La Première Fois Avec N.

Ce court séjour au creux de ses bras lui a fait songé que c’était la première fois qu’elle réalisait certaines choses sur lesquelles, pourtant elle fantasmait, du moins elle était attirée par ce quelques choses.



A commencer par le fait que c’était la première fois qu’elle le voyait. Lorsqu’elle l’a vu arriver à la gare, un peu pressé parce que en retard (comme souvent dans sa vie), elle la reconnu du premier coup d’œil. Il n’était pas si différent que ce qu’elle avait vu de lui et ca la confortait, avec plaisir, dans la décision qu’elle avait prise de venir à sa rencontre. Continuer par la certitude que c’était la première fois qu’elle entendait sa voix et cette dernière lui plaisait vraiment. Lui qui paraissait sur de lui avait une voix d’une douceur extrême.



Outre toute les petites premières fois qui rendent magiques les premières rencontres, c’était la première fois qu’elle osait certaines choses. Elle savait ce qu’elle venait faire ici, ils en avaient parlés depuis déjà longtemps. Mais elle n’aurait pas imaginé ça.



Ça, c’est quoi? Ça, c’est lui qui lui propose un jeu en entrant dans le bâtiment où il vit. Un jeu simple, mais qu’elle n’a jamais pratiqué. Elle doit deviner à quel étage il vit. Il n’y a que quatre étages. Elle coupe la poire en deux et réponds, au hasard que c’est au second étage. Avertissement. Si ce n’est pas le cas, ça sera deux claques sur les fesses. L’étage est la mauvais et c’est là, faisant face au miroir de l’ascenseur qu’elle encaissera sa punition. Ça va encore, bien qu’ils aient pu se faire remarquer, mais elle les encaisse sans broncher alors qu’elle remarque, avec délice que le jeu a commencé. Le prochain étage qu’elle propose c’est le troisième. La sanction ne change pas de nombre mais si c’est faux, elle aura les fesses dénudées avant. Et, malheureusement, l’étage s’annonce mauvais. Mais elle n’y croit pas lorsqu’elle sent ses mains baisser, lentement ses collants puis son string.

Caresser doucement, et la faire frissonner, ses chaires avant de les martyriser avec la même force. La laissant là, quelques secondes, pantelante, interdite. Et si quelqu’un avait appuyé sur le bouton du troisième étage, et avait vu cette scène. Elle n’y avait pas songé alors qu’il lui dit de se rhabiller. Dernier essai, dernière erreur, une autre partie de son corps sera dénudée pour subir, avec délice, les deux claques sèches et violentes.



Enfin le bon étage, il n’y avait plus d’autre choix de toute façon. Encore éberluée par ce qui venait de se passer. Elle, pas exhibitionniste, elle petit être toute timide, s’était laissée faire devant le charisme et la non-habitude de cette situation. Prise au dépourvu elle avait, néanmoins aimé. Et pénétrant dans l’appartement, elle se doutait que ça ne faisait que commencer. Étrangement, ce petit jeu l’avait plus mise en confiance que ne l’aurait fait un long discours. Ça lui avait permis de constater la complicité qu’il y avait entre eux.



Plus tard, quelques heures à peine, ça sera la première fois qu’elle lira un texte, qu’elle étant censée connaître pour le jeu, tout en se faisant fesser. Une pensée pour le film « la secrétaire » l’amusera, intérieurement parce que laisser planer un sourire durant une fessée de sa part c’est risqué gros, tant la situation se rapproche de la sienne.



Jeune homme aux allures classes cacherait-il une perversité comme elle aime tant, en fin de compte? Car après moult fessées et autres plaisirs intenses partagés à deux. Après une nuit bien court, et qui lui a ravivé tant de fois la chaleur de ses fesses, ça sera, devant la fenêtre de sa cuisine, à la vue de tant de personne qu’il lui fera vivre sa première fois où elle risque, vraiment d’être vue. Alors que fermant les yeux pour mieux affronter ce moment qui, néanmoins, ne la laisse pas indifférente si elle en juge par la chaleur qui monte en son sein, il lui commentera que certaines personnes la voit.
Surtout ne pas ouvrir les yeux. La peur, la honte, de les croiser après, de devenir encore plus rouge que ses fesses. Moment délicieux entre l’interdit de la situation, la transgression des limites qu’elle s’était toujours fixées, et le plaisir de, simplement, sentir parfois sa main, parfois autre chose, claquer avec force, et avec douceur, ses fesses. La faire frissonner doucement, songeant que, là dehors, peut-être qu’un homme, ou une femme se trouve choqué de sa posture ou se rince l’œil du spectacle qui lui est offert. Juste s’abandonner, malgré tout le reste à ce qu’il lui offre, car là il ne lui fait plus rien subir, il lui offre un moment de plaisir, devant cette fenêtre lui reprochant, même, de ne pas profiter du paysage puisqu’elle garde les yeux fermés, toujours.



Ça sera aussi la première fois que, malgré la cuisante brûlure qu’elle sent encore sur ses fesses en prenant le train, elle n’aura ni bleus, ni marques, visibles. Car elle restera marquée de cette première fois avec lui. La première fois, aussi, qu’un homme lui aura des bleus aux mains, du moins lui l’avouera, alors qu’elle rien.



Le rendez-vous est pris, bien qu’aucune date ne soit vraiment fixée, et elle se demande quelles pourront bien être les première fois qu’il lui fera découvrir la prochaine fois, dont elle se réjouie déjà de vivre.

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