Un Jour A La Plage

Le temps est lourd, orageux. Je traine dans notre maison de vacances jusqu'à l'heure
du goûter. Après avoir avalé un grand café, j'enfile à même la peau un Tee-shirt gris
clair et un confortable bermuda de coton orangé ainsi que de larges sandales de cuir
chocolat. J’enfourche mon fidèle vélo pour me rendre en bord de mer; Dés les premiers
coups de pédale, l'absence de tout sous-vêtement me crée une douce euphorie. Je croise
d’autres cyclistes qui me détaillent et me saluent. J’espère qu'ils ont perçu ma quasi
nudité et que leur sympathie est doublée de ce soupçon de désir que j'éprouve parfois
à la vue de peaux dénudées. La fraicheur des frondaisons, ou cohabitent les chênes
verts et les pins maritimes, renforce cette sensation de nudité totale. En route je
m'arrête pour enlever la ceinture de cuir, seul élément qui comprime encore une partie
de mon corps. Je me sens nu et terriblement bien. Je pédale follement. Lorsque je me
sens essoufflé, je m’arrête à l'abri des buissons et me dénude entièrement. Je reste
là à déguster l'air et le soleil par tous les pores de ma peau. Je fais quelques pas
dans le chemin, le ventre noué par le risque de rencontrer quelqu'un, aussi totalement
exhibé. J'ai envie de me faire jouir et j'écarte mes fesses pour envahir mon cul de
mes doigts mouillés de salive. Je caresse mon sexe, mais je n'arrive pas à me
satisfaire. Frustré, je repars, après m’être rhabillé. Je traverse le village,
émoustillé, persuadé que chacun devine ma vêture incomplète et l'état de es sens. Je
me sens encore plus nu. Nouvelle rencontre avec d'autres cyclistes, nouveaux sourires
énigmatiques et regards qui me déshabillent. J'aime ça!
Je longe longuement la mer. La piste serpente derrière les reliefs de sable fin et
rejoint la plage. Après de nouvelles dunes, j'arrive dans une large baie envasée
bordée d'une étroite plage d'un gris très clair.

Je rejoins à nouveau une butte de
sable, je quitte la piste et attache mon vélo à un jeune pin. Je descends vers une
plage lumineuse peuplée d'énormes bois flottés et bordée de végétaux aquatiques qui
baignent dans une mer peu profonde. Lorsque je vais pour me dévêtir, je vois arriver
une silhouette masculine. Peureux, j'interromps mon geste et en profite pour regarder
attentivement mon interlocuteur. Il est de taille moyenne, uniquement revêtu d'un
short noir et portant un sac à dos de même couleur. Au bas de son torse bronzé, un
léger embonpoint annonce la quarantaine passée de son propriétaire. Il hésite,
apparemment gêné de me trouver là, puis passe devant moi, à quelque distance. J'ai
envie qu'il s’approche. J'ai envie de le voir nu et de contempler son intimité
dévoilée. Ma queue se dresse et se lubrifie à l'abri de mon short.
Il s’arrête finalement une cinquantaine de mètres plus loin et se dénude entièrement.
J'en fais autant et m'assois sur un confortable tronc blanchi par la mer. Je le
regarde avec passion marcher nu au bord de l'eau. Je le trouve à mon goût et rêve
qu'il revienne vers moi. Lorsqu'il s’assoit à nouveau, je me lève à mon tour pour lui
permettre de me contempler. Il me regarde et j'en suis tout émoustillé. Je m'attarde
au bord de l'eau et enchaine les postures pour qu'il n'ignore rien de ma plastique. Il
saisit des jumelles dans son sac et me détaille longuement. Je ne sais comment
répondre à son désir et me fatigue d'être ainsi exposé. Je m'assois et il range son
ustensile, att son sac et bouge dans ma direction, toujours insolemment nu. Je le
vois s'approcher et je peux maintenant détailler son anatomie. Il est entièrement et
magnifiquement bronzé. De taille moyenne et assez massif, il a le poil dru et noir
soigneusement entretenu. Son sexe est élégant et de taille moyenne. Ses fesses sont
rebondies et ornées d'une fossette sur la face externe de chacune.
A côté de lui, je
me sais laid avec mon bronzage de cycliste, mon ventre proéminent et mon petit sexe
rose. Je me félicite de m'être rendu présentable en maniant allégrement la tondeuse
sur mes pilosités.
