière du château. En fait de salle d'eau cela ressemblait plus à une buanderie
qu'autre chose. Une simple dalle en béton recouvrait le sol froid. Lalielou était déjà
là, attendant. Elle me sourit en me voyant entrer dans la pièce.
- comment vas tu ? me demanda t'elle.
- silence toutes les deux ! hurla la cuisinière avant que je n'ai pu répondre, Le
Marquis veut qu'je vous lave, pas que vous teniez salon !
- qu'elle nous lave ! Ici ! me demandais-je ? Mais où était la douche, le lavabo ? Il
n'y avait qu'un évier de pierre et un wc "à la turc"
- d'abord z'allez faire vos besoins là . Nous dit-elle en le désignant.
Non, ce n'était pas possible, pas ici, pas comme ça, pas sans porte, pas devant mon
amie !
- alors z'allez vous zi mettre, nous ordonna-t-elle , en sortant une petite cravache
de cuir de dessous son tablier.
Lalelou qui se rappelait la cruauté sadique de cette femme et se qu'elle était capable
de faire, se dirigea la première vers les toilettes, saccroupit et, après un moment
parvint à uriner. Je rougie tout autant qu'elle en entendant l'urine heurter la
faîence. Elle se retourna, cherchant de quoi sessuyer !
- cherche pas, y en a pas lui dit Marie, à toi maint'ant . Je lui présentais mes mains
pour qu'elle me libère que je puisse soulager ma vessie
- que non, Le Marquis y m'a bien dit de pas te détacher .
- ???? mais comment vais-je faire ?
- t'as qu'a pisser tout'bout ma p'tite salope ! ricanna-t-elle.
Quelle humiliation, j'écartais les jambes au-dessus du trou immonde et .... rien, je
ne pus rien faire. J'avais beau essayer, me forcer, les miasmes nauséabonds montant du
trou, la position inconfortable, la présence de la cuisinière et de Lalielou,
m'empêchèrent de me soulager.
- c'est pas grave , viens par là, approche, elle se saisie d'une brosse qui se
trouvait dans un seau posé sur la paillasse de l'évier et entreprit, sans ménagement,
de brosser Lalielou qui cria sous l'assaut combiné de la rude brosse et de l'eau
froide . Elle l'a frotta de toutes parts, si fort que la peau de Lalielou devint vite
rouge.
hurler et gesticuler dans tous les sens quand elle y passa la brosse :
- oh quelle chochotte, celle là, y a pas mieux pour faire circuler le sang ! tiens toi
tranquille où tu tâtera de ma cravache, dit-elle avec des yeux de dominatrice.
Je me le tins pour dit, et contins mes mouvements réflexes de recul.
Elle nous tourna, nous retourna, souleva nos bras, brossa nos seins, nos jambes, notre
sexe, lequel, elle s'attarda avec perversité à frotter les lèvres. Tout y passa,
j'avais l'impression que la cuisinière, sadique, y trouvait du plaisir. Elle regarda
partout, et, là où la peau n'avait pas la teinte qu'elle souhaitait, elle s'évertuait,
d'un bon coup de brosse, à lui faire prendre celle qu'elle voulait.
Quand elle estima son travail était fini. Elle partie, nous laissant là, sans un mot.
Nous n'osions bouger ni l'une ni l'autre. Le temps passait. Nous ne savions pas
combien d'heures nous restâmes là, une éternité. Je me demandais si on ne nous avait
pas oubliées. Personne ne venait nous chercher.
Au bout d'un long moment, nous nous rapprochâmes, d'abord pas à pas, puis n'y tenant
plus, nous nous jetâmes dans les bras l'une de l'autre. Nous embrassant, nous
enlaçant. Pleurant à chaudes larmes, nous consolant, chacune du mieux que nous le
pouvions. Le calme nous revint enfin. Lalielou se recula un peu pour regarder les
traces du fouet . Elle les suivit d'un doigt léger, me faisant frissonner.
- je te fais mal ? me demanda-t-elle.
- non ça peut aller maintenant, c'est moins difficile.
- tu sais, tu étais belle hier soir, pendant que tu criais sous le fouet, j'aurai
aimer être à la place de Walter, j'ai eu envie de toi, me dit-elle en se collant à
moi, ses mains prenant mes fesses, ses seins se plaquant contre les miens, sa bouche
cherchant la mienne.
Je me reculais.
- Lali je ne peux pas faire ça ! pas avec une femme, je ne suis pas .... je n'ai
jamais ....., enfin tu comprends ... Je... Je ...
(A suivre ...)
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