Crescendo Lesbien

Nous sommes étendues, entièrement nues, sur l'épaisse couette mauve de notre couche douillette. Alors que Charlotte et moi ne sommes âgées que de 25 ans, nous approchons sereinement du dixième anniversaire de notre union. Nous demeurons parfaitement complémentaires tant en ce qui concerne nos physiques que nos tempéraments respectifs. Je suis son yin, elle est mon yang : nous sommes indissociables. Je l'apaise, elle m'embrase. Je suis sa femme, elle est alternativement mon homme ou ma femme. Je suis son rosier, elle est mon solide tuteur. Nous nous nourrissons l'une de l'autre, dans notre intérêt commun. Nos rapports charnels me submergent toujours d'une émotion immense, sans le moindre amenuisement depuis l'émergence de notre couple. Ma Lotte, mon Charly... mon Amour.

Bien que l'éclairage de notre chambre soit délicatement tamisé, je l'admire aisément alors que nos corps se frôlent. Ses yeux noisette légèrement bridés, encadrés de cils longs et épais, révèlent son ascendance nippone. Son visage ovaloïde, avec ses pommettes saillantes, marqué par une perturbante impassibilité, recèle de nombreux mystères. Ma moitié a une capacité impressionnante à dissimuler ses sentiments et ses intentions jusqu'à l'instant fatidique où ils se manifestent. Ses lèvres charnues sont un appel aux baisers tendres ou enfiévrés. Ses cheveux mi-longs noir de jais, aux pointes effilées et à la frange courte déstructurée, accentuent encore l'aspect sévère de son apparence et accroissent la virilité se dégageant d'un corps pourtant incontestablement féminin. Elle mesure 1m71 et pèse environ 64 kilos. Elle est relativement mince et bénéficie pourtant d'une force physique très au-dessus de la moyenne féminine. Sa silhouette est plantureuse à souhait, sa taille fine et son ventre plat se mariant au mieux avec ses épaules rondes, ses cuisses musclées et ses hanches assez larges. Sa poitrine opulente (95E !), aux seins ronds et fermes, aux gros tétons, aux mamelons appétissants, est un havre de paix pour bouches, mains et dards.

Elle est, en outre, recouverte de quatre caractères représentant la traduction du prénom Charles en langue japonaise. Ses courbes sont une merveille pour la vue, un véritable régal au toucher. Sa vulve et ses lèvres vaginales bombées sont ornées d'une abondante toison noire bouclée et soyeuse, ultime rempart de sa précieuse intimité, de son nid d'amour. Sa peau brune, douce, est en bonne partie recouverte d'imposants tatouages colorés inspirés de la mythologie japonaise.

Je l'admire tandis qu'elle me contemple. Mes yeux bleu clairs en amande, bordés eux aussi de cils longs et épais, sont très expressifs, grondeurs, joueurs ou rieurs. Les traits de mon visage de forme ovale sont réputés délicats, avec un petit nez et des lèvres pleines promptes à engloutir morceaux de chair et objets divers. Ma longue crinière blonde, naturelle et faiblement ondulée, ainsi que mon teint de rose, reflètent mon origine scandinave. Atteignant 1m73 et pesant 57 kilos, je me trouve être svelte et élancée. Ma taille est fine, mes petites fesses sont galbées. J'arbore une poitrine de dimension respectable (85C), en forme de pomme, également surmontés de gros tétons rose aisément érectiles. Ma vulve intégralement épilée laisse à découvert de fines lèvres vaginales dissimulant un sensible clitoris.

Toutes deux allongées sur le flanc, nous faisant face, nous nous délivrons de nombreuses et chaudes caresses. Charlotte s'attarde sur mes jambes fuselées de sportive accomplie pendant que je l'embrasse tendrement dans le cou et au niveau des épaules. Nous échangeons simultanément de tendres et interminables baisers amoureux. Nous sommes électrisées, nous sommes emportées par notre élan, nous sommes transportées loin de toute autre préoccupation autre qu'un partage de plaisir inconditionnel. Nos tétons s'entrechoquent, nos cuisses s'entremêlent, nos pubis opèrent leur rencontre. La communion des sens à laquelle nous nous adonnons est merveilleuse. Nous n'oublions aucune parcelle de chair, car chacune mérite l'adoration.
La luxure est notre divinité, belle lorsque des êtres humains s'abandonnent l'un à l'autre, magnifique et portée à son summum quand l'amour pur, l'amour authentique, s'y forge sa place, à savoir une place essentielle.

