Après-Midi Shopping... Et Plus Si Affinités !

Décidée à renouveler ma garde-robe, je sors faire un peu de shopping. Cela fait des semaines que je passe un temps fou devant mon armoire sans savoir quoi mettre. Le soleil de ces derniers jours me donne envie de me mettre en robe, et je n’ai plus rien qui me plaise. C’est donc décidé aujourd’hui je pense à moi et je me fais plaisir !

Je prends la rue piétonne et rentre dans une première boutique. Entre deux rayons, je repère cet homme qui semble me regarder avec insistance. J’ai mis une jupe noire en jean qui m’arrive à mi-cuisse, avec un bustier rouge. Je flâne entre les rayons à la recherche d’un coup de cœur, mais suis plus préoccupée à regarder cet homme qu’au shopping. Il a une trentaine d’année, brun, un regard profond, un bouc et un sourire qui veut tout dire. Je ne détourne pas le regard et lui sourit à mon tour. Une connexion électrisante s’est établie entre nous, je regarde ses lèvres, j’aurai envie d’un baiser, juste pour savoir si j’ai envie de plus, car un baiser détermine tout ce qu’il se passe par la suite. Il peut attiser le feu ou au contraire l’éteindre.

Rien ne me plait dans ce magasin. Je tourne donc les talons et sort en jetant un regard à cet homme que j’espère ne pas perdre de contact. Je traverse la rue et me retrouve en face, dans un magasin de lingerie. Rien de tel qu’un bel ensemble pour remonter le moral. A peine ai-je regardé deux ou trois articles que je le vois, feintant de regarder les nuisettes, pour un cadeau peut-être. J’ai du mal à le croire. Afin d’en avoir le cœur net, j’att un soutien-gorge en dentelle noir et violet, le string assorti et me dirige vers les cabines d’essayage. Je laisse volontairement le rideau légèrement entrouvert et, feignant de ne pas m’en rendre compte, je descends la fermeture de mon bustier et me retrouve ainsi seins nus face au miroir. Je peux dans le miroir l’apercevoir dans le rayon le plus proche des cabines. Il a le regard rivé sur mon rideau.

Je souris, je le sais maintenant je le veux. J’enfile ce soutien-gorge et me recule d’un pas pour m’observer dans le miroir. Je caresse mes seins ainsi couverts, mes mains descendent le long de ma taille. J’entends une respiration derrière le rideau. Alors qu’il pense que je ne l’ai pas vu, je le tire brusquement à l’intérieur de la cabine et promène ses mains sur mon corps, suivant le même chemin que les miennes quelques secondes auparavant. Il ne faut que quelques instants pour que ses lèvres trouvent les miennes, et ce baiser est à la hauteur de mes espérances. Il est passionné, tendu, comme son pantalon dans lequel son sexe semble être à l’étroit, ça se voit en un regard. Il s’assied sur le tabouret situé dans la cabine, m’installe sur ses genoux et mordille mon cou, défait le soutien-gorge et aspire mes tétons déjà durcis d’excitation. Ainsi à cheval sur lui, je caresse ses cheveux et gémis, je n’ai plus qu’une envie, voir où son désir va nous mener. Ses mains tiennent fermement mes hanches, sa respiration s’accélère et ma jupe remonte alors que je glisse mes mains sous son tee-shirt afin d’apprécier la douceur de sa peau.

Soudain l’on entend tousser de l’autre côté du rideau, il semblerait que la patronne nous ai entendu et n’apprécie pas notre petit jeu. Je renfile mon bustier rapidement et, laissant le soutien-gorge au sol, nous quittons la cabine et nous dirigeons dans la rue.

- « Je ne veux pas qu’on s’arrête là, je suis carrément excitée là ! »
- « Moi aussi, je veux te prendre, viens y a un hôtel pas loin c’est moi qui régale ! »

Tandis que nous marchons l’un à côté de l’autre, je regarde ces gens autour de nous, et cela me fait rire. Ils n’ont aucune idée de ce qu’il se passe, ce « couple » formé il y a quelques minutes qui s’empresse de trouver un endroit où s’envoyer en l’air. Nous entrons dans l’hôtel, et le regard plein de reproches du réceptionniste nous fait comprendre que lui sait parfaitement ce que nous sommes venus faire.
Peu importe, nous assumons notre désir, et ses mains se glissent sous ma jupe alors que nous sommes dans l’ascenseur. La chambre est au 7ème étage, ce qui lui laisse tout le loisir de glisser un doigt en moi et de constater mon degré d’excitation et il ne semble pas déçu.

