Jules & Nathan - Saison 2 - Ep. 1
Jules & Nathan Saison 02 Episode 1
« Disons plutôt que je ne savais trop ce que je faisais
On venait quasiment de rompre, jétais plus que perdu
Et il en a profité. Non, pardon. Jsuis désolé. Je nai pas à me trouver dexcuses, ce qui sest passé est de ma faute, mais ce que je veux dire
. Cest que ce nétait pas voulu, pas désiré ! Tu comprends ? On était juste là, ça sest passé, et ça a vite été interrompu
Parce-que la seule personne que jaime cest toi. Pas lui. Pas un autre. Toi, et seulement toi. Jveux que tu sois là pour maider dans mon futur job de père, je veux que tu fasses partie intégrante de sa vie
car tu es un type vraiment bien ! Tu sais
le seul mec qui me manque quand il est absent, cest toi. Le seul mec avec qui je suis aussi bien, cest toi. Le seul mec qui sait me comprendre, me consoler, soccuper de moi comme le gamin que je suis, cest toi. Le seul mec avec qui jaime menvoyer en lair, cest toi. Et le seul mec que jaime tout court, cest toi. Et ce sera tout le temps comme ça ! Et puis voilà, il est hors de question que quelque chose vienne à nouveau se mettre entre nous. Ma vie, cest avec toi que je veux la vivre ! »
Jules était assis contre la tête du lit et tenait Nathan dans ses bras, le serrant contre lui et posant sa tête sur son épaule. Il lui chuchotait tout cela à loreille, tels des amoureux de lycée qui se retrouvent en cachette. Nathan, tout en écoutant Jules, ne pouvait détacher son regard de lanneau argenté quil avait autour de lannulaire. Son Jules qui lui déclarait ses sentiments
il nen revenait pas. Ils sen foutaient de où et quand ça aurait lieu, sils inviteraient du monde ou feraient ça en huit clos, de cette fichue loi qui devait venir ou non
Ils étaient fiancés.
- « Jules
je taime. Cette histoire cest autant de ma faute que de la tienne et à vrai dire
Oublions ça, nen parlons plus et ce sera plus simple, tu veux bien ? »
- « Ça marche ! »
Un léger silence se fit entendre, puis Jules sinquiéta : « Mais sinon, tu ne mas toujours pas répondu
»
- « Répondu à quoi ? »
- « Bah
» dit Jules, montrant du regard la bague quavait Nathan à sa main.
- « Jules
Que veux-tu que jte dise ? Tu es le mec le plus extraordinaire que jai jamais rencontré ! Il y a encore quelques semaines, tu étais le meilleur ami que lon puisse imaginer, toujours présent, toujours de bons conseils, toujours prêt à faire la fête
Et puis récemment tu es devenu lamant le plus extraordinaire que je nai jamais connu ! Tu es prévenant, attentionné, craquant
tu baises comme un Dieu ! Ça rentre en compte aussi
Jnai jamais autant pris mon pied que depuis que je suis avec toi. Bref, que veux-tu que jte dise à part : Oui ! Oui ! Oui ! Et oui ! Bien sûr que jveux que tu sois mon mari ! Bien sûr que jveux devenir le meilleur beau-papa ! Jespère même quun jour jaurai une tasse avec écrit dessus « Pour le meilleur beau-papa ! » Ça serait la consécration quoi
! De toute façon je nimagine pas
ou plutôt je nimagine plus la vie sans toi. »
Jules ria, puis vint lembrasser : « Dans ce cas, jespère que tu as du champagne ! Faisons le plein avant la nuit de folie qui nous attend ! »
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Jules coupa le contact et la climatisation de la Bentley sarrêta, laissant place à un grand silence. Il descendit de la voiture, remonta ses Aviator dans ses cheveux, et vint croiser ses bras sur la portière, admirant le paysage qui se posait devant lui. Nathan dormait encore du côté passager, son coude en appui sur le rebord de la vitre. Jules le regarda un instant, profitant de ce moment où il était si beau, puis il le réveilla doucement :
- « Nathan
? Nathan
? On est arrivé ! »
- « Hum
quoi ? » dit-il, sortant de son sommeil en se frottant les yeux.
- « Tes craquant ! On est arrivé. Sort tes fesses de la voiture ! »
- « Laisse mes fesses tranquilles pour une fois
»
- « Tu ne mas jamais reproché de men occuper ! »
Ils rigolèrent puis sortirent de la voiture.
