Jules & Nathan - 12

Ils enlevèrent le reste de leurs fringues respectives pour rapidement se trouver
collés l’un à l’autre sous la douche, s’embrassant langoureusement.
Jules posait ses mains grandes ouvertes sur les joues de Nathan tout en l’embrassant,
l’amenant contre la vitre de la douche. Nathan de son côté, massait et caressait les
fesses de Jules, remontant parfois sur le bas de son dos, ou suivant le sillon de sa
colonne pour venir prendre sa nuque et l’amener se coller contre lui.
Jules dirigeait maintenant ses baisers sur son cou, qu’il allait même parfois jusqu’à
mordiller, et ses mains s’occupaient maintenant de la descente de reins de son
compagnon, qu’elles massaient à pleine paumes.
Nathan se collait le plus possible à Jules pour sentir son sexe se frotter contre le
sien, puis il le prit dans sa main et commença à le masturber. Jules s’arrêta alors un
instant pour venir le regarder dans les yeux, portant toujours son sourire enjôleur
qui le faisait littéralement fondre, avant de reprendre ses baisers, qui descendaient
maintenant d’abord sur son épaule, puis sur son pectoral pour venir s’attarder un
moment sur son téton. Puis il commença doucement à s’abaisser, tout en continuant ses
baisers sur ses abdominaux pour enfin arriver au pli inguinal puis sur le membre de
Nathan. Toujours sans que ses lèvres quittent le contact de la peau chaude et humide
de Nathan, l’eau ruisselant à la fois sur son visage et sur le corps de son mec, il
commença d’abord par prendre doucement en main ce membre vigoureux et à le masturber.
Ses lèvres vinrent alors rentrer en contact avec le gland, le suçoter doucement, puis
sa langue s’activait tantôt en de petits coups rapides, tantôt en de longs glissements
langoureux. Puis il la fit doucement glisser entre ses lèvres, et commença alors à
s’activer allégrement dessus.

Il continuait de s’arrêter de temps en temps pour
reprendre son traitement initial avec ses différents coups de langue, puis
recommençait de nouveau son rythme intensif.
Devant un tel acharnement, Nathan, qui caressait les cheveux trempés de son
partenaire, ne tarda pas à lâcher tout son sperme dans la bouche de son compagnon,
dans un râle de plaisir. Jules s’occupa de récupérer le tout et de finir de nettoyer
son amant, avant de remonter à son niveau pour l’embrasser à nouveau.
Collés l’un à l’autre, Nathan toujours contre l’épaisse vitre, Jules contre lui,
s’appuyant de part et d’autres sur la vitre et arborant toujours son grand sourire,
ils reprenaient l’un comme l’autre leur respiration. « J’ai encore très envie de toi
mec… »
- « Je ne comptais pas m’arrêter là Nath’… Je sais que tu es insatiable…»
disait-il une fois de plus en souriant.

Ils prirent à peine le temps de se sécher rapidement qu’ils se retrouvèrent l’un sur
l’autre sur le lit. La main de Jules remontait le long de la cuisse de Nathan, puis
venait s’infiltrer entre ses jambes et un de ses doigts initiait son passage. Il
continuait d’embrasser langoureusement son compagnon qui, décidemment, ne regrettait
pas ses efforts de la journée. Rapidement, c’est le membre de Jules qui vint remplacer
son doigt, initiant à son tour son passage. Nathan avait placé ses jambes sur les
épaules de son amant et frétillait d’impatience de sentir cet imposant membre en lui.
Une fois son passage amorcé, Jules commença ses vas et viens qui se voulaient d’abord
langoureux. Tenant les jambes de Nathan dans ses mains, il accélérait son rythme au
fur et à mesure des gémissements de son compagnon et il ralentissait parfois pour
donner de puissants coups de reins et s’enfoncer jusqu’à la garde dans les entrailles
de Nathan, qui s’en mordait les lèvres tant il prenait son pied.
Il alternait ces
coups lents et puissants, à un rythme plus soutenu mais qui se voulait plus
langoureux. Nathan lui, avait ses mains posées sur les pectoraux de son amant et ses
légers ongles laissaient parfois de grandes griffes sur son torse.
Jules, qui jusque-là se tenait droit, vint alors s’effondrer sur Nathan tout en
continuant ses coups de reins, plaçant sa main dans les cheveux de son mec pour les
écarter, et retrouver ses lèvres fines qu’il aimait tant embrasser. Puis, lors d’une
séquence de coups de reins puissants et profonds, dans une longue de séries de
gémissements, Jules vint déverser sa semence dans les entrailles de Nathan, comblé et
dument récompensé.
Jules roula sur le côté pour venir s’allonger sur le dos, et Nathan vint poser sa tête
là où il aimait tant : entre les deux pectoraux de son compagnon, et ils s’endormirent
là.


