Petite Balade À Sète Pour Éva (2° Partie)

8° Chapitre

C’est Paul qui est juste à côté de moi. Que je suis contente ! Je me lève d’un bond pour le serrer dans mes bras. Je suis toute remuée, toute bête : comment puis-je être encore comme ça après 30 ans de mariage ?
Je suis toute trempée de désir. Et mon chéri n’est pas en reste. Je perçois une bosse dans son pantalon.
Un baiser fougueux nous unit. Durcis d'excitation, les bouts de mes seins me font mal. Je sens une main qui me caresse les fesses : que c’est bon ! Je suis une collégienne ! A 48 ans ! N’importe quoi ! Je n’ai qu’une envie : qu’il me touche, partout. Je veux des caresses, de la douceur, et un tout petit peu de violence aussi. J'ai envie qu'il me pince les tétons, pour qu’il les caresse et les lèche lentement ensuite. J’ai envie de claques sur les fesses, pour mieux sentir ses lèvres sur mon postérieur rougi … Vite, vite.

Nous ne sommes pas très loin de l’hôtel. Nous nous dépêchons, tous deux enlacés. Ma robe vole, je m’en moque, je suis Heureuse, je suis tout Amour et qu’importe, et tant mieux que l’on me voit ainsi. Je me sens légère, je vole, comme ma robe. Mon mari m’attire contre lui, me serre fort, me caresse les seins, me défait un autre bouton. Il fait ce qu’il veut de moi. Je suis sa chose, je suis si bien. Je veux le voir, le sentir aussi heureux, aussi amoureux que moi.

Ça y est. Nous voilà l’hôtel. Le beau frisé est toujours là. Son sourire s’estompe légèrement à la vue de mon Paul au bras. Il revient cependant très vite pour me glisser un petit mot à l’oreille, en même temps qu’il me glisse les clés en effleurant mon poignet :
- « Ça y est, vous avez retrouvé votre mari !? »
Je ne peux m’empêcher de répondre à son sourire si craquant, mais vite je me reprends. Je suis déjà dans l’ascenseur. Vite. Je serais prête à faire l’amour là, maintenant. J’en ai trop envie.
- « j’embrasse goulûment les lèvres de mon Paul tandis qu’il me caresse les fesses à même la peau.

Je pense qu’ils doivent bien se régaler en bas car je me rappelle que l’ascenseur est totalement vitré. Ça leur fera du bien. Tant mieux.

Je me demande dans quel état je vais arriver à la chambre. Est-ce qu’il va me rester des boutons ? Ma robe ne tient plus qu’avec un seul bouton. Avant d’entrer dans la chambre, je défais le dernier bouton et fais glisser ma robe aux pieds.
- « Viens me prendre, fort, très fort, mon amour, tu m’as tant fait attendre. Fais-moi tout s’il te plait. Je suis à toi, toute à toi. »

Sa main alors s’aventure sur mes seins qui durcissent instantanément. Je sens ses lèvres se perdre dans mon cou, ce qui me procure une vague de plaisir mirifique, et dans un murmure il me dit :
- « Ma chérie, j'ai trop envie de toi. »
Je sens alors sa main descendre d’un mouvement très rapide jusqu’à mon entrejambe et il constate que je suis totalement trempée. A ce moment-là, je me rends compte que la fenêtre est restée ouverte. Dans la vitre, je découvre à nouveau le reflet du visage de notre voisine qui nous mate. Je suis encore plus excitée. Je ne sais pas où se limite l’intervention de Paul, ce qu’il a manigancé. Est-ce que le couple est dans le coup ? Et le jeune à l’accueil, aussi prévenant, mais aussi canaille !

Paul stoppe net ses caresses. Je me retourne vers lui. Sa bouche s’empare de la mienne pour un baiser qui en dit long sur le désir de jouissance et de plaisir qui l’habite. N’y tenant plus je descends alors mes lèvres le long de son corps, et telle une diablesse, ma bouche s’entrouvre et je me mets à le sucer intensément, ma main se saisit de ses bourses gonflés de désir. J’adore ce moment là, ce pouvoir qui m’est donné de donner un réel plaisir à mon partenaire sous les assauts de mes doigts, de mes lèvres et de ma langue. Ses gémissements s’intensifient, ce qui me pousse à être encore plus entreprenante dans ma fellation. Je ne sais pas si Paul s’est aperçu de manège de notre voisine, mais Carole n’en perd pas une miette : la cochonne !