Je repose désormais sur le dos. Un oreiller confortable est présent sous ma tête, où les pensées lubriques ne cessent de se succéder au contact rapproché de l'être aimé. Ma Lotte, mon Charly. Charlotte, Charles. Deux individus, deux âmes fabuleuses, se partageant une seule enveloppe corporelle. Ma moitié installée à quatre pattes au-dessus de mon corps frémissant, se penche en avant et met ainsi à portée de ma bouche sa généreuse poitrine. Je réponds sans hésitation à sa délicieuse offrande. Je me régale de ses tétons, les lèche, les mordille, les aspire. Un fort bruit de succion résonne dans mes oreilles. Nous aventurons chacune une main en direction du fruit défendu de l'autre afin de l'honorer dignement. Alors nous nous masturbons sans retenue. Nous insistons sur nos clitoris et contribuons à l'humidification de nos deux orifices. La cyprine se répand, comme ma salive sur les melons exquis de ma Lotte. Je suis systématiquement charmée par la perfection de ses poumons bien particuliers. Nous haletons d'enthousiasme, nos poitrines se soulèvent à un rythme aussi élevé que synchronisé. Nous nous embrassons à nouveau, si solidement enlacées que rien ni personne ne saurait nous séparer. Exceptée l'une de nous deux. Charlotte se charge d'interrompre l'étreinte et m'invite à un enthousiasmant 69.

Positionnées sur le côté, nos mains posées sur nos globes fessiers, nous nous consacrons à la pratique du cunnilungus où nous excellons toutes deux. Je me définis parfois volontiers comme sa jardinière personnelle, dévouée à brouter son savoureux gazon et ne renâclant pas aux heures supplémentaires. Nous nous abreuvons de nos gémissements, nous sommes obnubilées par la jouissance de l'autre. Une brusque accélération des mouvements de la langue de ma Lotte sur mon clitoris déclenchent un puissant orgasme accompagné d'un cri assourdissant.
Ma Lotte s'abreuve d'un flot supplémentaire revigorant de la cyprine humectant mon antre et s'écoulant au-dehors d'elle. Je m'évertue à lui rendre la pareille et après avoir déplacé ma langue de l'entrée de son vagin vers son bouton de rose, je la fais à son tour exploser de jouissance. Elle émet un cri étouffé, vestige récurrent du contrôle émotionnel impressionnant qu'elle s'impose. Je lape avidement son nectar et tâche de ne pas en perdre la moindre goutte. J'apprécie en cet instant la vue de son entrejambes luisante. Je repars aussitôt à l'assaut de son minou chéri et le broute voracement. Ma langue arpente sa fente avant de s'arrêter sur son clitoris. J'y distille de vifs et habiles coups de langue pour le plus grand contentement de ma Lotte. Ma compagne insère sans difficulté un doigt dans mon vagin trempé, où un second doigt ne tarde pas à faire son apparition. Elle mène sa pénétration digitale avec énergie, me fouillant sans vergogne, me sondant scrupuleusement, me conduisant dans un univers où règne en maîtresse la jouissance pure. Ses coups de langue se font désormais plus rares mais atteignent constamment l'objectif fixé, me donner beaucoup de plaisir. Un troisième doigt rejoint la danse frénétique qui se déroule en moi, elle devient de plus en plus saccadée. Charlotte accélère et ralentit la cadence de manière calculée, grâce à sa connaissance approfondie de mes réactions intimes. Elle m'informe de son envie de modifier notre position.

