La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 167)

Histoire écrite par esclaveCyriliaMDE

La pouliche de Chantilly (suite) :

J'avançais aussi rapidement que je le pouvais alors que la voiture disparaissait aussi
rapidement qu'elle était apparue. Le froid me motivait à presser le pas mais les
marches ne sont jamais évidentes à monter lorsqu'on est dans cette position. Par un
miracle que je ne comprenais pas, mes bas ne furent pas filés dans l'opération.
J'entrais alors dans la luxueuse demeure de mon Maître, avançant plus facilement, il
faut le dire, sur le marbre de l'entrée. J'entendais des mouvements dans l’immense
hall d’accueil. Ne cherchant pas à regarder là où je ne le devais pas, je suivais mon
guide. Je voyais alors des pieds nus passer à coté de moi. Des esclaves, eux aussi.
Ils étaient sûrement en train de préparer la soirée. Mais je ne me posais pas la
question, plus de quelques secondes. Le Maître désirait me voir, et j'attendais cette
rencontre avec une impatience qui me nouait depuis le début de cette journée.

Le sol lustré laissait alors apparaître devant mes yeux les reflets de la beauté des
couloirs que j'arpentais. Des tapisseries aux couleurs chaudes dont les dessins
m'étaient impossible à voir avec précision. Des tableaux ressemblant à ceux que
j'avais vu dans le Château de Chantilly. Monsieur le Marquis avait du goût, un goût
que je ne pouvais contempler pleinement, malheureusement mais un goût raffiné au plus
haut point qui se sentait dans l'organisation et l'ornement. Je fus alors menée devant
une double porte en bois sculptés. Mon guide toqua à la porte avant que je n'entende
la voix de mon Maître (que j'avais souvent entendu à travers le filtre d'un micro via
Skype sur le Net), percée à travers le bois de la volumineuse porte, autorisant le
Majordome à entrer avec moi derrière lui. Je pénétrais alors dans la pièce, mes mains
et mes genoux trouvant du réconfort au contact d'un tapis épais et moelleux.

La pièce
est baignée d'une couleur chaude et est ouverte au monde par une fenêtre orientée Sud.
Les derniers rayons de soleil quittaient l'horizon pour offrir un ciel orné de nuances
pastelles avant de laisser place aux ténèbres de la nuit. Les lumières de la pièce
éclairaient des rayonnages de livres sur chaque mur. L'odeur de papier et de cuir
était enivrante. Ici et là des fauteuils en velours rouge pour lire confortablement,
une table semblant faite pour l'étude, éclairés par une rangée de lampes de lecture,
comme les bibliothèques américaines. C’était le grand luxe, à l’évidence dans cette
pièce comme le reste du Château, à ne point douter.

Grande fut ma surprise quand je remarquais que la pièce était occupée par certaines
personnes qui sortirent toutes de leur lecture pour me fixer. Je ne les voyais pas
distinctement, baissant toujours la tête par réflexe, mais je sentais qu'ils
m'observaient silencieux, ce qui me provoqua un instant d'hésitation. Mais
l'hésitation passa bien vite quand je sentis un coup sec sur ma laisse. Je traversais
la pièce pour arriver dans une pièce communicante, elle aussi séparée par une double
porte, ouverte avant mon passage. Lorsque j'y entrai, Monsieur Walter me fit stopper
pour finalement fermer la porte derrière nous. C'était le Bureau du Maître, tout aussi
luxueux que la pièce précédente. Je notais d'ailleurs qu'il y avait une autre porte
qui menait au couloir. On avait voulu m'exposer devant le regard de ces gens. J'étais
troublée, mais je tentais d'être concentrée alors que j'étais, enfin, face à mon
Seigneur et Maître. Nous n'étions pas seuls cependant. A ses cotés, se trouvait une
femme d'une quarantaine d'année et le Majordome qui m'avait mené jusqu'ici. Une voix
vibra à la fois calme et autoritaire qui ne laissait aucun doute sue l’identité de
celui qui parlait :

- Alors voici esclaveCyrilia, commença à dire le Marquis
- En effet, Monsieur le Marquis, répondit Walter sur un ton empli de respect
- T'a-t-elle causé des ennuis ?
- Juste une petite chose à régler et ce sera bon, Monsieur le Marquis.

