Prose Masochiste

Ma demoiselle,
Il faut que je vous avoue quelque chose,
J'aimerai vous faire part de mes aspirations secrètes,
Je suis un incapable en tout,
Mais je pense avoir trouvé un objectif,
A la hauteur de mes capacités physiques et intellectuelles,

J'ai l'ambition de devenir votre plus fervent serviteur,
Je vous confirme et je vous réitère mes vœux de servitude volontaire,
Si vous saviez à quel point le fouet me manque,
Ou alors peut être que cela me fait peur je ne sais plus,

Je vous fait part de ma dévotion,
Vous serez ma maîtresse et moi l'écolière,
J'ai hâte de commencer ma scolarité,
Le samedi je ferais mes devoirs et le dimanche sera consacré à la prière,
Je suis pressé de connaître mon emploie du temps,

Qu'elle matière vais-je étudier en premier ?
Les mathématiques, le Français, la flagellation ?
Avec des lanières de cuir ou des chaînons d'argent ?
Je me retiens de vous présenter mes mains délicates,
Punissez moi pour mes fautes de grammaire,
Envoyez moi au coin,
Humiliez moi devant toute la classe,
J'ai encore tant de chose à apprendre,

Je veux offrir mon corps à la science,
Vous serez la chercheuse et moi le cobaye,
Je suis prêt à explorer le sexe anal,
Enfilez vos gants en latex ou en nitrile,
Préparez des verges en métal,

Avec ou sans lubrifiant,
Béni soit votre endoscope,
Emmenez moi par la main jusqu'à mon pal,
et transpercez moi de part en part,

Vous serez la maquerelle et moi le tapineur,
La prostituée si vous estimez que je ne mérite pas d'être traité comme un homme,
J’apprécierais avoir le privilège de pénétrer votre harem,
Pour en satisfaire les mâles et les femelles et assouvir leurs fantasmes,
A moins que vous décidiez de me contraindre à l’abstinence,

Si vous n'avez aucune pitié pour vos adversaires,
Alors je serais votre pire ennemi,
Si vous êtes la déesse de la souffrance,
Alors je suis votre croyant le plus fidèle,

Puis-je penser à vous lorsque j'ai mal ?
Que je puisse donner un visage à la douleur
Car votre beauté est si cruelle,

Si vous me trouvez trop pervers alors jetez moi un sort,
Que je sois foudroyé atrocement,
Chaque fois que je porterai mon regard sur une femme,
Vous pouvez aussi penser que je suis laid,
Que mon visage offense votre pudeur,
Alors offrez moi un masque me lacérant le visage,

Je ne pense pas qu'il existe plus délicieuse ,
Que celle tout droit sortie de l'esprit d'une femme,
Après tout la douleur n'est elle pas au féminin,
Pouvez vous me dire quel sera mon supplice,
Peut être voulez-vous que je l'imagine moi même,
Laissant monter la terreur jusqu'à son paroxysme,

Je suis dans l'impatience,
Je ne sais pas si c'est le châtiment le pire,
Ou si c'est l'attente,
Je n'avais jamais connu un tel charisme,
Ni une telle puissance,
Permettez moi de me prosterner

Je veux servir d'exemple,
Attachez moi dans une posture désagréable,
L'envie d'uriner me fera perdre la tête,
Et je finirai par m'évanouir de soulagement,
Enlevez donc ma fierté,
je vous supplierai de me la rendre,

Ma peau vierge ne demande qu'une chose,
Le contact et la brûlure de vos chaînes,
Venez donc m'initier au strict bondage,
Je serais votre demoiselle en détresse et vous ma sauveuse,
Ma bien aimée.


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