Le Métier D'Infirmière Et L'Érotisme. Petit Traité D'Ethnologie Amateur. Suite
*** COUP DE COEUR HDS ***
Il y a de cela longtemps, maintenant, j'avais posté sur le site deux textes qui
semblent avoir plu. Et donc je poursuis avec un troisième, qui est la suite directe du
second... Si je me fais bien comprendre! Avec les témoignages amusants de ce second
texte, , je pensais être rentrée dans ce qui constitue lessentiel des pratiques « peu
morales » de ces patients. Il en est bien quelques uns qui ont tenté de me draguer,
qui mont proposé la botte. Je les ai toujours rapidement remis à leur place. Parfois
dune simple parole, parfois par la menace, une fois en utilisant la force, le
monsieur sétant retrouvé sur le tapis du salon, bien marri.
Mais lessentiel des pratiques perverses, cest surtout lexhibitionnisme. En trente
ans de travail, je nai pas vécu un mois où un patient ne se déshabille plus que
nécessaire, où un autre ne me présente des morceaux de son anatomie quil ne métait
cependant pas nécessaire de voir pour exercer mon métier.
Je vais ici, dans ce troisième texte raconter quelques anecdotes parmi celles qui me
paraissent les plus dignes dêtre racontées. Et qui alimentent à ce titre mon
expérience ethnologique : Mon immersion dans la tribu des gentils pervers
exhibitionnistes.
Mes armes.
Mais avant cela, je tiens à présenter quelques « armes » qui furent mes alliées durant
ces années de travail face à ces lubriques. Jai moi aussi, sur les conseils de ma
copine et collègue Irma, acheté une bombe lacrymogène. Je la remplace
consciencieusement chaque fois que la date de péremption est dépassée. Je nai jamais
dû en troquer une pour une autre raison.
Autre arme : mon appareil photo. Cest mon ami le jeune punk qui ma donné cette idée.
Face à des exhibitionnistes honteux, mais un rien entreprenants, il suffisait que je
sorte mon appareil pour quils se calment et voient leur libido, exacerbée par leurs
exhibitions, retomber très largement.
Par contre, à loccasion dautres spectacles plus complices, jai aussi eu loccasion
de surprendre certains dentre mes patients en sortant cet appareil. Un rien
décontenancés, la plupart acceptaient cependant dêtre photographiés. Rare étaient
ceux qui autorisaient quon puisse associer visage et quéquette, mais se faire
photographier la zigounette ou le cul en gros plan nétait pas pour leur déplaire.
Cétait en effet une occasion de pousser plus loin cette perversion, finalement sans
déranger personne. Ce qui ma permis de réaliser un chouette album photos qui fait la
joie de nos soirées entre copines à la maison.
Une dernière arme ? Emmener une amie avec moi.
Comme je vais le raconter ci-dessous, certains hommes maccueillaient déjà dans le
plus simple appareil. Parfois, ils mouvraient la porte la queue à lair, parfois
faisaient ouvrir par leur femme complice (quelquefois malgré elles), parfois ne
cadenassaient pas la porte pour que je puisse pénétrer sans quils naient à aller
jusquà lentrée. Ils maccueillaient alors tout nus dans leur salon ou leur chambre.
Mes copines, cétait la surprise du chef pour certains dentre eux, dont
lexhibitionnisme devenait lassant. Chaque première fois, ça émoustille, on admire, on
rit sous cape, on imagine des suites
La deuxième fois, on espère de loriginalité,
mais rien ne se passe et donc, même dans ces situations, même à la vue de mâles
particulièrement bien membrés, on finit par sennuyer.
La présence de lamie mettait alors du piment dans cette rencontre. Ces mecs aux
virilités exposées ne savaient plus ou se mettre ou où mettre leurs mains, puisque je
perturbais leur scénario
Je ne me privais pas dr de la situation, demandant par
exemple à ces hommes de se déplacer dans la maison, nus bien sûr, et ce pour des
prétextes futiles (le verre deau, la paire de ciseaux, un stylo
) demandant à mon
amie de maider dans les soins et lui permettant de poser les mains sur des parties
anatomiques parfois limites (bas du dos, haut des cuisses, ventre, ceci pour des
prétextes « éminemment médicaux » ! Véro, Astrid et Héléna ont pu ainsi profiter de
lune ou lautre visite
et de lun ou lautre mâle aux virilités exposées.