Je me sens couler telle une fontaine d’abondance.
J’ai envie qu’il me lèche à son tour, qu’il me fasse me tordre de plaisir. Il gémit de plus en plus fort et me demande de m’arrêter car sinon il va jouir très vite, trop vite et il ne veut pas, il a d’autres idées en tête … C’est lui maintenant qui plonge sa tête entre mes cuisses et je sens sa langue venir me déguster comme une libération de mon plaisir, je ne peux retenir mes gémissements, ce qui a pour effet d’accen ses coups de langue. Il lèche goulûment mes lèvres et titille mon bourgeon sorti de son joli capuchon de chair. Il est autant excité que moi, je le ressens à l’intensité de ses caresses buccales.

Je n’arrive toujours pas à faire partir de mon esprit toutes ces scènes si excitantes de mon après-midi. Je m’ouvre largement. Je me sens chienne, soumise, impudique, rouge de honte et de plaisir. Je prends mes mamelles à pleines mains. Je me pince le bout des seins car mon Paul est trop occupé par le bas de mon corps. Soudain, je sens le doigt de mon Paul s’insinuer dans ma grotte trempée pour venir lubrifier mon œillet !! C’est sensationnel comme ressenti. Ma respiration s'accélère. Je ronronne. Mes mains saisissent fortement les draps que je froisse avec force. Mon bassin se relève de plus en plus souvent, je me tords de plaisir. Les caresses sont de plus en plus appuyées et désormais je sens son doigt pénétrer la partie la plus sombre de mon intimité. Paul sent bien mon excitation. Il en profite pour me dire des mots cochons qui me font rougir encore davantage.
- « Tu aimes hein ma salope que je te doigte le cul ??? Dis le moi. »
- « Ouiii encore, enfonce-moi ton doigt, hummm plus profond »
- « Oui ma chienne je vais te le défoncer ce soir ton adorable cul !! »
Ces paroles ont pour effet de me transcender. Je sens son doigt coulisser entre mes fesses très facilement. C’est alors qu’un deuxième doigt s’incruste à son tour. Je crie tellement la sensation est intense et je m’imagine me faisant violemment enculer. J’ai envie de ça tout de suite.
Je veux lui faire lâcher son foutre. Je veux qu’il appelle sa mère.
- « Hummmm comme tu es ouverte mon amour, je vais t’enculer ce soir, tu es trop bonne ! »
- « Ouiii vas-y, encule moi, prends-moi par derrière, hummmmmm… »
Nous avons souvent l’habitude d’utiliser des termes crus lors de nos rapports, mais je dois dire que là ils prennent une nouvelle dimension, tant l’excitation est terrible. Je me mets alors à quatre pattes et enfouis ma tête dans mon oreiller. Je me cambre le plus possible. Jamais je n’aurais imaginé qu’un jour je goûterais à ce plaisir là avec une femme en train de nous mater, mais ce soir j’en ai une envie quasi insolente.

De sa langue il lèche mon œillet qui palpite d’excitation. Je râle de plaisir. Sa main écarte les globes de mes fesses. J’ai l’impression de n’être plus moi-même tant je suis brûlante et déchaînée. Il enfonce alors sa langue au plus profond de moi, je n’en peux plus, je suis en transe !! Je sens ma chatte me réclamer des caresses et mes doigts plongent à l’intérieur de celle-ci, autant que je me souvienne je n’ai jamais autant mouillé de la sorte et je me délecte de mes caresses. Me voyant me fouiller de la sorte, il enlève alors ma main et ses doigts remplacent les miens. Il me caresse ardemment, la paume de sa main passe et repasse sur ma chatte brûlante. C’est très fort comme sensation d’autant plus que sa langue pénètre toujours mon œillet avec autant de gourmandise.

