La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 50)

ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS


(petite parenthèse avec ce beau texte écrit par fanny, une de mes esclaves ...)

Une journée d'apprentissage :

Le froid me tiraille. Je grelotte et mes dents claquent violents les unes contre les autres.
Le bruit me revient en écho et il pèse sur l'atmosphère silencieuse et calme.

Je suis nue, entravée dans les cachots du château du Marquis d'Evans mon Maître vénéré.
Des chaînes lourdement fixées à mes poignets me rognent la peau.
Et puis je ne vois rien. Un bandeau, souple et doux, me coupe la vue et mes autres sens sont alors décuplés.
L'air froid frôle ma peau aux reflets cuivrés par le soleil, je frissonne à ses allées et venues.

L'odeur est âcre et le silence terrible. Le temps est infini. Je ne sais depuis combien de temps je suis enchaînée aux murs des sous-sols du château. Je suis lasse et fatiguée. La position est inconfortable, j'ai des fourmillements dans tout le corps. Des douleurs qui me lancent, mes muscles abusés et meurtris.
J’attends qu'on vienne me délivrer. Je ne sais pourquoi cet éloignement si soudain. Le Maître me manque.
Son touché, ses mots, je meurs de le revoir enfin. Je souffre mais en bonne soumise je me tais, je reste calme et comble ses désirs.
Soudain, des pas se font entendre. Je les sens se rapprochés et j'espère qu'ils viennent alors pour moi.

Je supplie par la pensée qu'on me libère, qu'on s'occupe de moi. Et c'est quand j'entends le grincement de la cellule que je souffle de bonheur. La porte s'ouvre et le vent s'engouffre alors plus encore dans le cachot me faisant chavirer. Je suis bleue de froid. On touche ma peau et je sursaute sans le moindre bruit.
Quelqu'un ricane, je baisse la tête honteuse. Les lourds bracelets de métal sont enlevés. Je touche mes poignets, les caresses. Ma chair est à vif et je gémis de douleur. On attache une laisse à mon collier.


Je suis tirée en avant pour m'obliger à marcher. J'avance à l'aveuglette, un inconnu me guidant.
...

Le froid s'accentue lorsque mes pieds se posent sur le marbre glacé d'un escalier. Je le devine imposant, immensément long.
Je gravis les marches, épuisée et toute endolorie. Je ne sais où on me mène mais cela sera toujours mieux que les cachots, je suppose. La plante de mes pieds rentrent en contact avec de la moquette et je soupire de bien-être.
Je n'ai même pas remarqué la fin de l'ascension tellement je suis perdue dans mes pensées.
Le contact doux et familier de la moquette m'apaise. Je ronronne de plaisir. Mon « guide » voit mon état et me traite de salope.
Je rougis... mais je sens que mon bas-ventre s'excite et qu'il devient humide.

Ma totale cécité accentue cette excitation, car je ne devine ce qu'il se passe atour de moi, si des soumis sont présents ou bien des invités. Si mon Maître vénéré regarde ma marche lente et faible. Pour ne pas le décevoir, je commence à prendre un rythme gracieux, léger, tout en finesse. Mes hanches ondulent.

Je ne vois rien pourtant je sens des regards sur moi, j'en suis fière. Le trajet me semble interminable...
Dans quelle aile du château m'emmène-t-on ? Je réfléchis mais je ne trouve pas. Le maître a peut-être juste envie de s'amuser !
Je gravis d'autres marches. Je suis agacée par tous ces changements de température. Ma peau est glacée mais mon corps frémit de plaisir et une douce chaleur naît dans mon bas-ventre. Mon esprit est confus...

Ma route continue à travers les couloirs du château. Je divague et ne pense plus à rien. Mais une cuisante douleur m'enlace lorsquedes gravillons rentrent dans la fine peau de mes pieds. Je cris ma souffrance. Je ralentis le rythme, mes pas se font lents. J'ai mal et je devine mon sang qui se mêle à la poussière des cailloux, à la sciure du temps.

Des larmes jaillissent de mes yeux. Je me sens confuse mais brutalement je réalise que je suis à l'extérieur du château et je panique.

Des coups se font sur ma laisse pour que j’accélère. J'ai peur, froid et une douleur lancinante qui se propage dans tout mon corps.
Je marche la tête baissée, mon bandeau sur le visage, humide. Soudain, je rentre dans une personne. Mon guide s'était arrêté et je ne l'avais même pas remarqué. Une main s'abat sur mon visage et ma tête est propulsée sur le côté.
Je m'excuse alors, bafouillant, la tête me tournant. La personne que je devine alors un homme me jette violemment dans une camionnette. Je suis attachée par la laisse à des montants de celle-ci. Ma tête est étirée vers les haut. Je sens les muscles de mon cou se tendre. La position ne met encore pas de tout repos. Je ne me sens pas prête pour une séance.

La camionnette démarre au quart de tout et je m'écrase contre la portière. Le voyage est long.
Je suis ballottée de tous côtés. Je sens mon épiderme se colorer de marques bleues.
Je suis effondrée. Je ne comprends pas ce traitement. La route est longue. Je ne sens plus mon corps, mes pensées me quittent.
Le moteur ne gronde plus. C'est finit, enfin ! On me détache et me fait sortir dans ma prison. Une douce sensation me parcoure. Les rayons du soleil caresse ma peau. Le chant des oiseaux est doux à mes oreilles. Je pense à un endroit paradisiaque, fleuris, agréable.

Soudain, une lumière aveuglante me transperce. Je retrouve la vision.
Je suis en plein milieu d'un champs avec pour seule compagnie un homme de main de mon Maître. L'homme m'ordonne de ne pas bouger, de rester sage et d'attendre comme une bonne petite chienne. Il rigole d'un rire franc et sadique puis s'en va.
Je suis abandonnée, nue et entravée en plein coeur de la nature.