- « Jai réservé au nom de Myringo. Jules. »
- « Daccord, je regarde
Oui jai votre réservation, mais il ny a quune chambre, vous dormez avec votre frère ? Ou cest une erreur ? »
- « Euh
on est ensemble. »
- « Oui je comprends bien monsieur, mais je voulais savoir si cétait normal quil ny ait quun lit deux places ? »
Nathan, caché derrière Jules, tentait de dissimuler son fou rire en se mordillant le pouce.
- « Hum
Oui, cest mon mec. Mon compagnon si vous préférez
»
- « Ou son fiancé
» ajouta Nathan en souriant.
Lhôtesse daccueil rougit légèrement puis sexcusa, avant de valider au plus vite leur réservation. Les deux hommes prirent alors la direction de ce qui ressemblait à une petite villa, qui présentait un confort et un luxe certains.
- « Ça déchire comme endroit pour des vacances ! »
- « Javoue
Cest un pote de chirurgie qui ma filé le tuyau. Au moins on sera tranquille » dit Jules, venant se placer derrière Nathan pour le serrer dans ses bras.
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacances ? »
- « Laisse-moi réfléchir
» dit Jules, mimant la réflexion en tapotant du doigt sur ses lèvres, « Bronzer. Méclater. Menvoyer en lair. Bronzer. Méclater. Menvoyer en lair
»
- « Ok jai compris ! » dit Nathan en souriant.
- « Pourquoi, tu ne veux pas consommer le mariage ? Cest un peu tard
» ajouta Jules, déposant un baiser sur sa joue.
- « Oh oh
je crois plutôt que jai envie de le consommer tout de suite ! »
Sur ces mots, il se retourna et poussa Jules sur le sofa derrière lui. Il vint se placer à califourchon sur lui, et plaçant ses mains sur chacune de ses joues, ils commencèrent à sembrasser tendrement. Il déboutonna rapidement sa chemise pour la jeter au loin, et entama de descendre ses baisers sur son torse.
- « Oh non
jen peux plus dattendre Jules ! Presque dix heures que jte mate sans pouvoir rien faire, et là
! »
- « Tinquiète, on sen fou ! » dit Jules, collant de nouveau ses lèvres sur celles de Nathan.
Ses mains grimpaient le long de son dos et lamenaient se coller contre lui, tandis quil se redressait pour sentir le contact du torse de Nathan contre le sien. Quand soudain
un bruit de clé dans la porte, une cliche qui sabaisse, la porte qui souvre
Nos deux amants, trop occupés, se font alors surprendre à califourchon lun sur lautre, en caleçon pour lun, torse-nu pour lautre, sembrassant à pleine bouche.
- « Oh ! Désolé ! » dit lhôtesse daccueil avant de placer une main sur ses yeux et de se cacher derrière la porte.
Nathan bondit et manqua de tomber en reculant brutalement, se rattrapant de justesse à laccoudoir du sofa, tandis que Jules, calme et serein, reboutonna son jean et se dirigea vers la porte.
- « Hum
excusez-nous. Vous pouvez rouvrir les yeux. »
Lhôtesse descendit légèrement sa main, et découvrant Jules torse-nu, la remit aussitôt devant ses yeux.
- « Oups ! »
- « Ah mince
euh vous voulez que je mette un T-Shirt ? »
La secrétaire ne prit pas la peine de répondre et fit simplement un rapide signe de tête en guise de « Oui, sil vous plait, cachez moi vite ce torse sublime et excitant, malheureusement inaccessible à la femme que je suis ».
Jules tendit la main et Nathan lui passa son propre t-shirt, tout en prenant soin de rester caché derrière la porte.
- « Voilà. Je vous écoute ? »
La secrétaire écarta deux de ses doigts, sassura quil était bien totalement habillé, puis enleva enfin sa main.
- « Je suis vraiment désolé monsieur
Myringo.
Nathan passa sa tête derrière lépaule de Jules et lâcha un : « Re ! Excusez-nous hein ! », accompagné de son sourire farceur, quil avait retrouvé avec sa bonne humeur, après sa réconciliation avec Jules.
- « Nath, sil te plait
Hum, excusez-moi. Bah euh, oui on a trouvé, merci. »
- « Pas de soucis
et bien, bon séjour ! »
- « Merci, vous aussi ».
Pourquoi « vous aussi » se demanda aussitôt Jules ? Cétait assez idiot
mais cétait tout ce quil avait trouvé. Il referma la porte, sappuya dessus, et regarda Nathan qui se trouvait devant lui.
- « Les vacances commencent bien ! » ironisa-t-il, « nous voilà déjà catalogués « pervers » du camping ! » dit-il en souriant.
