Jules & Nathan - 3
Lappart de Jules était une sorte de loft assez moderne. Issu dune famille très
aisée, il navait jamais manqué de rien malgré sa condition détudiant. Une grande
pièce aux murs blancs et au sol de moquette grise, baignée par une forte lumière
provenant de la grande baie vitrée. Une cuisine américaine noire laquée était disposée
à gauche en rentrant, et devant un bar et des sièges servaient de salle à manger.
Devant cette cuisine, deux sofas de cuir noir devant un grand plasma. Cette pièce
contenait aussi un grand piano, pour le mélomane quétait Jules. La salle de bain
était faite dun carrelage gris métallisé avec une grande douche italienne derrière un
grand panneau vitré.
La chambre elle, était dans les mêmes tons que le living avec un mobilier assez
moderne et un dressing qui occupait un pan de mur entier et contenait les nombreux
costumes de Jules. Dans le lit totalement défait, à peine recouverts dun drap, Jules
et Nathan dans les bras lun de lautre récupéraient à la fois de leur journée et de
leurs ébats.
10h30 : Nathan était réveillé mais ne souhaitait pour rien au monde sortir des bras de
son amoureux qui dormait à poings fermés. Ses cheveux en bataille, sa barbe de trois
jours et sa bouche entre-ouverte laissaient Nathan admiratif.
« And there's no stopping us right now, I feel so close to you right now Calvin
Harris, cétait le portable de Jules qui sonnait dans son jean ce qui le fit sortir de
ses rêves pour se précipiter dessus.
- « Allo oui ? Ah salut Papa ! »
Jules sétait levé et faisait le tour du lit pour se diriger vers le living, adressant
un sourire à Nathan au passage. « Mais oui Papa ça va très bien, jai besoin de rien
tinquiètes pas
»
Nathan se leva à son tour, enfila un jean et se mit à suivre son mec. Il prit la
direction de la cuisine et se lança dans la préparation du café.
Jules lui était tendu, il appréciait recevoir des coups de téléphone de son père, mais
appréciait moins quand celui raccrochait juste après avoir vérifié que son fils était
toujours en vie. Et là, il stressait en plus que Nathan se mette à faire du bruit.
Même si il était sûr de ses sentiments, il lui fallait encore du temps avant de faire
son coming-out devant sa famille, qui plus est devant son père.
Son père était lui aussi médecin, neurochirurgien renommé, et il avait eu du mal à
digérer le choix de son fils pour la médecine durgence et non pour la chirurgie.
Toutes les deux semaines environ, il sassurait donc de la santé physique, mentale et
financière de son fils et cela lui suffisait.
- « Cest ça, à toi aussi Papa. Bisous. » Jules prit sa tête dans les mains et
une grande respiration après avoir raccroché, « Si je te fais chier, dis-le. »
- « De quoi ? » sétonna Nathan,
- « Je parlais à mon père » dit-il en se relevant.
Toujours vêtu dun simple caleçon gris, il se dirigea vers Nathan et arriva derrière
lui alors que celui-ci préparait le café. Il passa ses mains autour de sa taille et
mit sa tête sur son épaule « Excuse-moi
tu as bien dormi ? » dit-il à voix basse
avant dembrasser Nathan dans son cou et de caresser ses abdos.
- « Ça aurait été pas mal si tu ne gigotais pas comme un ver de terre. »
rétorqua Nathan en souriant. « Tiens, tu seras surement de meilleure humeur après
avoir bu ton café » dit-il en lui tendant un mug.
- « Mais tu es charmant dis-moi ? »
Jules avait dit-cela avec son sourire charmeur, celui où il baissait légèrement la
tête et relevait les yeux pour regarder sa cible dans les yeux, à travers sa mèche, et
la faire fondre sur place. Et cest surtout celui qui faisait craquer Nathan, qui mit
alors ses mains sur les joues de son amant pour lembrasser. Jules lui, caressait les
fesses de Nathan à travers son slim.
yeux.
- « Tu as dormi à peine 3h aujourdhui, et pas beaucoup plus hier, tiens. » dit
Nathan en tendant à nouveau le mug.
- « Merci »
Jules prit le mug et se positionna devant la baie vitrée à regarder la ville, suivi de
près par Nathan qui à son tour passa ses mains autour de sa taille et posa sa joue
contre son épaule.