Le jour pointait déjà le bout de son nez et les deux hommes, qui profitaient pour une
fois d’un jour de repos, n’avaient pas l’air décidés à se lever. Pendant la nuit,
Jules avait basculé sur le ventre et avait glissé sa main sous son oreiller, alors que
Nathan s’était collé contre son dos, sa main entourant sa taille.
Il était proche de neuf heures quand la sonnette de l’appartement retentit, les
tirants de leur sommeil.
- « Qui vient nous faire chier à c’t’heure ?! » marmonna Jules dans son
oreiller.
- « J’en sais rien, peut-être ton facteur. Vas-voir. »
Jules se leva et vint s’asseoir sur le bord du lit. Il s’étira, frotta ses yeux,
enfila un simple caleçon et se dirigea vers la porte. Nathan, tendait l’oreille,
curieux de savoir qui venait les visiter.

- « Salut Jules. »
- « Ah salut, comment vas-tu ? »
- « Bah comme d’hab. Ça t’arrive souvent d’accueillir les gens dans cette tenue
? C’est pas que ça me déplaise mais bon… »

Un silence se fit entendre, et Nathan souhaitait savoir qui était cette voix féminine
qui faisait des avances à son mec en plein milieu du salon.
Il pointa sa tête dans
l’encadrement de la porte et découvrit sur le seuil Laura, l’interne de nuit des
urgences et surtout, l’ex de Jules.

- « Ah… euh… je vous dérange on dirait. » dit-elle en découvrant Nathan, dans le
même état vestimentaire que Jules.
- « Non pas spécialement… » amorça Jules, avant de se faire couper.
- « Nan mais on en discutera plus tard c’est pas grave, ne t’en fais pas. A plus
! »

Avant qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Laura s’était engouffrée dans
l’ascenseur et avait disparue.

- « Bon… »
- « Désolé, j’ai gâché les retrouvailles… » lança Nathan, avec un soupçon
d’ironie qui le caractérisait quand il était jaloux.
- « Nath’, commence pas s’teup. Et d’abord… bonjour. »
- « Pardon. »
Nathan vint prendre Jules dans ses bras, et alors qu’ils semblaient vouloir amorcer un
moment coquin, Jules amenant Nathan contre le mur, c’était au tour du portable de
Jules de sonner.
- « Décidemment, on ne va pas y arriver… » désespérait Nathan.
- « Tu as été servi hier non ? Je te savais insatiable, mais à ce point… »
disait-il en souriant, tout en récupérant son téléphone.
Mais lorsqu’il prit connaissance du message, son sourire disparut aussitôt, son visage
devint pâle et on avait l’impression qu’il allait s’écrouler.
- « Ca va Jules ? »
Il s’affala dans le fauteuil derrière lui, muet, fixant le mur. Nathan s’approcha de
lui.
- « Hé ! Jules ! Est-ce que ça va ? » demandait-il de nouveau, se mettant à
genoux à coté de lui et passant sa main sur son poignet pour prendre son pouls.
- « Laura est enceinte. »
Nathan se stoppa net pour regarder Jules et enfin croiser son regard. Un long silence
se fit entendre pendant qu’ils se regardaient, avant que Nathan ne se lance à nouveau
:
- « Mais… c’était quand votre dernière ? ‘Fin vous vous protégiez non ? »
- « J’sais pas ça doit remonter à deux mois.
Et puis elle m’avait dit qu’elle
prenait ce qu’il fallait. »
- « Bah faut croire que non… »
- « Pas besoin de me faire la leçon Nath’, merci. »
Il croisa de nouveau le regard de Nathan qui, à genou, le regardant, semblait ne pas
comprendre son comportement.
- « Excuse Nath’, c’est juste que ce n’est pas évident à encaisser… »
- « Ouais, bon. Je fais du café. »
Il se leva et prit la direction de la cuisine pour préparer le petit-déj’. Jules se
leva pour le suivre, et vint se coller derrière lui, plaçant ses bras autour de sa
taille.
Il aimait enserrer ce corps musclé entre ses bras, caresser ses abdominaux, ses
quelques poils au niveau de son nombril, poser sa tête sur son épaule, l’embrasser
dans son cou et parler dans le creux de son oreille.
- « T’inquiètes Jules, je t’en veux pas… J’te comprends. Je pense même que tu
devrais aller la voir. » amorça Nathan.
- « Pourquoi ça ? »
- « Bah si cet est le tien, il faudra bien que vous en parliez un jour ou
l’autre. Et le plus tôt sera le mieux non ? »
- « Merci, Ô grand sage Nathan. »
Nathan esquissa un sourire, puis se retourna pour faire face à Jules, déposant une
main sur sa joue.
- « Vas-y j’te dis. Mais… habillé cette fois-ci ! »