Les « trucs » classiques de lexhib.
Quatre grands classiques pour ces exhibitionnistes.
Un premier classique : ceux qui, justement, sont sous la douche quand jarrive et qui
croyaient que le rendez-vous était « une heure plus tard ».
Un autre classique : une douleur incompréhensible sous le caleçon qui nécessite que
celui soit retiré pour que je propose un diagnostic. Certains se blessaient même
réellement (pas sérieusement, mais jai quand même eu droit à une brûlure de
cigarette), le plus souvent à la fesse pour proposer un prétexte à leur déshabillage
vicieux.
Un troisième classique pour lequel je porte une part de responsabilité : ceux qui se
contentaient de répondre à mon ordre. Je mexplique. Javais pris lhabitude de dire à
mes patients :
Vous vous déshabillez ?
Ceci pour me permettre dopérer. Il est évident que dans mon esprit, se déshabiller
quand javais un soin à apporter à lépaule ou au pied, cétait enlever sa chemise ou
sa chaussure. Mais les esprits mal tournés feignaient parfois de mal comprendre. Et il
marrivait, moccupant de mon petit matériel, de me retourner et de mapercevoir
quils avaient profité de ces quelques secondes dinattention pour se désaper bien
plus que nécessaire. Certains se retrouvaient complètement nus. À ceux là, javais
trouvé la phrase choc :
Mais pour soigner votre pied, il nétait pas nécessaire que vous me montriez votre
petit oiseau.
Surtout ne pas se laisser démonter et garder une position de force, mavait enseigné
Irma !
À propos du « petit oiseau » une petite fierté en marge de cette analyse : il arrivait
souvent que les messieurs se mettent à bander pendant un soin qui géographiquement se
situait pourtant loin de la zone exhibée.
Je réagissais alors :
Oh ! Le petit oiseau est parti.
Mais revenons à lessentiel : parmi ces messieurs qui obéissaient à mon ordre,
certains ne se déshabillaient pas complètement et gardaient le tissu du caleçon comme
dernier rempart, malgré leur envie daller plus loin quon pouvait parfois repérer en
analysant la forme que prenait le slip.
À ceux là je métonnais de ce déshabillage excessif. Pour soigner un pouce incarné, il
nétait sans doute pas nécessaire dôter tant de vêtements. Quelques uns avaient osé
répondre que cest moi qui leur avais dit de se déshabiller. Jacceptais alors la
remarque, mais manifestait mon étonnement de voir encore un vêtement les parer. Et
jordonnais quils aillent jusquau bout du respect de mon ordre. Et cest rougissant
quils enlevaient la dernière pièce ! « Tout ça pour ça » était parfois ma dernière
remarque, un rien cinglante.
Le dernier classique : des slips sans élastiques qui avaient comme défauts de se
baisser en même temps que le pantalon puis qui béaient sur lune ou lautre partie de
lanatomie quils étaient sensés cacher. Surtout que la volonté dêtre libidineux
étant bien présente, les triques solides tiraient plus encore le tissu, rendant les
scènes plus obscènes encore.
De toutes les situations exhibitionnistes, cest celle dAlain Stievenaert qui me
laisse le souvenir le plus marrant. Alain Stievenaert avait une petite trentaine
dannées. Beau mec à la gueule dange, il nen était pas moins célibataire. Je me
souviens quil souhaitait partir en voyage à létranger, quune série de vaccins
étaient nécessaires, mais quune réaction étrange sétait produite suite à
ladministration de lun deux. Cela avait nécessité dune part un report du voyage,
et dautre part, un traitement médicamenteux que jétais chargée de lui administrer
par voie de piqûres.