- Bien bien … Marie, qu'en penses tu ?

La femme qui se nommait Marie se déplaça pour se rapprocher de moi. Elle tourna autour
de moi et posa une main sur ma croupe avant de la claquer comme si c'était celle d'un
animal. Elle se stoppait, regardait, se déplaçait, stoppait, et regardait encore,
laissant apparaître ce silence qui me torturait toujours autant. L'attente de son
jugement était encore une fois une épreuve pour la petite chienne impatiente que
j'étais. Si proche et pourtant encore si loin des pieds de mon Maître Vénéré, je ne
voulais pas faire de faute, aussi bien consciemment qu'inconsciemment. C'est alors
qu'elle revint vers Lui pour Lui donner son avis :

- Elle a de jolies jambes, Monsieur le Marquis, mais cette chose pendante entre les
deux … beurk.
- Tu peux donc faire quelque chose d'elle ? répliqua le Châtelain
- Oui, Monsieur le Marquis. Il lui faudra de l'entraînement, mais je pense qu'elle
sera prête pour l'Evénement
- Parfait. Laissez-nous

Sur ordre du Marquis, Monsieur Walter et Madame Marie sortirent avec respect et
refermèrent la porte laissant place à un nouveau silence. Un blanc durant lequel je
sentais mon Maître m'observer de son regard bleu inquisiteur. Il s'assoit, regarde
quelques papiers avant de m'appeler et de me dire simplement

- Au pieds

Deux mots et j'ai l'impression de retrouver ma respiration. A quatre pattes, je
m'avance en remuant mon corps avec autant que félinité qu'il m'est possible avant
d'arriver sur la gauche de son bureau. D'un doigt, Il me soulève le menton et me force
à Le regarder. Mon souffle semble se stopper, comme un petit animal pris dans les
phares d'une voiture. Je ne peux rien faire qu'attendre, plongé dans un regard que je
ne peux quitter. Une pommette de son visage se soulève se plaisant à me voir perdue en
Lui.
Le doigt relâche mon menton qui se rabaisse naturellement alors que la voix de
Monsieur le Marquis reprend et qu'Il s'adossait dans son fauteuil. Sa main, se posa
négligemment sur mon crâne dégarni de pilosité.

- Dis moi, esclaveCyrilia, sais-tu pourquoi Chantilly étaient connue à l'époque de
Louis XIV ? C'est bien là d'où tu viens, non ? »

Profitant de la main chaleureuse de mon Maître, je ne bouge pas ma tête de peur de le
déranger alors que je Lui réponds :

« Oui, Maître, ma ville abritait les grandes écuries, ainsi que la Demeure du Grand
Condé, un Prince de France
- En effet, c'est bien dans cette ville que se déroule le Grand Prix de Diane aussi,
n'est ce pas ?
- Oui Maître, c'est en été
- Et bien cet hiver, il y aura, dans une semaine, le Grand Prix D'Evans dans ma
Demeure. Et toi, esclaveCyrilia, tu seras ma pouliche venue exprès des Grandes
Ecuries. J'espère que tu as bien conscience de l'honneur que je te fais »

J'en ai la respiration presque coupée. J'avais déjà montré une certaine attirance pour
le Pony-play mais jamais je n'avais eu l'occasion de m'en approcher. Troublée par
l'émotion, à la fois de la présence physique de mon Maître Vénéré mais aussi de
l'honneur qu'Il me faisait, je bredouillais ce que je pouvais mais je dus m'éclaircir
la voix pour être parfaitement intelligible