C’est alors qu’il se relève et présente sa queue raide devant mon œillet. Il entre tout doucement au départ, mais je suis tellement ouverte et mouillée qu’il parvient à rentrer sa queue entièrement. L’espace de quelques secondes il ne bouge pas. J’halète de plaisir, ma tête toujours enfouie dans l’oreiller j’arrive à lui crier !!
- « Vas-y !!! Qu'est-ce que tu attends ? Encule-moi, prends-moi comme une chienne ! »
- « Hummmmm. Tu es serrée c’est trop bon !! Oh oui je vais te défoncer le cul, tu vas voir !!! »

Paul joint alors le geste à la parole.
C’est difficilement explicable comme sensation mais c’est vraiment waouhhhhh !! Oui waouhhhh y a pas d’autres termes. Il commence alors à accélérer le mouvement et je sens ses couilles claquer contre mes fesses. La sensation de douleur a légèrement disparu et il me demande de me branler. Et puis, il s’arrête, pour reprendre ses coups de butoir. Pour s’arrêter encore. Il me retourne sur le dos et fait en sorte que ma tête bascule en arrière dans le vide.
Il me relève les jambes pour m’enculer à nouveau. Les jambes sont en l’air, écartées, puis serrées, puis écartées à nouveau. Il sort de mon cul pour venir dans mon vagin. Il ressort pour revenir dans mon cul, puis saute au bord du lit pour glisser son gland dans ma bouche qui l’attend. Je le veux tout et partout. Je crie, je pleure, je ne sais plus. Il enfonce sa bite au fond de ma gorge. Je veux le prendre le plus loin possible à m’en . Il ressort et revient m’enculer. Il n’en peut plus. Je n’en peux plus. La scène est tellement intense qu’il explose violement en moi. Je sens son nectar se déverser dans l’antre de mes fesses. Je l’entends gémir comme jamais je ne l’avais entendu en 30 ans de galipettes !!

Ressentir son orgasme déclenche ma jouissance, je lui crie mon plaisir. Cet orgasme me foudroie. Paul, épuisé, s'allonge sur moi et m'embrasse fougueusement. Nos salives se mélangent. J'adore sentir Paul qui m'écrase. Cette sensation m'enivre, même si je ne la supporte pas trop longtemps car mon chéri pèse son poids !!!! Il me connait. Il ne m'écrase jamais totalement. Il garde appui sur ses avant-bras. Le coquin aime rester dans mon cul après avoir joui.
Paul se retire finalement et s'allonge contre moi. Il m’enlace alors et m’embrasse très tendrement. Je me retourne. Carole est toujours là. Elle me fait un clin d’œil et disparaît.

Alors je me remets à revivre tout ce qui s’est passé cet après-midi, et dire que je n’ai encore rien dit à Paul. Quand je vais le lui raconter, il va rebander d’un coup.
Je repense à toutes les consignes de Paul que j'ai suivies à la lettre, la voisine qui lèche sa main recouverte du sperme de son mari, mes caresses sur le pont à la pensée furtive du beau brun de l’accueil, la terrasse du salon de thé, … Je resserre les cuisses, me tend, me crispe pour jouir à nouveau en silence.


9° Chapitre

Nous nous reposons serrés l’un contre l’autre. Il fait bon. Je me sens bien.
Mon chéri commence à s’agiter.
- « il va falloir se préparer pour aller manger, j’ai faim ! »
- « On va prendre une douche. Je préparerai tes affaires pour ce soir. J’ai réservé le restaurant pour 20 h 30 ».