Il habitait dans un immeuble à appartements relativement aisés. Jarrive devant sa
porte. Celle-ci nest pas fermée. Je sonne cependant. Mais comme je nai pas de
réponse, je rentre en appelant. Il déboule alors, nu et dégoulinant, feignant la
surprise de me trouver sur le pas de sa porte. « Encore un ! » pensai-je sen
mémouvoir outre mesure. Mais en remarquant cependant la beauté plastique de ce mâle,
une beauté pas si courante à rencontrer dans mon métier. La visite se passe sans
problème particulier. Il se promène avec tant daisance que je me demande même si
cette nudité nest pas naturelle chez lui, et si ce nest pas moi qui juge lattitude
perverse alors que lui ne pense pas à mal. Il me raccompagne jusquà la porte et
sengage même sur le palier dans sa tenue dAdam pour me dire au revoir avant que je
reprenne lascenseur.
Je quitte limmeuble, songeuse. Un beau mec, si naturel que je nai même pas pensé à
contester cette position dominante quil avait pu affirmer. Une nudité ainsi exhibée
sans réaction de ma part ? Étonnant non ? Mais si cest naturel, il ny a pas de
domination qui compte ? Et puis, est-ce possible que cela soit naturel ? On ne se
promène pas à poil, même si on est tout à fait à laise avec son corps, quand il y a
des gens chez soi !
Cest avec ces mêmes questions que je me présente au rendez-vous suivant. Légèrement à
lavance. La porte nest toujours pas fermée et il déboule dans le même état, la
serviette éponge lui frictionnant la tête. Mais cela ne dure pas
Un changement
sopère rapidement. Sa charmante queue, aussi charmante que le reste de son corps, ne
reste pas sagement calme entre ses jambes. Rapidement, elle se dresse. Cela semble un
peu lembêter. Moi, ça me rassure sur un point
Son naturel nest pas si naturel que
ça. Ça lexcite bien de me montrer sa belle quéquette ! Je me sens devenir plus forte.
Tu ne perds rien pour attendre mon gaillard ! Mais même avec son érection, il semble
assez naturel. Il se promène dans lappart son gros bâton devant lui.
Puis son érection disparaît et cest bien calme quil me raccompagne à la porte. Cest
alors quil est à nouveau sur le palier que lidée surgit. Sans quil ne sen rende
compte, je me rapproche de sa porte, et avant quil puisse réagir, je la ferme. Je la
ferme ! Il se retrouve à poil sur son palier ! Sans ses clés évidemment, il na pas de
poches ! Je nen reviens pas moi-même. De mon audace. Et moins encore de la situation
dans laquelle je plonge le bel Alain. Il nen mène pas large non plus. Son zizi se
fait tout riquiqui. Il mengueule sans trop hausser la voix de peur sans doute
dameuter les voisins. Me demande ce quon va faire. Je nai pas de réponse.
Vous navez pas laissé une clé quelque part ?
Non.
Il ny a pas une fenêtre ouverte ?
Si, la porte de la terrasse est ouverte, mais on est au quatrième.
Cest qui les voisins ?
Cest deux femmes : Madame Schmidt et sa maman.
(Voilà une nouvelle quelle est bonne. Deux nanas comme complices potentielles !)
Ben, on va sonner chez elles, elles auront peut-être une idée.
Ça va pas la tête. Jsuis à poil moi !
Mais
À moi, ça vous dérange pas de montrer votre zob ?
Ben non, vous cest pas la même chose !
Ah ! Et pourquoi ?
Pas de réponse
Bon, il me reste deux possibilités : je vous laisse. Jai du travail moi ! Ou je
vous aide à trouver une solution, et la meilleure cest de sonner chez les voisines !
Il réfléchit et puis admet. Je sonne. Et cest une jeune femme ronde qui découvre sur
le pas de sa porte son voisin tout nu et tout penaud ! Dabord interloquée, elle
éclate de rire. Un rire assez bruyant qui attire sa maman une dame plus âgée encore
énergique. Un rire communicatif aussi, parce que la maman ladopte immédiatement. Je
fais dailleurs de même. Et le bel Alain tout nu de se retrouver la risée de trois
femmes au milieu des escaliers de son immeuble.
Charitable, madame Schmidt nous propose de rentrer, entre deux hoquets. Jexplique
alors la situation, ne loupant aucun détail sur le caractère très exhibitionniste du
voisin. Ce qui semble bien intéresser les voisines. La maman surtout qui louche avec
insistance et gourmandise sur les morceaux de choix du voisin.
