Le Feu Au Cul 1

C'était une de ces journées où j'avais le feu au cul. Je sais pas ce qui m'a pris. L'été, la chaleur, ces beaux touristes en masse à Paris, juste la joie de vivre et de baiser... Ouais, des fois il en faut peu pour se sentir bien ! Je marchais dans cette rue commerçante de l'est de la Capitale et je matais tout ce qui bougeait : là, un groupe d'étudiants qui se marrent ensemble sur un banc, plutôt beaux gosses, ici, un couple amoureux et un regard échangé avec le mec, surpris que je lui sourisse, ou encore un quarantenaire barbu et canon qui sort du boulot dans son costume serré mettant bien en valeur ses formes... Ils me plaisaient tous ! Je me sentais comme un puceau qui ne pensait qu'à ça. J'avais envie de chauffer tout le monde et de voir ce que je pouvais accomplir.

J'entre dans ce Monoprix pour mes courses du samedi, avec la même idée en tête. Je suis ma liste, et dans la section des primeurs, je trouve ma première proie. Ce mec, d'une trentaine d'années, remplit son caddie. Il est blond, pas super grand, mais d'une carrure respectable. Je suis loin de mes goûts habituels, mais là, je sais que n'importe qui ferait l'affaire. Il est très concentré, et le voir faire son expert quand il porte les tomates à son nez pour vérifier leur fraîcheur m'a fait sourire. Je passe à l'attaque. Le rayon est carré et tous les produits sont disposés en pyramide. Je fais le tour et me positionne à ses côtés. Là je fais exprès de faire tomber un oignon à ses pieds. Je le ramasse, et je me cogne volontairement sur son genoux pour qu'il me remarque.

Oh pardon ! Désolé monsieur !
Non, rien de grave !

Ça y est, le contact est réalisé. Je regarde sa main gauche, et j'y vois une alliance. Un hétéro marié : mes préférés ! Je lui fais la conversation toute conne, lui demande s'il est du quartier, et étrangement, le courant est passé. Dix minutes plus tard il parle de sa femme et de son jeune . Je m'embourbe, c'est pas bon.

Faut que je baise, pas que je recrute des gens pour le conseil de quartier. Là brusquement, au milieu du rayon, je passe au sexe. Là il se ferme un peu et on sent le mec à l'éducation catho, bien stricte. Le mec doit baiser sa femme qu'en missionnaire une fois par semaine, le pauvre. Je deviens plus provoquant et je flirte avec lui. Il rougit mais ne réagit pas. Il n'est pas non plus réticent. Je pause ma main sur son épaule, je lui touche le ventre, je rigole comme un con, je lui fais des compliments sur son physique... Il est quand même un peu gêné, mais je crois que j'arrive à le séduire. Ou en tous cas à lui donner envie de baiser. Un peu du moins. On passe en caisse et il me dit au revoir. Je suis dégoûté, j'étais à quelques verres de me le faire ! Là je lui propose immédiatement de venir chez moi pour... parler du conseil de quartier. Je me sens super con de devoir descendre si bas juste pour du sexe. Mais là je l'ai accroché.

Oui, je veux pouvoir inscrire mon fils dans l'école que je veux, hein !

Ah là là, ces jeunes parents bobos avec leurs idées à la con... On monte dans mon appart et je me dis que je dois agir vite sinon je vais le perdre. Je lui sers un petit verre de blanc, lui file un formulaire d'inscription et le laisse le remplir dans mon canapé. Pendant qu'il le fait, je lui explique que c'est bien de s'investir de la sorte en lui caressant la cuisse grossièrement. Il lève la tête et me demande ce que je fais. Je lui dis honnêtement que j'avais envie de lui depuis qu'on était au supermarché.

C'est flatteur, mais je suis hétéro, moi. Et marié. Et j'ai un en plus alors...

J'adore ces réponses formatées qui veulent rien dire... En ce qui me concerne, j'ai entendu : « ah, tu me trouves baisable ? J'ai jamais essayé avec un mec, moi. Et j'ai jamais trompé ma femme, mais avec un mec ça compte peut-être pas. Je suis parent mais il est jamais trop tard pour essayer ». Je deviens de plus en plus insistant avec mes caresses en le fixant.
Il rougit encore mais ne bouge pas. Il respire de plus en plus vite. Je m'approche encore de lui et ma main atteint son sexe. Il bande le con ! Franchement je ne m'y attendais pas. Je lui fais remarquer. Il ne sait pas quoi répondre. Je le caresse à travers son jean et il ferme les yeux en disant « non » et en gémissant. Bingo. C'est en fait un pauvre mec frustré qui n'attendait que ça. Je le déboutonne et je le suce direct. Il a une bonne queue de 18cm je dirais. Je m' excite tout seul à l'idée de me la prendre dans le cul. A l'entendre, on l'a jamais sucé comme ça. Je me demande même si sa femme l'a déjà sucé tout court. J'y vais de mon meilleur tour de langue pour le faire monter, mais pas trop. Sa queue a bon goût, et il mouille bien. Il me surprend en appuyant ma tête avec sa main. J'ai envie de passer à la casserole. Je m'interromps et me déshabille. J'écarte mes fesses devant lui pour l'inviter à me pénétrer. Il est tout rouge. Je crois qu'il a jamais vu un trou du cul de sa vie. Il se lève et se masturbe en me fixant. Je lis en lui de la fascination, de la peur, de l'envie, du pur désir. Je pense qu'il ne se contrôle plus vraiment. Moi non plus, j'en meurs d'envie de son sucre d'orge. Je me mets à quatre pattes au milieu de mon salon et lui fais signe de venir. Il attend pas un instant et se cale derrière moi. Il galère un peu à trouver mon antre mais il entre sans hésiter en poussant un grand soulagement. Là, je dois bien avouer que je m'étais fait une fausse idée sur lui. Je m'attendais à une baise approximative, mais quel champion... Ses coups de reins étaient parfaitement rythmés et sa technique n'avait aucun défaut. Il a saisi ma bite à plusieurs reprises, d'abord timidement, pour la branler. Puis il y allait plus franchement, toujours en me refaisant les fesses d'une façon tendre et régulée. Il me prend comme un chien sur mon tapis et ne se fatigue pas. Au bout de quinze bonnes minutes, il me dit qu'il va jouir. Je cambre les fesses un peu et il s'accroche davantage à mes hanches.
Il commence à crier en crachant son foutre dans mon cul. Je sais pas si c'est parce qu'il avait pas baisé depuis longtemps ou si la situation l'excitait plus que de raison, mais j'ai l'impression que ça a duré au moins une minute. J'avais le cul plein, plein de sa bite et plein de son sperme. Il m'en a pas fallu beaucoup plus pour que je vienne à mon tour. Je me suis retourné et j'ai vu son visage. Il souriait comme un con. C'était beau. On ne s'est pas rhabillés de suite, on a un peu parlé de ce qu'on avait fait. Il avait pas l'air de regretter. Il s'est douché et est parti. Il n'a pas oublié de me remettre son formulaire, qui bien sûr contenant son numéro de téléphone...

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!