La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 60)

(Suite écrite par encorebelle de l'épisode précédent 59)

Aussitôt informé, Walter fit préparer encorerebelle, qui, après avoir été huilée de la tête aux pieds, se vit revêtir de la tenue de la ponyslave malade. Avec cependant une légère différence : n’ayant pas été entraînée à porter et utiliser les botte « sabots », elle fut chaussée de bottes normales avec des talons de 12 centimètres de haut. Un plug, plus petit que le précédent, orné d’une queue d’un noir de jais assortie à ses cheveux, lui emplissait le fondement. Elle fut donc attelée à la huitième carriole…que son Maître se réserva le droit de monter. Il voulait voir ce qu’elle valait à cet exercice. Encorerebelle savait que la moindre erreur serait encore plus sévèrement punie.

Alors que les ponyslaves s’échauffaient sur la piste, Walter vint annoncer à David que Monsieur le Marquis était de retour de la chasse.

- Je vous laisse le soin de faire placer les équipages comme convenu. Je vais quant à moi aller accueillir notre Ami et le « préparer » pour cette course
- Avec plaisir, répondit Maître Aristocrate.

Ainsi fut fait. Tandis que David s’éloignait en direction du château, Maître Aristocrate dirigea les équipages vers la ligne de départ. Ils avaient décidé de faire deux lignes de quatre. A l’avant, les femelles seraient drivées par Maître Aristocrate et les esclaves e97, e69 et e683, et à l’arrière, les mâles par David, e46, e722 et e741.

Pendant ce temps, au château…

- Alors Edouard, cette partie de chasse ?
- Très agréable, ma foi. Nous aurons lier sur la table dans la semaine
- Fort bien !! J’ai, quant à moi, profité de cette matinée pour faire courir un peu Xantarès. Il a fait d’énormes progrès en si peu de temps ; tu devrais venir voir cela
- Et bien, pourquoi pas, le temps de me changer et de me rafraîchir un peu

Quelques minutes plus tard il était en effet de retour dans la grande salle du château.

Il avait troqué sa tenue de chasse pour un pantalon en lin kaki et une chemise assortie. Tout en se rendant sur le champ de course, il devisait gaiement avec David de la soirée qui était organisée pour son anniversaire. Les premiers invités étaient attendus en fin d’après-midi, et la fête devait se prolonger jusque tard dans la nuit. Sir Evans aimait à recevoir, et ses amis appréciaient fortement ces soirées, si peu ordinaires pour d’autres qu’eux. C’est ainsi qu’ils arrivèrent au niveau des tribunes.

- Installe-toi, je vais aller voir où en sont les choses.

David laissa son compagnon nonchalamment installé et se dirigea vers la ligne de départ, qui était un peu cachée de la tribune par quelques arbres. Un court instant plus tard, Sir Evans entendit un coup de feu, et vit alors apparaître les huit équipages. Agréablement surpris, il se redressa alors et suivi plus attentivement la course qui se déroulait sous ses yeux. Au fur et à mesure qu’ils approchaient, il reconnaissait les drivers. David d’abord, ses esclaves ensuite, e46, e 69, e97, e683, e722 et e741. Mais le huitième visage lui était inconnu. Quant aux montures, il en appréciait fortement l’esthétique. On sentait un excellent dressage, sauf pour une des femelles, celle qui était drivée par… « Mais c’est mon Ami Maître Aristocrate !! »

En passant devant la tribune, David fit un clin d’œil complice à Sir Evans, qui lui sourit. Il appréciait fortement cette surprise.

- Un rafraichissement, Monsieur le Marquis ?
- Merci Walter. Je ne savais pas que Maître Aristocrate était déjà arrivé
- Il est arrivé ce matin, Monsieur le Marquis, amenant avec lui sa soumise
- Quelle heureuse surprise !
- Hum, je crois savoir que Monsieur David est derrière cela
- Bien bien bien…

Sir Evans n’avait pas quitté la course des yeux durant tout ce temps. Des favoris semblaient nettement se dessiner. Venait d’abord David, suivi d’une courte tête par e46.
A quelques foulées de là arrivait Maître Aristocrate et e69, presque au coude à coude. Puis suivaient les quatre autres, en ordre pour l’instant indistinct.

- La course est en deux tours, Monsieur le Marquis

Les ponyslaves avançaient d’un pas rapide. Leurs genoux se levaient à un rythme régulier, donnant à l’ensemble une harmonie du plus bel effet. Leurs pieds sabotés donnaient à leur course une allure faunesque. On voyait les muscles se contracter, la transpiration couler sur les corps huilés. Les encouragements des drivers se mêlaient au claquement des fouets. Encorerebelle devait fournir plus d’efforts que les autres. Durant la séance d’échauffement, elle s’était efe d’apprendre de son mieux à courir telle une vraie ponyslave. Elle avait mentalement remercié son Maître, qui exigeait d’elle qu’elle fasse un footing quotidien depuis qu’elle était entrée à son service. Elle n’avait cependant jamais couru ainsi bottée sur un terrain meuble, et encore moins les bras attachés et tirant une carriole ! Et, si elle n’y prenait garde, ses talons s’enfonçaient dans le sol et lui faisaient alors perdre l’équilibre. Elle n’avait pas non plus coutume de courir avec des œillères, ce qui l’avait quelque peu perturbée durant la séance d’échauffement. Ce qui l’embêtait principalement, c’est de ne pouvoir voir où en étaient ses adversaires. Elle se devait durant cette course de faire doublement honneur à son Maître. D’abord en ne dépareillant pas au milieu des autres ponyslaves, puis en ne terminant pas dernière. Elle faisait donc de son mieux pour rester dans le groupe de tête. Elle mettait toutes ses forces dans cette course, et son Maître la stimulait de claquements de langue, et surtout de coups de fouet. Pas trop forts, car Il ne voulait pas l’affaiblir, mais nombreux, ne serait-ce que pour le plaisir de voir sa peau frémir sous la caresse du cuir.