- Maître, ce sera un privilège d'être votre pouliche. Je vous jure de mettre toute mon
âme à vous faire honneur
- Oui c'est vrai, c'est un privilège pour toi. C'est important que tu en aies
conscience. Mais tu ne seras pas là que pour la compétition. Tu seras à la disposition
de mes invités, comme tous les autres esclaves ici
- Oui Maître Vénéré
- Bien

Sans se presser, la main libre de Monsieur le Marquis descend et fait jaillir de son
pantalon, ce que j'attends depuis si longtemps.
Son autre main seigneuriale se place
derrière ma tête comme Il le ferait d'un globe comme le portaient les puissants
monarques jadis et le rapproche de son sceptre pour que je l'embrasse. Je tente de me
rappeler tous les conseils de Monsieur Walter pour offrir le plus de plaisir à mon
Maître. Sa main est parfois insistante pour me faire descendre au plus bas ou imprimer
un rythme, allant au plus près de la hampe de son membre, parfois plus douce, comme
s'Il caressait un animal de compagnie. Il ne dit rien, sachant très bien que les noms
qu'Il me donnait m'excitent au plus haut point. On pourrait prendre cela pour de
l'égoïsme ou bien une envie de me faire passer pour un objet (et c'est peut être le
cas) mais pour ma part je ne vois qu'une manière d'éviter de me faire souffrir alors
que je porte toujours ma cage.

S'Il ne disait mot, je sentis son membre se tendre mais rien ne sort, il me releva et
me montra une clef que je reconnus, c'est celle de ma cage. Je retirai alors le carcan
de plastique pour découvrir face à moi des élastiques. Sans m'en rendre compte, je me
mors les lèvres rouges, sachant bien ce que je dois en faire. Un élastique encercle la
base de mon gland, un autre encercle la base de mon pénis et un dernier encercle tout
l'appareil génital. Mon membre devient très sensible alors que cela fait plus d'un
mois que je suis abstinente. Sans avoir à user de force, Il me plaqua ventre sur son
bureau, me crache entre les fesses avant de faire pointer son membre turgescent à
l'entrée de mon fondement.

Cela faisait un moment que je travaillais la flexibilité de mon antre, il ne fallut
donc pas grand chose pour que je Le sente en moi. Les premiers coups étaient lents et
profonds, comme pour s'assurer que je sois à son goût. Il prit mes mains pour les
réunir dans mon dos pour les attacher avec un lien dont j'ignorais tout. Ses coups de
reins devinrent plus insistants et plus forts. Il devenait plus hardi alors que je
sentais ses mains parcourir mes courbes pour parfois les fesser. Sentant ses coups de
butoir cadencés, je sentais ses testicules taper sur mes fesses alors que son membre
était plus rude que l'acier. Je gémissais de plaisir, je gémissais de me sentir
offerte à lui, un trou qu'il baisait sans ménagement. Je tentais de faire le moins de
bruit possible alors qu'Il se penchait légèrement avant de me glisser.

- Tu vas dire ton nom et dire que tu es ma pouliche, ma putain et mon vide couille

Impossible pour moi de ne pas obéir alors que j'étais totalement sous Son emprise.
D'abord, le souffle coupé, je tentais de parler mais la phrase n'était pas assez forte
pour mon Maître. Il claqua mes fesses alors je pris une bonne inspiration avant de la
recommencer

- Je suis esclaveCyrilia, je suis la pouliche de Maître, Monsieur le Marquis D'Evans,
je suis sa putain et son vide couilles
- Encore plus fort
- Je suis esclaveCyrilia, je suis la pouliche de Maître, Monsieur le Marquis D'Evans,
je suis sa putain et son vide couilles, disais-je cette fois presque en criant

Il me demandait de le répéter encore une fois, et j’en oubliais totalement que
derrière la porte, des gens m'entendaient. Mais j'étais à Lui, rien n'importait plus à
présent que je sentis Son corps se coller au mien et que mes entrailles recevaient Sa
récompense. J'étais affalée sur le bureau de mon Maître alors qu'Il se retirait et que
je serrais les fesses pour garder Sa semence en moi. J'étais dans un état second, mon
corps tremblait et je respirais fortement comme pour reprendre mon souffle. Mon pénis
était tendu et mon gland aussi rouge et gonflé qu'une prune bien mure.

