A Travers La Vitre 2/3

Le lendemain de la petite fellation-exhibition, tu es un peu agitée. Dans l’après-midi tu m’annonces :
- J’ai une course à faire, je reviens dans une petite heure
Je suis occupé, et ne prête pas attention sur le moment :
- Ok, à toute à l’heure
Une fois seul, les images de la veille me reviennent. Je repense à la façon dont tu as ouvert la bouche, comme pour recevoir la giclée de l’inconnu qui a fini sur la vitre. Je sens mon sexe gonfler au souvenir de l’instant torride. Tout d’un coup, tes derniers mots adressés à l’inconnu à travers la vitre me reviennent : « A demain. Heu… A bientôt ». Mon sang se glace. Tu es partie exactement à la même heure que la veille, mais sans moi, cette fois-ci.
Et si ta langue n’avait pas fourché et que tu avais ainsi proposé à l’inconnu de te retrouver le lendemain ? Non, tu n’aurais pas osé donner un rencart à l’inconnu devant moi… Mais tu étais tellement excitée la veille… Voir cette queue frapper ton carreau, à quelques centimètres de ton visage, aurait pu te laisser sur ta faim.
Je t’’appelle sur ton portable. Une, deux, trois sonneries, pas de réponse. Quatre, cinq… répondeur. Je rappelle, tu n’as probablement pas eu le temps de répondre. Une, deux sonneries puis ça décroche enfin. Je commence à parler mais m’arrête en entendant les bruissements d’un téléphone qu’on manipule.
- Allo ? Mon amour ?
- …
- Allo !
On entend un bruit sourd, puis un bruit plus proche, comme un moteur électrique, en continu, qui s’arrête après quelques secondes.
- (ta voix, au loin) Ils te plaisent ?
Le bruit sourd s’éclaircit et je reconnais une voix d’homme, sans réussir à comprendre les paroles.
Puis plus rien. Ca a raccroché.
Les images fusent. Celles de la veille, avec ton regard endiablé. Les sons s’y mélangent. Le bruit électrique… tu as baissé ta vitre ? Tes mots. « ils te plaisent ». Qui ça, ils ?
Je tourne en rond. Malgré l’appréhension, je sens que je bande, de plus en plus.

Je t’imagine ayant osé franchir la ligne rouge. Irrépressiblement, je défais ma ceinture et ouvre ma braguette. Je sors ma queue turgescente et me branle frénétiquement, jusqu’à jouir sur le carrelage.
Tu rentres vingt minutes plus tard, toute souriante. Devant mon air hagard, tu devines que je ne suis pas très content. Tu gardes ton sourire et t’exclames :
- Ah, c’était très excitant !
- Comment ça ? Quoi ?
- Je suis retournée sur le parking, par curiosité. Le mec d’hier était là lui aussi. Il a recommencé son petit manège : il s’est rapproché et il a sorti sa queue. Elle est mignonne, j’en avais très envie.
- Quoi, tu m’as trompé et tu oses me l’annoncer comme ça ?!
- Ne fais pas ton timoré. Je sais que ça t’excite. Tu n’arrêtes pas de me parler d’autres hommes quand on baise et tu bandes dès que j’ai des discussions coquines sur les chats. J’ai bien vu comment tu reluquais cette queue, hier. Ne fais pas ta sainte nitouche !
Je bafouille une réponse peu convaincante. Elle me connaît bien. C’est vrai que ça m’excite. Je dis tout de même, pour la forme :
- Oui mais là je n’étais pas présent.
- C’est donc ça, tu aurais voulu en profiter aussi, petite cochonne… Il y aura d’autres occasions, ne sois pas jalouse.
Elle a gagné, elle m’a mis dans tous mes états en me parlant au féminin, avec ses yeux de braise. Je sens que je bande et elle le voit.
- Raconte-moi. Que s’est-il passé ?
- Tu veux tout savoir ? J’ai hésité à raccrocher quand tu m’as appelée. Je me suis dit que ça t’aurais plu. Tu peux te branler pendant que je te raconte.
Hypnotisé par tes paroles, je sors ma queue dressée alors que je me suis déjà fait jouir une demi-heure plus tôt. Je suis face à toi, la queue en l’air.
- Alors : je suis arrivée sur le parking et la voiture d’hier était là. Je me doutais que le mec serait sensible à mon « invitation » à revenir le lendemain. A peine m’étais-je garée qu’il est sorti de sa voiture.
Il s’est approché et a sorti sa bite de son pantalon, en commençant à se caresser. Tu m’as appelé à ce moment-là. J’étais en train d’ouvrir ma chemise. Tu as rappelé. J’ai vu que j’avais mal raccroché, mais je t’ai imaginé suspendu au bout du fil et j’ai trouvé cela très érotique. Cette fois-ci, j’ai baissé la vitre. J’en avais très envie hier. Peut-être que si je l’avais fait hier je n’y serais pas retournée… Je lui ai montré mes seins. Ca lui a plu : il a passé son bras par la fenêtre et m’a pelotée. Là j’ai compris que j’étais trop en rut pour contrôler quoi que ce soit et j’ai rapidement raccroché mon portable. Il m’a demandé où tu étais. J’ai dit que tu te branlais probablement à la maison en pensant à ta femme adultère. Nous avons ri tous les deux. Alors, il m’a parlée très vulgairement. Le fait de me voir revenir l’a mis en confiance, apparemment. Au lieu de me vexer, ça m’a rendue folle. J’ai passé mes bras par la vitre et j’ai déboutonné sa braguette. J’ai extrait sa queue à moitié bandée, et j’ai commencé à l’astiquer. Puis, j’ai ouvert ma bouche, en le regardant comme une chienne. Il a compris l’allusion à la veille et il a approché sa queue. J’ai fait le tour de son gland avec ma langue. Et je l’ai sucé, lentement, avec beaucoup d’excitation. Elle avait un autre goût que la tienne, j’ai bien aimé. Je dirais même que j’étais affamée… Le pauvre, il n’a pas tenu très longtemps. Je l’ai senti se raidir. Mais comme je voulais te ramener un petit souvenir à la maison, je ne l’ai pas laissé jouir dans ma bouche : j’ai dirigé sa queue vers mes seins et il a lâché la purée. Il m’a bien tartinée, regarde.
Tu ouvres ta veste et je découvre ta chemise souillée, collée à tes seins. Après l’aveu, les preuves physiques de ta lubricité. Tu me fais un signe du regard, très explicite, qui m’indique de venir te nettoyer les seins. J’approche ma bouche, je sens l’odeur forte, tu m’appuies sur la tête et je me retrouve la tête dans tes seins gluants. Je commence par lécher tes tétons du bout de la langue, puis je fais le tour de chaque sein en essayant de ne pas en laisser une goutte.
Pendant que je m’applique, tu commentes :
- Je savais que tu le prendrais bien, que ta femme se tape d’autres bites. Depuis le temps que tu y fais allusion. Mais je ne voudrais pas que tu sois jalouse, petite salope. Nous y retournerons ensemble, après-demain…
Alors que tes mots résonnent dans ma tête, je sens une émotion qui monte du tréfonds de mon ventre et m’embrase l’esprit. Je jouis dans des spasmes qui me secouent comme une marionnette avec laquelle tu joues.
Lui

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