Il aurait été simple de proposer au mâle nu une serviette de bain, une couverture ou
un peignoir, mais madame Schmidt a le « bon goût » de nen rien faire et de laisser
Alain se débrouiller avec sa queue qui ballotte, visible par tous. Elle nous invite
dans son salon et nous propose de nous asseoir. Il ne sattendait pas à ça, Monsieur
Stievenaert. Se retrouver à poil dans le salon de ses voisines, avec trois nanas qui
le reluquent sans vergogne. Mais ça ne semble pas le réjouir outre mesure, lui qui
semblait tant aimer ça tout à lheure.
Madame Schmidt est décidée à faire durer le plaisir. Elle propose une tasse de café
pour aider à réfléchir. Le temps pour le moka demplir la pièce de son arôme
incomparable, on fait mine de réfléchir. Cela détend Alain et la tasse de café achève
de le mettre plus à laise. Il accepte mieux sa situation. Et semble enfin y trouver
lui aussi du piquant !
Il retrouve son statut de paon poseur et exhibitionniste. Il suffit de quelques
minutes pour quil bande à nouveau. Une belle érection qui déclenche à nouveau des
fous rires chez les voisines, fous rires quil me plaît de partager. On sent bien dans
lattitude du mec quil aurait préféré éviter ces bandaisons intempestives
Mais il
fait maintenant contre mauvaise fortune bon cur.
Il ne reste plus quà trouver la solution pour son retour dans son appart. Les
finances précaires dAlain lui font éviter dappeler un serrurier. Je suis un peu
rassurée, jaurais été mal à laise davoir fait cette blague si elle avait engendré
des coûts. Une seule solution : les deux balcons sont contigus. Il suffit denjamber
la balustrade de celui de madame Schmidt, de faire un grand pas et dagripper la
barrière du balcon dAlain. Cest un petit risque parce quil y a quatre étages en
dessous et une glissade ne pardonnerait pas, mais cest un exercice finalement assez
simple. Surtout pour un sportif aventurier comme Alain. Ce dernier se résout
dailleurs à choisir cette solution. Il ny en a pas dautres !
Nous voilà tous les quatre sur le balcon de Mme Schmidt. Nous pouffons à nouveau à
lidée de voir Alain faire de léquilibre tout nu et au vu de tout le quartier. Cela
fait aussi sourire Alain. Un peu jaune, mais beau joueur maintenant. Le voilà de
lautre côté de la balustrade, son postérieur exposé à tous ceux qui lèveraient la
tête. Il rejoint sans encombre son balcon et disparaît rapidement à lintérieur. Je
prends congé des voisines, et retrouve un exhibitionniste rhabillé sur le palier.
Une semaine se passe. Je me rends chez lui pour la piqûre suivante. La porte est
fermée. Il vient mouvrir. Toujours à poil. Je feins de métonner. La leçon na pas
porté ? Il sourit. La séance se passe tout à fait naturellement excepté sa nudité,
mais qui en devient finalement aussi naturelle.
Jai quand même envie de lui imposer une dernière petite saillie, un rien piquante. La
séance suivante, jarrive à son étage et je remarque que la porte nest à nouveau pas
fermée. Je sonne chez la voisine. Quand la maman ouvre, je mets le doigt sur la
bouche. Elle fait un grand sourire. Je rentre et explique aux deux femmes. Nous
ressortons et pénétrons discrètement dans lappartement voisin. Je claque la porte
suffisamment fort pour quAlain nous entende.
Il déboule la bite bien droite et évidemment visible. À notre vue, à toutes les trois,
il a le réflexe instinctif de cacher de ses mains son zob tendu. Puis il les retire
dun geste fataliste.