Nous allons tous les deux dans la douche pour un corps à corps sensuel. Paul prend tout son temps pour me nettoyer mon petit trou. Je sens qu’il recommence à s’exciter. Son sexe grossit dans ma main savonneuse. J’aimerais bien qu’il me pénètre à nouveau, mais Paul préfère se réserver pour tout à l’heure. Je n’ose penser à ce qu’il a en tête.
Pendant que je finis de m’essuyer, je vois Paul qui prépare mes affaires ;
- « Qu’est-ce que je dois mettre ce soir ? J’ai peur d’avoir froid. »
Il a choisi ma robe pull bleue.
- « Tu crois que je peux sortir avec ça ? »
- « Bien sûr. Comme ça tu n’auras pas froid. Et puis, on ne va pas très loin. »
Mon chéri est tout beau. Il a mis une chemise blanche et un pantalon noir bien serré comme j’aime. Je vérifie : il a bien laissé un bouton de sa braguette ouvert et n’a pas mis de caleçon.
- « Hummmm … !!! »
Moi, j’ai l’impression que mes tétons vont sortir à travers la maille.
Nous sortons de la chambre, serrés l’un contre l’autre. Que je l’aime mon chéri. La chance que j’ai d’avoir été l’élue de son cœur ! Dans l’ascenseur, Paul ne peut s’empêcher de me caresser les fesses en me remontant mon pull. Ça m’excite. J’ai les tétons tout durs. Et puis Paul est toujours aussi excité. Ça aussi, ça me plait !

Tiens, je suis déçue. A la réception, mon beau frisé n’est plus là. Il est vrai qu'il ne peut pas travailler 24 h sur 24.

Nous sortons de l’hôtel. Le soleil n’est pas encore couché. Il ne va pas tarder. La mer est déjà orangée. Le canal de Sète est magnifique avec cette couleur du soir. Nous faisons un petit tour. Mon coquin ne rate pas une occasion pour me peloter les fesses et pour m’embrasser. J’adore.

Nous passons un pont et Paul m’arrête et me bloque contre la rambarde. Je sens sa queue dure derrière moi. J’ai toujours peur qu’il me la sorte pour me baiser là sur place. Est-ce que je pourrais refuser ? Je ne pense pas. Je suis à nouveau trempée. Mon chéri me caresse. Sa main titille mon clitoris et vient se glisser dans mon vagin trempé. Il sort ses doigts pour les porter à ma bouche. Ça m’excite car je sens son sexe qui bande toujours derrière moi. J’ai l’impression que son gland a encore grossi.
L’autre main caresse mes seins à travers les mailles de mon pull. Je n’en peux plus. Lui non plus. Sa langue envahit ma bouche. J’ai les jambes qui tremblent, comme à vingt ans !
Des pas s’approchent de nous et, du coup, Paul s’arrête. Il me prend le bras et me dit à l’oreille :
- « Ce n’est plus très loin ».
En effet, nous voici devant un petit restaurant a l’air bien sympathique et moins touristique que ceux que l’on trouve sur les quais : « les amis de Georges ». Le nom est évocateur !
- « Comment l’as-tu connu ? » dis-je à mon chéri.
- « C’est Paolo qui me l’a conseillé ! »
- « Paolo. Qui est-ce ? »
- « C’est le réceptionniste de l’Hôtel ! »
- « Ah … !!?? »
- « Oui. Et je peux te dire que tu lui as tapé dans l’œil. Il te dévorait des yeux ! »
- « N’importe quoi ! C’est un petit jeune. Qu’est-ce qu’il ferait avec une vieille comme moi ? »
- « Moi, je sais très bien ce qu’il te ferait. Et puis ses yeux l’ont bien trahi ! Et toi, tu aimes bien ce genre d’homme : brun, grand, frisé mince. Et il n’est pas si jeune que ça. Il m’a dit qu’il avait 38 ans. »
- « Il n’y a que toi qui compte pour moi. Tu le sais. Je ne regarde pas les autres hommes. »
J’ai gardé pour moi que je n’étais pas insensible à son charme, à ses yeux noirs et à son sourire si craquant. J’ai aussitôt pensé au moment où je m’étais caressée sur le pont en revoyant son sourire … »