Installées en ciseaux lesbiens, toutes deux allongées et nos jambes entrecroisées, nos corps donnent l'impression de fusionner. La symbiose qui existe déjà entre nos esprits se complète d'une symbiose entre nos corps. Elle est moi, je suis elle. Nous formons en réalité un seul être en ces instants magiques. Les ciseaux commencent à entrer en action. Nos vulves frottent l'une contre l'autre et se stimulent mutuellement. Le contraste entre ma vulve glabre et sa toison fournie est saisissant. Charlotte imprime le rythme et démontre ainsi son dynamisme.
Ma grande endurance me permet de suivre facilement l'allure imposée. Le plaisir que nous partageons ne diminue pas, il aurait même tendance à augmenter. Nous respirons bruyamment. Ma Lotte titille mes seins avec son pied gauche, les masse, taquine mes tétons durcis. Charlotte se redresse sur son séant sans pour autant que nos vulves ne perdent le contact. Elle accentue encore le rythme durant un certain temps. Elle aventure également sa main gauche sur ma poitrine qu'elle flatte de ses doigts experts.

Je scrute alors son visage et comprend immédiatement ce qui se trame. Son regard dégage de la férocité et une autorité inflexible, ce qui signifie que la situation va considérablement évoluer. Dans la seconde où j'arrive à cette conclusion, elle interrompt sur-le-champ le mouvement de friction et me pince le téton droit. Elle m'arrache un faible cri qui s'échappe de mes lèvres entrouvertes. Ma Lotte disparaît au profit de mon Charly. Malgré l'habitude de ce changement soudain de personnalité, la stupéfaction est toujours présente lorsqu'il survient. Son caractère dominant s'affirme de son mieux par ce biais si surprenant. Sa domination n'est pas du tout ritualisée. Elle émerge de façon imprévisible et ma moitié affectionne alors la spontanéité. Charly quitte le lit quelques instants. Il s'empare dans un placard d'un de nos multiples sex toys. Il revient harnaché d'un gode ceinture laissant dégagés son anus et son vagin. Il se trouve maintenant muni d'une large hampe rose chair d'une petite vingtaine de centimètres, très ressemblante à un véritable sexe masculin. Ma moitié demeure resplendissante en toute circonstance, même dotée d'une queue artificielle. Charly ne s'exprime dorénavant plus qu'au masculin, pense comme un homme, se comporte en prédateur usant de sa proie comme il l'entend. Il se rapproche à pas feutrés du lit et astique son membre viril d'apparat pour qu'il soit effectivement le prolongement naturel de son corps. Charly le manie avec une virtuosité extraordinaire, que ce soit accompagné de femmes, voire d'hommes, dans des relations qu'une Charlotte pourtant bien féminine considère même a posteriori comme étant pleinement homosexuelles. Cette mentalité atypique et déroutante me ravit littéralement. Il me toise, s'interrogeant probablement sur la suite des opérations. Je maintiens mes cuisses écartées en guise d'invitation à une pénétration vaginale.

Charly s'avance doucement sur le lit et s'établit entre mes cuisses. Son regard sévère désamorce par avance tout instinct de rébellion contre son emprise. Il est particulièrement intimidant. Son charisme n'en est que plus élevé et irrésistiblement attirant. Le gland pointe contre l'entrée de mon vagin, la dague est sur le point d'être réintroduite dans son fourreau de chair. Charly crache dans ses mains afin de les enduire de sa salive dans l'optique de lubrifier son dard magnifique. Il s'y attèle avec application puis plonge dans mon antre humide. Les centimètres absorbés par ma cavité, ne rencontrant aucun obstacle, s'avèrent de plus en plus nombreux. Mon vagin engloutit finalement la quasi-totalité de la queue. Mes jambes sont grandes ouvertes tandis que Charly incline son buste en avant. Il prend appui sur ses mains et entame la pénétration. Les mouvements de va-et-vient sont de plus en plus rapides. Charly fait preuve d'une maestria ahurissante lorsqu'il effectue une limée. Mes gémissements et couinements qui s'enchevêtrent sont là pour en témoigner. Mes mains sont posées sur l'adorable cul bombé de Charly pour accompagner ses mouvements. Mon bas-ventre est en ébullition, constamment au bord de l'explosion orgasmique, mon esprit est embrumé, mon corps est rendu fébrile par les ébranlements continuels. Je clos mes paupières pour savourer autant que possible le plaisir divin qui m'est accordé par ma moitié. Je ne l'observe qu'épisodiquement, acceptant alors que mon esprit soit fouillé par son regard inquisiteur. Je suis incontestablement sienne, entièrement sienne. Il travaille mes seins par intermittence, ses dents les mordillent, sa salive s'y répand. Quelques baisers endiablés sont déposés au compte-goutte dans mon cou et ont pour effet de me faire frissonner d'émotion. Charly alterne les limées rapides et les coups de reins qui me transperceraient presque par leur violence. Il ne s'accorde qu'un répit limité, nécessaire pour qu'il reprenne son souffle avant de retourner à l'assaut de mon orifice. Les fines chaînettes présentes aux extrémités de son imposant pendentif en métal doré représentant un soleil reposent sur mon torse. Ses grosses boucles d'oreilles circulaires en métal doré se balancent au rythme de ses déhanchements effrénés. Ma moitié ne se prive pas de ses bijoux en plein coït. Deux gros bracelets brillent à chacun de ses poignets. Une volumineuse bague dorée figurant un soleil est enfilée à son majeur droit. Un piercing rayonnant est lui incrusté dans son nombril. Elle se comporte sauvagement mais en conservant un iota de distinction.