- « Javoue que ça me plait ! Ça colle avec mon projet de vacances
»
- « Et tu comptes faire quoi de tes vacs ? » demanda Jules, sapprochant de Nathan et le serrant contre lui.
- « La même chose que toi, en enlevant « bronzer » et « s éclater »
»
Ils se regardèrent en souriant, et décidèrent dun commun accord de reprendre les choses là où elles sétaient arrêtées. Sans se décoller, ils cherchèrent porte après porte la chambre à coucher.
- « Ça ressemble à une chambre ça non ? » dit Nathan en soulevant lun de ses sourcils.
- « Maintenant que nous sommes déjà catalogués, tu ressens encore le besoin de baisser les stores ou pas ? »
Nathan amena Jules à sasseoir sur le bord du lit, où il en profita pour se re-déshabiller, tandis que de son côté il fermait les stores. Une fois finit, il se mit à courir vers le lit et sauta littéralement sur Jules, létalant sur le matelas. Leurs visages se retrouvèrent à nouveau face à face, et ils recommencèrent à sembrasser tendrement. Nathan se lança et descendit vers le caleçon de Jules, quil commença par embrasser, avant den descendre lélastique et de lôter totalement, libérant son membre emprisonné. Il commença par le masturber lentement tandis que sa langue hydratait chaque parcelle de ses abdominaux, puis il sen alla déposer quelques baisers sur son sexe, avant de le faire doucement glisser entre ses lèvres. Comme à son habitude, il donnait tout ce quil avait pour satisfaire son partenaire, et sa langue ne manquait pas de titiller son gland où de lécher son membre sur toute sa hauteur.
Jules se maintenait en appui sur ses mains à larrière, fermant les yeux pour apprécier le plaisir que lui offrait son compagnon. Après de longues minutes de pompage intense, Jules glissa un doigt sous le menton de Nathan pour lui faire doucement relever la tête. Il déposa un baiser sur ses lèvres et dit « A mon tour
». Il vint alors sagenouiller devant Nathan et se mit aussitôt à luvre, avalant son sexe et commençant ses vas et viens. Sa main restée libre glissait au-dessous pour aller caresser ses bourses ou saventurer par-delà son périnée pour atteindre son trou. Nathan avait placé une main derrière sa nuque à la manière dun homme cherchant à soulager ses cervicales, et de lautre il glissait ses doigts dans les cheveux en bataille de Jules, comme sil cherchait à les arranger.
Comme son prédécesseur, Jules savait jouer de sa langue et de ses doigts pour amener son partenaire à lextase, et il eut vite fait dimmiscer un doigt à lintérieur de Nathan. Après quelques minutes il se releva, puis dit à Nathan : « Et si tu tallongeais ? », avec son sourire de tombeur. Il linstalla au bord du lit, releva ses jambes, puis sa langue vint remplacer son doigt pour titiller son trou.
Nathan, fermant les yeux, une main sur sa poitrine, sentait déjà que cette partie de jambes en lair sannonçait épique. Tout le trajet à faire semblant de dormir pour pouvoir le mater conduire en toute discrétion, scruter le moindre geste, le moindre carré de peau que sa chemise entre-ouverte aurait dévoilée
Tout cela lavait plus quexcité !
Jules se releva et amorça de pénétrer son amant. Il senfonçait à chaque fois de quelques centimètres avant de faire une pause, puis une fois au fond, il marqua un temps. Ils se regardèrent, et Jules put lire dans le regard de Nathan « Vas-y ! Jen peux plus dattendre ! ».
Il commença ses vas et viens dabord lents et langoureux, puis le rythme et la force saccélérèrent rapidement, tout comme la force et la cadence de leurs gémissements.
Jules sagrippait aux jambes de Nathan, prenant appui pour ses coups de butoir de plus en plus puissants, où Nathan semblait sextasier à chaque fois encore plus. Ce dernier, tendant le bras, cherchait à caresser le torse de celui qui lui faisait lamour, sentir encore et encore cette peau douce et cette musculature entre ses mains.
Sans avoir à se parler, Jules se retira pour venir sallonger et Nathan vint prendre place à califourchon sur lui. Il prit le temps de faire pénétrer doucement ce membre quil aimait tant en lui, puis il commença à sactiver dessus. Prenant appui tantôt sur le lit, tantôt sur les pectoraux de son compagnon, il cherchait toutes les manières possibles de prendre encore plus son pied. Mais sil y avait bien quelque chose qui contribuait à sa jouissance, cétait le visage de son Jules face à lui, se mordant les lèvres tant ce quil vivait été bon.