Le restaurant est assez grand à l’intérieur. En même temps, il est très chaleureux. L’ambiance est feutrée. Chaque table est éclairée d’une bougie. Six personnes sont déjà installées. Le patron s’avance pour nous accueillir.
- « Bonsoir. Vous avez réservé ? »
- « Oui » dit Paul. Et il ajoute « Votre meilleure table de la part de Paolo ! »
- « Oui, je vois. Venez avec moi, vous serez bien et tranquille au fond de la salle. »
En effet, une petite table est placée au fond. Les 2 chaises sont côte à côte et non pas face à face. Je sens que Paul va en profiter. Une fois installés, le patron revient.
- « Je ne vous amène pas la carte. Laissez-moi choisir pour vous. Vous ne serez pas déçus ! »
Quelques minutes après, un serveur vient nous servir le vin. Quelle ne fut pas ma surprise de me trouver face à Paolo !
- « Qu’est-ce que vous faites là ? »
- « Bonsoir Éva. Que je suis content de vous revoir ! En fait, il m’arrive de temps en temps d’aider mon oncle dans son restaurant. Ça me change de mon travail à la réception et puis, ça lui rend bien service. »
- « Voici un Picpoul bien frais de notre réserve pour vous mettre en bouche. A tout à l’heure. Si j’ai un moment, je viendrai m’installer avec vous. Si vous le permettez bien sûr ! »
- « Oh oui. » Dis-je en rougissant.
Je suis folle ma fille, je me suis dit en moi-même. J’ai vraiment eu l’impression que c’était une autre Éva qui avait répondu à ma place.


10° Chapitre

Le Picpoul était effectivement bien frais. De boire m’a permis de calmer un peu mes sens, même si, d’un autre côté, cela risquait d’accen les choses à terme … Paul avait les yeux qui pétillaient. Je ne sais pas si c’était la situation, ma robe, le Picpoul, ou tout cela à la fois, mais son excitation était bien là. Ma main, remontant sa cuisse pouvait le vérifier. Oh le coquin, il avait ouvert sa braguette et il avait sorti son sexe tout gonflé du pantalon ! Une maladresse et mon chéri a fait tomber ma fourchette par terre. En me baissant pour la récupérer, je me suis trouvée avec son sexe à quelques centimètres de ma bouche. Le cochon, je suis sûre qu’il l’a fait exprès. Je n’ai pas pu résister et j’ai pris son gland dans ma bouche. C’est encore une première fois ; Que de nombreuses premières fois depuis ce matin ! J’en ai déjà la tête qui tourne et avec une seule gorgée de Picpoul. En parlant de gorgée, je m’en ferai bien une de sperme : Hum … A peine relevée, voilà monsieur Jean, l’oncle de Paolo qui arrive avec un plateau royal de coquillages. Je suis encore toute rouge de ce que je viens de faire. Monsieur Jean a dû s'en apercevoir car il me dit :
- « Eh bien ma petite dame, c’est le Picpoul qui vous fait cet effet là ? »
S’il savait, la petite dame, elle est toute chamboulée ! Comment j’ai pu en arriver là. Moi si tranquille, si « conventionnelle » ! Enfin, c’est du tout bon et je prends tout ce qui vient. Après il sera trop tard. Pourquoi ai-je tant tardé ? Mon chéri n’est pas de reste. Ses mains ont remonté ma robe jusqu’en haut des cuisses et ses doigts me caressent. Je suis trempée. De sentir sa bite si près, j’ai bien envie de venir m’empaler, là tout de suite. De me sentir remplie, pleine de la semence de mon Paul. Dy penser, j’en ferme les yeux en serrant mes cuisses : hum …

Une voix me ramène à la réalité. Paolo est à quelques centimètres de moi.
- « Tout va bien ? » me dit-il ?
- « Oui, c’est délicieux ! » je lui réponds.
- « Mais, comment le savez-vous ? Vous n’avez pas commencé ! »
Je me suis mise à bredouiller :
- « oui, c'est-à-dire, que tout est délicieux, le cadre, la ville, l’hôtel, le Picpoul. ». Et je m’entends ajouter
- « vous … ». Je suis folle.
A ces mots, Paolo sourit, de son sourire qui me fait tant craquer.
- « Merci beaucoup Éva, vous me faites plaisir. Profitez de ces délicieux coquillages. Bon appétit. Pour le reste on verra plus tard … »