David, qui avait choisi le premier des mâles qu’il avait inspectés, menait la course tambour battant.
On sentait que le ponyslave était habitué à ce genre de course. Il ne montrait aucun signe de fatigue. De son côté, l’esclave e46 s’appliquait à bien driver pour faire honneur à son Maître le Marquis. Du fait qu’elle était plus légère que David, elle espérait pouvoir gagner la course. Mais elle maîtrisait beaucoup moins bien la conduite d’une carriole et, de ce fait, se faisait distancer. Contrairement à elle, e69 savait mener un équipage, mais, la femelle qu’il guidait étant moins puissante que les deux mâles, il n’avait aucun espoir de les doubler malgré ses encouragements vocaux et ses coups de fouet. La femelle donnait le maximum d’efforts. Mais elle connaissait ses rivaux, et n’avait jusque là jamais réussi à les battre. Comme d’habitude, elle devrait se satisfaire d’être la première des femelles.

Dans le deuxième groupe, les esclaves-drivers n’étant pas experts dans ce genre d’exercice, une hiérarchie s’était peu à peu formée principalement en fonction des ponyslaves, les mâles, plus puissants, devançaient les femelles… mais de peu.

La fin du second tour approchait. Encorerebelle avait réussi à maintenir sa quatrième place, et n’en n’était pas peu fière. Mais son Maître le serait-il ? Rien n’était moins sûr.

La ligne d’arrivée franchie, chaque driver menait son attelage devant la tribune où Sir Evans se tenait. En tête venait David, suivi par e46 et e69. Vint ensuite le tour de Maître Aristocrate, et, une bonne longueur derrière, dans l’ordre, e741, e722, e97 et e683. Sir Evans vint les saluer.

- Maître Aristocrate, que je suis heureux de vous voir !, dit-il en serrant chaleureusement la main de ce dernier. Je ne vous attendais que ce soir !
- C’est effectivement ce qui était prévu. Cependant, comme je tenais à vérifier par moi-même si ces ponyslaves avaient supporté le voyage, je m’en suis ouvert à David, qui a eu l’idée de cette surprise à votre attention
- Ah, David, quel cachottier… sourit le Marquis d’Evans.
Félicitations pour ta course. A vous aussi mes esclaves. Vous serez « récompensés » en fonction de votre classement
Quelles belles bêtes que ces ponyslaves, continua-t-il en s’approchant de chaque, les examinant les uns après les autres, les palpant, fouillant l’intimité des femelles, empoignant les attributs des mâles.

C’est ainsi qu’il arriva à encorerebelle

- Dites-moi, mon Ami, pourquoi celle-ci n’est pas bottée comme les autres ?
- Eh bien, répondit Maître Aristocrate, il se trouve qu’une des femelles était fiévreuse à son arrivée. David l’a faite mener à l’infirmerie afin qu’elle y reçoive des soins, mais, comme je tenais à vous présenter 4 mâles et 4 femelles, j’ai eu l’idée d’utiliser encorerebelle, ma soumise que voici.
- Vous permettez ?
- Faites-donc, je vous en prie, elle ne s’en offusquera pas

Sir Evans fit donc subir à encorerebelle le même examen que pour les autres.

- Voilà, Sir Evans, ces ponyslaves sont désormais vôtres, continua Maître Aristocrate
- C’est un magnifique cadeau que vous me faites là, mon Ami. Vous m’honorez.
- Que les esclaves conduisent les ponyslaves aux écuries, dit David à Walter, afin qu’ils soient brossés et puissent prendre un peu de repos. Car j’imagine, Edouard, que tu es impatient de pouvoir en profiter
- Effectivement

Walter avait fait venir deux esclaves supplémentaires pour s’occuper d’encorerebelle et du ponyslave de David.

- Ah non, dit ce dernier en s’adressant à Walter, déséquipez simplement la soumise de Maître Aristocrate. Il me semble qu’avant de remplacer la ponyslave elle devait être préparée pour la suite, non ?
- Effectivement, dit Maître Aristocrate, c’est ce dont nous avions parlé dans la piscine

Et Walter libéra encorerebelle de sa carriole et de son harnachement, attacha une laisse à son collier et la traîna derrière le petit groupe, formé par Sir Evans, David et Maître Artistocrate, qui avaient déjà commencé à se diriger vers le château.

- Avance, chienne, plus vite que cela, ta journée est loin d’être terminée…, dit-il dans un ricanement

(à suivre ...)

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