Il jette son sac au sol et me demande la permission de s'assoir à côté de moi. J'opine
du chef et nous voilà jambe contre jambe. Je suis aphone et tressaille d'émotion. Il
pose sur ma cuisse une main rassurante qui progressivement s'agite en une caresse
indicible. Elle glisse fermement dans mon entrejambe. D'émotion, j'écarte mes genoux à
l’extrême et expose mon intimité. Je me sens vil d'être aussi rapidement disponible à
la sollicitation sexuelle d'un inconnu. Je pense « et s'il te contaminait d'une MST? »
Mais l'appel du sexe est trop prégnant et je facilite son contact avec mes zones
érogènes. Mon voisin me remercie d'un baiser au coin des lèvres. Il glisse ensuite
deux doigts dans ma bouche alors que son autre main me caresse maintenant l'aine. Mon
phallus se dresse. Il rit « voilà une bien jolie petite chose, ma salope! » et sa main
prend totalement possession de mon entrejambe. Ses doigts s'agitent dans ma bouche. Je
les suce avec impudeur. Mon corps entier devient lascif et se complait à s'exhiber. Il
caresse mes tétons, mon ventre et m'embrasse d'un long baiser pénétrant. Je suis au
comble de l'excitation et ça se voit. Je tremble de plaisir. Il continue à
s'intéresser à mon sexe et glisse doucement sous mes bourses vers la raie de mes
fesses. L’autre bras caresse et serre mes épaules. Les baisers sur la bouche
redoublent. Je suis terriblement troublé et bande à l'envi, jambes écartées, obscène.
Lorsqu'il me sent suffisamment en demande, mon partenaire me commande de m'agenouiller
devant un tronc d'arbre couché, le ventre posé sur celui-ci et la tête dans le sable
de l'autre côté. Il écarte mes cuisses pour faciliter l’accès à mon cul qu'il envahit
d'un puis de deux doigts humides.
Il me besogne longuement et j'exulte et me tords de
plaisir. Lorsque je suis bien dilaté il m'encule et s'agite en moi pendant un moment.
J’entends le bruit flasque et caractéristique de son cul qui heurte le mien. A chaque
mouvement, ses bourses me choquent délicatement à l'aine. Je m'échauffe et bouge à mon
tour pour accélérer le mouvement et amplifier l'ivresse. Je hurle de plaisir au point
qu'il doit me bâillonner de la main. Il y a sans doute d'autres passants dans la
pinède! Je me répands sur le sable tandis que mon partenaire sort de moi et inonde mon
dos dans un cri. Nous nous rinçons dans l'eau toute proche et nous allongeons côte à
côte sur le sable, sans un mot. Je me sens beau d'être ainsi désiré malgré mes
disgrâces. Et pourtant, je n'imagine pas ce qui va suivre...
Alors que je profite du soleil, mon amant m'embrasse à nouveau, me caresse le visage,
le buste, le bas ventre et les jambes. Sentant que je reçois positivement son envie,
il me ramène brutalement mes jambes sur la poitrine et commence à me caresser l'entre
fesses ainsi dégagé. Il lubrifie mon cul de sa salive puis me prend à nouveau ainsi
offert. Mes cuisses sont largement écartelées et mes genoux proches de mes seins. J'ai
plaisir à lui faciliter la tâche et ça se voit, mais je bande à demi. Ses mains
s’appuient sur mes épaules et son ventre sur mes cuisses. Son mouvement devient
violent et rapide. Mon cœur et mon souffle s’accélèrent. Je vois son visage peu à peu
gagné par le plaisir. Ses yeux se ferment, sa mâchoire se crispe. Cette fois-ci, il
sort au dernier moment de mon cul et inonde ma poitrine de son foutre en expirant
bruyamment. Il s'effondre à côté de moi, inerte. Je laisse sécher les miasmes de
l'amour au soleil, heureux de conserver son odeur, puis me tourne sur le ventre. Je
reste ainsi, bras et jambes largement écartés, l'intimité ouverte au regard des
passants.
Les minutes passent et le soleil décline.