Paul n’a pas ouvert la bouche. J’ai l’impression qu’il fait exprès de me laisser m’empêtrer. Sa main n’a pas quitté mon entrejambe pendant mon échange avec Paolo. Ses yeux sont toujours aussi pétillants. Il pose sa tête contre mon épaule et m’embrasse dans le cou. Le contact de ses lèvres m’a envoyé une décharge dans tout le corps. Je suis une vraie pile électrique !
- « Allez, attaquons notre plateau. » lui dis-je en l’embrassant sur la bouche.
C’est vrai que les coquillages sont délicieux. Je ne sais pas si c’est la situation, le contexte, mon chéri, mais j’ai l’impression que je n‘en ai jamais mangé d’aussi bons. Paul semble d’accord avec moi. Le plateau ne fait pas long feu ! Monsieur Jean vient le reprendre.
- « Alors les amoureux, vous vous êtes régalés ? »
- « Oh oui, merci, comme je disais à l’instant à mon mari, ce sont les meilleurs coquillages que j’ai jamais mangés. »
- « Je vous remercie ma petite dame. Vous savez, nous ici, on sait quoi et comment acheter. Cela fait vingt ans que je fréquente les pécheurs du coin et croyez moi, les meilleurs coups, c’est pour moi, pas pour les touristes ! ». « Et je vous préviens, vous n’avez encore rien vu. Attendez la suite. »
Ses derniers mots me résonnent dans la tête et me font sourire.

Le plat suivant est servi par Paolo dans une marmite en argent. Il la pose devant nous et soulève le couvercle. Un nuage de vapeur s’élève de la marmite.
- « Vous allez vous régaler » dit-il. « C’est la spécialité de ma tante Éléonore ! »
Il s’assoit près de moi sur la banquette, prend une cuillère pour la tremper dans le plat. Il la ressort avec un morceau de lotte.
- « C’est « notre » bouillabaisse » dit-il. « Tenez, Éva, je vais vous faire goûter ! »

Il s’approche tout contre moi et place un bras derrière mon cou pour me faire goûter. Sa main, m’électrise le corps. J’en bave comme une cochonne. Je n’ai pas fait attention, mais ma robe était restée remontée et un peu de sauce est tombée sur ma cuisse. Paolo s’empresse de m’essuyer, en insistant davantage qu’il n’aurait fallu. Je n’ose plus bouger. Je ne sais pas où me mettre !
- « Heureusement, ça n’a pas tâché ! » ajouta-t-il en souriant. Je vous laisser déguster. Je reviendrai tout à l’heure. »
Paul prend la cuiller pour me servir. Je me tourne vers lui en lui glissant à l’oreille.
- « Tu sais où sont les toilettes ? »
- « Non, on va demander. »
Nous voyant embarrassés, Paolo, s’est approché :
- « Quelque chose ne va pas ? »
Un peu gênée, je me vois lui répondre doucement.
- « J’aimerais aller aux toilettes. »
- « Pas de problème, je vais vous montrer, venez avec moi … »
Je me lève, en faisant attention de bien redescendre ma robe pull, qui n’est pas très longue de toute manière et me voilà à suivre Paolo …
- « C’est là-haut » dit-il, « Passez devant ! »
La honte ! Comment faire ? Je me trouve face à un escalier très raide avec ma robe courtette et mon Paolo qui va monter derrière moi.
Qu‘est-ce que je fais ? Je jette un regard vers Paul qui a un large sourire aux lèvres. Il a tout compris de la situation et me fait un signe pour me dire d’y aller.
Je m’accroche à la rampe pour monter et je sens derrière moi les yeux de Paolo qui doivent bien se régaler. Quel cochon ! De toute manière. J’y suis. Je vais jouer le jeu. Je me sens toute nue devant cet homme qui ne doit plus rien ignorer de mon intimité. Je tente de serrer les cuisses en montant, mais cela ne fait qu’accroître mon excitation. Je suis toute mouillée. Une vraie fontaine !
Nous voilà sur le palier.
- « C’est par ici. » dit Paolo en me prenant le bras.
Me voilà tout en haut de l'escalier vers les toilettes et Paolo me tient le bras. Il le serre au cas où je tomberais car le couloir est étroit et sombre ...
Il se place près de la porte et je dois passer tout contre lui ; je le frôle et l'espace est réduit, je trébuche mais Paolo me ratt en me tenant par la poitrine, je sens ses mains sur mes seins et cela fait gonfler mes mamelons. Je ne sais pas comment réagir, je préfère ne rien dire et je sens ses mains qui s'attardent et me pressent. Mes tétons tout excités passent à travers les mailles de ma robe et sont en contact direct avec les doigts de Paolo. Je n'ose ni le regarder, ni bouger, ni parler.
Paolo me serre contre lui, je sens son sexe tout dur contre mes fesses. Aucun mot n’est prononcé, mais une terrible excitation règne dans ce petit réduit. Enfin je reprends mes esprits et me décolle de Paolo. Je le remercie pour aller m'enfermer dans les toilettes toute excitée. Je ne contrôle plus vraiment la situation.

