La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 70)

(suite de l'histoire avec myna)

Pendant ce temps là, Viktor avait ramené sa protégée dans sa cellule, elle avait mal à
la mâchoire. Il l’avait mise directement sous la douche, mais voyant qu’elle ne
bougeait pas, il entra pour l’aider. Cette dernière s’effondra dans ses bras en
pleurs. Cette première journée avait été dure pour elle. Sans attendre qu’elle se
calme, il la lava, lui lava les cheveux. Il la rinça enfin. Il sécha. Lui coiffa et
lui natta les cheveux.

Avant qu’elle ne se couche, il lui fit boire l’infusion narcotique que Marie la
Cuisinière avait préparée à sa demande. Cette dernière avait dû la charger car la
jeune esclave ne tarda pas à s’endormir. Elle n’avait prononcé aucun mot pendant toute
la procédure du coucher.

Le lendemain matin, le valet alla réveiller Myna, cette dernière n’avait pas bougé
d’un poil dans son sommeil, ceci lui confirma que l’infusion avait été bien corsée.

Lentement avec des caresses et des baisers, il la réveilla. Un instant apeurée et
perdue, elle ne tarda pas à retrouver son calme.

“Tu as bien dormi ?“
“Oui Monsieur Viktor, merci Monsieur Viktor“
“Viktor suffira, Myna. Maintenant dépêches-toi, tu es en retard. Je t’ai laissé dormir
trop longtemps“
“Oh Viktor, j’aimerais tant pouvoir dormir encore un peu“

Elle se retourna dans son lit et plaça la couverture sur sa tête. Viktor ne s’en
laissa pas pour dit et tira sur la couverture. Myna se recroquevilla sur elle-même. Le
valet la tira par le bras et la fit tomber du lit.

“Debout !“

Myna se leva, et Viktor la poussa vers la salle de bain. Une fois qu’elle fut prête,
il la fit mettre en position et l’emporta jusqu’au réfectoire des esclaves. Il n’y
avait presque plus personne. Le valet fit s’agenouiller son esclave devant une table,
les bras dans le dos.

Un esclave de service lui posa une assiette.

“Avec tes bêtises, tu as gagné, il ne reste que du gruau“, se moqua Viktor.

Myna fit une grimace, elle détestait le gruau.

“Dépêches-toi de manger, et proprement !“

Myna fit ce qu’elle put, elle n’avait pas l’habitude de laper sa nourriture. Elle ne
put donc s’empêcher de s’en mettre partout. Viktor eu un sourire cruelle. Lorsqu’elle
eu finit, il lui nettoya la figure comme on ferait d’un bébé.

Ils arrivèrent enfin dans la grande salle. Tous les esclaves étaient déjà là. Les
mâles et les femelles se tenaient sur deux rangées séparées. Tous se tenaient dans la
position d’attente, regard baissé. Leur positions ne les empêchaient pas d’essayer de
s’entre apercevoir. Si l’un d’eux relevait les yeux, il était immédiatement remis à
sa place par son valet à coup de cravache.

Myna ne peux s’empêcher de remarquer eNatachaMDE dans un coin de la salle, au pied de
Marie la Cuisinière. Elle était tête basse, ses beaux cheveux pendait lamentablement,
des traces de larmes striaient son visage, et des traces de fouet son dos. Elle
essayait de croiser le regard de son valet mais celui-ci détournait les yeux. A la
place elle décrocha un coup de cravache que Marie lui administra. L’esclave demanda
pardon et remercia d’une voix chevrotante.

D’un autre côté de la pièce, il y avait e46MDE, toujours empalée sur sa statue.
Personne n’avait voulu le décrocher, n’ayant eu aucune instruction du Maître des lieux
ou de son compagnon.

Viktor eu tout juste le temps d’installer Myna à sa place, que déjà le Maître entra
dans la pièce. Il s’installa sur son trône et observa la salle. Il fit un signe et
Monsieur Walter, le Superviseur et Madame Marie la Gouvernante, tenant une grande cape
dans les bras s’avancèrent dans la fosse des mâles. Ils s’avancèrent l’un devant
e51MDE, l’autre derrière.


Il n’en fallu pas plus pour l’esclave pour comprendre ce qu’il arrivait. Il se mit
aussitôt à pleurer et à gémir.

“Non… Non… je vous en prie… Ne m’obligez pas… Je veux rester…“

Son valet attitré s’approcha et aida Monsieur Walter à le relever. Madame Marie en
profita pour lui passer la cape, dissimulant à la vue de tous son corps nu.

Les deux hommes l’entraînèrent vers l’estrade où attendait le Maître. Ce dernier lui
tendit la main comme à un ami.