Il aimait sentir le contact chaud de la peau de Jules, écouter sa respiration, se
blottir contre lui et profiter au maximum de sa présence.
Durant les cinq minutes nécessaires à Jules pour boire son café, il ne le desserra pas
et embrassait parfois son épaule. Il était bien, là, voulait arrêter le temps.
- « Tu nas pas froid ? Il caille un peu dans cet appart » dit Jules en se
retournant. « Ce nest pas que je naime pas voir ton torse musclé, mais je naimerai
pas que tu sois malade ».
- « Dit la personne qui se promène en caleçon. Tant que tu es là, ça me va. »
Jules esquissa un sourire « Excuse-moi pour ma mauvaise humeur. Mais entre la fatigue,
et mon père, je
». Nathan linterrompit en lembrassant tendrement.
- « Jaime bien quand tu es bougon. Jai effectivement un peu froid et jaurai
bien besoin dune douche »
Jules posa ses mains sur les hanches de Nathan et lembrassa tendrement « Je crois que
je peux arranger cela. » dit-il en souriant. Il posa à nouveaux ses lèvres sur celles
de Nathan et lemmena vers la salle de bain, il poussa la porte sans même décoller ses
lèvres et commença à défaire la ceinture de son jean. Nathan de son côté caressait les
cheveux de Jules et laidait à défaire son slim. Les deux amants se retrouvèrent
rapidement nus sous la douche sans sêtre jamais décollé.
Jules avait pris du gel douche et frottait langoureusement tous les recoins du corps
de Nathan, embrassant tour à tour ses lèvres, son cou, son torse, caressant ses fesses
et revenant parfois masturber doucement sa queue.
mauvais comportement de ce matin, de se faire pardonner en donnant le maximum de
plaisir à son mec.
On assistait à un spectacle magnifique : Jules avait rabattu ses cheveux mouillés en
arrière et continuait de caresser Nathan, Nathan lui levait les yeux au ciel, ces deux
beaux mecs étaient là, sous la douche, de leau savonneuse ruisselant sur leurs deux
corps musclés. Puis Jules sabaissa amenant Nathan contre la paroi vitrée. Il faisait
doucement descendre une main le long du torse et des abdos de Nathan, et de lautre il
le masturbait doucement, juste avant de poser ses lèvres sur sa queue. Il la suçait
doucement et accélérait parfois le rythme, juste assez pour entendre les premiers
gémissements de Nathan, qui fermait les yeux et se mordait les lèvres tant il prenait
son pied, continuant de caresser les cheveux de Jules. Il ne fallut pas longtemps pour
entendre crier Nathan qui se mit à déverser de longs jets de sperme dans la bouche de
Jules qui nétait pas décidé à en manque une seule goutte. Puis il remonta pour
embrasser Nathan en passant une main dans sa nuque et caressant ses fesses de lautre.
Ce fut alors à Nathan de prendre du gel douche et de savonner le corps musclé de
Jules. Il sétait mis derrière lui et savonnait dabord ses pectoraux, puis ses abdos
avant de masturber doucement sa queue et ses couilles tout en embrassant son cou. Puis
il se mit à masser doucement son dos, dabord ses épaules puis il descendit le long de
sa colonne vertébrale et enfin sur ses fesses. Ils se rincèrent, Jules donna son
peignoir blanc à Nathan et enroula une serviette marine sur sa taille. Puis il prit
Nathan dans ses bras et le serra fort « Alors, réchauffé ? » chuchota-t-il à son
oreille.
- «
et comblé.»
- « Tu sais Nathan, je
je taime. »
Durant toute laprès-midi les deux amants restèrent collés lun à lautre, sans
prendre la peine denfiler autre choses que leur peignoir et serviette respectives.
Que ce soit pour regarder un film, faire une sieste dans le sofa, ou encore lorsque
Jules avait pris Nathan sur ses genoux pour jouer du piano. Ils riaient, ils
sembrassaient, le temps sétait arrêté en bref : ils passaient un bon moment.
Même sils se connaissaient déjà bien du fait de leur amitié de longue date et quils
avaient déjà partagé nombre de choses, ils se découvraient encore de plus en plus et
ils appréciaient cela.