Mon sexe est trempé. Je ne sais si c’est d’avoir giclé sur le rebord de la cuvette ou bien … Je porte les doigts à mes narines. Non, ce n’est pas de l’urine : je suis trempée d’envie …
D’envie de quoi ? De qui ? Je ne sais plus. Il y a à peine une poignée de secondes, j’étais prête à tout avec Paolo. Il aurait pu me prendre là, sur le rebord du lavabo …
Je serais redescendue avec du sperme frais que j’aurais laissé sur mes cuisses pour faire goûter Paul. Je sus sûre qu’il est en train de s’exciter en bas, sa queue sortie, sous sa serviette !
Bon, Éva calme toi.
Je sors des toilettes en entrouvrant la porte lentement. Personne ! Je préfère. Je me regarde dans la glace, je suis toute rouge. Je ne peux pas descendre comme ça. Je vais me passer un peu d’eau sur le visage.
J’arrive en bas. En me voyant arriver, mon chéri est tout sourire. Je ne sais pas à quoi il a pensé, mais son sourire me rassure. Qu’est-ce qu’il me dirait si je prenais un peu de plaisir avec un autre que lui. Peut-être qu’il serait fâché, qu’il me donnerait la fessée... C’est dernière évocation me fait sourire.

- « Qu’est-ce que tu as mon cœur ? » me dit-il. « Tu es toute drôle, avec un sourire béat ! ». « Dépêche-toi, la spéciale tante Éléonore va être froide. » Me dit-il en me versant un peu de Picpoul.
Je prends le verre pour me servir une bonne rasade. Je bois le verre cul sec. Je n’en reviens pas. Mon homme non plus.
- « Eh bien, tu avais une drôle de soif. » me glisse-t-il à l’oreille puis il me fait tourner la tête pour m’embrasser à pleine bouche.
Sa main n’est pas restée inactive. Ses doigts me caressent mon sexe trempé.
- Je comprends » ajoute-t-il. « Il faut que tu compenses par le haut, ce que tu évacues par le bas ».
Quel gros cochon, il fait. Mais s'il savait …!!!

Nous attaquons enfin la bouillabaisse de la tante Éléonore. Je ne sais pas si c’est le plat qui est relevé ou si c’est moi qui ai la bouche sèche par tout ce qu’il m’arrive, mais je reviens plus que de raison au Picpoul. D’ailleurs, c’est un signe, c’est la première fois que nous attaquons ensemble une deuxième bouteille. Et ma tête commence à tourner. Quelle journée !

Et là-dessus Paul qui renchérit.
Il revient à mon oreille et me glisse quelques mots.
- « Au fait, tu ne m’as pas racontée ta journée. Avant que j’arrive … »
Je dois déglutir et avaler ma salive avant de répondre. Malgré le vin, j'ai encore la gorge sèche. Voyant mon embarras, Paul continue.
- « Tu sais que tu me plais mon amour. Tu es là toute sexy, rien qu’à moi. Quelle chance j’ai. Tout le monde virevolte autour de toi à te faire des sourires par ci, par là. Tu ne crois pas que je n’ai pas vu le manège de Paolo qui tourne autour de toi avec son sourire … Et j’ai bien vu que tout à l’heure il s’est empressé de t’accompagner aux toilettes. Je l’ai vu te mater les fesses quand il est monté derrière toi. Il avait les yeux tout brillants. J’ai tout vu. Il y a un grand miroir en bas de l’escalier. Regarde. »
J’ai regardé, affolée, pour vérifier ce qui pouvait être perçu dans le reflet, mais, a priori, pas grand-chose. Ouf ! Et Paul qui en rajoute.
- « Et quand il est venu près de nous tout à l’heure, je l’ai senti tout excité à la vue d’un téton qui sortait d’une maille de ta robe. »
J’ai aussitôt rougi, puis, affolée, j'ai tenté de remettre de l’ordre dans ma tenue.
Paul m’a arrêté.
- « Non, tu es très bien comme cela. Tu me plais, tu m’excites, tu me fais bander. Touche … »
Effectivement, son sexe est tout dur.
- « Il y a longtemps que tu bandes comme ça ? » je lui susurre à l’oreille.
- « Je n’ai pas arrêté depuis que nous sommes assis dans ce restaurant. Je dois t’avouer que le manège de Paolo y est également pour quelque chose ! »