S'asseyant, Il recula un peu son siège et fit signe de m'approcher. Je glissais
presque du bureau avant de me retrouver devant Lui, à genoux, nettoyant Son Noble
Sceptre de toutes les sécrétions que j'avais pu laisser échapper quand je sentis
quelque chose. Le bout de la chaussure du Maître venait de toucher mon sexe et
commençait à le caresser doucement. Il me dit alors avec un regard en coin

- Tu as l'air en chaleur, petite pouliche. Frotte toi comme la bête que tu es »

A ses ordres, mon bassin se mit à faire ses vas et viens sur la chaussure de cuir de
mon Vénéré Maître alors que je tenais toujours son sexe en bouche. Sa main se posait
sur mon crâne pour me donner la cadence alors que mon gland se frottait. J'étais
vraiment devenu un animal en chaleur. L'avilissement, l'excitation, la frustration,
tout cela se mélangeait en moi alors que mon corps était pris de spasmes et que je
gémissais, explosant ... éclaboussant les chaussures de mon Maître Vénéré dans un râle
de plaisir

- Merci Maître, arrivais-je à bredouiller
- Nettoie-moi tout ça, souillon »

Un ordre qui allait sans dire. Alors que je ne m'étais pas rendu compte que cela
faisait plusieurs minutes que le pénis de mon Maître était propre. Je me remettais à
quatre pattes léchant mes salissures avec avidité pendant un moment afin de rendre
luisantes les chaussures de Monsieur le Marquis. Pendant ce temps, celui-ci tira par
deux fois sur un cordon vertical à sa portée afin d’appeler un domestique. Ce fut
Madame Marie qui entra.

Madame Marie vint donc me récupérer pour me mener dans ce qui semblait être la
cuisine. Là je remarquais d'autres esclaves mais n'osait parler tellement la Matrone
paraissait sévère et régner en Maîtresse absolue dans son domaine qu’est la cuisine.
Je compris alors que Marie était la Cuisinière en chef. Tous les esclaves terminèrent
avant moi avant de se remettre au travail mais ce travail ne semblait pas pour moi. En
tout cas, pas pour l'instant. Une fois ma pitance terminée, Madame Marie tirant sur ma
laisse m'entraîna jusqu'à une porte du premier étage. Sur le chemin, elle me lançait
des regards et ricanait. J'avoue que je ne devais pas avoir fière allure après avoir
été baptisée par mon Maître, mes jambes ayant encore du mal à se remettre du plaisir.
Pendant le trajet, elle me parlait sans me regarder, comme on le fait à un chien ou
une créature qui ne pouvait répondre. N'était ce pas ce que j'étais au final ? Ce qui
est certain c’est ce que je voulais être, oui un animal, un objet et rien que d’y
repenser cela m’excitait encore et encore. Oui l’avilissement était ma raison d’être,
c’était mon bonheur … Oui je savais pourquoi j’étais ici dans ce merveilleux Château,
j’y étais pour vivre ce que j’ai toujours rêvé d’être … un esclave …

- La petite pouliche a de la chance, elle ne va pas travailler comme les autres
esclaves ici, non non non. Elle a droit à un traitement de faveur, s’exclama Marie sur
un ton de moquerie …

Je n'arrivais pas à m'empêcher de me délecter de cette ironie dans les paroles de
Madame Marie. L'espace d'un instant, je me voyais en proie et elle en lionne. J'étais
à sa merci et elle le savait. Faisant durer le suspens, elle fit mine de chercher la
clé pour ouvrir la porte mais je voyais qu'au final, la porte n'était pas verrouillée.
Elle tourna alors la poignée pour me faire découvrir le commencement de mes supplices,
mais délicieux supplices ...

(à suivre ...)

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