Des clapotements se font entendre, provoqués par la pénétration du milieu aquatique qui était auparavant mon vagin trempé d'excitation. Charly, sous le coup des efforts accomplis, transpire beaucoup. Il est luisant d'une sueur dont de nombreuses gouttes s'écrasent sur mon corps. Je transpire également un peu, des mèches de cheveux se collant sur mon front et mes joues. Charly ne relâche pas pour autant sa pression et me pilonne encore. J'atteins un deuxième orgasme, particulièrement intense, durant lequel mon vagin reste martelé. Je suis amenée au septième ciel en quasi-permanence, conduite en ce lieu privilégié par un partenaire tour à tour angélique et démoniaque. Charly donne des signaux de faiblesse en plaquant son torse contre le mien, écrasant ses succulents melons contre mes seins, reposant sur ses avant-bras. Le tempo baisse logiquement. J'enroule mes jambes autour du torse de mon compagnon et contribue donc à renforcer la sensation de corps-à-corps. Ses gémissements répétés se font de moins en moins sonores car il s'essouffle. Il demeure étalé sur moi environ une minute, inactif, récupérant rapidement des forces.

Il reprend sa position agenouillée, libérant ainsi sa hampe inondée de cyprine. Il plaque mes jambes contre son buste, les retenant en étau à l'aide de son bras droit. Il enfonce à nouveau le gode ceinture dans mon orifice. Il me laboure brièvement. Les mouvements de son bassin, en dépit de sa fatigue, sont toujours stupéfiants de vigueur. Les coups de reins restent très appuyés. Tandis que je caresse ma poitrine, la main gauche de ma moitié frictionne vivement mon clitoris, suscitant un troisième orgasme et un petit cri prolongé. Mon vagin ruisselle de mouille. La fatigue se fait aussi un peu sentir de mon côté. Charly décide d'ôter définitivement le gode ceinture de mon orifice. Il déserte le lit et tâche de reprendre un souffle qui le fuit opiniâtrement. Charly m'apparaît complètement transfiguré, enfermé dans un troublant mutisme, son corps trempé d'une sueur flamboyante, son regard toujours inébranlable.