Et cest lui qui offre le café cette fois dans sa tenue préférée, celle dAdam. Cest
dans cette tenue quil me reçoit pour les dernières piqûres. Cest également avec ce
costume quil reçoit maintenant ses deux voisines qui viennent le déranger pour lune
ou lautre futilité : le sel ou louvre-boîte par exemple. Quelques mois plus tard, je
rencontre la maman voisine qui me raconte quAlain reçoit dans ce simple appareil
dautres voisines de limmeuble, mais quune plainte pour attentat à la pudeur a été
déposée par des voisins hommes qui ont trouvé malsaines ces attitudes. Il ne sest
cependant trouvé aucune femme qui avait eu loccasion de bénéficier de la vue des
attributs du beau mâle pour confirmer que leur pudeur avait été atteinte
Cétait finalement un exhibitionnisme qui convenait à tous
Il mest arrivé de rencontrer, toujours dans le cadre de mon travail, des
exhibitionnismes plus particuliers.
Je me suis rendue plus dune fois dans une famille pour soigner la mère qui était en
assez mauvaise santé. Le rituel était bien huilé. Je sonnais à la porte. Un homme de
la famille (il y avait le mari, le père du mari, le frère de la mère, un fils dune
trentaine dannées, un autre de vingt ans et le plus jeune de seize ans) venait
mouvrir la porte. À poil. Il me guidait jusquà la cuisine où la mère était attablée.
À côté delle, un ou deux autres hommes. À poil aussi. Et durant le soin qui se
déroulait le plus souvent dans cette cuisine, les trois ou quatre autres mecs
rappliquaient. À poil bien sûr. Nous nous retrouvions deux femmes, lune soignant
lautre, entourées de six mecs le zizi à lair.
Je dois bien avouer que la première fois où je me suis retrouvée dans cette situation,
jai discrètement vérifié si ma petite bombonne lacrymogène était bien dans mon sac.
Mais dagressivité, il ny eu point. Ces mecs se taisaient. Ils préparaient le café,
sortaient un paquet de biscuits, se grattaient les couilles, mais ne disaient rien. Ce
silence était pesant, et rendait latmosphère très particulière. Cela a duré deux
mois. Je me suis souvent demandé si jallais poursuivre ce travail, ou réagir dune
façon ou dune autre. Mais en même temps, cette situation ne me déplaisait pas.
Cétait un peu le zoo et lexhibition des grosses bébêtes, cependant je me rendais
compte que je naurais pas voulu manquer une séance
Une particularité encore dans cette famille. Les bites restaient calmes
ou pas
Le
plus souvent, il ny avait pas le moindre soupçon dérection. Sauf deux fois. Ces deux
fois, il y en a un qui sest mis à bander. À chaque fois, je lai remarqué, et jai
machinalement vérifié quil était le seul. Et puis, cétait au tour du deuxième, puis
du troisième. Quand je terminai ma séance de soins, les six bandaient. Dix séances se
sont passées dans un calme total, mais les deux autres ont été des séances où les
mâles de la famille avaient décidés de hisser haut les couleurs. Par quel mécanisme
gardaient-ils tous leur calme ? Par quel mécanisme arrivaient-ils, un par un, à faire
monter leur engin ? Cela restera une question !
Jai eu loccasion de soigner une dame qui devait rester alitée en permanence. Son
fils était beaucoup avec elle. Ce fils était passionné de boxe.
Première visite, cest lui qui vient mouvrir et me guide dans la chambre de sa maman.
En my rendant, je passe par une pièce, qui semblait tout à la fois servir de salle
télé et de salle dentraînement pour la boxe : sac de sable pendu au plafond, punching
ball, gants, cordes à sauter
Chez ce garçon dune vingtaine dannées, assez peu
taillé pour la boxe semblait-il à la profane que je suis, un silence du même acabit
que la famille dont je viens de raconter les murs particulières. Un grognement en
guise de bonjour et cétait tout.
La séance de soins de sa maman se passe sans problème et je reviens deux ou trois
jours plus tard. Le même bonhomme vient mouvrir. Même grognement. Quand je passe dans
la salle de sport, je ne peux que remarquer un compagnon, en tenue plus que légère. Il
tapait en effet avec ses gants de boxe sur le punching ball. Mais à part ses gants, il
ne portait rien. Tout nu, monsieur le boxeur. Je le salue. Il me répond par un même
grognement.
