Une Première Pour Pappy

Oserais-je l'avouer ? J'ai attendu l'âge de 62 ans pour connaître ma première véritable histoire de sexe avec un autre homme...

Il faut dire que j'avais tout pour rester dans le "droit" chemin. Une épouse adorable et aimante, de beaux s, et depuis récemment un petit-fils. Hélas, à la suite d'un traîtement hormonal ma femme a progressivement perdu le goût et l'envie des calipettes et je me suis retrouvé bien seul avec mes pulsions. J'aurais pu prendre un maitresse en douce, mais à l'occasion de cette abstinence de nouvelles envies ont commencé à faire leur chemin dans mon esprit.

C'est ainsi que je me suis retrouvé à poster des annonces sur Internet. Je n'ai pas été très long à dégoter les adresses de quelques sites de rencontres "pour hommes", faisant valoir mon relativement bon état de conservation (appuyé par quelques photos) et mon envie de découvrir "autre chose".

Je passe sur la galère de trier les réponses à une annonce de ce type - les messages orduriers - les messages incompréhensibles ou ne permettant pas de suite, pour en venir à Gérard (56 ans à ce moment-là), dont la prose a très vite attiré mon attention par sa simplicité et sa sincérité. Nous avons commencé à nous parler au téléphone mais notre première rencontre n'a pas été immédiate, Gérard étant sur le départ pour deux semaines aux bords de la Méditerranée avec Madame.

Nous avions convenu de nous retrouver dans une brasserie près d'une grande gare parisienne, et là nous avons discuté de tout et de rien, de notre jeunesse, de nos familles. Nous avons fini cette première rencontre par une promenade sur les quais de la Seine, et là j'ai embrassé un homme pour la première fois au moment de notre séparation, sur le quai du RER.

Nous nous sommes revus depuis à plusieurs occasions, découvrant les problèmes de deux hommes mariés cherchant à s'isoler pour cacher leur tendre amitié. Pendant plus d'un mois (heureusement l'automne était clément) nous nous sommes retrouvés dans un bois public, cachant nos ébats dans les fourrés quand passaient les mères de famille avec leurs landeaux.

Nous avons quand même réussi à nous isoler suffisamment pour découvrir nos corps, nous embrasser, nous caresser et nous sucer. Nous avions réussi à trouver un petit coin de bois complètement désert, où nous pouvions nous mettre totalement nus sans risque d'être vus. Nous avions bien essayé de trouver un hôtel dans une zone d'activité voisine, mais il fallait réserver et ça nous posait des problèmes d'anonymat. Et Gérard ne voulait pas entendre parler de sauna.

Entre deux bols d'air, nous restions en contact par mail. J'avais avoué à Gérard mon envie qu'il me prenne, et Gérard ne terminait plus un mail sans me dire qu'il avait envie de moi. Enfin, le grand jour est arrivé. Gérard m'a écrit pour me dire que son fils partait au Japon pour un mois et laissait son appartement à la garde de son père ... nous tenions enfin notre garçonnière ! A plusieurs reprises nous nous sommes retrouvés dans ce minuscule appartement parisien et nous y avons connu le bonheur.

La première fois que je me suis donné à Gérard, il était allongé sur le dos sur le lit, son sexe pointant en l'air. Je me suis assis au dessus de lui et j'ai guidé son gland capoté et lubrifié entre mes fesses pour qu'il trouve mon orifice et s'y enfonce, comme j'avais appris à le faire avec mes godes. Je garde le souvenir de cette première chevauchée somptueuse, la sensation de ce pillier de chair chaude et tendue se frayant un chemin dans mon ventre, les râles de plaisir de Gérard s'enfonçant de plus en plus profondément dans mon intimité. Je revis le plaisir de me sentir ainsi possédé, une fois passée la douleur des premiers instants, et c'est avec émotion que je repense aux spasmes de Gérard lorsque, n'y tenant plus, il s'est abandonné à la jouissance. Je ne sais plus exactement combien de fois nous avons fait l'amour ainsi, dans ce petit appartement, mais je sais qu'une bonne partie du Kamasoutra a été visitée à cette occasion.

La fin du mois de vacance a sonné. Notre dernière rencontre a franchi un nouveau pas.
Nous avons réfléchi, Gérard et moi, à ce qui pourrait donner un certain lustre à cette occasion et nous sommes tombés d'accord sur le principe de nous passer du préservatif. En effet, que risquaient deux hommes murs privés des faveurs de leurs épouses, n'ayant pas de rapports sexuels par ailleurs ? Je ne pourrais pas dire que les sensations physiques que j'ai eu ce jour là étaient très différentes des précédentes, mais ce qui est sûr c'est qu'au niveau psychologique la machine a marché à plein tube. L'idée que le sexe de Gérard était en moi sans aucune protection a décuplé mon plaisir de me faire prendre. Enfin je pouvais me donner à lui sans aucune restriction. Pendant tout le coït j'ai anticipé l'idée qu'il allait décharger son sperme en moi, que sa semence chaude allait se répandre en moi et m'imprégner, et quand le moment est enfin arrivé j'ai failli m'évanouir de bonheur, même si je ne sentais pas vraiment la différence. Gérard m'a pris deux fois sans capote cet après-midi là, et j'ai tout fait pour garder en moi son jus le plus longtemps possible.

Trois mois plus tard, j'ai fini par me faire tirer pour un test qui s'est révélé négatif. Gérard et moi restons en contact par mail, dans l'attente d'une nouvelle occasion de nous prouver notre affection. J'ai attendu longtemps avant d'en arriver là mais je ne regrette vraiment rien.

Ah, j'ai oublié de le dire : je crois bien finalement que je suis plutôt passif ...

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