Il m'exhorte à m'allonger en un endroit différent du lit, la tête renversée, dans le vide, en vue d'une pénétration buccale de grande ampleur. La place que j'occupe désormais présente au moins l'avantage de n'être pas inondée, contrairement à celle que je viens à peine de quitter. J'éprouve un mélange d'excitation et d'appréhension à l'idée de subir une gorge profonde, pratique comptant parmi les préférences de mon homme. Il la réalise de temps à autre brutalement, traitant ma bouche comme un orifice ordinaire. Sa virulence occasionne alors une douleur aigüe, qu'il se reproche amèrement, mais peu longtemps, après coup. Je ne peux qu'espérer qu'il ne sera pas exagérément possédé par le démon du vice, auquel il cède toujours allègrement. Il s'accroupit à ma droite, penche ma tête de ce côté et approche ses lèvres des miennes. Nous nous embrassons goulûment dans cette position particulièrement inconfortable, pendant qu'il me masse tendrement la gorge d'une main et la poitrine de l'autre. Ce subit accès de sentimentalité survient parfois et me rassure quant à la rudesse et à la durée de la gorge profonde. Charly reprend sa position initiale, le gland de son dard pointant exactement en direction de ma vulve. Ma gorge est donc en ligne avec le pénis que Charly introduit lentement entre mes lèvres. Je goûte ainsi à ma succulente mouille répandue sur toute la longueur du gode ceinture. Charly fait montre d'une grande attention à mon égard en procédant à des intrusions successives dans ma bouche, de plus en plus profondes, me permettant de m'habi progressivement à cette masse imposante. Il m'autorise même à prendre une bonne bouffée d'oxygène entre chaque manoeuvre. Il me caresse lascivement joues, gorge, seins et vulve. Charly glisse une main sous ma tête afin de l'équilibrer. Le gland atteint ma luette, la dépasse et envahit ma gorge. Charly interrompt la progression et stationne ainsi de longues secondes. J'étouffe sur sa queue et de la bave déborde d'entre mes lèvres. Elle se répand sur mon visage, coule sur mes joues, souille mon minois. Charly se dégage par compassion plutôt que de forcer sur ma gorge mise à rude épreuve. Il ne tente pas de s'enfoncer complètement, agissant donc comme à l'accoutumée, ma gorge ne pouvant tout simplement pas héberger une telle queue (une bonne petite vingtaine de centimètres !) dans son intégralité. Mais seuls quelques centimètres auront été inévitablement ignorés et non avalés. Charly m'accorde le droit de récupérer un peu, astiquant durant ce salutaire intermède son manche humide, me détaillant sous toutes les coutures, caressant ma poitrine, mon ventre et mes joues de sa main disponible.

Il me positionne ensuite en levrette sur une partie non trempée du lit. Je sais en mon for intérieur qu'il s'apprête à assaillir mon troisième et dernier orifice, le seul encore préservé. Il s'approche à tâtons de ma croupe et s'agenouille à distance respectable. Il écarte mes cuisses pour s'offrir un libre accès à ma rondelle qu'il estime plus que toute autre pastille existante. Mon compagnon enfonce trois doigts d'un seul coup dans mon nid d'amour bien élargi. Ils s'engouffrent en moi afin qu'ils soient imprégnés de lubrifiant naturel. Charles s'incline et aventure sa langue sur mon petit trou aussitôt soumis à une feuille de rose. Il ne néglige pas pour autant la pénétration digitale de mon vagin, vivement réalisée et cause d'un plaisir puissant mais éphémère. Après avoir humecté ma rondelle d'une chaude salive et ôté ses doigts de mon vagin, Charly s'aide de ses paumes pour écarter au maximum mes globes fessiers et s'ouvrir l'espace suffisant pour immiscer sa langue dans mon anus. Il multiplie les allées et venues de cet appendice sur le seuil de mon anus, fruit défendu dont ma moitié dispose selon sa volonté et ne livre l'accès qu'à de rares individus triés sur le volet, avec mon accord tacite et enthousiaste. Satisfaite de ce préambule, il insère lentement son index droit dans sa propriété perpétuelle jusqu'à ce qu'il y soit profondément enfoui. Il furète en moi, enduit mon anus de cyprine, teste l'élasticité de ses parois. Le majeur plus volumineux le rejoint en dépit du fait que son introduction ait été logiquement complexe et plus molle. Sa troisième phalange rencontre un blocage qui fait pousser un soupir de dépit et de frustration associés à Charly. Il se retire sans prévenir d'un coup sec et file s'emparer d'un pot de lubrifiant artificiel dont l'efficacité est extraordinaire.