La séance de soins avec la maman se passe. Quand je ressors de la chambre, le fils
sest « habillé » dans la même tenue de combat. Je dis au revoir à la maman et feint
de mintéresser aux sportifs. Leurs coucougnettes et zobs balancent au rythme des
coups quils assènent sur les sacs. Je men amuse discrètement
Puis les quitte.
Séance suivante, le fils vient mouvrir en gants et, bien entendu, rien dautre. Cest
un autre copain sportif qui sentraîne avec lui, dans la tenue règlementaire, ponctuée
dune érection de belle taille
Et cest ainsi pendant plusieurs semaines. Je viens soigner la maman, suis accueillie
par les grognements de boxeurs tout nus, deux à chaque fois. Lami nest pas le même
dune séance à lautre. Même si certains seront présents plus dune fois, ce ne sera
jamais le même lors de deux séances successives.
Petit à petit, je mincruste après ma séance de soins. Je les regarde, admire leurs
jeux de jambes, les coups quils portent. Ce sont de vrais sportifs, solides et
entraînés. Comme jen ai pris lhabitude dans toutes les situations du genre, je
décide bien entendu de garder la main
Et je choisis de leur parler de leurs amis
sportifs absents. Mais en utilisant pour les décrire la particularité anatomique
quils ont manifestement souhaité me présenter, pour aborder finalement tout à fait
autre chose.
Lautre fois, il y avait un de vos copains, tu sais, celui avec son zizi roux, et
bien, jai cru quil allait faire exploser le sac de sable tellement il frappait fort
Ou :
Tu vois de qui je veux parler, le blanc avec sa bite de black, je crois que jai
jamais vu un mec sauter aussi longtemps à la corde
Ou encore :
Tu sais, celui qui en a un petit gros circoncis, il me paraissait un petit peu
fatigué la dernière fois
Mais aussi :
Il y en a un, celui qui bande à chaque fois, je trouve quil ne frappe quavec un
seul poing
Ou :
Celui qui a une quéquette qui ressemble à la tienne, cest à la boxe quil sest
cassé des dents comme ça ?
Et je mamusais à parler avec eux de boxe, mais toujours en faisant référence à leurs
biroutes. Ils étaient contents que je les regarde. Tout autant parce quils se
baladaient à poil devant moi, que parce que je mintéressais à leur sport. Mais je
sentais bien que ça les dérangeait malgré tout que je sois aussi explicite et que je
fasse des allusions aussi précises à leurs sexes. Cela a duré près de trois mois.
Trois mois dentraînement de boxe à poil. Jusquà ce que la maman soit conduite à
lhôpital. Pour ne plus rentrer à la maison
Jaime aussi lhistoire que jappelle « lhistoire du match de foot ».
Michelle était une belle femme, encore jeune, qui avait un cancer. Pas facile. Mais le
mari était super prévenant et était déterminé, avec elle, à poursuivre la vie comme
avant pour la faire gagner cette vie. Je me rends à lune de mes visites suite à une
chimiothérapie un peu difficile. Cest elle qui vient mouvrir. Dabord surprise, elle
éclate ensuite de rire.
Oh, je tavais oubliée
Elle minvite à entrer, dans un grand fou rire. Japerçois une tête féminine dans
lencoignure dune porte. Mais elle disparaît rapidement, et jentends que la tête
sadresse à dautres personnes dans un souffle puis dans un éclat de rire vite rejoint
par dautres éclats de rire, le tout accompagné du bruit de la télé
Cest la fête ici
Oui, il faut que je texplique
Et elle me raconte quils ont invité quelques amis pour passer la journée. Il y a un
match de foot à la télé, mais les femmes ne voulaient pas que les hommes regardent. Il
y a eu négociation, et cest un mec qui a proposé la solution suivante : les mecs se
foutaient tous à poil et alors ils pouvaient regarder le match. Les femmes ont, bien
entendu, accepté et voilà que jarrive en plein milieu de la première mi-temps
Ça ne te dérange pas ?
Non, au contraire, je crois que ça va mamuser
et puis tu sais, jen ai déjà vu
dautres !