Nathan avait avoué quil était jaloux du talent de Jules pour la médecine, quil le
jalousait et le convoitait à la fois, comme la fois où il avait sauvé (voire
ressuscité) un qui avait été trouvé en hypothermie après avoir passé des heures
dans leau, et sur lequel seul Jules sétait acharné quand la majorité des autres
médecins laissaient tomber.
Jules, lui, était touché par ladmiration que lui portait Nathan, et lui avait confié
quil était lui aussi admiratif de son travail et quil adorait tenter dimpressionner
Nathan pour se faire remarquer.
- « Mais alors, la rumeur comme quoi tu te serais envoyé Laura dans la lingerie
cétait vrai ? » lançait Nathan.
Jules, gêné, nosait pas spécialement répondre, mais le fou rire de Nathan qui suivait
le déridait et ils se mirent à rire. Cétait dans cette ambiance de confidence,
dhumour, damour, que se déroulait la journée.
La nuit tombait doucement sur la ville, Jules et Nathan étaient accoudés au bar
sirotant la fin de la bouteille de Jack, nayant toujours pas pris la peine de
shabiller. Jules se lança :
- « Quest-ce quon fait ce soir ? Tu veux sortir manger un truc ? Je ne sais
même pas sil y a quelque chose ici. »
- « Je nai pas spécialement envie que tu thabilles. Jaurai plutôt envie
darracher cette serviette qui menace de tomber depuis tout à lheure » dit Nathan en
riant, probablement sous les premiers effets de lalcool.
Nathan se leva et posa ses lèvres sur celles de Jules, le fit lever doucement du
tabouret pour lamener sur le sofa, détachant sa serviette au passage. Il commença par
embrasser son cou, puis descendit sur ses pectoraux, son torse, ses tétons. Jules lui,
caressait alternativement le dos et les cheveux de son amant. Puis Nathan reprit sa
descente sur les abdos, laine pour enfin arriver sur la queue de son compagnon. Il se
mit à sucer ardemment la bite de Jules, léchant la tige de tout son long avant de
prendre son gland en bouche, lâchant de temps pour redescendre sur les couilles. Jules
se mordait les lèvres de voir son Nathan sactiver ainsi sur sa bite, on sentait quil
y mettait tout son cur et Jules devait vraiment se contrôler pour ne pas tout lâcher
dans linstant.
Puis, Nathan fit tomber son peignoir au sol et vint se positionner à califourchon sur
Jules, qui le pénétra doucement. Ils firent une pause ainsi, puis Nathan commença à
onduler, passant ses bras autour du cou de son mec, lembrassant tendrement, caressant
ses pectoraux musclés par la natation. Cétait très calme, très langoureux, ils se
regardaient dans les yeux. Les amants prenaient leur temps, on sentait quils
voulaient que cela ne finisse jamais. Pas de cris, que de petits gémissements perdus
dans la respiration forte et haletante des deux hommes qui sactivaient.
Jules tenait les hanches de Nathan, caressait parfois ses fesses, lui massait le dos,
ou revenait caresser son torse, ses pectoraux. Il regardait Nathan, qui le fixait en
sempalant sur sa queue, avant que ce dernier se mette à soupirer « Jules, Jules
»,
vienne coller son front sur le sien et se mette à déverser un flot de sperme sur son
torse. Mais il ne sarrêta pas, continua de chevaucher Jules en gardant son front
collé au sien, jusquà sentir un liquide chaud envahir ses entrailles, moment quil
choisit pour tomber littéralement sur Jules et reprendre sa respiration.
Jules lui aussi cherchait à reprendre son souffle, puis il se retira doucement, et
accepta Nathan qui souhaitait se blottir dans ses bras. Ils restèrent ainsi durant
quelques minutes, avant que Nathan décide de se lever et de se diriger avec Jules à
nouveau sous la douche où ils se nettoyèrent rapidement.
- « 20h30, il est encore largement temps de sortir. Ça te dit ? » lança Nathan.
- « Ça roule Beau Gosse ! »
Jules enfila un caleçon rouge assez flash comme il aimait en mettre, soit pour faire
valoir son côté branché, soit parce quil cherchait déjà à attirer Nathan à lépoque.
Un slim brut, une chemise bleu ciel accompagnée de son habituelle cravate marine à
rayure, sa veste de costume grise et il était prêt. Nathan emprunta un caleçon et une
chemise à Jules, et renfila son slim noir.
Le temps pour Jules dattr son portefeuille et ses clés de voiture, « On y va ? »
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