Réconciliés, Jules prit son café et s’en alla à la rencontre de Laura, laissant Nathan
seul dans le grand loft. Nathan s’allongea dans le sofa, plaçant ses mains derrière sa
tête et observant le plafond. Dans sa tête il se parlait à lui-même : « Jules va me
laisser pour repartir avec Laura et fonder une famille, c’est sûr. Je savais que
c’était trop beau pour être vrai… Depuis le temps que je rêvais de cette relation avec
lui, il faut que ça cesse après quelques jours… Je suis vraiment poissard. En même
temps, moi qui aie grandi sans mon père, je ne peux pas souhaiter ça à son futur môme.
Mais j’ai pas envie qu’il parte putain, non. Je suis dingue de ce mec, j’ai tout le
temps envie de lui… J’arrive même plus à bosser, dès que je le croise je nous revois
en train de s’envoyer en l’air. », petit à petit, Nathan s’endormit et ne fût réveillé
que pas loin de trois heures plus tard par Jules. Au départ, peinant à ouvrir les
yeux, il pensait avoir une hallucination, mais au fur et à mesure qu’il récupérait la
vue, il se rendit compte que son cerveau ne lui jouait pas des tours. Jules, qui
s’était assis sur le bord du sofa, n’avait plus de veste. Il l’avait échangé pour un
blouson de motard en cuir, court, avec de longues bandes rouges et blanches sur les
manches et une paire d’ « aviator » sur le nez. Sur la table du salon, il avait posé
un casque et un grand sac en papier.
- « Mais qu’est-ce que tu fous ? »
- « Bah je suis rentré je t’ai trouvé là, endormi en caleçon sur le sofa… mais
tu t’es réveillé juste avant que je te saute dessus ! »
- « Je te demande pas ce que tu fais là à côté de moi mais… ce blouson, ce
casque, c’est quoi tout ça ? »
- « Euh c’est un peu long à expliquer. » disait Jules, qui ne semblait pas très
fier de lui.
Nathan se relevait pour s’asseoir en tailleur sur le sofa face à Jules, le regardant
fixement dans les yeux en attendant son explication. Devant ce silence, Jules se
lança.
- « Je n’ai pas été chez Laura. J’me suis dégonflé en bas de chez elle. Du coup
j’ai été faire du shopping, sauf que… »
- « Sauf que quoi ? »
- « J’ai fait une crise de la quarantaine en avance… J’me suis acheté une moto.
Cash. Une façon de déstresser. »
- « Tu peux pas manger du chocolat comme tout le monde ? » disait Nathan, sur un
ton humoristique qui laissait sous-entendre que Jules le faisait rire avec son
aventure. « Mais tu as fait comment pour revenir en moto avec ton grand sac ? »
- « Bah ça j’ai été le rechercher en métro après en fait… J’achète une moto, et
je la dépose dans mon garage pour repartir au métro… T’imagine un peu mon état. »
racontait Jules, gêné.
- « T’es trop mignon quand t’as l’air paumé » riait Nathan.
- « Te moque pas. Je me suis aussi souvenu que tu avais toujours voulu faire de
la moto, tu me l’avais dit quand on était plus jeune et que je t’avais raconté que je
passais le permis avec mon frère. Du coup j’ai été t’acheter un blaze et un casque. »
Jules racontait son histoire en déballant ses achats devant Nathan, qui le regardait
avec de grands yeux. « Tu veux aller faire un tour ? »

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Nathan passait ses bras autour de la
taille de Jules, le serrait fort contre lui, la moto grise métallisée vrombissait et
ils étaient lancés sur les boulevards puis sur les nationales. Jules, sentait son
compagnon qui le serrait de plus en plus fort et il aimait sentir ce contact, cette
sensation qu’il protégeait Nathan. Après plus d’une heure d’escapade, ils rentraient
enfin au garage souterrain de l’immeuble de Jules. En effet chaque locataire disposait
d’un garage privé, et Jules se servait du sien pour y entreposer son cabriolet, en
prime de sa moto maintenant.
Nathan, qui attendait ce court instant depuis le départ, matait Jules, portant
toujours ses « aviator » sur le nez, enlever son casque et replacer ses cheveux d’un
coup de tête. Une fois de plus il avait l’impression d’halluciner et le fixait
bêtement.
- « Nathan, t’as vu un fantôme ou quoi ? »
- « Non, non… juste un beau mec. Hum. En tout cas, merci beaucoup pour cette
ballade ! »
- « Mais je t’en prie. De plus c’était un acte totalement désintéressé ! »,
Jules avait mis ses mains dans ses poches avec sa manie habituelle de hausser les
épaules, ce qui, mélangeait à son nouveau look et à ses lunettes le rendait totalement
sexy.
- « Je doute que ce soit désintéressé, mais ça m’arrange que tu attendes quelque
chose… »
Nathan se jeta alors sur Jules et l’amena contre le mur, attrapant le col de son
blouson et l’embrassant fougueusement. Il commença par ôter ses lunettes, puis son
blouson, pour finir par ouvrir son sweat à capuche. Il glissait maintenant ses mains
sous son T-shirt blanc pour effleurer du bout des doigts ses abdominaux.
- « Attend Nath’… ».
Jules saisit son trousseau de clé dans sa poche et, appuyant sur un bouton, lança la
fermeture automatique de la porte du garage, les laissant seul dans l’intimité du
local, avec pour seule lumière une veilleuse de sécurité qui indiquait la porte.
Jules reprit alors les devants, reprenant son baiser là où il l’avait laissé et
amenant Nathan sur le capot de la voiture qui y était entreposée. L’allongeant sur la
carrosserie, ôtant au passage son T-shirt, il commençait à lécher le torse de son
partenaire.

( A suivre …)

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