Alors que la fraicheur commence à tomber, il se lève, s'agenouille près de moi et
commence à me masser le dos. La douceur des gestes, puis leur fermeté, me laisse
penser qu'il me désire encore. Je suis à peine étonné lorsqu’il pelote mes fesses et
mes cuisses. Sa caresse se fait plus précise au niveau de mon cul et de mes bourses.
Je l'encourage de légers mouvements du bassin qui m’écartèlent plus encore. Puis, sans
crier gare, il m'encule ainsi, face contre terre, les mains faisant peser la quasi
totalité de son poids sur mes épaules. Ainsi écrasé, le visage dans la serviette sur
le sable meuble, je me sens de plus en plus sa chose, son objet. Il le perçoit et,
dans son excitation, m'injurie à voix basse en me traitant de « grosse salope bonne à
fourrer, pute pour gay, trou à baiser sans cesse disponible... » Il explose dans mes
tripes et, lorsqu'il sort enfin de mon cul repu, m'oblige à lécher son sexe et à le
faire regonfler dans ma bouche. Je découvre et m'applique, nullement dégoûté: l'odeur
de sperme est forte mais le goût plus acidulé. Je n'obtiens rien d'autre qu'un léger
râle de plaisir. Lorsqu'il a fini de me faire subir tous les outrages, il fait nuit et
la pluie commence à tomber. Il m'embrasse légèrement sur les lèvres, saisit son sac et
me quitte en courant.
Je m'effondre, anéanti par la fatigue et reste ainsi quelques minutes, toujours
entièrement dévêtu et souillé, la peau rafraichie par un léger grain. Dés que je
reprends mes esprits, je ramasse mes affaires, saute sur mon vélo dans le plus simple
appareil. J'essaie vainement de le retrouver. Je m'étonne de mon esprit encore en
demande de sexe qui fait bouger mon corps de manière si obscène. J’arpente longuement
dans la pénombre pistes et plages, les sens en éveil, mais rien n'y fait! Je finis par
rebrousser chemin pour rentrer à la maison, nu sous la pluie. Le grain devenu plus
violent cingle mon anatomie sans oublier les endroits les plus sensibles. J’aime cette
sensation! La selle écarte mes fesses et masse doucement ma rondelle. Mon corps et mon
esprit sont proches de l'extase. A quelques encablures de celle-ci, j'enfile
rapidement mes vêtement presque secs sur ma peau dégoulinante. Ma femme m'y accueille,
morte d'inquiétude. Je ne lui ai jamais dit la raison de mon retard. Dois-je lui dire
que mon cul n'est plus puceau? Je dois confesser que j'ai passé la moitié de la nuit
avec un doigt dedans pour mieux me souvenir de ces adorables moments.
Je suis retourné plus d'une fois dans l'anse verdoyante et m'y suis dévêtu. Je m'y
suis branlé et astiqué la rondelle. A plusieurs reprises, bien longtemps après, j'y ai
retrouvé mon amant qui sans un mot, m'a sucé puis défoncé le cul dans toutes les
positions. J'admire sa vigueur et sa capacité à me prendre plusieurs fois en peu de
temps. J'aime ainsi être aimé et avili par lui. Il le sait et en profite. Il moque mon
petit sexe indécent, dépourvu de prépuce. Il rit de mon habitude de me coucher sur le
ventre les jambes largement écartées, comme si j'aspirais à être sans cesse fourré.
Mais surtout il gausse mon vocabulaire intello en complet décalage avec mon attitude
face au sexe. Bêtement, je lui avoue que souvent, il m'arrive de ne penser qu'à lui me
faisant l'amour une journée entière. Par la suite, il fera tout pour me rappeler mon
aveu à chaque rencontre impromptue. Je me rappelle de son manège chez le marchand de
journaux ou je patiente en attendant que ma femme trouve ses titres habituels, là bas
dans les rayons. Il me fait rougir en m'adressant d'ostensibles regards grivois. Il
passe et repasse près de moi en effleurant mon ventre et mes fesses. Je bande et j'ai
l'impression d'attirer tous les regards, ce qui est en partie vrai. Je me rappelle de
nos moments de plaisir sur la plage. Là bas, j'aime lorsqu'il m'insulte en
m'enculant... J'aime aussi ses caresses, j'aime aussi ses baisers... Mais surtout, je
ne peux fréquenter la piste qui me conduit à ce lieu sans être prêt à subir tous les
outrages, le cœur et le corps en rut. Et il le sait, le bougre!

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