Et je rentre dans le salon où mapparaît le spectacle suivant : la télé trône au
milieu de la pièce. En face de cette télé, un divan et deux fauteuils. Sur ces cinq
places, cinq mecs à poil, une cannette de bière à la main sénervent devant un match
de foot. À côté de la télé, cinq chaises où sont assises trois femmes, Michelle et «
la tête » nayant pas encore regagné leur place.
Je fais un grand sourire. Les mecs se retournent vers moi, mi-gênés, mi-amusés de se
retrouver dans cette situation, mais le match est intéressant, et ils y retournent
très vite. Pierre, le mari de Michelle est un peu plus coincé. Mais je le rassure vite
en lui demandant le score.
Revenir à lessentiel tranquillise souvent !
Michelle va chercher une sixième chaise et linstalle à côté des cinq autres, pour moi
! Je prends place, ravie de participer à cet événement drolatique. Ces cinq
supporters, la bite posée sur le bord des coussins du salon font un touchant tableau.
Jai rarement accepté de faire la fête avec mes patients. Cette exception confirme la
règle. Mais ça en valait la peine !
Les autres patients de la journée se sont un peu « impatientés », et jai fini ma
tournée plus tard que dhabitude, mais je ne le regrette pas. Michelle a été guérie de
son cancer. Avec une telle vitalité dans son entourage, il ne faut pas sen étonner !
Jaurais bien aussi raconté lhistoire de Bidouille, mais elle est un peu longue. Ce
sera pour une prochaine fois
Allez, quand même une petite dernière pour la route
Madame Broun est malade. Elle me reçoit dans son salon. Piqûre, soins aux pieds qui ne
vont pas bien non plus. Tout cela prend un certain temps, sous le regard de son mari.
Je termine mon travail.
Elle interpelle alors son homme :
Tu ne montrerais pas ton bouton à madame ?
Non, ce nest pas nécessaire, souffle le mari.
Mais si, profites-en, elle est là, elle pourra te dire quoi faire.
Mais laisse-moi tranquille, je te dis quil ny a pas besoin !
Allez, ne discute pas, viens ici.
Amusée par cette querelle de vieux couple, je laisse faire. Le mari rouspète, mais se
lève. Ce nest visiblement pas lui qui porte la culotte !
Allez, enlève ton pantalon !
Ah, cétait donc ça ! Monsieur est pudique, et ne voulait pas se déshabiller devant
moi ! Mais ils sont assez grands pour savoir ce quils ont à faire. Et cest vrai que
si je peux aider, je suis disponible. Monsieur défait son bouton, baisse sa braguette,
et descend très légèrement pantalon et slip, juste ce quil faut pour faire apparaître
ce qui me paraît être un furoncle transformé en abcès à la fesse, qui me paraît dans
un sale état.
Mais, montre mieux à madame ! Tas peur de montrer ton cul ? Mais elle en a déjà vu
dautres, madame. Hein, madame, que vous en avez déjà vu dautres !
Je me contente de sourire. Avant que monsieur nait pu réagir, madame Broun att le
pantalon et le slip et les baisse jusquaux genoux.
Voilà, cest mieux comme ça. Hein madame que cest mieux comme ça ! Elle en a déjà
vu dautres tu sais, hein madame que vous en avez déjà vu dautres. Tas pas honte à
ton âge
Être gêné de montrer son cul !
Je constate en effet le furoncle mais surtout labcès, dans le sale état évalué
quelques secondes plus tôt. Il est temps de soigner ça ! Je conseille le médecin, et
indique que je serai disponible si nécessaire pour assurer le suivi. Monsieur tente de
relever son pantalon, mais madame larrête encore. Prendrait-elle du plaisir à ainsi
humilier son homme ?
Attends, viens voir, regardez bien madame, vous voyez là, ce nest pas beau !
Explique à madame ce que tu as voulu faire
Et le monsieur est obligé de mexpliquer quil a essayé de percer le furoncle avec une
épingle. De là peut être lorigine de labcès
Et la dame dencore gueuler :
Mais sois poli. Regarde la dame pour lui parler.
Et le monsieur rouge comme une pivoine de se retourner, la queue en lévitation pour
tenter de mexpliquer son travail damateur pour se soigner.