Malgré les stores fermés, la chaleur de lété régnait dans la pièce et népargnait pas les deux amants qui sactivaient. En nage tous les deux, Jules voyait sa mèche shumidifier sur son front, lui donnant dans la situation, un côté assez sexy. Tandis que Nathan, avait vu une goutte de sueur séchouer entre ses pectoraux et glisser le long de ses abdominaux. Le tableau de Nathan, une main se masturbant, lautre prenant appui sur le lit pour mieux sempaler sur son compagnon, offrait à Jules un spectacle plus quexcitant. Ce dernier se décida alors à donner tout ce quil avait, encouragé chaque fois un peu plus par les gémissements, puis les cris, de Nathan. Ses mains agrippant fermement sa taille, il donnait maintenant de grands coups de reins, au rythme où son fiancé sactivait sur lui. Ils semblaient exténués, à bout de force, leurs veines et leurs artères sur le point dexploser, mais ils prenaient tellement leur pied quils redoublaient defforts et de cris pour continuer le plus longtemps possible. Jusquà ce que Nathan, dans un de ses nombreux cris de jouissance, envoya sur le torse de Jules un grand jet de sperme chaud, puis un deuxième, puis un troisième. Il semblait avoir tellement de plaisir que, lorsquil souhaitait gémir, plus aucun son ne sortait de sa bouche. Il ne tarda pas à être rejoint par Jules qui, serrant fortement les fesses de Nathan entre ses mains, déversa son flot de semence dans ses entrailles. Ils se regardèrent, heureux lun comme lautre de sêtre mutuellement conduit à la jouissance, puis Nathan sécroula sur le torse de Jules, qui le serra fortement contre lui.
Ils semblaient finir un marathon tant leur respiration était forte et discontinue, comme sils ne parvenaient pas à récupérer assez dair à chaque inspiration. Leurs têtes collées lune contre lautre, ils navaient pas besoin de se parler pour comprendre le « Wouah ! » quils ressentaient. Ils souriaient, rigolaient, toujours aussi essoufflés par cet effort intense.
- « Jules, promets-moi quon ne se quittera plus jamais
»
- « Plus jamais, je te le promets. »
- « Jules
? »
- « Oui ? »
- « Jentends vibrer un truc. »
- « Merde mon portable ! »
Nathan se recula et Jules sortit en précipitation du lit, sauta sur son jean, et récupéra son téléphone.
- « Allo, papa ? » dit-il toujours aussi essoufflé. « Oui on est bien arrivé, tinquiètes pas
Bah franchement oui, le logement est canon. Quoi ? Non ya quune chambre. »
Jules tira une serviette qui était pliée sur la commode et senroula dedans, fit un clin dil à Nathan, puis sortit de la pièce pour continuer sa discussion dans le salon.
- « Ce nest pas encore aujourdhui quil lui dira quon est fiancé
» soupira intérieurement Nathan, avant de renfiler son boxer et de sallonger sur le lit.
Une fois sa conversation terminée, Jules revint vers la chambre et eut le plaisir de voir Nathan, couché sur le dos, une main derrière sa tête et lautre sur son abdomen. Il vint sallonger à côté de lui et lui chuchota « Fais pas semblant de dormir beau gosse
»
Nathan ria, puis dit « Comment tu sais que je ne dors pas ? »
- « Quand tu dors tu as une mimique de petit chaton
Cest comme ça que je sais que tu nas pas dormi pendant tout le trajet
Tu pensais que je ne te voyais pas me mater du coin de lil ? »
- « Et ça tu las vu ? »
Nathan sétait saisi dun oreiller et en avait asséné un grand coup à Jules.
- « Ah ouais, tu cherches ? »
Jules sempara à son tour dun oreiller et la bataille débuta. Durant pas loin de dix minutes, au milieu des rires et des cris, ces deux « gamins » samusaient comme des fous à se filer de grands coups doreillers.
- « Stop ! Ok, ok jabandonne Nath ! »
- « Ma puissance est indiscutable ! Il ta dit quoi ton père ? »
- « Rien il demandait de nos nouvelles et voulait savoir si le trajet avec sa voiture sétait bien passé. »
- « En parlant de sa voiture, tu penses que cest raisonnable de laisser une Bentley sur un parking de camping ? »
- « Mouais, tas raison je vais aller la chercher. Mon ptit chaton
! » ajouta Jules comme pour défier Nathan.
Ce dernier se ressaisit de son oreiller et courut après Jules, qui séchappait déjà vers la sortie.
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