Je m'inquiète. N'importe qui peut surgir et profiter de moi comme bon lui semble. Mais malgré tout le soleil me réchauffe et je m'apaise, me sentant protégée. Les fines herbes se dandinent, les fleurs sauvages de leurs parfums m'enivrent.
Je ferme les yeux et rêve en silence.
Mais soudain, des claquements sonores parviennent jusqu'à moi. Je suis pétrifiée. Je grelotte.
Un cavalier et sa monture surgissent devant moi en haut d'une colline. Un étalon gris pommelé à la crinière abondante galope majestueusement et une sérénité nouvelle me gagne. Le cheval est à quelque pas de moi. Il me tourne autour, me dévisage.
Je n'ose lever les yeux de craintes. J'entend l'animal ronfler. Une main me caresse les cheveux et je devine celle du Marquis, mon Maître.

Il touche mon collier de chienne et y attache une longue corde. D'un pas espagnol le cheval se met en route.
Ainsi je dois suivre le pas et calqué mon rythme sur celui du cheval. Nous marchons longtemps. Mon Maître accélère et ralentit les rythme, un fin sourire à ses lèvres. Déjà fatiguée, cet exercice m'épuise encore plus. Puis il stoppe l'animal et le mène à la rivière pour que celui-ci s'abreuve. Le maître vient vers moi, soulève mon menton et me dit droit dans les yeux qu'il va m'apprendre à marcher comme la bonne petite chienne que je suis. Je le remercie et me place à quatre pattes malgré la douleur de mes muscles endoloris.

Le Marquis d'Evans me regarde, fier de ma docilité acquise au cours de longues heures d'entraînements, de dressage. Aujourd'hui encore je suis sa pouliche et le Maître me passe une légère longe autour du cou. Parée ainsi, je semble être une jument d'attelage prête pour tirer un somptueux carrosse. La sensation d'emprisonnement m'excite et je sens mon sexe tout d'un coup s'humidifiée.
Je rougis, baisse la tête, et avance mes genoux au rythme que mon Maître impose. Par des légers coups de chambrière, long fil noir qui claque sur ma croupe, il me fait tourner autour de lui. Ces nouvelles caresses cuisantes amplifie mes état et je sens quelques filets de ma mouille couler sur mes cuisses. Confuse, je continue pourtant à marcher à quatre pattes. Me voilà chienne pleinement.
Puis le cercle sur lequel je progresse s'élargit pour finir en ligne droite en direction de la rivière.
Je me demande ce que veux faire mon Maître. Il enlève alors mon équipement de travail et me remet ma laisse. Nous marchons encore, en silence, goûtant les chants de la nature.

Arrivés à la hauteur de l'animal, le Maître tend la laisse afin que ma tête frôle les doux clapotis de l'eau.
C'est alors que l'ordre tombe et que je dois boire, m'abreuver comme le cheval à mes côtés. Je le regarde étonnée et je me reçois instinctivement un coup de cravache sur les fesses. Je me dépêche alors d'exécuter son désir et lape l'eau avec frénésie.
Ce nouveau statut me procure de fortes sensations. Mon bas-ventre commence alors à être en feux et le Maître à une pleine de vue sur celui-ci. Désaltérée, il me ramène à lui, à ses pieds, place que j'aime tant.
Il me tend alors, sous mon nez, un de ses belles bottes de cavalier. Je comprend l'ordre et commence donc à la cirer avec ma langue.
La botte est longue, je mets du temps à bien la nettoyer correctement.

Mais cet avilissement m'honore. Je suis comblée de pouvoir être sa chienne, sa soumise. Et c'est avec joie et empressement que je commence le nettoyage de l'autre botte. La travail terminé, je contemple mon oeuvre satisfaite de voir les ombres des feuilles danser sur le cuir luisant. J'attend alors, agenouillée devant mon maître la suite des évènements.
...

Après m'avoir longuement regardé, le Marquis m'entraîne à sa suite vers l'arbre le plus proche de nous.
Un grand chêne aux branches abîmées, mais que la nouvelle saison colore de touches vertes. Son tronc est large, volumineux et on devine l'âge important de ce être si noble. Le Maître me fait relevé et je me retrouve aussitôt collée contre l'arbre. Des cordes sont apparues soudainement dans les mains de mon Maître. Je suis alors enchaînée, prisonnière de ses filets. Je ne fais plus qu'un avec la nature.
Mon excitation déjà importante, les brûlures de la corde sur ma peau ne font que l'accen.
Je ne sais ce que le Maître pense, j'imagine sa main au bout d'un long fouet qui me fait crier. Seulement d'un coup, je le sens prendre possession de moi avec vigueur. Un tourbillon de chaleur m'étreint et je succombe dans la passion et le désir sous les coups de reins effrénés. Je gémis de plaisir et de douleur, l'écorce de l'arbre me labourant le dos. Je ne suis plus que cris et jouissance.
Mon maître aspire mon âme, mon corps en me possédant ainsi.

Je suis sienne pour toujours. Puis dans un râle sonore, le maître dépose sa semence au fond de moi, il me marque à jamais d'une trace indélébile. Il pose ses lèvres sur mon front et dans un silence religieux me quitte, monte sur son cheval et part sans un dernier regard. Je suis heureuse et ainsi nue, liée au tronc de l'arbre, bercée par la mélodie du vent, je m'endors épanouie... heureuse, amoureusement heureuse ...

Texte écrit par fanny pour son Maître le Marquis d'Evans

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