Mais tas pas honte ? Pourquoi tu bandes ? Tes un gros dégueulasse. Hein madame que
cest un gros dégueulasse ?
Je la rassure et lui explique que cest des choses qui arrivent (comme si elle ne le
savait pas) et que jen ai déjà vu dautres. Je prends congé. Je dois dire que jai
beaucoup ri dans la voiture. Cette mégère qui manifestement appréciait dexhiber le
kiki de son mari et de le ridiculiser devant moi
Pauvmec !
Mais lhistoire nest pas finie
Le monsieur téléphone au service. Justement je suis là. Il mexplique que le médecin a
conseillé que la désinfection suite au traitement soit réalisée par un professionnel,
qui pourra surveiller lévolution. Nous prenons donc rendez-vous à une date quil me
propose et qui me convient. Je me rends donc à son domicile. Il mouvre la porte en
short et torse nu. Il fait effectivement bien chaud et se mettre à laise est une idée
tout à fait raisonnable. Je laccompagne au salon, puis lui lance
Et bien, on va voir ça
Ni une, ni deux, le monsieur ôte son short et lenvoie valdinguer avec son pied dans
le fauteuil trois mètres plus loin. Le lecteur a déjà compris quil navait rien
enfilé sous son short. Et voilà mon pudique de la semaine passée, tout nu en face de
moi. Je souris. Et puis moccupe de ma tâche professionnelle.
Le médecin a bien fait ça, ou ce sont les médicaments qui font déjà leur effet, mais
tout me semble aller pour un mieux. Je propose à monsieur de repasser quelques jours
plus tard. Il semble contrarié par le rendez-vous que je lui propose, mais je ne peux
lui proposer autre chose, jai lagenda bien rempli.
Cest madame qui vient mouvrir. Il fait toujours aussi chaud, mais monsieur est
aujourdhui bien habillé. Quand je propose de lexaminer, sous lil inquisiteur de sa
femme, il dégrafe son pantalon, et le descend juste le nécessaire. Un excès de pudeur
semble lavoir repris. Je devine que ce doit être madame qui en est la cause. Mais je
me tais. Un dernier soin est prévu surtout pour être bien rassuré. Et monsieur mouvre
tout nu !
Je suppose que madame nest pas là ? questionnai-je à cette vue.
Et lui, faussement naïf :
Non, mais comment vous savez ça ?
Je le remballe aussi sec :
Mais parce que tu te promènes le kiki à lair !
Il bredouille, tente de mexpliquer quil na pas pris le temps de shabiller, et
comme pour le soin cest plus simple comme ça
bref des arguments très convaincants !
Je ne me formalise pas, mais décide de le pousser un peu plus loin
Cest parce que votre femme nest pas là que vous vous promenez à poil
Si elle
était là, vous joueriez monsieur la pudeur.
Il proteste. Je porte lestocade :
Je reviens encore une fois, et cette fois elle sera là hein ! Et vous venez mouvrir
à poil ! Chiche ?
Mais il ny a pas de problème ! bougonne-t-il.
Et de rajouter :
Vous êtes quand même une véritable obsédée !
Je réplique vertement :
Non, mais ça va pas, le pervers
Je vais pas ouvrir aux messieurs le cul et les
choses à lair moi !
Il admet. Quand je pars, il me certifie que le samedi qui vient, sa femme sera là.
Comme je dois passer dans le quartier, jen profiterai pour venir admirer une fois son
petit zoziau (qui, jai omis de le préciser, pratique assidûment une gymnastique assez
monotone : debout-fléchi, à nouveau debout, puis fléchi
)
Le samedi, je sonne, une demi-heure en retard par rapport à lhoraire annoncé.
Jentends que ça sénerve derrière la porte
et monsieur vient mouvrir, son Justin
Bridou pointé vers moi ! Et derrière sa femme qui gueule. Puis qui me voit :
Ah, cest vous ! Il faudrait le mettre en psychiatrie ce taré
Vlà quil se fout à
poil pour ouvrir la porte aux gens. Y a pas un quart dheure cétait pour la voisine,
et maintenant cest vous
!
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