Il en badigeonne en grande quantité ma pastille fripée et son dard, ainsi que son majeur qui se faufile cette fois-ci aisément dans mon anus. Je me trouve alors sodomisée par ce doigt d'honneur qui contribue partiellement à ouvrir mon trou mignon. Charles affirme plus que jamais son emprise sur cette discrète région anatomique de sa patrie vénérée qu'est pour lui mon corps mince. Il décide de supplanter son majeur par son gland non sans avoir au préalable orienté ma tête de façon à pouvoir observer mon visage de profil. Il glisse alors son majeur entre mes lèvres. Je le suce et le nettoie avec gourmandise pendant que nos regards complices sont rivés l'un à l'autre. Il se noie dans l'océan de mes yeux, je chavire de docilité enchanteresse. Mon sphincter absorbe sans difficulté la pointe de sa dague puis, fermement agrippé à mes hanches, Charles me perce progressivement, doucement mais sûrement, du restant de son poignard de chair factice. L'étroitesse naturelle de mon anus est considérablement atténuée grâce à la lubrification. Mes entrailles sont envahies en profondeur pour le plus grand contentement de ma moitié. Je suis et me sens remplie, je brûle du désir inexprimé et irrépressible d'être saillie avec frénésie par mon compagnon. Mon visage maculé de salive est dérobé à la vue de Charly. Je me contente de fixer la couette, puis garde les yeux fermés, concentrée sur le plaisir naissant procuré par la sodomie, les joues probablement empourprées, les bras et les jambes fébrilement impatientes. Charly, le membre en bonne partie disparu dans mes entrailles, me fait néanmoins attendre. Après avoir dégagé les cheveux recouvrant mon dos, il y lit d'une voix assurée et suave le tatouage qui s'y trouve. Il s'agit d'un poème de (Charles !) Baudelaire divisé en deux colonnes, rédigé en caractères gothiques, dans un cadre aux contours et à la séparation centrale verticale où s'enroulent en spirale de nombreux rosiers. Dédié à ma moitié, il est un symbole parmi d'autres de mon attachement indéfectible à sa formidable personne.

Charly engage la sodomie, son pieu coulisse en moi. Le rythme initial est très modéré, dans l'objectif évident d'une réadaptation prudente de mon anus à la sodomie. Il n'a en effet pas été visité depuis de longues semaines, époque de la dernière apparition d'un Charly qui raffole de cette pratique sexuelle. Les oscillations se révèlent donc mesurées et leur vitesse n'augmente qu'au fur et à mesure du bon vouloir de Charles. Il pose en définitive ses paumes fermes sur mes épaules et emboutit mon anus de long en large d'un coup de rein dévastateur. Je vacille mais ne m'écroule cependant pas, maintenue à quatre pattes par la pression des mains de Charly. Ce coup de boutoir me coupe le souffle, non sans avoir débouché la seconde précédente sur un cri fugace. Ce cocktail réjouissant le convainc d'accélérer brusquement l'allure. Il me sodomise dorénavant sans retenue, se déchaîne en changeant incessamment d'angles de pénétration, me martyrise les épaules par la contrainte infernale qu'il exerce dessus. Mes couinements sont légion, ils sont pour lui revitalisants. Des vagues de plaisir secouent mon corps embouti sur un tempo démentiel. Charly rugit littéralement et recommence à suer à grosses gouttes. Il est comme à son habitude déterminé à me pénétrer jusqu'à l'épuisement complet. Il relâche enfin sa pression sur mes épaules endolories.

Je m'incline donc et octroie à ma tête le confort d'un oreiller. Le visage sur le côté, je scrute du coin de l'œil la sodomie en cours. Charly redresse ma croupe, accentue ma cambrure et se relève. Il adopte désormais la position debout, les jambes fléchies, pour me marteler. Je hasarde ma main droite libérée sur mon clitoris et le manipule avec entrain. L'action conjuguée de la stimulation clitoridienne et de la sodomie étourdissante porte ma température corporelle à ébullition. Charles paraît éreinté mais se met toutefois en surrégime pour me conduire au point culminant de mon bien-être. Les vagues de plaisir se transforment en un gigantesque raz-de-marée. Je suis frappée d'une quatrième éruption orgasmique, mon corps est secoué de spasmes, je hurle de jouissance. Mon nectar s'écoule sur la couette. Je suis vidée, exténuée, presque à bout de forces. Charly extrait le gode ceinture d'entre mes fesses et s'extasie devant mon orifice béant, foré par un marteau-piqueur redoutable. Je me laisse choir sur le lit, m'allonge sur le dos, le bras gauche étendu contre mon corps, source de tant de ravissement. Charly n'est plus là, son ouvrage est superbement accompli.

