Alex, De L'Amitié ?

Une éternelle relation d'amitié me liait avec Alex, Nous nous connaissions
effectivement depuis quelques années, nous nous étions rencontrés, si mes souvenirs
sont bons, alors que nous entrions en sixième. Puis, nous avons grandi ensembles,
partageant nos déboires amoureux, nos premiers ébats et tout ce que la vie nous
réservait. Si j'étais au courant de l'homosexualité d'Alex, notre relation n'avait
jamais atteint ce que l'on nomme « l'amour ». Et pour cause, j'étais plutôt attiré par
les filles que par les gars. Même si, pour être totalement franc avec vous, je n'étais
pas insensible aux charmes d'Alexandre. Il émanait de lui une sorte de classe à toute
épreuve. Dans toute les situations, il gardait son calme et sa prestance. Il restait
toujours égal à lui même. S'en était d'ailleurs très étonnant. Il n'était jamais
insultant, transformant les blagues vulgaires en simples blagues osées.
Non seulement, son caractère était très charmant, mais son physique ne décevait pas
tant il était à la hauteur. Sa musculature était bien développée, sans l'être de trop.
Ses tablettes de chocolat, que j'ai souvent eu l'occasion d'observer (ou plutôt de
mater allègrement), ne manquaient pas de faire naître en moi une sorte de jalousie
mais également une envie d'en voir toujours plus. C'est quand ces moments se firent de
plus en plus présents, que je me mis à douter de mon hétérosexualité. Son visage
était, lui aussi, d'une pure beauté. Il était brun, les cheveux courts et les yeux
verts. Je lui aurai très facilement mit une auréole sur la tête tant il était
angélique. Je l'imaginais prenant le nom d'un archange. Gabriel, Raphael.
Nous avions aujourd'hui 18 ans tout les deux et nous terminions notre année de
terminale S. On se donnait souvent rendez-vous pendant nos week-ends. Nous faisions du
sport la matinée et jouons à la console l'après midi.

Ni l'un ni l'autre ne m'attirait
vraiment, je faisais ça pour rester proche d'Alex qui était lui, un grand joueur. Nous
venions de terminer un jogging et la sueur coulait sur nos peaux. Le soleil du matin
ajoutant à la douce chaleur provoquée par le sport. J'entamai la discussion qui avait
été rompue par notre besoin de respirer pendant l'effort.
Combien de temps avons-nous mis ?
Je dirais une bonne heure.
Et bien, Alex, on a bien couru aujourd'hui. Une petite pause ?
Tu rigoles ? On a fait beaucoup mieux que ça la semaine dernière ! Mais soit, je
commence à avoir faim. Et puis, j'ai besoins d'une bonne douche.
Oui ! Moi aussi !
Nous étions repartis en direction de la maison d'Alex. Le salon y était grand, le
jardin immense et la chambre d'Alex décorée avec goût. De belles couleurs
s'associaient, le pourpre et le noir dominaient. Après nous avoir déchausser, Alex me
proposa un verre de jus d'orange que j'accepta avec plaisir. Il parla ensuite de la
douche que nous allions faire. Il passerai en premier, je passerai ensuite. Il but
d'une traite et se dirigea vers la salle de bain en me laissant la télécommande de la
télévision.
La salle de bain était à l'étage, et pendant que je l'entendais monter les marches de
l'escalier en marbre, je pensais à ce que j'allais faire. J'étais pris d'une envie
folle de monter avec lui, de toucher sa peau, ses muscles. Des tas d'images
m’assaillirent. Des images que je ne voulais accepter. Il avait aussi autre chose, une
irrépressible envie de me masturber, là, maintenant, en pensant à lui, à sa beauté, à
notre proximité. Je l'entendais entrer dans la salle de bain, se déshabiller, enlever
son pantalon en effleurant lui-même sa peau douce et chaleureuse, je le voyais
mentalement placer sa main sous son caleçon pour l'ôter ensuite. Et là, on le voyant
soudain nu devant ma vision fantasmée, je sens comme une révélation.
Je l'aime, ou du
moins, je le désire. Plus que tout. Je l'ai vu nu à plusieurs reprises déjà, à la
piscine, dans les vestiaires de sport, mais je n'ai jamais ressenti ce que je ressens
maintenant
Alors je monte, je grimpe les marches qui me séparent de lui. Je me retrouve devant la
salle de bain. J'hésite quelques instants. Et s'il m'entend l'observer ? Je tremble,
de peur mais en même j'ai envie de continuer. Je colle mon œil sur la fente, je le
contemple. Elle se dresse, fiere, devant moi en s’imposant à ma vision. Sa belle, mais
pas immense, queue. Je suis pris d'un autre désir, plus ardent encore, l'envie
d'ouvrir cette porte, de la toucher, de lui dire à quel point j'ai envie de lui. Je me
sens gay, ça ne m'attriste pas, mais j'ai l'impression de m'être totalement gouré
depuis le début.
Je sens son regard, dans le vide, posé sur moi. Il est beau. C'est à ce moment qu'il
décide de se masturber, sous le choc, je trébuche. Il m'entend et se dirige vers moi,
il ouvre la porte et effectue un de ses sourires bons marchés.
Si tu voulais me mater, fallait le dire grand con.
C'est que... euh... Je ne suis pas homosexuel. Je … Je … suis désolé. Je sais pas ce
qui m'a pris.
Tant fait pas, c'est pas la première fois que je te matte moi aussi.
Je rougis d'autant plus.
Ah. Ok.
Le silence s'installent, lourd et honteux.
Bon allez, rentre, on va prendre notre douche ensemble.
Alors, il me déshabille, je sens ses mains se balader sur la surface de mon corps.
J'ai tellement honte de ce que je fais, mais au délà de la honte, j'ai du plaisir à le
faire. Nous entrâmes dans la douche où nous étions serrés. Sa peau se collait à la
mienne et lorsque l'eau ajouta de la chaleur à un contact déjà comme de la braise, je
ne pus retenir une érection sans pareil.
Je te fais envie je vois.
Non c'est pas ça.
C'est … un reflexe disons. J'ai souvent l'habitude de me masturber
dans la douche.
Et bien, faisons le.
Il se baissa, prit mon pénis entre ses mains et commença a effec des va et vient.
Il exerça ce geste pendant plusieurs minutes et je ferma les yeux, incapable de
résister à tout le plaisir qu'il m'apportait, lui et ses mains expertes. Il continua,
de plus en plus rapidement. Avant de s'arrêter presque brusquement.
Et quand je sentis, sans m'en rendre compte tout de suite, une chaleur nouvelle,
celle de sa bouche, je me retira tout de suite. Je ne voulais pas qu'il fasse ça, mais
il persista. Je ne pus, là encore pas résister. Alors, il me semblait atteindre le
septime ciel lorsque sa langue se promenait sur mon gland, lorsqu'il me léchait les
testicules, ou que ma verge pénétrait sa bouche. Il me jeta parfois des regards
rassurants, et je me laissais aller à son apparent savoir faire.
Très vite, je fus secoué de spasme d'orgasme, je me sentais venir, incapable de me
contrôler. Je sentais sortir de mon corps toute cette jouissance que j'essayais de
contenir comme le démon de mes fantasmes. Voilà une semaine que je ne mettais pas
masturber, et voilà que tout ressort dans un flo continu de plaisir. Il continu
pourtant, et je l'arrête en l'embrassant.
Je sens le goût de mon sperm dans sa bouche, nos langues s'entrechoquent, nos plaisirs
se melent et j'ai envie d'aller plus loin, bien plus loin.

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