La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 77)

(suite de l'épisode 76 avec myna)

Dans cette position, ainsi offerte, Myna perdit rapidement notion du temps qui
passait. Elle finit même par s’assoupir, épuisée par la punition qu’elle avait reçue.

Des murmures se répercutant contre les murs de la grande salle du château, la remirent
en alerte. Sa position lui permettait d’embrasser la pièce d’un regard. Ce qu’elle vit
la troubla. Dame Laetitia, car c’était elle, vêtue d’un longue robe fourreau rouge à
une seule bretelle, permettant d’apercevoir parfaitement son tatouage d’appartenance
au Marquis d’Evans. Elle était perchée sur de vertigineux talons aiguilles. La jeune
esclave se demandait d’ailleurs comment la favorite faisait pour se déplacer avec
autant d’aisance et de grâce après avoir passé tout ce temps nus pieds.

Ce que Myna ne savait pas, c’est que son statut de favorite lui avait apporté un
avantage. Dès son arrivée au château, e46 avait montré une certaine aptitude pour les
soins de massage, elle s’intéressait beaucoup à cette tâche qu’accomplissait son
valet. Désireuse d’apprendre, elle se montra bonne élève. A tel point, que ce dernier
s’en ouvrit au Maître des lieux. Ainsi, lorsque la jeune femme fut formée et dressée à
son goût, et qu’elle fut devenue sa favorite, Sir Evans lui proposa de continuer sa
formation auprès des plus grands Maîtres

Ainsi, plusieurs fois par an, la jeune femme trouvait une tenue sur son lit, lui
signifiant un départ immédiat pour une nouvelle séance de formation. Elle allait
pouvoir parfaire ses connaissances et ainsi son art, et encore une fois, elle
entrevoyait un moyen de satisfaire son Maître vénéré. Le Marquis d’Evans s’arrangeait
toujours pour les loger, elle, son valet et deux colosses à la peau d’ébène dans la
meilleure suite des plus merveilleux palaces du monde. Lorsqu’elle arrivait dans ces
palaces, sa grâce, sa félinité, son port de tête royal, et sa suite lui valait tous
les regards, du désir des hommes et d’envie des femmes.

Mais une fois dans la suite,
e46 était immédiatement déshabillée ne lui laissant que son collier sertie de purs
diamants et rubis que lui avait offert son Maître pour sa première sortie. Elle était
ensuite fessée ou fouettée pour ne pas que l’honneur qu’elle recevait, lui fasse
oublier sa condition. Il en était ainsi chaque matin, avant le départ pour ses cours
et le soir au retour.

Celui qui faisait face à Dame Laetitia, Myna le reconnu pour l’avoir vu la veille dans
la chambre du Maître et le matin même à la même place. e64. De là où elle se trouvait,
elle pouvait voir la souffrance tirer ses traits, tandis que le rire cristallin de
Dame Laetitia retentissait.

Un bruit attira l’attention de la jeune femme, cette dernière se retira rapidement,
toujours pleine de grâce.

A peine fut-elle sortie que d’autres esclaves furent amenés et accrochés aux murs dans
la même position que Myna. Cependant, cette dernière ne leur prêta pas attention, son
regard était captivé par celui qui se trouvait en face d’elle. Elle le connaissait,
elle en était certaine.

Lui par contre, l’avait reconnu dès son entrée dans la chambre du Maître. Il l’avait
vu au pensionnat de la sœur de Madame Marie, la Gouvernante. Il y était envoyé
régulièrement pour y servir de “Modèle Vivant“. Le jour où il l’avait vu pour la
première fois, elle avait été punie pour quelque obscur raison. Les ''élèves'' étaient
installées depuis plusieurs minutes à leur place. Pas un bruit ne résonnait. Il
pouvait voir toutes les paires de jambes se croiser et se recroiser. Il connaissait
les réactions que son physique provoquait systématiquement, tant chez les esclaves du
Marquis que chez les élèves du pensionnat. Et la jeune Myna n’était pas en reste.

Il l’avait d’autant plus remarqué lorsque la Directrice qui était entrée dans la salle
et l’avait fait pencher sur un bureau et qu’elle lui avait relevé la jupe.
La femme
avait eu cette remarque qui était restée dans sa tête : “Et bien Mademoiselle, il va
falloir apprendre à vous contrôler, voyez l’état de votre culotte“, puis elle l’avait
fouetté de sa badine jusqu’à ce qu’elle demande grâce et pardon pour la faute qu’elle
avait commise. Myna avait alors fini le cours à genoux sur une règle dans un coin de
la pièce. Ce jour là il s’était dit qu’elle devrait faire partie du cheptel de Sir
Evans. Oh oui, il l’avait remarqué, et maintenant qu’il avait eu esclaveNatacha, elle
était son nouvel objectif. Et il l’aurait, ça il pouvait en jurer.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas tout de suite que le Maître des lieux était
entré dans la pièce. Myna les avait vus. D’abord, le beau Monsieur David, coiffure
impeccable, cheveux aux épaules. Costume haute couture à la coupe parfaite. Venait
ensuite Monsieur le Marquis de sa haute stature avec à son bras la belle Dame
Laetitia. Les lumières des immenses lustres se reflétaient dans les diamants d'une
valeur inestimables de son collier. Derrière eux suivaient plusieurs invités,
certains accompagnés de soumis et soumises, qui à quatre pattes tenus en laisse
suivaient tels de petits chiens. Certains étaient marqués à l’effigie de leur Maître
ou Maîtresse, d’autres portaient des anneaux à divers endroits de leur anatomie.