Charlotte me surplombe, débarrassée du phallus artificiel. Elle est en nage, son souffle est court, elle esquisse un léger sourire empreint de béatitude mais surtout d'un regain d'excitation. Elle vient de remarquer que je couvre ma vulve avec ma main droite et que mon regard exprime une assurance démesurée peu fréquente. Le message que je transmets plus ou moins consciemment par ce moyen est tout de suite compris. Charlotte me tend l'objet qui a contribué à m'arracher plusieurs orgasmes. Je descends du lit, m'empare du gode-ceinture et le revêt. Au contact permanent de ma compagne et de sa double personnalité en matière de sexualité, a émergé en moi un phénomène identique, bien qu'il se manifeste beaucoup plus rarement et sur de courts laps de temps. Quatre caractères formant la version japonaise du prénom Arthur sont tatouées sur mes seins, chacun situé d'un côté de mes deux mamelons, à l'imitation de ma Lotte, mangeable à toutes les sauces. Charlotte et Eevi, Charly et Eevi, Arthur et Charlotte, voilà notre trinité personnelle.

Je retourne m'allonger sur le lit, un léger surcroît d'énergie insufflé par la possession de ce membre viril que je m'accapare. Charlotte s'empale rapidement sur moi en position d'Andromaque. Ma queue disparaît à la vitesse de l'éclair entre ses lèvres vaginales bombées, ce qui me donne encore une fois la preuve que ma Charlotte mouille même dans sa version mâle. Ma propre version du sexe opposé se comporte de manière variable, tendre et/ou virile. Je complimente donc la nymphe que je considère comme ma chère et tendre en caressant ses splendides melons, ses globes fessiers rebondis, son visage noble et somptueux. Je veux saillir ma jument, la bourrer sauvagement. la faire hurler de plaisir. Ces dernières intentions ne sont que des velléités, dont la réalisation intégrale est rendue impossible par la faible énergie dont je dispose encore. Je commence néanmoins à limer ma Lotte avec cette triple envie à l'esprit. Tandis que je m'agrippe à sa taille, je réussis à mettre une forte intensité dans mes premiers mouvements, et suffisamment de puissance pour que Charlotte rebondisse sur moi. Ses seins ballottent dans la perfection de leur rondeur, sa tête est renversée en arrière, ses mains sont collées à ma poitrine. Le rythme devient malheureusement haché, si bien que je plaque son torse contre le mien après avoir flatté ses gros tétons à coups de langue et l'avoir embrassé dans le cou. Je suis à présent en mesure d'effec plus facilement les mouvements de va-et-vient dans son minou torride, humide et hospitalier. Mes bras entourent son torse, nos visages sont collés l'un à l'autre, le sien est enfoui dans l'oreiller. Je la pénètre à une cadence soutenue, dans un ultime et interminable effort durant lequel elle gémit et couine dans un vacarme tonitruant que je juge agréable. Ma Lotte jouit dans une explosion orgasmique proche de la convulsion. Je me délecte du court hurlement qu'elle émet, de la cyprine s'écoule sur mon bas-ventre.

Nous restons enlacés ensemble l'espace de quelques instants, reprenons notre souffle, prolongeons la fusion réalisée entre nos deux corps. Nous nous positionnions à ma demande sur le flanc, pour conclure ce rapport sexuel. Charlotte me tourne le dos et je me serre contre elle par derrière. Lorsque je glisse mon dard dans son vagin, nous nous retrouvons étroitement imbriquées. Nos deux corps ne continuent à former qu'une seule entité. Je caresse de mes mains baladeuses sa poitrine, son bas-ventre, ses cuisses, ses fesses. J'embrasse également ses épaules et à nouveau son cou pendant que je limite la pénétration à de faibles et irrégulières ondulations. Nous échangeons un baiser tendre et amoureux lorsqu'elle tourne la tête dans ma direction. Mes allées et venues se font de plus en plus rares puis j'y mets un terme. Arthur n'est plus là. Après que nos lèvres se soient séparées, je me blottis davantage encore contre Charlotte. Elle recouvre d'une paume ma main gauche posée sur son ventre, notre union charnelle étant rehaussée de notre communion spirituelle. Aucune de nous deux ne pense même à retirer du minou de Charlotte le gode ceinture que je conserve innocemment, même redevenue femme. Nous cédons toutes deux à la fatigue et nous endormons immédiatement. Mes dernières pensées, au moment où je hume ses cheveux noir de jais, vont à ma Lotte, mon Charly... mon Amour.

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