C’est à ce moment que le patron revient nous voir.
- « Tu es sauvée par le gong ! » me glisse, Paul, à l’oreille. « Tu me raconteras tout cela plus tard ! »
- « Alors mes petits cœurs, qu’est-ce que je dois dire à la tante Éléonore ? » nous dit Monsieur Jean.

Nous n’avions pas de mots suffisant pour qualifier « la » bouillabaisse de la tante. Un vrai régal.
D’ailleurs, je n’avais plus faim pour un dessert, chose exceptionnelle pour moi, une gourmande invétérée.

- « Apportez-nous deux cafés. »
C’est Paolo qui est venu nous apporter les cafés. Il y avait trois tasses et est venu s’asseoir à côté de moi.
- « Je viens souffler un peu » nous dit-il. « La journée commence à être longue. »

Paul s’adresse alors à Paolo, qui pour mieux l’écouter se rapprocha encore un peu plus de moi. Son bras est placé derrière mon cou et sa main droite est posée sur sa cuisse, tout contre la mienne. Je peux sentir ses doigts. J’ai l’impression de ressentir des brûlures.
- « Paolo, vous qui connaissez tout le monde ici, pouvez-nous nous conseiller une boite de jazz où nous pourrions finir la soirée avant de retourner à l’hôtel ? »
- « Oui, il y en a une un peu plus haut sur la corniche. Il faudra prendre votre voiture même si elle n’est pas très loin. Elle s’appelle « Le Blue Note. C’est vraiment très sympa. De plus, il y a souvent des musiciens qui passent. On peut même y danser. Si vous y allez, je crois bien que je viendrai vous y rejoindre. Je me coucherai plus tard ! »
Ajoute-t-il en glissant délicatement sa main sur ma cuisse jusqu’en haut pour m’électriser totalement quand ses doigts ont effleuré mon petit bourgeon tout dur.
Paul règle directement Monsieur Jean au comptoir et nous sortons du restaurant.

Mon chéri me propose de l’attendre au restaurant pendant qu’il allait chercher la voiture. J’ai préféré refuser. J’avais trop peur de me retrouver seule avec Paolo …
- « Non, mon cœur, je ne t’ai pas vu une grande partie de la journée. Maintenant, je veux rester contre toi. Je t’aime mon cœur. Merci pour tout ce que tu me fais. »
Je me serre tout contre mon mari, lui défait deux boutons de sa chemise pour glisser une main contre son torse. Paul reprend :
- « Quelle chance nous avons eu de tomber sur Paolo ! Tu ne crois pas ? Grâce à lui, on a eu droit au meilleur restaurant de Sète et maintenant, on va passer tous les deux une très bonne soirée. Je le sens ! »
Et moi de répliquer :
- « Moi aussi … » en pensant que je suis folle de penser à Paolo qui viendrait peut-être nous rejoindre.

L’air frais me fait du bien, même si je ressens encore les effets du Picpoul. D’ailleurs mon Paul en profite. Je me laisse faire… Je sens qu'il relève ma robe par derrière pour glisser sa main contre mes fesses qui sont ainsi totalement dénudées. Quel coquin ! J’adore, j’adore tout. Je veux tout. Que c’est bon d’être une femme aimée !

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