“Jean Auel, je suis au regret de vous apprendre le décès de mon ami, votre père. Vous
allez devoir prendre la tête de son groupe. Séchez vos larmes, vous serez toujours le
bienvenu dans ma maison. Votre valet a émis le souhait de vous accompagner dans votre
nouvelle vie. Si vous êtes d’accord, je vais lui signifier son congé. Dès que vous
serez installé, et si vous le désirez, je me tiendrais à votre disposition pour vous
trouver une épouse ou un compagnon à votre goût. Mon tailleur vous attend dans mon
petit salon (Lorsqu’il libérait un esclave, Sir d’Evans faisait toujours venir le
vieil homme, car en général, la stature des esclaves changeait du tout au tout lors de
leur passage dans sa demeure). Mais avant cela j’ai un petit cadeau pour vous. Si vous
le voulez bien, le temps que je le prépare, je vous invite à aller passer quelques
vêtements.“

Le valet invita son ancien protégé à le suivre derrière le rideau.

Lorsque l’homme eu disparut sans un regard vers ses anciens compagnons, le Maître
embrassa à nouveau l’assemblée de ses yeux durs.

“Myna approche !“

La jeune esclave se leva surprise et vint s’agenouiller devant son Maître. Il lui
ordonna de le regarder. Puis il lui dit :

“Lorsque je dis, tous les esclaves à neuf heures dans la grande salle…“
“Veuillez m’excuser, Monsieur le Marquis, mais c’est de ma faute, je me suis permis de
la laisser dormir un peu plus longtemps“
“J’entends bien Viktor, mais il me semble que vous avez dû lui demander de se dépêcher
à plusieurs reprises et qu’en plus elle s’est rebellée“
“Oui, Monsieur le Marquis“

Sur ces mots, Monsieur Auel fit son apparition.
Il était vêtu d’un pantalon et d’une
chemise col mao en lin. Ses pieds étaient chaussés de chaussures de très bonne
facture.
Sir d’Evans se tourna vers lui.

“Mon cher ami, cette esclave est désobéissante. Je vous invite donc à la punir vous-
même.“

Le Marquis d’Evans lui indiqua l’armoire aux supplices qui se trouvaient à un bout de
l’estrade. Monsieur Auel l’ouvrit et resta un instant en admiration devant les
instruments auxquels il a eu à faire un jour ou l’autre. Il en sentait encore la
morsure dans ses chairs. Il se décida pour le battoir. Large, plat, dur, parfait.

Sir d’Evans sourit de ce choix.

“En position !“ Ordonna Monsieur Auel.

Myna le regarda d’un air étonné. En position ? Mais elle y était en position.
“Mille pardons, mon ami, elle n’a pas encore assimilé cela. Mais je vous en prie, à
vous l’honneur de le lui enseigner.“

Monsieur Auel entraîna Myna par le bras et l’entraîna vers une table près d’eux. Il
lui posa les mains à plat bien écartées. Puis du pied, il écarta les jambes de la
jeune esclave.

“N’oublie pas de compter et de remercier“ Lui murmura-t-il à l’oreille lorsqu’il jugea
que la position lui convenait.

Il passa le battoir sur ses fesses rebondies. Elles se contractaient dans l’attente du
coup à venir. Puis soudain… PLAC. Myna sursauta mais réussi à articuler :

“Un. Merci Maître Auel“

Le battoir claquait et re claquait. Monsieur Auel ne s’arrêta que lorsque les fesses
de la jeune esclave furent bien rouges et marbrées. Cette dernière avait tenu le coup
sans fléchir, jusqu’au bout. Maintenant que c’était terminé, ses bras ne la tenaient
plus et elle s’effondra en pleurs sur la table. Monsieur Auel lui caressa les cheveux
pour la féliciter de son courage. Puis il entoura sa longue chevelure autour de son
point et la traîna auprès de son Seigneur et Maître.


Le Marquis était toujours admiratif de la transformation radicale qui s’opérait chez
ses esclaves à chaque fois qu’il en libérait un.

Sur un signe du Maître, Viktor vint récupérer sa protégée. Sir d’Evans lui recommanda
de la lui amener dans son bureau, immédiatement.

Le valet l’emmena dans les couloirs. Myna pleurait encore. Il s’arrêta pour la
consoler quelques instants.

“Je… je veux m’en aller… Je vous en prie… laissez-moi partir… c’est trop dur….“
“Chut… ne formule jamais cela devant ton Maître… tu serais sévèrement punie.“
“Mais… Mais…“
“Non… n’essaye jamais de t’enfuir. L’implant que tu porte est équipé d’une puce GPS,
qui permettrait de retrouver n’importe où. Ou même à n’importe quel Maître ou
Maîtresse qui te retrouverait saurait que tu appartiens à Monsieur le Marquis et te
ramènerait. Et crois-moi, tu n’aimerais pas. Ici ce n’est que temporaire… tu vas voir
que si tu obéis bien à tout ce qu’on te dit, tu seras heureuse. Et dans quelques
temps, on te choisira un époux qui saura te tenir en main et qui te rendra heureuse. A
présent allons-y, dépêchons-nous, tu dois être dans le bureau de ton Maître n’arrive.“

(à suivre ...)

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