Monsieur David se plaça en bout de table, juste devant elle, lui tournant le dos. Il
faisait lui aussi face à son favori empalé sur sa statue d’apollon et le sexe en une
permanente érection. Il voyait sa souffrance et n’avait qu’une envie, pouvoir le
soulager, ne serait-ce qu’un instant, mais il craignait bien plus son Amour, Amant et
Maître aboslu, le Marquis d’Evans.

Lorsque tous les convives furent prêt à prendre place, le Maître fit un geste, les
invitant à s’asseoir. Dame Lætitia tira alors la chaise du Maître pour qu’il puisse
lui-même prendre place.
Le temps qu’elle s’installe elle-même, les premiers esclaves
nus, dévolues au service, arrivaient avec les premières assiettes, tandis que d’autres
servaient le meilleur vin.

Ce jour là, à la table du Marquis d’Evans, on servi un foie gras maison, accompagné de
pain de figue. Suivi ensuite d’une salade d’écrevisses sur un lit de saumon fumé par
les soins de Marie la Cuisinière, lui-même posé sur un lit de mesclun très légèrement
vinaigré. Venait ensuite un trou champenois, boule de sorbet citron arrosé de
champagne. Cette petite pause digestive passée, un quasi de veau accompagné d’une
Pomme Duchesse et d’une petite tomate à la provençale légèrement aillée et persillée.
Le quasi était nappé d’une sauce crémée à laquelle s’ajoutaient quelques morilles
fraîches. Le repas se terminait enfin par une tarte tâtin et sa boule de glace à la
vanille. Le repas était simple, mais Marie La Cuisinière ne travaillaient que les
meilleurs produits frais.

On avait enfin posé les couverts. Alors que l’on servait digestif, café, thé ou bien
encore champagne, les soumis et soumises s’égaillaient dans la salle. Monsieur le
Marquis félicita Marie pour cette nouvelle prestation encore une fois sans accroc.
Puis il se pencha à l’oreille de Dame Lætitia. Il lui murmura quelques mots. Cette
dernière sourit et se leva, telle une lionne prête à traquer sa proie.

Dame Lætitia marcha droit sur Myna. Comme d’un fait exprès, le pubis de la jeune
esclave se trouvait à hauteur du visage de la favorite. Elle passa ses longs ongles
parfaitement manucurés sur la peau de l’esclave. Par moment elle s’attardait sur les
marbrures qu’avait laissées le fouet. Enfin elle passa ses doigts sur la fente humide
de la jeune femme. Dame Lætitia avait vu le regard qu’elle portait à e64, elle en
avait fait part à Sir Evans. L’ancienne esclave se tourna vers son Maître.
Ce dernier
lui sourit et l’encouragea d’un léger signe de tête. Dame Lætitia se mit donc en
devoir de lécher le sexe de la jeune femme. Ses doigts entrèrent en elle. Allant et
venant d’abord lentement, puis de plus en plus vite. Sa langue fourrageait tout autour
de son sexe, s’entremêlant entre les lèvres. Par moment, elle décalottait le clitoris
de l’esclave, le suçotant, le léchant, le mordillant, le rendant de plus en plus
sensible. Enfin lorsqu’elle sentit le souffle de Myna devenir erratique, lorsque les
gémissements commencèrent à devenir audible et que les parois de son vagin se mirent à
se contracter autour de ses doigts, Dame Lætitia se retira. Laissant l’esclave dans un
état de pâmoison et de manque. Manque de ce désir qui était monté et dont on venait de
la priver.

Pendant toute cette scène, le Marquis d’Evans s’était tenu adossé à son siège, coudes
posés sur les accoudoirs, ses doigts joints et repliés devant sa bouche, dissimulant à
peine le sourire de satisfaction qu’il arborait. Ses deux esclaves avaient offerts à
ses invités un merveilleux spectacle très érotique.

Monsieur David s’était levé, et était sur le point de se retirer, furieux et jaloux
que ces deux femelles attirent autant l’attention de son Amour. Sir d’Evans, à qui
rien n’échappait et qui connaissait parfaitement son compagnon, fit un geste et Dame
Lætitia s’approcha de l’homme. Elle plaqua ses lèvres contre celle de David. Forçant
le passage de sa langue. L’obligeant ainsi à goûter à travers elle, les effluves de la
nouvelle. Au bout d’un instant, le compagnon du Marquis la repoussa presque
violemment, attrapant la main de l’ancienne esclave et suça longuement ses doigts, les
nettoyant ainsi de toute trace de cyprine. Enfin, il se retira tête haute, sous le
sourire ravi de Monsieur le Marquis, mais sans un regard de ce dernier.

Dame Lætitia allait se rasseoir à sa place, mais Sir Evans la renvoya à ses
appartements, sans plus de regard, qu’il n’en avait eu pour Monsieur David.

Il donnerait un moment à chacun plus tard, mais pour l’instant il voulait les laisser
dans le doute. Il se tourna plutôt sur ses invités. La table avait été débarrassée de
sa vaisselle et des plats devenus superflus. Quelques soumis avaient été placés là...

(à suivre...)

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