Romantisme.

J’ai fait l’amour hier soir.
D’abord couleuvre sensuelle, miel et douceur, câlins suaves et langoureux.
Lèvres délicates qui goutent.
Mouvements lents et protecteurs.
Enveloppante glissante fluide.
Je glisse la peau lisse, effleurement des doigts sur la bouche, de la bouche satin sur
le gland humide.
Bouche à bouche, langues qui s’emmêlent, mains qui caressent et se joignent et s
éloignent sur le dessus frisson du ventre chaud.
Cuisses à cuisses, seins délicats qui frôlent apaisent en silence.
Bras tentacules qui débordent et s’emparent du corps alangui.
Douceur des doigts qui dessinent.
Envie, présence latente, flottement des souffles profonds sur les peaux sensibles.
Désir naissant, enveloppant caressant.
Comme l’huile les baisers de peau s’étalent se répandent enduisent.
Corps mêlés emmêlés et mélangés.
Puis plus serré collé, la sueur qui se mélange.
Les muscles se serrent.
Jambes tendues brusquement pliées, repliées.
Cuisses qui s’écartent et se ferment.
Peau qui se frottent et s’excitent.
Les sexes se croisent s’attirent, se fixent s’écartent, se serrent s’échappent.
Les mains attnt palpent et agitent.
Les lèvres mordent aspirent pincent.
Les ongles s’enfoncent marquent la peau tendue.
Puis liés on se crispe l’un a l’autre, gestes saccadés mains agrippées a un bras un
drap un sein une fesse.
Agitation, palpitation, cris et feulements, secousse pénétration engloutissements, je
serre et enserre mon amant, il me veut je l’espère.
Le serre le garde m’ouvre et me cabre m’accroche comme il me maintient
Liés comprimés agités enfoncés pénétrés rythmes partagés jusqu’aux saccades de
l’extase.
Il se vide me remplie...il s’affale je relâche sans force ni volonté, jus mélangés,
corps encollés poisseux et avachis envahis du plaisir partagé.