- « Waaa mais t’es trempée ! »

Pour toute réponse je lui souris, à quoi s’attendait-il ? Pour le suivre ainsi sans même le connaître il faut bien que ma libido ait pris le dessus sur la raison. Je plaque mes mains sur ses fesses, et le presse ainsi contre moi. Nos langues se mêlent, nos parfums se mélangent.

L’ascenseur s’arrête, nous pénétrons dans la chambre et la porte à peine claquée je lui retire son tee-shirt et me place à califourchon sur lui tandis qu’il s’est allongé sur le lit. Nous échangeons des baisers passionnées tandis qu’il caresse mes seins, puis il me jette sur le matelas, remonte ma jupe et sa langue se faufile entre mes lèvres trempées, je place mes jambes sur ses épaules et bascule ma tête en arrière. Il est si doué, je voudrais lui rendre la pareille. Je l’interromps et lui retire son pantalon et son caleçon, il est à présent nu devant moi, j’apprécie le spectacle, un sexe de taille on ne peut plus honorable et fièrement dressé, prêt à me saillir sans ménagement. Je le pousse sur le lit et l’enfourche, plaçant mon sexe au niveau de son visage, je frotte mon clitoris sur son nez alors que j’avale ce membre durci de désir, et commence des va-et-vient le long de sa tige, laissant la bille de mon piercing le masser tandis que ma langue s’active. La sienne n’est pas en reste et me pénètre, glisse le long de mes lèvres et rejoins mon clitoris qu’elle titille par de petits cercles de plus en plus appuyés. Le premier orgasme arrive sans prévenir, je gémis et bascule sur le côté, envahie par cette chaleur. Je sais que désormais il pourra faire de moi ce qu’il veut. Il m’allonge sur le ventre et son corps vient se plaquer contre le mien. Je sens son membre caresser mes fesses alors que sa bouche se promène le long de mon dos, le bout de sa langue suit avec délice les courbes de mon tatouage qui le mène jusque sur ma fesse droite, elle s’insinue entre mes lobes et descend entre mes jambes.
Je me cambre et gémis de plus en plus fort. Mes ongles s’enfoncent dans les draps, mes cuisses s’écartent et je le laisse me pénétrer avec force. Je sens au contact de son sexe qu’il a enfilé un préservatif, et réalise que dans le feu de l’action je ne lui en avais même pas fait la demande. Ce petit bout de latex semble m’échauffer encore davantage et chacun de ses mouvements m’emporte un peu plus loin. Sa respiration se fait de plus en plus rauque.

Soudain il se retire, s’allonge sur le dos et me dit :

- « Viens sur moi ! J’ai envie de te voir ! »

Je l’enfourche et m’empale sur son membre. Je descends doucement et lorsque je suis enfin arrivé contre lui, je me sens remplie. J’ai une main plaquée sur son torse, tandis que de l’autre je me caresse tout en reprenant le mouvement. Le rythme se fait pour moi, je ne pense à ce moment qu’à mon plaisir, tandis que ses mains se font baladeuses et qu’il passe sans cesse de mes mains à mes fesses. Je peine à tenir assise sur lui suite à un deuxième orgasme qui me traverse de part en part et me fait pousser un cri qui le surprend, il est vrai que quand je jouis je manque cruellement de discrétion, si nous avons des voisins ils n’ont à présent plus aucun doute sur ce qu’il se passe dans notre chambre. Conscient de ma difficulté à garder le rythme suite à cet orgasme, nous roulons et il est désormais au-dessus de moi. Il att mes cuisses et les écarte alors qu’il me pénètre de plus en plus vite. Mes cris se font de plus en plus aigus, je sens des fourmis parcourir mon corps, mes yeux roulent, et un dernier orgasme m’envahit alors qu’il se plaque au plus profond de moi pour jouir à son tour. Il s’écroule sur moi et je sens son souffle dans mon cou. Il reste ainsi quelques minutes puis se lève et se dirige vers la salle de bains. Je reste allongée sur le lit, vidée, essayant de me remettre petit à petit, j’ai comme des courbatures, suis essoufflée, je trouve la situation assez drôle.

Alors qu’il sort de la salle de bains rhabillé, il me tend un papier avec son numéro.


- « C’était super merci pour ce bon moment. Je m’appelle Anthony, et si tu veux remettre ça appelle-moi ! »

Il sort de la chambre, je regarde une dernières fois ses fesses, et reste un instant allongée là avant de finalement me rhabiller, tout cela s’est passé si vite que seul ce petit bout de papier me prouve que cela n’est pas sorti tout droit de mon imagination.

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